Bonjour tout le monde !

C'est la première fois que je publie sur ce site, je suis toute nerveuse… Je me demande encore pourquoi je ne me contente pas de Fanfic-fr. Peut-être que je cherche un plus grand public ? Ou plus de critiques ?

Ça doit être ça. u.u

Bref. Je vous laisse avec mon héroïne au nom ressemblant vachement à celui d'une marque de thé. Thaïa Verte-Feuille. Je crois que je ne pouvais pas faire plus ridicule.

Thaïa était assise sur le sol de sa cave aux allures sombres, une cape de cuir noir l'enveloppant de la tête aux pieds, relevée de sorte à cacher son visage. La seule source de lumière que l'on pouvait trouver dans la pièce se résumait à des cierges à la cire verte et à la flamme bleue. Assise à l'intérieur d'un pentagramme tracé à la craie, elle semblait attendre quelque chose en marmonnant des paroles incompréhensibles, comme une litanie vieille de milliers d'années.

La jeune fille balança un objet au centre de la figure et une fumée à l'odeur nauséabonde s'en échappa. Elle changea de position, s'inclinant vers un point invisible. La flamme des bougies vacilla et elle s'autorisa un sourire.

Enfin, son rêve allait pouvoir s'accomplir !

« Eh, Thaïa, qu'est-ce que tu fous encore ? On trouve plus les petites bougies pour aller manger dehors. Bouges-toi ! »

La voix, qu'elle reconnut être celle de sa sœur, venait de derrière la porte.

Zut ! Alors qu'elle était si près du but ! Mais sa famille ne devait pas savoir. Elle devait paraître normale. Elle devait aller manger sous la lueur des étoiles. Elle répondit un vague « J'arrive… » à sa cadette et se leva, posant sa cape dans un coin, éteignant les bougies et effaçant son œuvre. Elle ouvrit une fenêtre, histoire de faire sortir la fumée et l'odeur de brûlé qui régnait dans la cave, avant d'en sortir et de traverser le salon de sa maison, pour ouvrir une porte-fenêtre et se retrouver dans son jardin. Une fois assise à sa place, elle soupira. Il s'en était fallu de peu pour qu'elle se fasse démasquer ! De plus, si ça avait été sa sœur qui l'avait vue, elle aurait tout de suite cafté. Hors de question de lui donner la satisfaction de la voir punie.

Elle croqua sans vraiment y faire attention dans sa cuisse de poulet, décidant d'écouter un peu la discussion qu'était en train d'avoir le reste de sa famille.

« … c'est vraiment étrange, était en train de dire sa mère. À chaque fois que je l'enlève, je le retrouve exactement à la même place, comme si je n'y avais jamais touché !

- Quoi ? demanda Thaïa.

- Un petit ours en peluche que j'utilise pour ma couture.

- Ah. Ça doit être un lutin. Ce sont des esprits farceurs. »

Un silence gêné s'installa sur la tablée, avant que son père lui réponde :

« Voyons, ma chérie… Les lutins n'existent pas. Ce sont des créatures imaginaires, comme les dragons, les fées ou le Père Noël. C'est surement le chat qui déplace l'ourson. Il l'aime bien. »

Thaïa préféra ne rien ajouter. De toute façon, personne ne la comprenait. Ils la prenaient tous pour une folle. Pourtant, elle savait que les créatures magiques existaient. Elle en était persuadée. Et elle savait qu'elles pouvaient l'aider à accomplir son rêve. Un grand rêve que seule la magie pouvait exaucer.

Elle finit rapidement de manger puis se leva et courut jusqu'à sa chambre, avant de sauter sur son lit. Elle attrapa une figurine d'Athéna, qui trainait sur son bureau, situé juste à côté de son matelas. Caressant les cheveux de la déesse grecque de la sagesse, elle commença à lui parler.

« Aujourd'hui, j'ai voulu faire un pacte avec le diable, pour accomplir mon rêve. Je crois que ma sœur a bien fait de m'arrêter avant la fin. Au final, je ne veux pas vendre mon âme. D'après-toi, quel est le meilleur moyen d'y parvenir sans souffrir, ou du moins pas beaucoup ? »

Comme elle s'y attendait, elle ne reçut aucune réponse. Qu'importe. La Minerve grecque devait déjà être assez occupée avec son peuple pour pouvoir lui répondre. Tant pis. Elle savait qu'elle l'entendait.

