Bonjour à vous amis lecteurs ! Me revoici depuis un long moment de silence avec ce début de fiction que je vous propose un peu hasardeuse. Sans vous raconter ma vie, je suis tombée sous le charme du personnage d'Harry lorsque je suis allée voir The Amazing Spiderman 2. Je trouve toutes les facettes de sa personnalité fascinante et il m'a prit l'envie de les exploiter.

N'hésitez pas à laisser un petit commentaire.

Note: rien ne m'appartient, sauf le personnage de Jules.


Chapitre 1

Central Park offre un lieu d'évasion totale en plein milieu de cette ville aussi bruyant qu'animée. Il n'y a rien de plus réconfortant pour un habitant de New-York que de venir se ressourcer ici le temps de quelques minutes. Des personnes âgées, des familles, des sportifs, des touristes, on trouve de tout dans ce parc, mais l'on y trouve en particulier sérénité et calme. C'est d'ailleurs ce qu'est venu chercher Jules en faisant son jogging quotidien ici. Avec son vieux pantalon de sport et son k-way bien trop grand pour elle, Jules brave la pluie pour venir courir pendant une demi-heure. Cela lui permet toujours de décompresser de sa vie qui semble toujours aller bien trop vite et de cette pression constante qu'elle ressent sur ses épaules. Jeune étudiante en biochimie, Jules est la fierté de ses professeurs qui ne cessent de lui répéter qu'un avenir grandiose l'attend. Un peu comme si sa voie est déjà toute tracée, et cet aspect la dérange particulièrement. Si elle mène une vie très organisée, elle se surprend de plus en plus à vouloir de l'aventure et du rêve. Tel un robot, elle a mené sa vie dans un seul et unique but : réussir. Sans jamais flancher, Jules a mené brillement ses études jusqu'ici, lui permettant ainsi d'obtenir un poste d'assistante dans un petit mais efficace laboratoire de biochimie. Jules n'est pas peu fier de sa réussite car elle sait pertinemment qu'elle ne la doit qu'à elle seule.

Les écouteurs sur les oreilles, Jules chasse toute trace de stress de son esprit avant de commencer son jogging habituel. A partir de demain, une grosse semaine l'attend la ville de New-York organise un gigantesque salon regroupant une multitude d'entreprises locales, Jules a été désignée avec plusieurs autres collègues pour l'animation du stand du laboratoire. Si elle pressent que cette expérience sera enrichissante, elle est également persuadée qu'elle ne sera pas de tout repos, il est important pour le laboratoire de se faire connaitre à grande échelle pour avoir l'occasion de se développer. Jules y voit également l'opportunité rêvée pour prouver sa valeur et sa motivation. Pour se booster, Jules décide de courir une heure de plus ce soir-là.


Ses longs cheveux roux remontés en un chignon des plus banals, un tailleur strict sur les épaules et ses lunettes épaisses sur le nez, Jules est la première du laboratoire à arriver sur le salon. Elle passe un long moment à organiser leur minuscule stand avant l'arrivée de ses collègues. Peu à peu, les lieux prennent vie, tout le monde s'affaire sur son propre stand avant l'arrivée des visiteurs et un brouhaha assourdissant s'installe. Lorsque son responsable arrive sur le salon, Jules est obligée d'élever la voix pour le saluer :

-Bonjour Alan. Tout est fin prêt.

