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Hola !
/!\ SPOILERS T3. J'ai pris une grande décision aujourd'hui. J'ai décidé de renier la mort de Newt (ce que je fais depuis que je l'ai su en fait). Et vu qu'avec des "si" on peut refaire le monde... ME VOILA ! AVEC NEWT VIVANT ! Eheheh.
Petit changement notable : Newt n'est pas encore dans un stade avancé de la Braise contrairement au livre.
Donc c'est une fiction Newtmas qui se passe pendant et surtout après le T3. En espérant qu'elle vous plaise :) Pour l'instant T mais peut-être M à l'avenir (if you know what I mean ;)).
Pour ce qui est des parutions de chapitres, je suis très irrégulière. Mais vu que je suis à la fac (et c'est un peu des vacances toute l'année), je pense poster une fois par semaine OU toutes les deux semaines.
Voilà, voilà. Je vous souhaite une bonne lecture et j'espère que cette fiction vous plaira autant que j'ai été motivée à l'écrire !
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Lilou : C'est exactement pour ça que j'ai écris en gros "SPOILERS T3" au début du résumé. Donc quand tu vois ça, t'es censée arrêter de lire et passer à autre chose si tu ne veux pas être spoilée (après je dis ça, je dis rien). Je veux bien essayer de faire un autre résumé moins explicite mais bon, un résumé c'est censé donner envie de lire hein. Et vu que la "non-mort" (mot magnifique) de Newt est le thème central de la fiction... Enfin bref, j'ai prévenu qu'il y avait un spoiler alors après ce n'est pas mon problème si tu as lu la suite du résumé.
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Disclaimer : Tout est à James Dashner
Starset - My Demons
Son cœur rata un battement. Thomas avait reconnu les cheveux blonds de son meilleur parmi la foule de fondus qui encerclaient le van. Il ordonna à Lawrence de s'arrêter malgré les protestations de celui-ci et sortit hors du véhicule, le corps tremblant. Il avait retrouvé Newt.
Celui-ci fronça les sourcils en le voyant s'approcher de lui et se recula comme s'il n'avait aucune envie de le voir. Et Thomas comprenait pourquoi. Les mots de Newt sur la lettre qu'il lui avait donné quelques jours plus tôt lui revinrent en pleine face. Mais il décida de les ignorer et continua son chemin jusqu'à lui.
Newt lui dit de dégager. Il lui dit aussi qu'il le haïssait. Que tout était de sa faute. Thomas se sentait se briser un peu plus à chaque mot que son meilleur ami prononçait. Il pensait que c'était la Braise qui lui faisait dire tout cela ; ou alors était-ce seulement pour l'inciter à le tuer afin de respecter sa promesse. Thomas n'en savait rien mais il prenait chaque parole avec un calme déconcertant. Parce qu'il ne pouvait pas le croire. Ils étaient amis.
« TUE-MOI ! »
Thomas refusa d'un hochement de tête. Newt se jeta alors sur lui et les deux garçons s'écroulèrent sur le sol, Thomas grimaçant en sentant une douleur se diffuser dans tout son dos. Il tenait fermement son pistolet dans sa main et Newt prit son poignet tout en enfonçant ses ongles sales dans sa peau, l'obligeant ainsi à soulever son bras.
Et voilà que maintenant Thomas se retrouvait avec son flingue collé contre le front de Newt en se répétant qu'il ne pouvait décemment pas faire cela. L'autre garçon remuait au-dessus de lui et le suppliait, les yeux remplis de larmes.
« S'il te plaît, Tommy, s'il te plaît... »
Ses doigts se resserrèrent autour de l'arme. Il n'avait qu'un simple geste à faire pour mettre fin aux souffrances de son meilleur ami. Et il pensa à tout ce qu'ils avaient vécu ensembles, dans le Labyrinthe mais aussi sur la Terre Brûlée. Ils s'était battus côte à côte, ne s'étaient jamais lâchés et voilà que maintenant Newt osait lui demander de le tuer... Alors que sans lui, Thomas n'en serait certainement pas là aujourd'hui. Il avait besoin de Newt avec lui. Il n'était pas seulement un ami ; il était aussi la Colle, celui qui les liait les uns aux autres. Alors qu'allait devenir tout le groupe des blocards sans lui ?
« Je ne peux pas, murmura Thomas la voix tremblante. Je ne peux pas, je ne peux pas... »
Il était au bord des larmes et ses pensées se mélangeaient. Plus rien de cohérent n'arrivait à passer dans sa tête. Il repensait au mot que lui avait laissé Newt, lui demandant de le tuer s'il avait vraiment été son ami et Thomas regretta presque d'être celui à qui l'ancien coureur l'avait adressé. Mais Minho, malgré son air de gros dur, n'aurait jamais pu le laisser tomber de cette façon-là aussi.