Se mettant en pyjama, elle se glissa sous sa couette, pour finir par tomber dans les bras de Morphée.

Le lendemain, en se réveillant et en sortant de sa chambre, Thaïa remarqua deux choses : premièrement, sa sœur n'était pas dans son lit en train de ronfler. Ce qui, à dix heures du matin, était un exploit. Deuxièmement, tous étaient dans la salle à manger, un sourire radieux semblant avoir été collé à la glue sur le visage.

« Keskispace ? marmonna-t-elle d'une voix pâteuse.

- On est prises ! hurla sa sœur en lui sautant dessus.

- Où ça ? Pour faire quoi ? Quand ?

- Au Japon, pour étudier et dans trois jours, l'éclaira son géniteur. »

L'information eut du mal à faire son chemin jusqu'à son cerveau. Quand enfin elle arriva à bon port, son expression contrastait énormément avec celle, enjouée, du reste de sa famille.

« Pardon ? Vous pouvez répéter ? Je crois que j'ai mal entendu. C'est une blague, c'est ça ? »

Elle riait nerveusement. C'était mauvais signe. Elle perdait les pédales. Mais en même temps, à qui la faute ?

« Non, tu as parfaitement bien entendu. Nous avons voulu te faire la surprise, comme tu voulais absolument apprendre la chimie et que la meilleure école que nous ayons trouvée se situe au Japon. Nous allons loger chez tes grands-parents, d'accord ? »

Sa mère plongea ses yeux bridés, héritage de son ancienne vie de japonaise, dans ceux de sa fille, qui eux étaient à mi-chemin entre ceux de celle qui l'avait mise au monde et ceux de son père, tout à fait occidentaux. Le mélange était plutôt joli, surtout avec les pupilles bleu clair de Thaïa.

« C'est l'alchimie que je veux étudier, m'man. Et je ne connais pas mes grands-parents. Tu nous envoies chez des inconnus, dans un pays étranger et sans mon accord.

- Voyons, ce pays ne t'est pas étranger ! C'est l'héritage de tes ancêtres ! Thaïa, réfléchis un peu. C'est ton avenir qui est en jeu, c'est l'opportunité que tu attendais pour réussir ta vie !

- C'est vous qui décidez pour moi, pour l'instant. Ce n'est pas ma vie, c'est celle que vous avez choisi que j'aurai ! »

Sur ces paroles, elle remonta d'un pas rageur dans sa chambre, se jetant sur son lit et prenant la statuette de la déesse de la sagesse entre ses mains.

« Dis, Athéna. Est-ce que je devrai aller au Japon ? Est-ce que c'est une erreur de partir ? J'ai plein de questions sans réponses. Est-ce que pour une fois, tu peux me répondre ? J'ai besoin d'aide ! »

Elle n'eut aucune réponse venant de la figurine. Découragée, elle la reposa sur son bureau. De toute façon, ses parents avaient dit qu'ils partaient. Elle allait donc devoir s'en aller, de gré ou de force. Autant commencer ses valises maintenant. D'une extrême lenteur, elle prit des cartons dans le grenier et les ramena dans sa chambre, avant de commencer à y ranger ses affaires. Un carton entier était rempli de figurines de fées, d'elfes ou de dragons, et elle y rajouta sa statuette d'Athéna. Ce carton représentait ceux qui lui permettraient d'accomplir son rêve.

Elle finit la moitié de son rangement à l'heure du déjeuner. Elle descendit manger sans même adresser un regard à ses parents, n'écoutant même pas ce qu'ils disaient. Une fois ceci fini, elle remonta dans sa chambre, pour finir ce qu'elle avait commencé.

Trois jours plus tard, vers dix heures, les cartons étaient déjà tous partis par l'avion et Thaïa, ainsi que sa famille, montait dans le leur. Sa petite sœur, Claire, avait décidé de se mettre à côté d'elle et de lui raconter sa vie de long en large, de la première sucette qu'elle ait mangé jusqu'à son dernier petit copain, en passant par sa couleur préférée de vêtements. Au moment où elle commençait à parler de ses premières menstruations, Thaïa l'arrêta. Ce qu'elle fit pendant une vingtaine de minutes, avant de reprendre.

« Au fait, j'ai trop peur pour le Japon ! Je sais même pas le parler !... Attends… Kanachawa ?