Après avoir échangé quelques banalités, Alan emmène sa jeune employée faire le tour des stands pour observer les potentiels concurrents. Soudain, il se fige devant un gigantesque stand portant en gros caractère le nom d'Oscorp. Qui ne connait pas cette multinationale après l'affaire Connors ? Depuis, New-York voue un culte sans faille pour Spiderman et Oscorp semble devoir faire des pieds et des mains pour redorer son image. Jules n'a jamais prêté beaucoup d'attention à tout ce tapage médiatique autour de cette histoire, considérant le Docteur Connors comme un homme bien égoïste et préférant rester le plus loin possible de tout ce qui concerne Oscorp. Concernant Spiderman, la jeune étudiante n'a pas d'avis tranché, c'est étrange de combattre le crime dans une telle tenue mais elle considère qu'il ne fait pour autant pas de mal, bien au contraire. Ce qui l'intrigue le plus est la provenance de telles capacités et ne peut s'empêcher de se questionner sur le lien entre Spiderman, le Docteur Connors et Oscorp. Tandis qu'Alan finit par passer son chemin, Jules attrape un prospectus posé sur le stand. « Les innovations de demain dès aujourd'hui » peut-on y lire en phrase d'accroche, ce qui arrache un petit sourire moqueur à la jeune femme. Oscorp veut toujours aller trop vite, personne ne semble avoir tiré les leçons des derniers événements et si cela continue de la sorte, l'opération séduction de la compagnie va déboucher sur un autre drame. Ne préférant pas y penser et désirant se concentrer uniquement sur son propre avenir, Jules chiffonne le prospectus entre ses mains tout en chassant Oscorp de ses pensées.

-Oscorp ne semble pas avoir satisfait vos attentes.

Jules se retourne en sursautant pour faire face à l'homme qui venait de parler. Jeune, il ne doit pas avoir plus d'une vingtaine d'années bien que son costume sombre lui donne un air plus âgé. Cette sorte de coupe au bol lui donne un air de fils à papa, mais c'est son regard qui hypnotise aussitôt Jules. Clair, lumineux, son regard est perçant et fait presque rougir la jeune femme lorsqu'il se met à la détailler de la tête au pied. Il s'approche d'elle avec un sourire enjôleur sur les lèvres, lui prend le prospectus des mains sans la toucher une seule fois et le déplie.

-Cette brochure est vraiment très bien, qu'est-ce que vous lui reprochez exactement ?

Jules, ne souhaitant pas se laisser démonter par un des employés d'Oscorp décide de ne pas passer par quatre chemins pour exprimer son point de vue.

-La brochure en elle-même est très bien faite. Ce qui me déplait, c'est d'oser vendre du rêve aux personnes les plus malades sur cette terre et de n'avoir comme résultat qu'un Docteur mi- humain mi- reptile qui s'en prend à la population de cette ville.

Elle sent qu'elle a fait mouche, le jeune homme se tortille imperceptiblement sur place et il ne faut pas être un ingénieur pour se rendre compte qu'il n'apprécie guère cette réponse.

-Oh ! Parce que votre petit laboratoire de rien du tout fait mieux certainement ? Avec votre budget aussi ridiculement petit, que comptez-vous accomplir ? dit-il pourtant d'une voix posée.

Cette fois-ci, c'est Jules qui se renfrogne. Pour qui se prend-il à juger le travail d'Alan ainsi que son travail de la sorte sous prétexte qu'il ne provient pas d'une multinationale ? Leurs projets ne sont pas nombreux mais ont tous des ambitions qui vont bien au-delà de l'image de petit laboratoire que son entreprise peut renvoyer.

-Nos aspirations sont légales, utiles et désintéressées de toutes valeurs d'enrichissement ! s'exclame la rousse en reprenant le prospectus entre ses mains. Mais ce ne sont certainement pas des intérêts qui ont de l'importance à vos yeux, et assurément encore moins à ceux de votre pourriture de patron.

De mauvaiseté, Jules lance le prospectus en plein milieu du front du jeune homme avant de tourner les talons. Elle est furieuse, rien ne la met plus en colère que les réflexions snobinardes qu'elle vient d'entendre et au final, cela la motive encore plus à performer durant le salon. Si Oscorp veut la guerre, Jules est capable de tout pour leur prouver qu'ils n'ont pas choisi le bon adversaire. Elle redescend tout de même d'un cran quand les premiers visiteurs font leur entrée, affiche un sourire courtois et accueil avec politesse la première personne qui s'approche d'elle.

L'ensemble des employés du laboratoire est satisfait de cette première matinée, énormément de contacts ont été pris lançant ainsi cette semaine d'exposition de la meilleure façon possible. Jules est souriante, elle aime expliquer à des clients potentiels ce qui est réalisé chez eux et leurs exposer leurs atouts, c'est une manière pour elle de se sentir encore plus utile, c'est donc avec beaucoup de déception qu'elle accueille la demande d'Alan.

