Hello tout le monde! Je vous présente ma première fanfic! Ta-dah! Pour tout vous dire, j'ai longuement hésité à la poster et avec le temps j'ai trouvé ça un peu dommage de la laisser pourir dans mon ordi, j'ai donc décidé de sauter le pas! Pour l'instant ce premier chapitre n'est qu'une mise en bouche mais j'espère que le peu vous plaira! Je tiens à préciser au cas où que dans cette fic, les personnages sont tous de jeunes adultes âgés de 25 ans.

Disclaimer : cet incroyable manga qu'est Kuroko no basket est l'oeuvre du génie de Tadatoshi Fujimaki, les personnages n'appartiennent qu'à lui!


Prologue :

Whenever I hear you, bands begin to play*

4 mai

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- TETSU-KUN VA SE MARIER?!

Le cri réveilla tout le quartier. Satsuki Momoi put entendre plusieurs de ses voisins se plaindre du bruit et se demander qui était l'idiote qui pouvait crier à une heure pareille. En effet, il n'était que six heures du matin. Mais la jeune femme n'en avait que faire, toute son attention était portée sur un faire-part de mariage qu'elle tenait entre ses mains fébriles.

Ses yeux parcoururent plusieurs fois le message sans qu'elle ne puisse y croire. Le plus étonnant dedans fut le nom du futur partenaire de Tetsuya Kuroko. Choquée, elle ne put se retenir de crier une seconde fois. Le choc était bien trop grand.

Elle se pinça la joue se demandant si elle n'était pas en train de rêver car cela faisait pratiquement 24h qu'elle n'avait pas fermer l'oeil. Rentrant tout juste d'un voyage d'affaire à Nagoya, il faut dire qu'elle ne s'attendait certainement pas à trouver un faire-part de mariage, et qui plus est celui de Kuroko.

Son cher et tendre Tetsu-kun allait se marier! Comment n'avait-elle rien vu venir? Non, il fallait déjà se demander comment elle avait pu rater les signes que Kuroko sortait avec quelqu'un. En effet, avec ce faire-part de mariage, elle venait d'apprendre à l'instant que Kuroko était en couple. Il y avait de quoi être déconcerté. Certes Kuroko était une personne quelque peu imprevisible du fait de cette fâcheuse tendance à disparaitre des radars mais il n'était certainement pas un cachotier. Et le connaissant bien ce genre de nouvelles n'était pas de celles qu'il garderait secret à ses meilleurs amis. Enfin c'était ce qu'elle croyait...

En parlant d'eux, Momoi se demanda bien comment ils avaient pris la nouvelle. Ils devaient être tout aussi choqués qu'elle. Elle prit immediatement son portable pour leur en parler avant de vraiment réaliser qu'il n'était encore que six heures du matin quand son regard se bloqua stupidement sur l'heure. Mais au lieu d'être découragée, cela provoqua chez la jeune femme une réaction quelque peu inattendue. Quelque chose clochait. Le courrier n'était pas délivré si tôt le matin, ce qui voulait dire qu'une chose. Elle jeta un coup d'oeil à l'enveloppe du faire-part et vit la date. Il avait été envoyé deux jours auparavant et donc reçu la veille.

Elle fronça les sourcils. Non seulement elle apprenait une nouvelle choquante, mais en retard en plus! D'une journée certes mais si tout le monde avait été informé hier, elle n'aurait pas dû attendre si longtemps pour être mise au courant. Pourquoi n'avait-elle reçu aucun messages ou coups de fil de ses plus proches amis? En particulier d'un, Kise. Le connaissant il n'aurait pas pu rester longtemps silencieux face à ce surprenant évènement et aurait essayé de demander des explications à son entourage. Et pourtant, il ne l'avait pas fait.

Stupide Ki-chan.

Mais elle ne pouvait pas le blâmer. Kise avait un emploi du temps chargé en tant que mannequin et acteur. Peut-être n'avait-il tout simplement pas encore vu le faire-part dans sa boite aux lettres. Et puis, elle ne pouvait pas vraiment compter sur le reste de la bande pour jouer les comères, ce n'était pas le genre à s'exciter à tout va, même si elle aurait espéré le contraire pour le mariage de l'ex-phantom sixth man.

