Disclaimer : Teen Wolf appartient à Jeff Davids.
À noter : « Undies collection » deviendra un recueille d'OS divers sur le même thème, ayant beaucoup d'idées, j'ai mit Rating M, mais cet OS n'est pas rating M... Enlevez moi ses mines déçues de vos têtes ! De plus, il n'y aura pas toujours les même pairings, seul point commun ce sera toujours du Teen Wolf.
Warning/tag pour l'OS : K+ (?) UA (no Wolf)
Résumé : Stiles a un passé amoureux pourri, tout le monde le sais (enfin presque). Pourtant, il se pourrait qu'il soit passé à côté de l'homme de sa vie pendant trois ans, sans s'en rendre compte.
SuperBêta : MOI AH AH AH AH AH AH AH JE SUIS GENIALE. « Moi » c'est Erika Keysie *cœur*
Note de l'auteuse : Hello Sweeties ! Donc si vous avez tout lu, vous l'aurez compris ceci sera un recueille d'OS d'où le fait que ce soit classé « complet » n'hésitez pas à vous abonner du coup. Sinon bon ceci aurait dû être un court Drabble (lolilol - chute Erika) et voilà... C'est un OS. J'espère qu'il vous plaira quand même. Et que cette série d'OS aussi. (Vous pouvez me donner vos idées sur le sujet) Cordialement, bonne lecture.
[Une seule condition]
Stiles était un jeune homme très actif. Que l'on se comprenne bien : trop actif. En fait : hyperactif. Étudiant à la fac, il avait, dès sa première année, prit beaucoup plus de matières à étudier que ce qu'il était décent d'étudier. De cela en résultait un manque de relations sociales, selon son colocataire et meilleur ami, Scott McCall. Mais Stiles n'était pas d'accord avec ça. Certes, il ne sortait pas beaucoup, mais il voyait du monde à la soupe populaire, où il travaillait tous les Dimanches. Les bénévoles là-bas étaient tous très sympas, de plus, Stiles adorait faire la cuisine pour ceux qui ne le pouvait pas.
Mais quand le jeune homme disait cela à son ami, celui-ci lui faisait les gros yeux, l'air de dire « tu sais très bien de quoi je parle ». À oui, vous ne le saviez peut-être pas, mais son manque de vie sociale avait une raison. Enfin une raison, un début, un déclencheur, appelez ça comme vous le voulez. En tout cas, ce déclencheur avait un nom, un vrai nom, il s'appelait Theo Raeken.
Theo Raeken avait été l'obsession de Stiles, puis son petit-ami et il était devenu son cauchemar... Sa pire erreur. Stiles avait pensé l'aimer, il s'était trompé, mais pire que tout, il avait pensé que l'autre garçon l'avait aimé. Foutaise, le jeune homme s'était contenté de jouer et avec ses sentiments et surtout, il l'avait trompé, beaucoup. En réalité, la quasi-totalité du lycée savait qu'il avait été cocu, de ce fait, tous le regardaient comme un pauvre type idiot.
Bien sûr, Stiles était loin d'être bête, même s'il avait mis du temps à s'en rendre compte, il avait finalement compris. Il avait compris, mais il n'avait rien dit et il était resté dans cette situation, durant trois longs mois. Il avait patiemment attendu la fin de sa derrière année de lycée et quand enfin la remise des diplômes avait eu lieu, Stiles avait démoli la gueule de son petit ami. Le frappant encore et encore sous les yeux de plusieurs élèves stupéfaits.
Vous savez le pire dans tout ça ? Sous la pluie de coups, Theo n'avait pas arrêté de sourire. Ce fut finalement son père et Scott qui l'avait détaché de la prise qu'il avait sur son ex-petit-ami. Et quand le jeune homme à terre s'était relevé en recrachant du sang, l'œil tuméfié, la lèvre fendue, sa toge déchirée, il avait encore souri. Puis il était parti sur un « Ton cul va me manquer bébé », qui avait horrifié le père et dégoûté le fils.
