Eh ! bien voici ma toute première fanfiction. Il y a longtemps que je cherchait une fic qui ressemblait à un des livres de Harry Potter, mais je n'en trouvait pas très souvent. Alors j'ai fini par écrire ma propre fic. Super longue avec plein de détail pas important mais génial qui nous fait tripper lorsqu'on lit les aventures de notre sorcier préféré.
En passant les personnages ne sont pas à moi, ils sont tous à J.K. ! ! ! Sauf pour ceux que j'ai inventé.
Merci à ma maman pour avoir la patience de corriger mes fautes, et oui, je suis nulle ! mais j'y travail. Bonne lecture !
Harry Potter et le retour des ombres
1
Visite à Poudlard
R
esté éveillé durant un cours de potion du professeur Rogue, dans un cachot humide et froid, relevait presque de la magie. C'est ce que se disait Harry Potter, dont les yeux restaient difficilement ouverts. Harry jeta un regard autour de lui. Tous les autres élèves semblaient aussi endormis que lui. Même les Serpentards avaient de la difficulté à se tenir droit.- Monsieur Londubat ! lança Rogue à Neville qui s'était endormi dans son livre de potion.
Le garçon se réveilla en sursaut et tomba en bas de sa chaise, ce qui fit éclater de rire tous les autres élèves. Rogue, par contre, ne riait pas du tout. Il leva la main pour exiger le silence.
- Vous croyez peut-être ne pas avoir à porter attention à mon cours monsieur Londubat ? dit le professeur sur un ton qui insinuait le reproche. Il retourna vers son bureau, s'y assit et tout en regardant Neville :
- 5 points seront enlevés à Gryffondor pour cette interruption.
Neville baissa les yeux de honte en attendant le regard furieux des autres Gryffondors se poser sur lui. Cependant, il fut surpris de constater que ces camarades n'avaient même pas porté attention à ce qu'avait dit le professeur de potion. Après tout, perdre des points dans la classe de Rogue était presque rendu une habitude pour les Gryffondors.
- N'oubliez pas que demain aura lieu la visite de vos parents à Poudlard, poursuivit Rogue sur un ton qui laissait deviner le dégoût. Rogue n'aimait pas l'idée de devoir paraître sympathique devant des parents un peu trop curieux.
Le cours tirait à sa fin et tous les élèves commençaient à ranger leurs cahiers. Ils étaient tous prêts à partir lorsque Rogue les arrêta.
- Au prochain cours nous aurons une stagiaire, dit-il. Je vous conseille de bien vous préparer, car il y aura du travail à faire.
Rogue avait l'air encore plus menaçant qu'à l'habitude, comme si une stagiaire pouvait être pire. Pensa Harry.
- Peut-on savoir son nom ? demanda Malefoy qui n'avait pas peur d'interrompre Rogue.
- Nemtek McCoy, répondit-il sans grand enthousiaste.
À cet instant, les yeux de quelques élèves, surtout parmi les Serpentards, devinrent ronds comme des billes. Tous se regardaient avec enthousiasme. Décidément, beaucoup d'entre eux connaissaient ce nom. Harry regarda Hermione qui leva les épaules, signifiant qu'elle ne savait pas de qui Rogue parlait. Il se tourna ensuite vers Ron, qui avait, lui aussi, la bouche ouverte et regardait les autres élèves. Son regard croisa celui de Malefoy qui semblait tout aussi excité. Si Harry ne connaissait pas aussi bien ces deux là, il aurait dit, pour un court
instant, qu'ils se souriaient. Malefoy se risqua à dire quelque chose :
- Vous avez bien dit, Nemtek McCoy ?
- Oui ! répondit froidement Rogue. Et maintenant sortez !
Ron sortit du cachot qui servait de salle de classe presque en courant. Il perdit l'équilibre et échappa tous ses cahiers sur le sol poussiéreux. Harry et Hermione les ramassèrent et les lui remirent dans les mains.
- Merci ! Il était sur le point de reprendre sa course, mais Harry le retint par le bras.