Cependant, elle avait beau pardonner ses amis pour leur indifférence, il y avait bien une personne envers qui elle ne passerait pas l'éponge aussi facilement. Elle aurait pu être mis au courant si cette personne avait deigné ramassé le courrier! Et force de constater que même cela lui était passé dessus de sa tête étant donné la petit tas de lettres et de publicités. D'après ce qu'elle voyait, la boite aux lettres n'avait pas été ouverte depuis qu'elle était partie pour son voyage d'affaire, c'est-à-dire une semaine. Enervée, la jeune femme aux cheveux roses prit toute la paperasse et ferma d'un coup sec la boite aux lettres sur lequel était inscrit : Momoi - Aomine.

Elle fonça à l'ascenseur appuyant désespérément dessus sur le bouton comme si cela pouvait le faire venir plus vite. En y sortant, elle ne ralentit pas le pas, faisant résonner ses talons dans tout l'étage. Elle prit ses clés et l'inséra dans la serrure avant de débouler dans l'appartement.

- Dai-chan! cria-t-elle dans la salle de séjour, cherchant du regard une tête familière.

Aucun bruit. Aucun signe de vie. Evidemment à six heures du matin, il ne fallait pas s'attendre à ce que son ami d'enfance et colocataire, Daiki Aomine, soit réveillé et en train de prendre le petit-déjeuner. Donc ce regard se fixa sur une certaine porte.

Sans ménagement, elle pénétra dans la chambre du jeune homme telle une tornade.

- Dai-chan!

- La ferme et dégage de là, Satsuki! Tu vois bien que je suis encore en train de dormir!, grommela Aomine mettant son oreiller contre sa tête pour ne l'écouter et retourner à son sommeil.

Mais Momoi ne l'entendit pas de cette oreille.

- Non, tu ne l'es pas! Tu viens juste de me répondre!

Elle tira violemment sa couette vers elle et partit ouvrir les rideaux.

- Hey! Qu'est-ce que tu fous?! s'exclama Aomine, soudainement aveuglé par la lumière vive du matin.

Pendant que le basané tentait de se remettre de ce réveil en force, Momoi jeta un coup d'oeil à sa chambre, et vit exactement ce à quoi elle s'attendait de la part d'un jeune homme celibataire. C'était le bordel, comme toujours dirait-elle. Ménage ne faisait pas parti du vocabulaire d'Aomine à son plus grand désarroi. Des vêtements sales trainaient au sol (certainement depuis un bon moment vu l'odeur) ainsi que quelques revues érotiques que le basané ne prenait même plus la peine de cacher depuis qu'il vivait avec elle.

- Espèce de ganguro bon à rien! Je ne peux vraiment pas te laisser l'appartement seul! Regarde ta chambre!

- Sérieux? Tu me réveilles à six heures du matin pour me faire chier avec ton foutu ménage! Tsk, j'ai l'impression d'entendre ma mère...!

- Parce que tu ne le fais jamais!, s'écria Momoi avec une pointe d'exaspération avant de se masser l'arête du nez pour reprendre son calme, Mais bref on s'en fiche, il y a plus important!

Elle s'avança vers lui et lui montra le petit tas de lettres et publicités qu'elle tenait dans les mains.

- Tu as oublié de les prendre, je me trompe? Ca fait une semaine que ça traine dans la boite aux lettres!

Le basané tiqua, il ne comprenait pas pourquoi son amie d'enfance lui prenait la tête de si bon matin pour de vulgaires lettres, bien qu'il ne fit pas vraiment l'effort de le savoir. Il se foutait bien de savoir ce

- Et alors? Qu'est-ce que ça fait si j'ai oublié? La plupart du temps, c'est juste des factures et des conneries administratives.

Il se mit à bailler puis se leva en cherchant de quoi s'habiller, étant simplement vêtu d'un simple boxer. Il enfila un t-shirt blanc un jogging gris qu'il ramassa par terre.

- Un ou deux jours, qu'est-ce que ça change? Ils vont pas s'envoler à ce que je sache. Pourquoi t'es enervée pour si peu? Aomine lui demanda sans attendre de réponses particulières.