Autant vous dire qu'après ça, le jeune homme avait limité au maximum les relations amoureuses. En fait, depuis qu'il était à la fac, soit plus de trois ans, il n'avait eu aucun petit-ami. Ni aucune petite-amie d'ailleurs. Seulement, Stiles restait malgré cela un jeune homme avec des envies, et comme il refusait les coups d'un soir, il résultait de tout cela : une grande frustration. Et qui disait Stiles frustré, disait Stiles insupportable pour son colocataire. En vrai, Scott était plutôt résistant à l'humeur exécrable de son ami, puisqu'il l'avait laissé tranquille durant ces trois années. Mais là il n'en pouvait plus.
-Stiles, sérieusement, il faut vraiment que tu te trouves quelqu'un, ça peut plus durer.
Le jeune homme, qui avait un pot de glace dans les mains et une cuillère pleine à la bouche, le regarda avec de grands yeux.
-Mais ch'ai -ien fait !
Scott roula des yeux quand il vit la glace fondue dans la bouche de son ami. Stiles avait toujours su être dégoûtant quand il le voulait.
-Justement, tu n'as rien fait ! Bouge tes fesses, fais quelque chose ! Trouve-toi quelqu'un. Mais au faite, tu dois pas allez en cuisine aujourd'hui ?
-Oh merde, merde, merde, merde, Duke va me tuer !
Abandonnant le pot de glace sur la table du salon, le jeune homme se précipita sur la porte, prenant à peine le temps de mettre correctement ses chaussures. En réalité, il était parti si vite, qu'il n'avait même pas pensé à prendre les clés de sa Jeep. Seulement, arrivé quatre étages plus bas -sans ascenseur- la dernière chose qu'il voulait, c'était de tout remonter. Il partit donc en courant, direction la cuisine de la soupe populaire où il devait travailler. Heureusement, ce n'était pas très loin. Enfin, il avait tout de même mis dix minutes à arriver, alors qu'il courait comme un dératé.
Enfin sur place, rouge et essoufflé, Stiles prit seulement le temps d'essuyer la sueur de son front avant de rentrer par la porte de derrière, qui donnait sur la cuisine. Il était sauvé, le patron n'était pas en vue. N'attendant pas plus, il ne prit pas le temps de saluer les bénévoles qu'il entendait préparer la salle pour accueillir la centaine de personnes ce soir-là. Il avait pris assez de retard à son goût et s'il voulait faire un bon plat, il devait s'y mettre, maintenant. Avisant les viandes qu'ils avaient reçues de dons divers, Stiles se mit à sourire, ils allaient bien manger.
Le jeune homme, seul dans sa grande cuisine équipée, commença à s'activer réellement. Une fois lancé dans sa cuisine, plus rien ne pouvait l'arrêter. Le jeune homme commença par préparer sa viande dans un grand plat rajoutant ses ingrédients au fur et à mesure, puis la laissant mijoter, il commença à préparer une grande dose de riz. Mais alors qu'il se demandait s'il aurait le temps de faire la soupe et le dessert à temps, quelqu'un rentra dans sa cuisine.
-Besoin d'aide ?
L'homme qui venait de rentrer était grand, musclé, brun, avec un regard innommable. Stiles s'était retrouvé plusieurs fois à baver sur la plastique de rêve de son collègue (ami?), enfin sur le bénévole qui travaillait tous les dimanches avec lui. Il faut avouer que Derek était carrément canon, mais bien sûr Stiles s'était gardé de le lui dire. Un raclement de gorge de la part du nouvel arrivant, fit revenir le jeune homme au présent.
-Pardon, salut Derek.
-J'ai vu que tu étais arrivé en courant, je me demandais si tu avais besoin d'aide.
Stiles plissa les yeux en le regardant. Ce n'était pas dans les habitudes du jeune homme, de laisser les autres rentrer dans sa cuisine. Ici c'était son domaine. Mais il devait avouer que s'il ne voulait pas finir trop tard, il avait tout intérêt à accepter l'aide proposée. De plus, il semblait à Stiles entendre la voix de Scott dans un coin de son crâne « fais quelque chose Stiles ».
-Je suppose que je peux te demander sans risque d'éplucher les carottes et de couper ces poireaux.
Derek eut un sourire en entendant cela. Il avait été là quand le patron de l'association, Deucalion, était venu dans la cuisine et que Stiles l'avait viré à coups de cuillère en bois. Le pauvre homme, aveugle, ne l'avait pas vu venir, sans mauvais jeu de mot. Mais, au lieu de s'énerver contre le jeune cuisinier, ils en avaient ri. Deucalion aimait son cuistot et il ne le changerait pour rien au monde, même si, du coup, il ne pouvait plus aller dans sa propre cuisine.