- Tu essayais de dire quoi, là ?

- « Bonjour ». T'avais pas compris ?

- Non. Et puis, m'man m'a appris à parler japonais. J'ai pas à m'en faire. C'est à toi de te bouger un peu les fesses. »

Une fois arrivés à bon port, chez leurs grands-parents, les jeunes filles étaient toutes deux parties faire un tour de la maison, pour finir par rester dans leurs chambres. La demeure était faite dans un style très français et elles n'avaient aucun mal à s'y repérer. Thaïa avait commencé à sortir ses figurines quand la voix de leur père se fit entendre, leur demandant à toutes les deux de descendre dans le salon.

S'exécutant, elle fit un clin d'œil à Athéna. Je m'en sors pas trop mal, finalement !

Une fois arrivées dans la pièce principale, Auguste demanda à ses filles de s'asseoir. Leur mère et leurs grands-parents étaient présents, déjà installés.

Il y eut un silence pendant quelques instants, avant que le pater familia ne prenne la parole :

« L'académie dans laquelle tu vas étudier, Thaïa, est aussi un pensionnat. Tu vas devoir y rester jusqu'aux vacances.

- Un pensionnat ?! Et de toute façon, pourquoi jusqu'aux vacances ? Normalement, je devrais rentrer le week-end !

- C'est plus intéressant pour toi d'y rester autant et c'est assez loin, répondit-t-il, tout en se tournant vers Claire, pour lui parler à son tour. Ma puce, si tu veux toujours devenir photographe, il y a cette école pas loin d'ici. Elle est très réputée, et française. Fin de la discussion. Vous pouvez retourner dans vos chambres. »

Quand son père disait « Fin de la discussion », alors c'est qu'elle était réellement finie et qu'il n'attendait aucune objection. Thaïa remonta donc dans sa nouvelle chambre et commença à remballer ses figurines. Sa mère le lui avait dit dans l'avion : elles iraient dans leurs établissements respectifs dans deux jours. Ce n'était pas la peine de tout sortir. De plus, pour leur faire visiter, elles avaient la veille. Donc, le lendemain, elle y serait. Le lendemain, elle commencerait sa nouvelle vie. Et elle ne doutait pas que demain, elle allait dormir là-bas.

Le lendemain, Thaïa avait eu beaucoup de mal à se réveiller, mais son père avait été intransigeant, elle allait dans sa nouvelle académie dès son réveil. Il y avait environ deux heures de route pour y parvenir. Elle s'était levée à six heures du matin pour l'occasion.

« P'pa, c'est quoi le nom de l'académie ?

- L'académie Cross. Elle porte le nom de son directeur. »

Le reste du trajet se passa dans un silence complet. Thaïa était accoudée sur le rebord de la vitre, le regard perdu dans le vague. Elle s'imagina alors les différentes créatures qui peuplaient l'extérieur.
Au moment où ils passaient dans une forêt, elle voyait des hommes verts, des lutins et des fées. Quand c'était des plaines, elle n'avait aucun mal à voir des pégases s'amuser dans les cieux. Une fois en ville, son imagination lui fit défaut. Comment des êtres merveilleux pourraient-ils vivre là-dedans ?

« On arrive dans dix minutes, l'informa Auguste. »

Elle ne répondit rien, préférant fixer le paysage urbain d'un regard houleux, un poil colérique. Quelques minutes plus tard, la voiture s'arrêta devant une grille, assez éloignée de la ville. Elle ouvrit sa portière et étira ses bras, avant de se diriger vers le portail d'un pas léger. Il y avait une forêt dans l'établissement. Quel endroit parfait pour son rêve !

« Eh ! Et ta valise ?

- Je te laisse t'en charger, répondit-t-elle d'un ton jovial. La perspective d'accomplir son souhait la mettait définitivement d'excellente humeur. »

En sifflotant, elle appuya sur la poignée du portail. Qui ne s'ouvrit pas. Dans un tentative désespérée, elle appuya dessus dans tous les sens, comme la barbare qu'elle était, avant de se tourner vers son paternel.

« P'pa. C'est fermé.

- J'ai vu… Je te laisse tes valises, j'ai pas que ça à faire. Il faut que je rejoigne ta sœur. »

Et sur ces bonnes paroles, il lui balança ses différents sacs à la figure.