-Pourquoi m'envoyer là-bas ? En plus, ce type est complétement cinglé, je refuse de perdre mon temps en participant à la présentation de son projet.

-Le Docteur Fleming est un très grand scientifique auquel tu devrais montrer plus de respect Jules. J'ai besoin d'en savoir plus sur son nouveau projet mais je ne peux pas quitter le stand.

Alan est souriant, mais Jules sent bien qu'il ne lui laisse pas vraiment le choix et c'est avec un grand soupire qu'elle se diriger vers le lieu de la présentation. Sur le chemin, elle entend de nombreuses personnes s'exclamer à quel point ce professeur est génial, ce qui arrache des hochements de tête dubitatifs à Jules. Se faufilant à travers la foule, la jeune étudiante réussie à trouver une place assise à côté d'une jeune blonde à laquelle elle ne fait d'abord pas attention.

Durant toute la présentation du Docteur Fleming, Jules s'impatiente de pouvoir fuir loin de lui. Elle retient tant bien que mal des exclamations de colère et fusille du regard toutes les personnes qui semblent en admiration devant lui. Mais elle finit par céder lorsqu'il insinue, un grand sourire sur les lèvres, qu'il vaut mieux que les enfants du tiers-monde mangent de la viande clonée et chimique plutôt que rien du tout. C'en est trop pour Jules qui bondit sur ses jambes avant de s'exprimer haut et fort :

-Vous devriez avoir honte ! Cette viande miracle que vous proposez sera certainement la cause de milliers de cancers.

-La nourriture qui sera produite avec l'aide de cette méthode novatrice sera parfaitement saine pour la consommation mondiale.

-Alors vous n'auriez aucune crainte à la gouter vous-même ?

Devant le silence gêné du Docteur, Jules en rajoute une couche.

-Des tests sur votre « solution miracle » ont été faits, prouvant la présence de nombreux produits chimiques hautement cancérigène. Vous devriez avoir honte de vous positionner en sauveur du monde, à votre place, je courrais rectifier votre méthode avant de fanfaronner de la sorte.

En quelques secondes, deux vigiles tombent sur Jules, l'emmenant de force en dehors de la salle de présentation. La jeune femme a beau se débattre, les deux costauds ne la relâche que devant son stand, lui interdisant de nouveau l'entrée de la salle de présentation. Tandis qu'Alan s'approche d'elle, un sourire aux lèvres, Jules réarrange ces vêtements.

-Tu n'as pas pu t'en empêcher n'est-ce pas ?

-Tu aurais dû l'entendre vanter sa solution miracle ! grommèle Jules. Il ne se rend même pas compte que ce qu'il fabrique est du poison.

-Il ne me reste donc plus qu'à faire une croix sur des possibles notes ?

Le regard que Jules lance à son responsable lui donne une réponse sans équivoque, et il retourne à ses occupations, non sans un grand rire moqueur.

-Va prendre l'air ! Cela te fera le plus grand bien.

Jules décide de suivre les conseils d'Alan, après tout, elle est enfermée dans le salon depuis ce matin, voir la lumière du jour ne pourra pas lui faire de mal.

Appuyée contre le mur du bâtiment, Jules profite de la sensation du soleil sur sa peau, les yeux fermés alors qu'une voix s'élève dans sa direction.

-Hey ! Toi !

Jules ouvre aussitôt les yeux et reconnait sa voisine blonde de tout à l'heure. Bien qu'elle ne semble pas agressive, Jules reste prudente craignant de faire face à une fan dévouée du cher Docteur.

-Cela fait un moment que je te cherche, je tenais absolument à te féliciter pour ton petit discours de tout à l'heure ! dit-elle en tendant la main. Je suis Gwen Stacy, et toi ?

Jules lui serre la main avec grand plaisir, heureuse de voir qu'elle n'est pas seule à être contre les recherches du Docteur Fleming.

-Jules Samuels. Je travaille pour le laboratoire Peterson & Chains.

-Oscorp.