- Ron ! Qu'est-ce qui ce passe ?
- Je vous raconterai ça tout à l'heure, je dois trouver Percey, et George… et Fred, et…et… peut-être même Charlie, s'égosilla-t-il en tournant le coin de l'immense corridor des cachots.
Harry et Hermione avaient eu de la difficulté à comprendre les derniers mots de sa phrase. Il était parti si vite qu'il n'y avait même pas eu d'écho à ses paroles. Harry n'avait pas vu Ron aussi excité depuis son premier match de Quidditch ou il avait attrapé son tout premier Vif d'Or.
- Ça te sonne des cloches à toi, McCoy ? demanda Hermione.
- Du tout… Harry n'eut pas le temps de continuer sa phrase qu'une voix très désagréable l'interrompit.
- Si tu ne lisais pas seulement des livres sur le Quidditch Potter, tu saurerais probablement ce que le nom de Nemtek McCoy veut dire pour tous les sorciers qui se respectent.
Harry se retourna pour faire face à Crabbe, Goyle et Malefoy qui avait toujours ce détestable petit sourire arrogant
- Mais ça, c'est si tu te rappelle comment lire. ajouta-t-il
Crabbe et Goyle éclatèrent d'un rire grotesque aux propos de Malefoy qui était fier de son coup. Pendant ce temps, Hermione cherchait le plus loin possible au fond de sa mémoire à toute vitesse. Où avait-elle bien pu entendre le nom de McCoy ? Quand Malefoy prononça le mot "quidditch ", les yeux d'Hermione brillèrent d'un éclat d'intelligence.
- Nemtek McCoy : l'auteur du célèbre, mais très controversé livre : L'envers de la nécromancie et, mettant l'accent sur le " et ", une des meilleures batteuses de Quidditch que l'équipe des Serpentards n'ait jamais connu. Hermione fit une pose et regarda Drago, visiblement agacé par le ton de " madame-je-sais-tout " Granger.
- Dommage que l'équipe de Serpentard n'est jamais connu un grand attrapeur, n'est-ce pas Malefoy ?
Harry eu un petit fou rire et n'aurait su dire si l'expression qu'Hermione avait sur le visage était de la colère ou de l'orgueil mal placé. Après tout, pensa Harry, on peut s'attendre à tout avec Hermione, elle avait déjà giflé et menacé Drago de sa baguette magique.
Cependant, Malefoy n'avait pas du tout apprécié sa petite allusion à ses talents d'attrapeur.
- Fais attention à ce que tu dis, fille de moldue, dit-il en prenant son petit air supérieur. Il tourna les talons, suivit de près par Crabbe et Goyle, trop idiots pour penser par eux-mêmes et tous les trois disparurent au sommet des immenses marches qui montaient à l'étage supérieur.
Harry et Hermione prirent le chemin opposé et montèrent en direction de la salle commune des Gryffondors.
- Tu as déjà lu ce livre ? demanda Harry. L'enfer…de la nécromancie ?
- L'envers de la nécromancie, répliqua Hermione. Non, je ne l'ai jamais lu, dit-elle, un peu déçue, j'en ai seulement entendu parler. C'est un livre que tout le monde dit très controversé, et pour dire vrai, Hermione se pencha à l'oreille de Harry pour que lui seul puisse entendre. Je ne sais même pas ce que veut dire nécromancie, c'est probablement un terme de magie noire.
Harry n'en croyait pas ses oreilles. Hermione Granger venait d'avouer qu'elle ne savait pas du tout ce que " nécromancie " pouvait bien signifier. Elle devait être d'excellente humeur aujourd'hui. Harry se contenta d'acquiescer d'un petit signe de la tête.
Ils montèrent les marches tranquillement, car leur sac, rempli d'effets pour le cours de potion, semblaient peser des tonnes. Ils étaient convaincus que cela n'aurait pas été plus lourd si Crabbe et Goyle avaient été sur leur dos. Une question traversa l'esprit de Harry.
- Je croyais que tu n'avais jamais entendu parler de McCoy ?