« Je suis foutu, Tommy, dit Newt avec un sourire désolé. »
Thomas secoua la tête, refusant d'entendre ces mots qui le déchirait. Newt ne pouvait pas devenir comme tous ces fondus. Newt était différent, n'est-ce pas ? Une petite voix lui murmura que non, que son meilleur ami était comme tous les autres qui avaient choppé cette saloperie de Braise mais Thomas la fit taire presque aussitôt.
« Empêche-moi de devenir comme eux, de devenir fou... »
Thomas observa le blond dont les joues étaient à présent mouillées. Il ne semblait pas fou. Il semblait même plutôt en forme malgré ses vêtements crasseux et la volonté qu'il montrait pour en finir au plus vite avec sa vie. Mais Thomas savait que c'était seulement car Newt n'était pas à un stade avancé de la Braise, que le jour où celle-ci le détériorerait physiquement allait arriver et qu'il ne pourrait rien faire pour empêcher cela. Parce qu'aucun foutu remède n'avait encore été trouvé et ne serait de toute manière jamais trouvé à temps pour sauver son ami. Alors oui, le mieux était de le tuer tout de suite au lieu de le laisser vivre dans ce monde effrayant où tous les fondus finiront par s'entretuer.
« Je suis désolé Newt, souffla Thomas en plongeant ses yeux dans les siens.
- C'est bon, Tommy, c'est bon... Merci d'avoir été mon ami. »
Et sans une once d'hésitation, Thomas abattit son arme sur le crâne de Newt qui s'écroula à ses côtés, inconscient. Le plus jeune se releva et regarda le corps de son ami, sous le choc. Il entendit Lawrence lui hurler de se dépêcher et Thomas ne perdit pas plus de temps. Il prit Newt dans ses bras et le traîna jusqu'au van avant que celui-ci ne redémarre en vitesse afin d'échapper à la horde de fondus qui se massait autour d'eux.
« Tu viens de ramener un fondu dans mon van ou je rêve ? Marmonna Lawrence en se disant que le garçon était vraiment insupportable.
- Il n'est pas dangereux. C'est mon ami, répliqua Thomas avec agressivité.
- Tous les fondus sont dangereux, gamin. Et qu'est-ce que tu vas en faire une fois que tu seras au WICKED ? Parce que c'est hors de question qu'il reste ici.
- Je sais ce que je fais. »
C'était faux. Thomas n'avait aucune foutue idée de ce qu'il était en train de faire avec Newt. Il l'avait pris avec lui, certes, mais il fallait lui trouver une bonne cachette avant de s'introduire dans les bâtiments du WICKED pour revenir le chercher une fois que tout ceci sera terminé.
Il se mit alors à fouiller dans le van et trouva une corde déjà abîmée. Cela pouvait faire l'affaire... De toute façon, il n'avait rien d'autre sous la main. Thomas attacha les poignets de Newt entre eux, espérant silencieusement que celui-ci ne se réveille pas avant son retour. Newt allait lui en vouloir ; Thomas en était certain mais il avait d'autres choses à se préoccuper pour l'instant.
Une fois le van arrivé non loin des bâtiments, Thomas dit à Lawrence de s'arrêter et passa ses bras autour de Newt avant de le traîner sur plusieurs mètres. Il perdait du temps. Et cela pouvait lui être fatal à tout moment. Mais il continua jusqu'à trouver un coin d'ombre non loin du WICKED. Newt lui avait dit d'arrêter de se prendre pour un héros et Thomas faisait comme d'habitude tout le contraire de ce qu'on lui disait. Il avait peu de chance de réussir à sauver les autres Imunes et Newt mais il ne pouvait s'empêcher de laisser un espoir naître en lui.
« Je reviendrais, Newt, lui promit Thomas en l'installant contre le mur. »
Et cette fois-ci, Thomas espérait de tout son cœur pouvoir tenir sa promesse.
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Thomas courait dans les couloirs du WICKED, les plans que lui avait donné la chancelière Ava Paige afin de s'échapper et de lui montrer où se trouvait les autres Imunes dans la poche arrière de son pantalon. Il avait du mal à se rendre compte qu'il venait d'échapper à une mort imminente. Et tout cela grâce à un membre du WICKED. Quelle foutue ironie quand il y pensait.