Face à l'insouciance de son ami d'enfance, Momoi soupira. Voilà exactement la raison pourquoi elle ne pouvait pas laisser Aomine seule. Malgré les années, le jeune homme restait fidèle à lui-même. Il allait et faisait les choses à son propre rythme et personne ne l'en empêcherait de vivre ainsi. Et parfois, Momoi était bien curieuse de savoir comment ce même homme était devenu officier de police avec un si faible sens des responsabilités. Bien evidemment, il n'avait pas que des défauts, mais cela était-il étrange de dire que la plupart de ses qualités émergeaient de ses defauts en question?

Ne trouvant même plus l'énergie de lui parler, Momoi pressa le faire-part contre son torse.

- Regarde par toi-même!

Aomine grimaça et prit l'objet en question de manière réticente, n'ayant aucun envie de lire un bout de papier. Avant de le lire, il l'examina brievement. A première vue, il crut à une de ces invitations à des soirées barbantes et pompeuses, bien qu'il ne sache pas par quel miracle ce genre d'invitation avait atterri dans sa boite aux lettres. Le papier était d'excellente qualité, blanc immaculé. Sur celui-ci, son attention se focalisa sur le ruban en dentelle blanc nacrée meticuleusement noué au centre. Le noeud était décoré d'une petite pièce ronde en tissu de qualité qui scellait le contenu, et sur lequel il put y lire deux lettres cursives en argent se chevauchant l'une et l'autre, «ST».

Mettant fin au suspense, il ouvrit le faire-part et entama la lecture du contenu avec une indifférence totale, au moment où...

- HAAAAA?!

Son étonnement résonna dans la pièce, même dans tous l'appartement. Les pauvres voisins devaient au bout du rouleau à entendre des cris si tôt le matin.

Aomine ne décolla pas ses yeux du faire-part, ils étaient même sur le point de sortir de leurs orbites tellement il n'en revenait pas. Momoi eut un petit sourire en coin en voyant sa réaction. Quelques minutes auparavant, elle était dans le même état de choc.

- Sans déconner! Tetsu et...C-C'est pour de vrai?

Il la regarda comme s'il avait besoin de la confirmation de quelqu'un pour y croire.

- Ca m'a l'air bien vrai, si tu veux mon avis, dit-elle, Ils n'auraient pas envoyer des faire-parts de mariage pour nous faire une simple blague. Ce n'est pas le genre de Tetsu-kun.

- Ni le sien, tu vas me dire. marmonna le basané assez bas pour ne pas qu'elle l'entende. Momoi n'en dit rien bien qu'elle l'avait parfaitement entendu. Il jeta un dernier coup d'oeil aux deux noms associés dans le faire-part et soupira, Putain...Comment ça se fait que j'ai rien remarqué entre eux? Depuis quand ces deux-là...!

Aomine n'arriva même pas à terminer sa phrase tellement il fut pris de court par la nouvelle.

- Tu n'es pas le seul à n'avoir rien remarqué, le rassura Momoi, Ils l'ont bien cachés...Mais ça n'a rien de surprenant venant d'eux deux.

Même si au fond d'elle, cela semblait sonner creux. Elle aussi avait été vexée d'apprendre de la sorte leur relation. Certes elle comprenait le desir du couple de vouloir les tenir à l'écart de leur relation intime mais pas au point de la garder secrète jusqu'au mariage. Ils n'étaient quand même pas de simple connaissances!

Elle entendait bien que chacun avait sa propre vie et carrière maintenant et inévitablement, ils passaient moins de temps ensemble qu'auparavant. Mais ils se connaissaient tous depuis le collège et avaient forgé un lien fort entre eux que même le temps ou la distance ne pouvaient briser facilement. Alors n'était-ce pas normal de se sentir quelque peu trahi par cette annonce si tardive?

Tetsu-kun...Pourquoi n'avoir rien dit?

Momoi suivit Aomine dans le séjour puis ce dernier s'arrêta net dans la piece. La jeune femme regarda son large dos un moment avant de demander :

- Dai-chan, tu es fâché?

A la question, sa main était prête à écraser le faire-part mais avec une retenue incroyable bien qu'inhabituelle, il se contenta juste de le jeter sur la table du sejour.

- Bien sûr que je le suis! Ils ne nous disent rien et nous envoient cette putain d'invitation à leur mariage comme si de rien était! Ils nous prennent pour qui?! C'était quand même la moindre des choses de nous dire qu'ils sortaient ensemble avant de nous annoncer leur mariage!

Momoi était du même avis.