- Ça ne me disait rien, jusqu'à ce que Malefoy parle de Quidditch, répondit Hermione.
- Quoi ? Harry ne comprenait pas où elle voulait en venir. Depuis quand t'y connais-tu en Quidditch ?
- Ha ha ! Très drôle, Hermione eu un petit rire sarcastique mais ne prêta pas plus d'attention au commentaire de Harry. Suis-moi, à la place.
Hermione prit un petit couloir gardé par une rangée d'armures bien polies elles avaient probablement été astiquées par Rusard, pour bien paraître devant les parents qui allaient avoir le privilège de visiter Poudlard la journée suivante.
Hermione poussa une lourde porte en bois : elle les avait conduit dans la salle des trophées. Elle tira Harry par la manche de sa robe de sorcier, devant une petite vitrine ou "Records " était gravé en lettres or, sur un panneau en bois juste au-dessus des étagèrent remplie de plaques, d'écussons et de médailles dorées, arborant les insignes des quatre maisons de Poudlard et le nom de leurs détenteurs. La raison pour laquelle les objets de la salle des trophées étaient toujours étincelant était très simple : les élèves passaient leur temps à les nettoyer lorsqu'ils étaient en retenue.
- Regarde là. Hermione pointait un écusson de la même forme que le blason de la maison des Serpentards où l'on pouvait lire " Record de Quidditch, Le plus grand nombre d'os fracturés par un batteur à l'aide d'un Cognar ", avec juste en dessous, en plus grosse lettre " Nemtek McCoy "
- Apparemment, c'est une grande joueuse de Quidditch, ajouta Hermione. Avec un record comme celui-là, pas étonnant que les Serpentars soient tous aussi excités.
- Oui mais, questionna Harry tout en regardant les noms inscrits sur les autres plaques. Comment ce fait-il que Ron soit enthousiaste lui aussi ? Aux dernières nouvelles, il détestait les Serpentards, peut-être même plus que nous.
- Ça, dit Hermione. C'est quelque chose qu'il faudra lui demander. Viens, allons porter nos affaires au dortoir, le dîner sera bientôt servi. Ron nous rejoindra probablement à la grande salle.
Harry Jeta un dernier coup d'œil aux plaques d'or, peut-être en espérant y voir figurer le nom de " James Potter " mais il se résigna, et suivit Hermione hors de la salle.
Lorsque Harry monta au dortoir pour ranger ses livres de potion et enfiler un nouveau chandail (il avait renversé de l'huile de pancréas de python sur celui qu'il avait sur le dos) il remarqua que toutes les choses de potion de Ron étaient éparpillées sur son lit. Apparemment, il avait tout lancé sans regarder où ses affaires avaient atterri. Il redescendit dans la salle commune pour rejoindre Hermione et il allèrent, ensemble, à la grande salle. Ils hâtaient le pas car leur déjeuner leur semblait bien loin et leur estomac réclamait à manger. Quand ils arrivèrent, la plupart des Gryffondors étaient déjà là, entrain de remplir leur assiette de pâté de bœuf, accompagné de différentes sauces au fumet exquis, de jus de citrouille frais et de plusieurs sortes de salades. Harry et Hermione prirent place et remplirent leur assiette généreusement. Seamus, assis près d'eux, agitait sa baguette magique au-dessus de son pâté en répétant toujours la même formule magique.
- Petit pois et gousse d'ail, du bœuf à la volaille. Il avait l'air découragé, car quoi qu'il tentait de faire, ses efforts semblaient vains.
- Qu'est-ce qu'il essaie de faire ? demanda Harry à Dean, qui était assis à côté de lui.
- Il ne raffole pas du bœuf, et il essaie de le changer en poulet. Dean n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'une détonation retentit à côté d'eux faisant voler des projectiles de bœuf un peu partout. Seamus venait de faire, une fois de plus, exploser son pâté qui était, à présent, répandu sur les robes des élèves assis près de lui. Des rires provenant des autres tables se firent entendre dans la salle.