« P'pa ! Ne m'abandonne pas en territoire hostile ! »

Trop tard. La voiture était déjà partie, la laissant seule dans cet endroit inconnu. Reprenant courage, elle se décida de passer de l'autre côté quoi qu'il arrivait. Mais hors de question d'appeler quelqu'un. Ce serait insultant que d'avouer qu'elle était perdue et ne savait quoi faire.

Elle avisa alors le portail et trouva rapidement une solution. Thaïa avait toujours été mince, d'aussi loin qu'elle se souvenait. Même en mangeant énormément de sucreries. À plusieurs reprises, cette faculté lui avait servi. Pour éviter les coups quand elle jouait au bâton avec ses amis comme pour se faufiler discrètement dans des endroits inaccessibles de son collège. Le bureau du principal, par exemple. Riant discrètement à la perspective de ce qu'elle allait faire, n'arrangeant pas son cas, elle passa une jambe entre les grilles.

Bien. Y'avait de la marge. Bientôt, le reste de son corps se retrouva de l'autre côté.

« I'M ELASTIC WOMAN ! se vanta-t-elle en se mettant en avant dans une pose digne de Boa Hancock, personnage d'un de ses manga favoris. Elle rajouta à sa tirade un rire de grand méchant loup.

- Qu'est-ce que tu fais là ? »

Elle se retourna, pour voir un albinos aux yeux violets, qui la jaugeait d'un regard hautain. Elle haussa un sourcil devant son apparence plutôt originale. L'espace d'un instant, elle se demanda s'il s'était fait des mèches, avant de se reprendre et de décider de répondre à sa question.

« Je suis une nouvelle étudiante.

- Où sont tes parents ? »

Elle le regarda dans les yeux quelques instants, avant de déclarer, de but en blanc :

« Ils m'ont abandonnée.

- Tu es orpheline ?

- Non, non, non ! répondit-elle en secouant les mains devant elle. On s'est mal compris. Mes parents ont mieux à faire que de m'escorter jusqu'au bureau du principal. Ils m'ont lâchement abandonnée devant ce portail. C'est pas pareil !

- Et comment tu as fait pour entrer ? C'est fermé.

- Je sais ! Je suis passée entre les barreaux ! »

Son interlocuteur soupira d'exaspération devant son air un peu idiot, puis ouvrit le portail et lui montra ses valises du doigt. Elle comprit instantanément et les tira derrière elle, tandis qu'il lui faisait signe de le suivre. Ce qu'elle fit en chantonnant, ce qu'il ne semblait pas apprécier. Elle fit comme si elle ne l'avait pas remarqué. La première partie de son plan était en marche.

Si elle voulait pouvoir aller dehors la nuit sans se faire prendre, il fallait déjà qu'elle ne passe pas pour une menace. Et quoi de mieux qu'une idiote contorsionniste pour paraître inoffensive ? Elle eut un rictus amusé. Cette académie avait de grands espaces. C'était parfait pour ce qu'elle voulait faire, pour voir son rêve accomplit.

Au bout de quelques minutes de marche, ils arrivèrent dans un grand bâtiment, qu'elle devina être celui dans lequel elle allait étudier. L'albinos la conduisit à travers un dédale de couloirs et d'escaliers, avant de s'arrêter devant une porte close. Il toqua et une voix lui autorisa l'entrée. Thaïa ne se fit pas prier et ouvrit la porte en grand, un énorme sourire sur les lèvres, avant de pénétrer dans la pièce, qu'elle identifia comme le bureau du directeur.

Ce dernier, un binoclard aux longs cheveux blonds, était assis sur une chaise, en train de remplir une énorme pile de papiers.

« C'est la nouvelle, informa son accompagnateur.

- Thaïa Verte-Feuille, je présume ?

- Oui, répondit-elle.

- Tu es arrivée de France i peine deux jours et tu es déjà ici… Tu devrais te reposer ! Tu veux que je te donne la clé de ta chambre ? Tu serais en colocation avec…

- Non, l'interrompit la jeune fille. Je ne veux partager ma chambre avec personne.

- Mais pourquoi, Thaïa-chan ? »

La française émit une grimace imperceptible devant le « chan », que les deux hommes ne manquèrent pas de remarquer, avant de se passer une main derrière la tête et de rire bêtement.

« C'est que je ne suis pas très sociable, moi ! En plus, je parle en dormant… »

Les deux représentants de la gente masculine présents dans la pièce échangèrent un regard, avant que le directeur ne reprenne la parole.