- Ils ont sûrement leur raison, essaya-t-elle de tempérer les choses. Il est vrai que Kuroko ne n'agirait pas de cette manière sans bonne raison, et il allait de même pour son partenaire.

Aomine lâcha un long et profond soupir pour reprendre ses esprits et tenta de se convraincre de la même chose.

- Tch, ils ont plutôt intérêt à en avoir une bonne. Je n'écouterai que ce que j'ai envie d'entendre.

La jeune femme acquiesça silencieusement. La tension retombée, elle partit en direction de la cuisine.

- Je vais faire du thé. Tu en veu—"

- Je vais aller prendre une douche.

Il ne la laissa même pas terminer et disparut derrière la porte de la salle de bain. Momoi fixa la porte puis quelques minutes plus tard, elle entendit le son de l'eau.

Apparement, il avait très mal pris la nouvelle. Mais qui peut lui en vouloir?

Seule, Momoi partit dans le balcon avec sa tasse de thé à la main et respira pleinement l'air de printemps qui lui vida l'esprit puis elle contempla le ciel bleu. Dans sa divagation, elle vit Kuroko lui sourire et tendre sa main vers elle. Un petit rire innocent défroissa son expression, il avait toujours eu cette effet sur elle à chaque fois qu'il occupait ses pensées. Des centaines voire des milliers de fois, elle avait rêvé de scénarios romantiques où Kuroko était son petit-ami, son fiancé, son mari, son prince charmant ou même son héros...où elle l'avait rien que pour elle.

Il n'était qu'à elle.

...Mais seulement dans ses rêves.

En réalité, ils n'étaient qu'amis. Cela a toujours été le cas et cela le resterait, même si une partie d'elle bien enfouie au plus profond de son être aurait espéré une meilleure fin.

Son affection pour lui n'était un secret pour personne. Elle l'aimait, et savoir qu'elle n'était pas la personne qui le comblerait de bonheur avait de quoi faire mal et faire émerger quelques mauvais sentiment.

Non, elle n'était pas jalouse de l'élu du coeur de Kuroko – okay, il fallait bien se l'avouer, elle l'était un peu. Un amour qu'elle porte pour lui depuis environ treize ans ne pouvait pas être oublier ou abandonner en un claquement de doigt, ou bien ses sentiments envers lui aurait été bien creux.

De toute manière, elle ne pouvait si résoudre. En tout cas, pas de la manière dont Kuroko s'y ait prit. Quitte à ne pas être l'elu de son coeur, elle aurait au moins préféré l'entendre de sa propre bouche au lieu de le comprendre au travers d'un faire-part de mariage.

C'était à se demander si elle avait vraiment compté à ses yeux? Peut-être pas en tant que potentielle petit-amie mais au moins en tant que meilleure amie.

Ses sentiments l'avaient-ils touché? Ne serait-ce qu'un petit peu?

A douter de cette manière, Momoi secoua vivement la tête pour se sortir ces mauvaises pensées de l'esprit. Franchement, le manque de sommeil la rendit très sentimentale. Qu'y pouvait-elle? Il s'agissait tout de même de son Tetsu-kun.

Et à ce moment-là, elle s'interrogea sur la réaction du reste de la bande à propos de ce mariage.

Elle n'allait pas attendre très longtemps pour avoir une réponse. Plus tard dans la journée, elle reçut un message provenant d'un certain roux lui indiquant de venir à l'«endroit habituel» vers 20h. Lorsqu'elle lut les noms familiers dans la liste des destinataires, elle eut un petit sourire.

La Génération miracle allait se réunir le soir même pour parler mariage.


Et voilà, ca sera tout pour le moment. Le prochain chapitre ne saurait tardé. La GM au complet et quelques surprises qui ne seront peut-être pas au goût de tout le monde!

Bref, n'hésitez pas review si vous avez aimez ou me faire part de vos impressions! Toute critique constructive est bonne à lire!

A très bientôt!

*Concernant le titre de ce chapitre et des autres à venir, il s'agit de paroles tirées de la chanson "Serenade for two" de l'anime Yuri on ice. C'est cette chanson qui m'a inspirée à écrire cet fanfic et disons qu'elle est comme le fil directeur quant à la suite de cette fic. A chaque fois que je l'écoute, j'imagine les deux mariés danser sur cette chanson en se regardant amoureusement.