Lorsque son chemin croisa celui de Gally et de Vince, le chef du Bras Droit, il fût presque heureux de les revoir. Cela voulait dire que l'infiltration était en cours et que le WICKED serait bientôt supprimé pour de bon. Il leur expliqua ce qu'il avait trouvé à son réveil dans la salle d'opération et qu'il avait un moyen de s'échapper.
« C'est trop tard pour sauver tes copains les Imunes, rétorqua Vince avec un sourire que Thomas pouvait qualifier de dément (la Braise commençait les dégâts, ne pût-il s'empêcher de penser). Tout va exploser dans peu de temps. »
Thomas serra les dents pour se retenir de répliquer quelque chose et se tourna vers son vieil ennemi. Ce n'était pas le moment pour se laisser aller à la panique malgré le léger tremblement de ses mains. Il n'était pas sûr de pouvoir y arriver.
« Gally... On peut partir d'ici. Mais j'ai une question... Est-ce que je peux te faire confiance ? »
Gally regarda tour à tour Vince et Thomas avant d'acquiescer. Thomas lui fourra alors les plans de la chancelière dans les mains sous son regard déconcerté et lui fit un signe de tête qui se voulait encourageant.
« Tu vas trouver Minho, Brenda et les autres et suivre les plans. Vous allez sauver les autres Imunes et je vous rejoindrais dés que je peux, ok ?
- Et toi ? Lui demanda Gally, toujours surpris.
- Je serais là à temps pour passer le transplat. Bonne chance Gally. »
Thomas quitta la pièce en courant, se disant qu'il était totalement fou pour remettre aveuglément le sort de ses amis sur le type qui l'avait détesté au plus haut point dans le Labyrinthe et qui avait tué Chuck à ses dépends. Mais il n'avait pas le choix. Il n'avait pas le temps d'aller chercher Newt et de réunir tout le monde pour aller sauver les Imunes. Et il ne laisserait plus jamais tomber Newt. Jamais.
Quelques minutes plus tard, Thomas retrouva enfin l'endroit où il avait laissé Newt. Celui-ci était toujours dans un profond sommeil et le coureur laissa échapper un soupir de soulagement avant de le prendre sur son dos.
Soudain, le sol trembla sur ses pieds et Thomas dût se retenir au mur pour ne pas tomber. Il jura en remarquant que les explosions avaient déjà commencé. La meilleure des solutions serait de faire demi-tour pour déguerpir au plus vite mais Thomas n'était pas connu pour être le garçon le plus réfléchi du monde. Alors il fonça une nouvelle fois tête baissée dans les entrepôts du WICKED.
Il courrait à en perdre haleine, essayant de maintenir Newt du mieux qu'il pouvait mais celui-ci menaçait à chaque fois de tomber. Soudain, Thomas entendit un gémissement venant du blond. Il s'arrêta quelques secondes avant de continuer tout en essayant d'ignorer les explosions qui se rapprochaient de plus en plus d'eux. Il n'avait pas fait tout ce chemin pour les laisser crever ici.
Thomas avait énormément progressé dans les couloirs du bâtiment et était proche de retrouver les autres à l'endroit où se trouvait le transplat (si seulement ils avaient réussi...) mais tout ne se passa pas comme prévu. Il dût ralentir quand il vit Janson et son horrible face de rat qui lui barrait le passage, un couteau dans les mains.
« Nous devons t'opérer, Thomas, lui dit celui-ci avec une lueur folle dans le regard. Nous devons retourner à la salle d'opération et te disséquer le cerveau. »
Thomas déposa Newt sur le sol sans aucune douceur et il entendit celui-ci marmonner des choses incompréhensibles. Il se réveillait mais Thomas savait que ce n'était pas le moment pour avoir une petite discussion à propos de ce qui s'était passé quelques heures plus tôt.
Il brandit son arme et menaça l'homme-rat de celle-ci malgré qu'elle n'était plus chargée. Janson ricana et s'avança vers lui tout en brandissant le couteau d'un air qui se voulait menaçant.
« Je n'hésiterais pas à tirer, le prévint Thomas sans ciller. »
Mais cela n'arrêta pas Janson qui se jeta sur lui avec un cri de rage. La lame passa si proche de l'oreille de Thomas qu'il put sentir quelques gouttes de sang lui couler le long du cou. Il évita cependant les autres coups de couteaux et tenta de le désarmer avec les quelques forces qu'il lui restait. Il était fatigué et n'avait qu'une envie : dormir pour se reposer de cette longue journée. Mais il devait encore lutter. Pour sauver Newt. Pour se sauver. Pour sauver les Imunes.