- Ça suffit Seamus ! lança Hermione en lui enlevant sa baguette des mains et en la déposant sur la table. Plus jamais de baguette à la table, compris ? Hermione avait le même air que le professeur McGonagall et Seamus n'osa pas répliquer.
- Quelqu'un a vu Ron ? demanda Harry. Il remarqua que Fred et George n'étaient pas là non plus.
- Non, répondit Dean, la bouche pleine de pomme de terre.
- Moi non plus, dit Seamus, dont les sourcils fumaient encore.
Harry aurait penser que Ron aurait l'estomac vide lui aussi et qu'il aurait bien aimé un bon repas.
Les commentaires sur la journée " porte ouverte " aux parents commençaient à se faire entendre à la table. Certains disaient que leurs parents moldus appréhendaient un peu cette visite d'autres étaient convaincus que c'était une très mauvaise idée. Quelques élèves étaient vraiment excités à l'idée de montrer Poudlard à leurs parents. Quoi qu'il en soit, Harry faisait de son mieux pour ne pas penser à ses propres parents, et il n'osait même pas imaginer les Dursley à Poudlard, quoi que cela aurait pu être assez drôle.
- Moi, dit Seamus. Je suis sur que mon père est mort de trouille et qu'il ne dort plus la nuit ! Il y eut un petit rire général autour de lui.
- Ne t'inquiète pas, répliqua Parvati, qui était assise près de lui. La seule chose qui pourrait effrayer ton père c'est ça. Elle pointa, alors, la table des professeurs où Rogue était assis. Tous éclatèrent de rire.
Le professeur McGonagall fit tinter sa coupe avec sa cuillère en demandant le silence.
- Silence s'il vous plaît !
Albus Dumbledore se leva et adressa un large sourire à ses élèves.
- Comme vous le savez, commença-t-il, demain se tiendra la première journée " porte ouverte " pour les parents à Poudlard. Des applaudissements discrets retentirent dans la salle. Dumbledore fit un signe de la main et poursuivit.
- Cette visite à pour but d'informer un peu plus les parents de ce qui se passe à Poudlard.
Tout le monde savait que cette visite était surtout organisée pour les parents moldus, qui étaient de plus en plus persistants à savoir ce que leurs enfants faisaient exactement à Poudlard. Cela ne plaisait pas à tout le monde. Harry regarda en direction de Malefoy. On pouvait facilement lire la frustration sur son visage.
- Pour cette occasion, nous allons montrer à vos parents ce que, vous tous, êtes en mesure de faire en organisant le plus grand match de Quidditch de l'histoire de Poudlard. Il eut soudain un tonnerre d'applaudissement, la salle était en délire et plusieurs élèves s'étaient levés pour manifester leur enthousiasme.
- Cependant, continua Dumbledore alors que les applaudissements se turent, étant donné que les quatre maisons ne peuvent jouer tout ensemble, il faudra procéder à une pige.
Les visages souriants firent bientôt place à des expressions de déception. Tous les élèves auraient voulu voir leur maison représentée durant la visite de leurs parents. Dumbledore
poursuivit :
- Mais, il est évident que tous veulent voir leur équipe sur le terrain demain, alors nous allons faire un compromis : Nous allons mixer les quatre maisons en deux équipes qui seront, elles aussi, choisie au hasard.
Plusieurs élèves se mirent à discuter. Ce compromis était très raisonnable et tous l'acceptèrent même s'ils savaient que tous les joueurs de leur équipe ne pourraient pas être sur le terrain. Harry voulait vraiment faire parti de l'équipe, mais il ne voulait absolument pas être mixé avec les Serpentards.
- Nous allons procéder au mixte des maisons tout de suite, continua Dumbledore. Professeur McGonagall, s'il vous plaît.
Le professeur McGonagall se leva et alla porter un petit sac en cuir qui semblait assez poussiéreux à Albus. Il prit alors le sac et le fit flotter dans les airs, devant lui. Il agita sa baguette magique et jeta un coup d'œil espiègle aux élèves.