« Bien, Thaïa-chan ! Tiens, ce sont tes clés ! Au fait, je suis Kaien Cross, le principal de cette académie ! Et voici Zero Kiryu ! C'est un chargé de discipline, ce qui veut dire que tu dois lui obéir !

- D'accord, répondit-elle en jaugeant l'albinos du regard. En gros, c'est un médiateur. Au fait, vous ne m'avez pas parlé de ce que je devais faire et ne pas faire…

- Mais j'allais y parvenir, voyons ! Donc. Tu as interdiction formelle de sortir de ta chambre la nuit, d'aller dans le dortoir de la Night Class et d'avoir le moindre contact avec eux, grosso modo. Tu trouveras le reste des règles dans ta chambre.

- Ce sont des zombies, pour qu'on doive pas les approcher de cette façon, ou quoi ?

- Non ! Des surdoués ! D'ailleurs, ils font classe la nuit, tandis que vous, la Day Class, faites classe de jour. »

Thaïa n'avait rien à ajouter, aussi prit-elle les clés que lui tendait le directeur, avant de sortir de la salle.

« Au fait, Thaïa-chan ! Tu peux te balader partout aujourd'hui, tant que tu ne vas pas dans le dortoir de la Night Class. Compris ?

- Oui ! »

Aussitôt, elle se mit à sautiller dans le couloir. Il était plus que temps de terminer son plan. Il allait falloir qu'elle passe pour une idiote d'ici la fin de la semaine. Ce serait trop long, sinon.

Mais tout d'abord, elle devait profiter de sa journée pour évaluer le terrain. Elle remarqua d'abord les endroits qui devaient être les plus fréquentés. Le self, la cour dallée. Puis elle chercha des endroits calmes, dans lesquels elle était sûre de ne pas se faire trouver. L'écurie était loin de convenir, certains élèves devaient y passer de temps en temps pour aller voir les chevaux. Elle put s'apercevoir qu'un lac ainsi qu'une forêt séparaient la classe de jour de celle de nuit. Les bois seraient surement un bon refuge.

Il lui fallait trouver un endroit caché, mais plat. Ce n'était pas une mince affaire, ici. Les arbres recouvraient tout. Elle finit par tomber sur une clairière ombragée, dont le feuillage des arbres semblait faire un dôme protecteur. C'était l'endroit parfait. Souriant, elle plaça un petit objet sur un des arbres. Il allait falloir qu'elle retrouve cette clairière, et les puces que lui avaient offerts ses parents à Noël semblaient tout à fait convenir.

Elle reprit le chemin inverse que celui par lequel elle était venue en sifflotant. Maintenant, elle pouvait redevenir idiote.

Le soir, Thaïa n'avait pas beaucoup mangé. En fait, de toute sa vie, elle n'avait jamais mangé énormément. Elle était donc remontée dans sa chambre plus vite que les autres pensionnaires déjà arrivés. Une fois dans son espace personnel, qu'elle avait déjà décoré de ses statuettes de fées, d'elfes, de lutins, de dragon et de dieux de différentes mythologies. Elle se laissa tomber sur sa chaise devant son bureau, avant de prendre un stylo et une feuille. À partir de là, elle commença à dresser un plan de l'académie, avant de sortir son portable et de mettre une croix rouge aux différents endroits auxquels elle avait mis des puces. Une fois son travail fini, elle rangea le papier dans la poche de son manteau, mit son réveil à six heures trente pour le lendemain matin et se glissa sous ses couvertures, après s'être mise en chemise de nuit.

Cette académie était l'endroit parfait pour accomplir son rêve.

Ahhhh… Qu'en pensez-vous ? Je continue de poster ou pas ?

Je suppose que vous vous posez quelques questions. Du genre : les grands-parents, qu'est-ce qu'ils fichent là ? (avec mon résumé, vous devez sûrement penser qu'ils sont assez important par rapport au reste de l'histoire…) Ou encore : Quel est son rêve ?

D'ailleurs, je m'excuse : je sais que les secrets de l'héroïne, dans les fanfictions, c'est souvent des trucs tout pourris et ça énerve plus le lecteur qu'autre chose. Je vais essayer de faire en sorte à ce que ça aille passe plutôt bien. Et puis, je ne compte pas vous garder ça secret bien longtemps…