Janson était toujours au-dessus de lui tandis que Thomas maintenait fermement ses doigts autour des poignets de l'homme pour l'éviter de frapper à nouveau. Des gouttes de sueur perlaient le long de son front alors qu'il essayait de prendre le dessus sur l'autre. Il ne comptait pas abandonner.
Thomas écarquilla les yeux quand il vit le visage de Janson se tordre de douleur et son corps s'écrouler sur le côté, se tenant la nuque de ses mains. Il avait lâché son couteau et Thomas ne perdit pas une seconde pour le récupérer. Il leva afin les yeux et croisa le regard sombre de Newt qui tenait lui aussi un couteau – mais beaucoup plus petit que celui de l'homme-rat – dans sa main.
Thomas se retourna alors vers Janson et l'acheva en le frappant en pleine poitrine. Le corps de l'homme tressaillait avant qu'il ne lâche son dernier souffle.
« J'aurais du te laisser crever pour m'avoir laissé en vie, cracha Newt en se détournant de Thomas. »
Celui-ci s'écroula par terre et essaya de retrouver son calme. Il avait encore mal à la tête et se lever lui avait demandé beaucoup d'effort. Et voilà que maintenant la Braise décidait de se montrer en lui donnant des envies de frapper – et même tuer – son ami.
« Désolé, ajouta-t-il quand il reprit peu à peu ses esprits. Mais t'es vraiment qu'un foutu tocard quand même pour m'avoir amené avec toi.
- Je sais, lui répondit Thomas. Et merci de m'avoir sauvé.
- Je voudrais te remercier pour la même chose mais tu m'as juste condamné à la folie, grimaça Newt. »
Le sol et les murs tremblaient de plus en plus autour d'eux et Thomas comprit qu'il était temps de rejoindre ses amis. Il aida Newt à se lever et à sa grande surprise, celui-ci ne tenta pas de s'échapper et passa même un bras par dessus son épaule afin de mieux se maintenir. Il avait encore du mal à émerger du coup violent que lui avait infligé Thomas.
Ils arrivèrent enfin à un endroit qui leur était particulièrement familier. C'était la première salle qu'ils avaient exploré à leur sortie du Labyrinthe. Et Thomas fût heureux de constater que tous les blocards étaient là avec les Imunes emprisonnés par le WICKED.
Minho tiqua lorsqu'il aperçut Newt dans les bras de Thomas et il s'approcha d'eux d'un pas hésitant. Thomas eût l'impression de voir du soulagement dans le regard de l'asiatique et même une sorte de remerciement à son égard puis Brenda activa le transplat sans perdre une seule seconde de plus. Il fallait à tout prix partir d'ici avant que tout explose.
« Avancez, avancez ! Hurla Minho tandis que les murs commençaient à se dérober sous leurs yeux. »
Thomas chercha Gally des yeux et trouva celui-ci sur le côté, vérifiant que tout le monde entrait bien dans le transplat. Il était content d'avoir pu lui accorder sa confiance et de compter sur lui. Il se promit alors de le remercier dés qu'il en aura l'occasion. Brusquement, ses pensées s'interrompirent lorsqu'il sentit quelqu'un le pousser en avant.
« Tom... »
Une voix étouffée. Une voix qu'il connaissait par cœur. Thomas se retourna et aperçut avec horreur Teresa qui venait de se faire piéger par un morceau du mur qui venait de tomber tout proche d'eux. Il voulut aller la chercher et l'aider à s'en extraire mais Minho le poussa à entrer dans le transplat avant qu'il ne soit trop tard. Il ne pouvait pas faire demi-tour sans mourir à son tour.
« Teresa..., murmura-t-il. »
Thomas l'avait considéré comme une traîtresse mais elle venait de prouver qu'après tout ce qu'ils avaient vécu, Teresa était son amie. Elle l'avait sauvé. Elle l'avait sauvé et il n'avait pas été foutu de lui parler correctement une seule fois durant les dernières semaines qu'ils avaient passé ensembles. La nausée le gagna et il essaya tant bien que mal de l'ignorer.
« Dépêche-toi, tocard ! »
Thomas jeta un bref coup d'œil à Newt, toujours à ses côtés. Le blond avait la tête rivée sur le sol, les lèvres pincées. Il referma sa prise contre lui et plongea dans le transplat sans attendre plus longtemps. Minho les suivit et toutes les personnes présentes purent enfin admirer le paysage de ce qui serait leur nouveau lieu d'habitation.
« Ça change de la Terre Brûlée, ricana Minho en observant la verdure qui s'étalait à des kilomètres. Bienvenue à la maison, les tocards ! »