- C'est excitant ! dit-il.
Mais Harry ne trouvait pas cela très excitant. C'était plutôt stressant et, comme plusieurs autres élèves, il retenait sa respiration. Le professeur Dumbledore donna un petit coup de baguette magique sur le sac et un bout de parchemin en sorti. Le directeur le prit et regarda l'ensemble de la salle pour faire durer l'attente.
- Poufsouffle ! lança-t-il.
Encore un fois, des applaudissements se firent entendre.
- Il faut absolument que nous soyons pigés, murmura Hermione. Sinon, nous serons avec les Serpentards.
Les paroles d'Hermione ne firent que décupler la tension chez les Gryffondors. Harry regarda en direction de la table des Poufsouffles et vit Cédric Diggory se croiser les doigts subtilement. Apparemment, les Poufsouffles n'avaient pas trop envie d'être avec les Serpentards. Dumbledore donna un autre petit coup de baguette pour faire sortir un autre bout de parchemin du sac. Ces quelques secondes parurent une éternité pour Harry et pour le reste de la table.
- Pas Serpentard, pas Serpentard, murmurait Dean, entre ses dents.
- Tais-toi ! dit sèchement Hermione. C'est déjà assez stressant.
Albus déroula le petit papier et s'éclaircit la gorge.
- Gryffondor ! lança-t-il.
Des applaudissements explosèrent à la table des Gryffondors, ainsi qu'à celle des Poufsouffles. Les deux tables se regardèrent, et se lançait des signes d'encouragements. Harry croisa le regard de Cédric, l'attrapeur des Poufsouffles. À présent, lequel des deux allait jouer dans l'équipe demain ?
- Bon et bien, poursuivit Dumbledore, je crois qu'il ne reste plus que deux maisons. Il donna deux autres coups sur le sac et les deux parchemins restants en sortirent.
- Serpentard et Serdaigle formeront la deuxième équipe.
D'autres applaudissements retentirent, amplifiés par l'écho.
- À présent, les noms des participants. Nous n'allons pas piger, cela prendra trop de temps. Le directeur à la longue barbe blanche agita sa baguette magique au-dessus de sa tête et quelques enveloppe brillantes apparurent au-dessus des tables. Tous les élèves regardaient en l'air pour essayer de lire à qui elles étaient destinées. Ils comprirent vite qu'elles étaient adressées aux joueurs de Quidditch. Une lettre vint doucement ce poser sur la table, en face de Harry.
- Si vous recevez une lettre où est inscrit le chiffre " 1 ", vous allez jouer au Quidditch
demain, précisa Dumbledore.
Toute la grande salle se remit à parler et à essayer de voir quel numéro apparaissait sur les lettres de leurs amis, joueur de Quidditch. Harry prit sa lettre et la décacheta tranquillement.
- Hé ! regardez, s'exclama Lee Jordan, le copain des jumeaux Weasley. Fred et George ont reçu des enveloppes, mais ils ne sont pas là.
Lee ouvra vite les enveloppes il attendit un instant puis il s'écria :
- Si ces deux idiots avaient été là, Ils auraient fait l'équipe. Il eut un soupir d'exaspération. Et toi Harry ? Tu vas jouer demain ?
Harry regarda sa propre enveloppe à moitié ouverte. Il avait les mains moites et la lettre était toute molle entre ses doigts. C'était lui où Diggory, ils étaient tous les deux d'excellent attrapeurs et c'était certain que, peu importe celui qui allait être choisi, il ferait de son mieux pour gagner ce match.
Harry prit une grande respiration et ouvrit sa lettre. Les chiffres " 1 " et " 2 " déroulait très vite devant lui, comme les machine à sous dans les casinos moldus. Les chiffres ralentirent de plus en plus, jusqu'à s'arrêter complètement. Tout le monde se pencha au-dessus de Harry.
- Tu vas jouer demain ! s'écria Seamus, c'est Génial !