Jules doit se crisper légèrement puisque Gwen ajoute.

-Oui je sais, ce n'est pas l'entreprise la plus respectable au monde, mais cela me permet d'avoir accès à une technologie de pointes pour effectuer mes recherches. Et depuis l'affaire du Lézard, Oscorp semble vouloir se rattraper.

-C'est bien ce qui me fait peur ! Imagine ce qu'ils sont capable de faire uniquement pour ranimer leur image.

-Oh je suis cela de très près, ne t'inquiètes pas.

Jules ne saisie pas la dernière remarque de Gwen mais passe rapidement à autre chose. Les deux jeunes femmes passent une bonne heure à discuter de leurs expériences en tant qu'étudiantes et finissent par se rendre compte qu'elles étudient toutes les deux à la même université. Lorsqu'elles se font rappeler à l'ordre pour revenir sur leurs stands, elles décident d'échanger leurs numéros pour rapidement se revoir.

Le salon est une réussite pour Jules qui a un franc succès auprès des visiteurs, et encore plus auprès d'Alan qui découvre une nouvelle facette de sa petite protégée. Mais le plus important reste tout de même les fonds qu'ils ont réussi à lever pour mettre en route le projet de dépollution naturelle des sols.

Durant toute la durée du salon, Gwen et Jules ont passé chaque repas ensemble à discuter de tout et de rien, faisant naître entre elle une belle complicité qui n'est malheureusement pas au goût de tout le monde. Personne ne semble voir d'un bon œil cette relation naissante, particulièrement les collègues de Jules qui craignent de la voir rapidement débauchée par Oscorp.


Quelques semaines plus tard, les deux jeunes femmes se retrouvent autour d'un café dans un petit bar chaleureux de New-York. Elles se sont échangées de nombreux SMS mais viennent seulement de trouver un créneau durant lequel elles sont toutes les deux libres.

-J'ai appris pour la mort de Norman Osborn, ce n'est pas trop la folie ?

-Un peu. C'est son fils, Harry qui va reprendre les rênes d'Oscorp et cela rend frileux les investisseurs. Heureusement, cela n'a pas vraiment d'impact dans les laboratoires. Tout du moins, pour l'instant. C'est plus Peter qui m'inquiète.

-Peter ?

Gwen a déjà parlé de nombreuses fois de Peter dans ses messages, il semble être un sacré personnage. Jules est impatiente de pouvoir faire sa connaissance, si Gwen le porte avec autant d'estime dans son cœur, c'est qu'il doit être quelqu'un de bien.

-Oui, Peter est un ami d'enfance de Harry, ils se sont perdus de vue lorsqu'Harry a été envoyé en pensionnat en Angleterre si j'ai bien compris. Peter tente de le joindre en vain, il est inquiet et assez perturbé par toute cette histoire.

La rouquine se sent soudainement coupable d'être plus désolée pour Peter que pour Harry Osborn, pourtant, elle aimerait être capable de faire quelque chose pour aider Peter et Gwen par la même occasion.

-Peter devrait être patient, après tout cela ne fait que trois jours que Norman Osborn est décédé, la pression médiatique doit être forte autour de son héritier.

-Est-ce une pointe de compassion que j'entends là ? taquine Gwen en donnant un léger coup de coude à son amie.

Jules fait semblant de se renfrogner mais elle n'a pas le temps de répondre puisqu'un homme saute sur Gwen faisant sursauter les deux jeunes femmes en même temps.

-Peter ! s'exclame la blondinette après avoir embrassé son compagnon. Qu'est-ce que tu fais-là ?

-Je passais dans le coin quand je t'ai vu. Tu dois être Jules, c'est ça ?

Cette dernière acquiesce avec un petit sourire sur les lèvres. Peter semble être un jeune homme comme tous les autres, mais Jules décèle également une grande part de mystère en lui. Dans tous les cas, Gwen a raison, les yeux de Peter débordent de fantaisie et il le prouve rapidement en plaisantant aussitôt avec Jules, qui finit ravie de voir leur tête à tête se transformer en trio.

