Malgré mon interdiction à continuer l'enquête, de 'l'homme statue' Danny continua. Se recevant mes foudres. Je savais qu'il n'aimait pas l'autorité, mais qu'il remette en question la mienne ! Je n'ai su le supporter, alors prit dans un élan de colère je m'en suis prit à lui. Lui envoyant des mots acerbes.

Lorsque je le vis partir, mon cœur cessa tout battement, mon esprit venait de comprendre ce qui m'avait le plus fait de mal. Ce n'était pas autant son entêtement à passé outre mon interdiction. Que mes sentiments qui m'effrayaient. Je l'aimais, et je l'aime encore aujourd'hui.

Je me souviens encore du regard qu'il m'envoya arrivé près de l'ascenseur. Je retournais quand à moi à mon bureau. Je devais relire certains dossier et les mettre à jours. Toujours les mêmes dossiers posés là, sur un coin de bureau. Ceux que l'ont ne laisse jamais mais dont l'enquête piétine.

Je n'étais concentré sur rien d'autre que sur ce regard et je voulais me faire croire qu'il ne m'avait pas atteint. Alors qu'il m'avait transpercer de part en part et que je n'arrivais à l'effacer de mon esprit. Comment travailler alors que l'homme que j'aime avait été blesser délibérément par des paroles dures ?

N'en pouvant plus je me levais avec l'espoir qu'il soit encore au parking. Ne voyant l'ascenseur venir à moi je décidais de me précipiter sur les escaliers de secours. Je ne savais toujours pas quoi penser de ce qu'il se passait en moi. Plus mes pas me rapprochaient de mon but, plus mon cœur se réchauffait d'une douce chaleur, malgré l'inquiétude qui me gagnait.

Et si il n'était plus là ? Et si demain en arrivant au bureau il me donnait sa démission ? Non ce n'est pas une petite engueulade qui le fera partir loin de moi ... N'est – ce pas ?

N'étant sur de rien, je préférais arriver rapidement. Après une dernière volée d'escaliers, descendu rapidement j'ouvrais brusquement la porte. Je balayais du regard le profond parking. Et là à ma droite je vis sa voiture toujours là.

Le moteur n'était pas allumé, et je le vis. Les bras croisés sur le volant, la tête enfouie dedans, dans sa main droite ses lunettes, ses épaules sursautant par moment. Je me précipitais auprès de la portière de sa voiture, pour l'ouvrir à la voler. Surpris il se redressa, me regardant de ses beaux yeux humides par ma stupidité.

-Pardonne moi Danny, je ne voulais pas te faire de peine, mais depuis trop longtemps je garde en moi ce sentiment qui me faisait peur lorsque j'étais face à toi. Pardonne moi d'avoir eu peur de t'aimer. Car il s'agit simplement de cela, il est nouveau pour moi d'éprouver pour un homme et un collègue de l'amour. J'avais peur que tu ne le découvres et que tu ne me rejettes. J'avais une peur stupide d'être honnête avec toi, et aussi avec moi.

Danny me regarda de façon bizarre, oserais – je croire à ce que j'avais entendu ? Oserais – je comprendre ce que mon cœur venait de découvrir. Car lui aussi aimait l'homme secret qui était en face de lui. Un sourire timide se fit voir sur son visage qui s'illumina. Il se leva et sortit de sa voiture, se plaçant devant moi.

-Mac, je te pardonne car moi même je n'ai pas eu le courage de venir vers toi. Mon cœur se réchauffe dès que ton regard se pose sur moi. Je t'aime sincèrement et ce depuis bien longtemps. Pardonne moi de n'avoir jamais oser te le dire car ma peur était grandissante. Et ce soir lorsque tu m'a engueuler je savais que je l'avais mériter. Mais cela m'a fait tellement de mal. J'avais l'impression de t'avoir trahis et déçu. Je m'en veux de n'avoir agit qu'a ma guise alors que tu me l'interdisais.

Mac fut surpris d'entendre son futur amant dire de pareils choses, bien entendu que Danny était pardonner. Le brun s'avança doucement avant de prendre dans ses bras son collègue et amant, lui offrant un chaste baiser. Ils auraient le reste de leur vie pour se découvrir l'un l'autre dans l'intimité de leur amour.