La lettre avait arrêter son choix sur " 1 " et tout le monde, y comprit Harry, poussait des exclamations de joie. Au même moment, il eût d'autres acclamations venant de la table des Serpentards. Ils se retournèrent, et visiblement, Malefoy avait été désigné comme attrapeur dans l'équipe adverse. Quoi qu'il arrive, je me retrouve tout le temps avec Malefoy, pensa Harry.
- Maintenant que tout cela est terminé, dit Dumbledore en mettant fin à l'euphorie, Il est temps d'aller vous coucher.
Tous les élèves se levèrent dans un vacarme infernal et se dirigèrent vers leur dortoir.
- Hé Harry ! Lança une voix derrière lui, Katie et moi on va jouer aussi. C'était Angelina Jonhson qui marchait rapidement vers lui, accompagnée par Katie Bell, deux des poursuiveuses de l'équipe de Gryffondor.
- Tu es prêt à leur en mettre plein la vue demain, Harry ? demanda Katie qui était surexcitée.
- Plus prêt que jamais, répondit-il en partageant leur enthousiasme.
Puis, elles s'en allèrent en parlant très bruyamment, comme le faisaient le reste des élèves d'ailleurs. Harry et Hermione s'amusaient de voir tout le monde aussi énergique. Soudain, une main assez puissante se déposa sur l'épaule de Harry, l'obligeant à s'arrêter. Il se retourna et vit Cédric et Cho, la très belle attrapeuse des Serdaigles. Cédric le regarda longuement et finit par lui sourire.
- Écrase Malefoy demain ! dit-il en lui faisant un clin d'œil.
- Tu peux même le tuer si tu veux, répliqua Cho. Apparemment, elle n'avait pas apprécié le fait d'être remplacée comme attrapeur par Drago Malefoy.
- J'essaierai, répondit Harry en rougissant.
Hermione étouffa un petit rire et tous les deux se dirigèrent vers la tour des Gryffondors.
Cédric était grand, beau, séduisant, athlétique et Cho l'aimait bien. Harry essayait de le détester, mais il était vraiment trop gentil.
- Faribole ! dit Hermione en arrivant devant le portrait de la grosse dame.
- C'est que vous en faite du bruit ! On dirait un tremblement de terre. Répondit-elle en basculant son cadre pour les laisser entrer.
- Bonne nuit Harry, dit Hermione en montant les marches vers son dortoir
- Bonne nuit, répondit-il en entrant dans sa chambre.
- Hé Harry ! dit-elle juste avant qu'il ne ferme la porte. Est-ce que Ron est là ?
Harry regarda dans sa chambre et ne vit pas Ron étendu sur son lit. Il commençait à trouver cela très bizarre.
- Non, je me demande ce qu'il fait.
Hermione fronça les sourcils et soupira.
- Bon, reprit-elle, de toute façon, il devra bien revenir se coucher un jour.
Harry, bien qu'il voulait rester éveillé pour attendre Ron, s'endormit très vite, le sourire aux lèvres, en pensant à son match de Quidditch du lendemain.
Si Cédric ne jouait pas, peut-être que c'est lui que Cho regarderait. Il était tombé dans un sommeil si profond, qu'il n'entendit même pas Ron entrer dans la chambre et se glisser dans son lit.
Lorsque la lumière du jour finit par réveiller Harry, presque tous les Gryffondors étaient debout. Le soleil était assez haut dans le ciel et il était déjà aveuglant. Cela ne pouvait être qu'un signe annonciateur d'une très belle journée. Harry garda les yeux fixés au plafond un instant pour profiter du calme. Soudain, son matelas décolla littéralement de son lit, le projetant sur le sol avec force. Harry chercha ses lunettes sur sa table de chevet. Sans elle, il ne distinguait qu'un nuage flou de couleur rouge et jaune devant lui.
- Debout paresseux ! C'était Angelina qui se tenait devant lui, arborant fièrement sa robe de Quidditch. Elle avait, apparemment, renversé son matelas pour mettre fin à ses rêveries.
Harry plaça ses lunettes maladroitement sur le bout de son nez et balbutia :
- Tu n'as pas le droit de venir ici Angelina.