-Tu sembles de bien bonne humeur, fait remarquer Gwen, il s'est passé quelque chose ?

-Oui, annonce Peter euphorique, Harry a enfin répondu à mes appels. Nous avons prévu de nous voir bientôt. Je suis tellement soulagé.

Gwen prend la main de Peter qu'elle serre dans la sienne, un grand sourire sur les lèvres tandis que leurs regards se croisent. Personne ne peut douter du lien qui les uni, ils se regardent avec tellement d'amour que pendant un court instant, Jules se sent de trop. Peter dépose un rapide baiser sur les lèvres de Gwen avant de s'éclipser avec un dernier geste pour Jules.

-Vous êtes tellement mignons tous les deux ! s'exclame Jules avec un grand sourire.

-Et toi alors ? demande Gwen, un air sérieux sur son visage. Tu n'as personne ?

-Si seulement j'avais le temps !

Jules soupire, elle s'est depuis si longtemps persuadée de ne pas être faite pour l'amour qu'elle ne prend même plus la peine de regarder les hommes autour d'elle, il est capital pour elle de réussir dans sa vie professionnelle avant tout.

-Ne dis pas de bêtises, tu trouves toujours du temps pour ce genre de chose. De quoi as-tu peur ?

-Peur ? Moi ? Tu rigoles ! Je suis au boulot de sept heures le matin jusqu'à parfois dix heures du soir, comment veux-tu que j'ai du temps à consacrer à quelqu'un d'autre comme il se doit ? Cela peut te paraitre étrange, mais j'aime ma solitude, c'est… reposant.

Gwen laisse échapper un petit soupire, ne croyant pas un seul mot de son amie mais préfère changer de sujet de conversation pour ne pas mettre Jules mal à l'aise. Elles finissent par se quitter quelques heures plus tard, se promettant de se revoir le plus rapidement possible.


Deux semaines plus tard, alors que Jules est confortablement installée dans son canapé, les cheveux négligemment relevés, habillée d'un vieux jogging, le regard rivé sur un dossier complet sur toutes les plantes existantes capables de filtrer naturellement les sols des pollutions humaines, elle reçoit un étrange message de Gwen qui lui demande si elle est capable de se préparer en moins d'une heure. Intriguée, Jules essaie d'en savoir un plus sur les projets de Gwen mais cette dernière ne cesse de répondre avec des smileys agaçants. Pendant un instant, Jules hésite, elle n'a pas particulièrement envie de sortir ce soir, mais elle reçoit encore trois messages de Gwen qui lui promet une soirée mémorable et lui donne l'adresse du rendez-vous. Cela ne lui fera certainement pas de mal de s'aérer l'esprit, Jules envoie un message à son amie pour lui confirmer sa présence avant de filer sous la douche.

Après s'être préparée en vitesse, ses épaisses lunettes sur le nez, la rouquine soupire, ce qu'elle aimerait pouvoir se débarrasser de ses horreurs, malheureusement, sa vue ne se stabilise pas, il lui est donc impossible de porter des lentilles. Balayant toutes pensées négatives, Jules quitte son appartement en se pressant, il y a de fortes chances pour qu'elle soit en retard.

Lorsqu'elle arrive dans le restaurant, elle aperçoit Gwen et Peter assis tous les deux sur la banquette, un sourire espiègle sur les lèvres. D'emblée, Jules sent qu'ils manigancent quelque chose mais elle ne peut plus faire marche arrière puisqu'ils font de grands signes dans sa direction.

-Vous savez que vous avez l'air de deux évadés de l'asile psychiatrique tous les deux ! dit-elle en s'asseyant en face de Gwen qui semble trouver la situation particulièrement amusante.

-Je pense que dans peu de temps, tu vas être convaincue que l'on doit absolument y retourner, répond Peter.

-Dites-moi ce que vous manigancez.

Jules n'a pas le temps de terminer sa phrase qu'un jeune homme prend place à côté d'elle. C'est avec un certain effroi qu'elle reconnait le jeune homme du salon avec qui elle a eu une altercation. Il la sonde du regard tandis que Jules se décompose sur place, totalement surprise de lui faire face.