Bref, Derek se sentait privilégié de pouvoir l'aider.
Grâce à son aide, ce fut en un temps record que les préparations se finirent. Stiles put faire la plus grande mousse au chocolat jamais vue. Et quand le jeune homme, satisfait, la mit au frais, il put voir que Derek avait bien avancé. Stiles devait l'avouer, l'homme avait été assez efficace et à deux, ils purent vite finir de couper tous les légumes avant de laisser cuire le tout.
Rapidement, Stiles vérifia que sa viande n'attrapait pas. Mais quand il ouvrit le couvercle de son plat Derek écarquilla les yeux.
-Mon dieu ! Qu'est-ce que c'est ?
Stiles sourit en entendant la réaction.
-Ça, mon très cher, c'est ta damnation. C'est mon porc au caramel avec ses graines de sésame. Toute personne résistante au mélange sucré salé, craquera avec ce plat.
Derek ne répondit rien, se rapprochant du plat. Qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour en goutter un morceau ! Malheureusement pour lui, Stiles dut le comprendre, puisqu'il se mit à agiter sa cuillère en bois, de façon menaçante, pour le faire sortir de sa cuisine.
Après cela, la soirée se passa à merveille. Le jeune homme était toujours triste de voir qu'il y avait bien trop de monde qui avait besoin d'eux, mais il était heureux de voir leur sourire quand ils goûtaient sa soupe, ou son porc au caramel.
Lorsqu'il passait dans la salle, tous les habitués le saluaient chaleureusement. Cela faisait deux ans et demi qu'il cuisinait ici et à force, il était connu de tous, que ce soit pour ses plats, son humour, ou son écoute.
Avec le temps, Stiles avait appris à les connaître. Il y avait cette maman, avec son garçon de sept ans, ils vivaient dans des motels miteux où elle faisait le ménage pour payer leur chambre. Elle avait poussé la porte de l'association pour la première fois, il y avait un an, à la mort de son mari. Il y avait ce vieux monsieur qui ne parlait pas, mais qui lui souriait toujours ; il venait depuis toujours si l'on pouvait dire. Et il y avait aussi des jeunes, comme Isaac. Le jeune homme avait perdu son père il y avait quelque mois, seulement il n'avait pas l'âge d'être aidé, la société l'avait donc laissé se débrouiller. Mais son petit boulot ne payait pas assez pour lui permettre de manger décemment, surtout une fois qu'il avait payé son loyer.
Ils étaient tellement nombreux, tous avec leur passé. Dans ces moments-là Stiles se sentait privilégié d'avoir l'aide de son père, plus une bourse d'étude et il ne voulait plus qu'une chose : s'occuper de chaque personnes ici. Alors voilà, il cuisinait.
Alors que le jeune cuistot s'affairait à nettoyer la dernière plaque de cuissons, un raclement de gorge le détourna de son travail.
-Les derniers sont partis, j'ai fini de ranger, Duke m'a demandé de fermer.
-J'ai presque fini.
Derek hocha la tête et le regarda s'atteler à sa tâche. Il ne bénirait jamais assez le jour où il avait changé de service, passant du mercredi au dimanche, le faisant rencontrer ce jeune homme. Il n'avait jamais vu quelqu'un d'aussi plein de vie que lui. Le jeune homme apportait de la joie et des sourire à tous, et vu la vie de la plus part des personnes qui venaient ici, ce n'était pas une mince affaire. De plus, il pouvait se l'avouer, au moins à lui-même, Stiles était un jeune homme sacrément mignon. En fait, il était même carrément sexy. Sérieusement, vous n'aviez pas vu ses mains, avec ses longs doigts et les veines magnifique sur ses avants bras ? Derek était sûr que cela était totalement illégal.
-Et voilà, la journée est finie.
Derek se contenta de sourire, essayant de ne pas fixer les mains qui s'agitaient devant lui et il le suivit pour pouvoir fermer la porte derrière eux. Mais alors qu'il commençait à s'agacer sur cette : « fichue porte qui ne ferme pas », il entendit un gémissement plaintif qui le fit se retourner en vitesse.
Ce ne fut que lorsque Stiles eut fini de geindre, qu'il put voir le regard interrogateur sur le visage du brun. Non sans un dernier soupir, le plus jeune s'expliqua.