- On s'en balance, répliqua-t-elle. Tu te rappelles ? Match de Quidditch ! Pleins de parents ! Aujourd'hui ! Ça te dit quelque chose ?
- Oui et alors ? demanda Harry encore tout endormi.
- Bien, remue-toi ! On va se faire un entraînement comme on ne s'en jamais fait dans notre vie.
Depuis que Dubois était parti, bien qu'aucun capitaine officiel n'ait été nommé à la tête de l'équipe de Gryffondor, Angelina assumait très bien ce rôle. Elle était aussi déterminée que Dubois pouvait l'être. George et Fred avaient proposé à Harry de devenir capitaine de l'équipe, mais il avait refusé. Il voulait seulement jouer, il n'avait pas envie d'être celui qui pousse les joueurs à leur extrême limite.
Harry poussa un long soupir mais consentit à se lever. Angelina lui enfonça son équipement de Quidditch dans le ventre, lui coupant le souffle. Comment avait-elle fait pour le dénicher ? Harry ne voulait même pas le savoir.
- Change toi et rejoins-nous au terrain de Quidditch. Angelina sortit du dortoir l'air joyeux.
Harry remarqua que le lit de Ron était déjà fait. Ce qui était plus étrange, encore, c'était que Ron ne faisait que rarement son lit. Harry commençait à penser que Ron les évitait, Hermione et lui. Après avoir revêtit sa robe de Quidditch et pris son Éclair de feu, Harry descendit et fut frapper par une vague de cacophonie. La salle commune était remplie de Gryffondors qui couraient un peu partout. Harry entreprit de traverser la salle le plus vite possible, mais il se fit arrêter par plein de camarades qui lui souhaitaient " bonne chance ". Harry se dépêcha de sortir du château. Il régnait, à l'intérieur, une telle atmosphère qu'Harry avait déjà mal à la tête. L'air était frais, et il n'hésita pas à prendre une profonde inspiration. Il sentit ses poumons se remplir d'air et cela lui fit un bien immense. Lorsqu'il revint à la réalité, il vit Hagrid, le garde-chasse, travailler près de sa maison en compagnie de son immense chien Crockdur. Il leur envoya la main et Hagrid répondit en lui faisant de grands gestes. Harry se dirigea vers le terrain de Quidditch, son balai sous le bras. Angelina était débout, les bras
croisés sur la poitrine et regardait les poursuiveurs se passer le Souafle et essayer de compter contre Jeffroy Jefferson, le gardien des Poufsouffles.
- Ça va bien, dit Angelina, on n'a une bonne chimie avec les Poufsouffles.
Harry avait l'impression que Angelina se parlait toute seule. Décidément, elle ressemblait de plus en plus à Olivier Dubois.
- On ne peut pas en dire autant des Serdaigles et des Serpentards. Quand nous sommes arrivés, ils étaient entrain de s'entre-tuer. Ça va jouer en notre faveur. Harry, je veux que tu attrapes ce Vif d'Or plus vite que tu ne l'as jamais fais, compris ? … Harry ? Mais lorsqu'elle se retourna, Harry avait déjà enfourché son Éclair de feu et volait en direction des autres joueurs.
Pendant tout l'avant-midi, le Souafle, les Cognars et le Vif d'Or se promenèrent au-dessus du terrain de Quidditch. Chacun essayait de faire de son mieux sous la pression d'Angelina. Elle voulait sûrement impressionner quelqu'un, pensa Harry. Après plusieurs heures d'entraînement, un coup de sifflet retentit.
- OK, c'est terminé, cria Angelina.
C'est, tenant à peine sur leur balai, fatiguée et en sueur que la nouvelle équipe atterrait sur le sol.
- Bien, très bien, encouragea Angelina. Les Serdaigles et les Serpentards ne pourront rien contre nous. Elle prit une pause et regarda ses joueurs d'un air satisfait.
- Avant d'aller aux douches, voici l'équipement que nous allons porter pour cette occasion spéciale.