-J'étais en retard, Scott râlait après mon manque de vie sociale, alors que sérieusement, j'en ai une. Du coup je suis parti en retard, et comme je suis parti en courant j'ai oublié les clés de ma Jeep. Seulement, quatre étages, alors que le proprio n'a toujours pas fait réparer l'ascenseur, y'avait juste pas moyen que je remonte. Du coup, je suis parti à pied et maintenant il faut que je rentre, mais voilà je suis resté debout toute la soirée et je veux juste m'effondrer dans mon lit sans passer par la case ou je marche vingt minutes pour arriver chez moi. En plus, j'ai laissé ma glace sur la table basse, je suis sûr que mon idiot de colocataire ne l'aura pas mise au congélateur !
Le brun eut un petit rire face au débit de parole du jeune homme, il l'avait rarement vu comme ça, même si c'était déjà arrivé.
-Je ne sais pas si j'ai tout suivi, mais j'ai saisi le principal je pense. Tu veux que je te ramène chez toi ? J'ai ma voiture pas loin.
-Tu ferais ça ? Oh ça serait génial !
Disant cela, la voix de Scott réapparut dans la tête de l'hyperactif, c'était agaçant.
Ce fut ainsi que Stiles se retrouva sur le siège en cuir d'une magnifique Camaro noir rutilante. « Wow » avait été la seule réaction quand il l'avait vu. Mais maintenant qu'il était installé, il rêvait de poser milles questions à Derek. Comme « comment un homme qui roule là-dedans, trouve le temps de faire du bénévolat ? » mais ne voulant pas être mal poli, il se contenta de quelques mots.
-C'est une belle voiture.
Derrière le volant, l'homme sourit devant la réserve du cuistot, c'était pas son genre. Depuis trois ans qu'il le connaissait, il était sûr que le plus jeune avait au moins dix questions depuis qu'il avait vu sa voiture. Seulement, au lieu de l'aider, il attendit sans rien dire, se contentant de démarrer la voiture. Il fallut deux minutes à rouler tranquillement avant que Stiles ne craque.
-Pourquoi tu es venu à l'association la première fois ?
Le discret sourire du brun, se transforma en moue triste, mais il répondit tout de même.
-En tant que membre de l'association ou en tant que consommateur ?
Un « O » surpris apparut sur le visage constellé de grains de beautés. Mais le brun ne lui laissa pas le temps de répondre et contrairement à ses habitudes, il lui expliqua son histoire.
-Ma sœur et moi avons perdu notre famille dans l'incendie de notre maison. Seulement, comme Isaac, on était trop vieux pour être placé et on était trop jeune pour avoir le droit de toucher à l'argent qui nous revenait. Du coup on a passé un an à galérer. Et puis quand tout s'est débloqué, j'ai trouvé normal d'aider ceux qui m'avait aidé. Et voilà.
Stiles avait été attentif et silencieux, deux choses qu'il était rarement, sans doute dû au fait qu'il n'avait jamais entendu son collègue parler de son passé.
-Je suis désolé pour ta famille.
Derek hocha la tête, reconnaissant, puis il tourna la conversation vers l'autre.
-Et toi ? Comment tu t'es retrouvé aux fourneaux ?
-J'ai toujours aimé cuisiner, j'ai toujours fait à manger pour mon père. Enfin, j'étais dans une sale passe, je déprimais tout le monde et les seules choses que je faisais, c'était allez à la fac et réviser. Au bout de six mois comme ça, Scott, mon meilleur ami, précisa-t-il, a craqué. Il m'a obligé à chercher quelque chose à faire. Quand j'ai réalisé que je m'apitoyais sur mon sort, j'ai eu honte, ça n'avait jamais été mon genre, en plus. Et puis bref, je suis arrivé ici, j'ai tout de suite apprécié Duke, je lui ai fait mon porc au caramel, et voilà.
Stiles arrêta de parler et regarda à l'extérieur en fronçant les sourcils, puis il reprit la parole.
-Dis, je dois m'inquiéter que tu te sois arrêté devant chez moi alors que je ne t'ai pas donné mon adresse ?
Le brun eut un petit rire.
-J'ai aidé Deucalion pour la paperasse.
-Et tu t'es souvenu des adresses de tout le monde ?!
-Hum... Pas vraiment.
C'est simples mots avaient alourdi l'atmosphère. Stiles regardait Derek en penchant la tête, comme s'il essayait de comprendre quelque chose de complexe. Alors que Derek, lui, évitait de chercher à comprendre la tension naissante dans la voiture. Tout ce qu'il comprenait, c'est qu'il n'était peut-être pas le seul à être intéressé par l'autre.
Puis, sans s'en rendre compte, ses yeux glissèrent du regard brun clair, à la langue qui venait de passer sur les lèvres face à lui. Sans même s'en rendre compte, comme hypnotisé, Derek se rapprocha de Stiles. Il n'y avait plus qu'une poignée de centimètres qui les séparaient quand il s'arrêta, laissant le choix au cuistot de finir le chemin. Ce que Stiles fit, comblant l'espace entre eux. Mais quand ses lèvres frôlèrent celle du brun, le plus jeune s'arrêta pour poser une question dans un chuchotis.
-Si on va par-là, je dois savoir une chose. Si je te le demande, tu porterais de la lingerie fine ?
Derek était perdu, le léger frottement des lèvres de Stiles sur les siennes quand il avait parlé, lui avait fait perdre le fil. Pourtant à un moment ou un autre, la question arriva jusqu'à son cerveau et il se mit à rougir. Pourrait-il faire ça ? Très certainement, surtout après l'avoir attendu trois ans.
-Hum hum...
Apparemment le borborygme avait été la bonne réponse, car à peine fut-il dit, que les lèvres se pressèrent enfin, avant de rapidement s'entrouvrir pour demander plus à l'autre. C'était un simple baiser, pourtant ce geste renfermait plein de promesses silencieuses. Quand ils se séparèrent, Derek posa la question qui lui brûlait les lèvres.
-Si j'avais dit non, tu aurais fait quoi ?
Le jeune homme réfléchit quelques secondes avant de répondre.
-Je t'aurais embrassé et je t'aurais demandé si tu étais sûr de toi. Tu aurais dit oui.
Derek sourit, il avait très certainement raison, c'est qu'il embrassait bien le bougre. Et puis, ç'avait l'air d'être un critère primordial pour le jeune homme.
[...Trois mois plus tard...]
-Et celui-là, tu en dis quoi ?
Stiles, tout sourire, leva un ensemble de lingerie noir devant son petit ami. Ledit petit ami, Derek, regarda de plus près la proposition de son compagnon. Il y avait une culotte fine simple et noir avec un porte-jarretière en tissus moins opaque que la culotte mais parfaitement assorti. Au milieu du porte-jarretière, il y avait un petit nœud rose ainsi qu'un liseré de la même couleur qui faisait le tour du tissu. Dans l'autre main du jeune homme il y avait une paire de bas avec des motifs floraux sur le haut du collant et une ligne de couture qui descendant le long de l'arrière de la jambe. Le tout était vraiment très sexy.
-J'aime beaucoup, mais alors on prend aussi l'ensemble rouge, et te trompe pas de taille cette fois.
Ce soir-là, Stiles avait demandé l'appartement pour eux seuls à Scott. À dire vrai, Stiles et Derek s'accaparaient souvent l'appartement pour leur soirée. Ce qui faisait que Scott en venait presque à regretter d'avoir poussé Stiles à accepter tous les rendez-vous de Derek. Et puis ce soir-là, la petite amie de Scott ne pouvait pas l'héberger. Ce fut pour tout cela, que par cette douce soirée de mai, Scott décida de rentrer à l'appartement qu'il partageait avec Stiles. Mais il le regretta bien vite.
Quand il eut poussé la porte, il tomba sur un spectacle qu'il ne pensait pas voir un jour. Non, un spectacle qu'il ne voulait plus jamais revoir. Un spectacle qu'il n'aurait jamais dû voir.
Son meilleur ami, celui qu'il connaissait depuis dix-neuf longues années, était en plein ébat avec Derek. Il était, vraiment, en plein dedans ! C'était sans parler de la jarretelle noir et rose que portait Derek, ni de ses bas rattaché au porte-jarretelles, ou des gémissements qui raisonnaient dans l'appartement.
Et dire que Scott avait vu tout cela, en quelque secondes uniquement. Il le savait, il ne pourrait jamais plus effacer ses images.