Angelia se pencha et ouvrit un petit coffre à ses pieds. Elle en sortit de magnifiques robes rouges et noires pour bien identifier les Poufsouffles et les Gryffondors. Elle en tendit une à chaque joueur. Les nouvelles robes étaient beaucoup moins lourdes que ceux dont les joueurs se servaient normalement. Ils s'apprêtèrent tous à essayer leur nouvel équipement avec un regain d'enthousiasme, mais Angelina les arrêta.
- C'est pour le match seulement, dit-elle. Rappelez-vous que nous représentons nos maisons, et qu'elles comptent sur nous et… Angelina n'eût pas le temps d'achever sa phrase que Katie l'interrompit.
- Angelina, dit-elle. Le discours d'encouragement, c'est avant le match.
Angelina eut un soupir qui laissait deviner beaucoup de stress, elle poursuivit :
- Juste vous rappeler qu'il y aura des personnes assez importantes dans le stade, aujourd'hui : le professeur Dumbledore, Mr Arthur Weasley, quelques anciens joueurs de Quidditch et Mr Ludo Verpey. Alors, essayez d'avoir un peu de dignité, d'accord ? Bon, une bonne douche et un bon repas pour tout le monde.
Tous quittèrent le terrain sales et affamés. Harry sut tout de suite pour qui Angelina déployait autant d'effort. C'était pour Ludo Verpey, le ministre des jeux et sports magiques. Il avait été, à son époque, un très grand joueur de Quidditch et Angelina espérait probablement se faire remarquer par l'ex champion. Harry n'y pensa pas plus longtemps, il venait de réaliser que Mr et Mrs Weasley seraient présent aujourd'hui.
Harry les aimait beaucoup. Même si Ron pouvait s'en plaindre autant qu'il le voulait, Harry aimait, plus que tout, passer du temps avec les Weasley. Lorsque qu'il est avec eux, il avait, enfin, l'impression d'avoir une vraie famille. Il se demanda si Percy, Charlie et Bill allaient être là.
Harry monta au dortoir et prit une bonne douche froide pour enlever la sensation de chaleur qui flottait sur son corps. Il choisit ensuite sa robe la moins friper et l'enfila. Il essaya, ensuite
de placer ses cheveux sans grand succès. Il finit par se résigner en lançant son peigne par la fenêtre et descendit manger. Tous les élèves parlaient et riaient très fort. Il régnait, dans la grande salle, une frénésie inhabituelle. Harry remarqua que tout le monde avait fait attention de bien paraître, chemise boutonnée, cravate bien droite, cheveux peignés. Même les filles avaient pris la peine de se pomponner un peu.
- Harry tu viens ? lança Hermione qui était assise à la table des Gryffondors.
Harry alla s'installer près d'elle. Il nota qu'Hermione avait pris la peine de raidir ses cheveux.
- Tout le monde est survolté, dit Hermione, elle-même un peu surexcitée. Comment était l'entraînement ? demanda-t-elle.
- Bof ! Comme d'habitude, épuisant ! dit Harry avec un sourire.
- Ne t'inquiète pas, tu vas être parfait, rassura Hermione. Tu viens de manquer Ron de peu. Il a pris des cuisses de poulets et il est parti avec Fred et George. Il a seulement dit que Percy, Charlie et Bill allaient être là.
- Vraiment ! , s'exclama Harry.
Hermione n'eût pas le temps de placer une réponse qu'elle se fit interrompre.
- Quoi ? Charlie Weasley va être là ! Le Charlie Weasley ? C'était Alicia Spinnet, la troisième attrapeuse de l'équipe de Gryffondor, qui venait de parler.
- Oui, répondit sèchement Hermione, visiblement agacée par le gloussement de plusieurs filles de Gryffondors.
Il était vrai que Charlie Weasley, un des frères aînés de Ron, avait l'allure et le physique d'un athlète. Harry jouait au même poste que lui au Quidditch : attrapeur. Cependant, la réputation de Charlie était beaucoup plus établie que la sienne.
Après avoir bien mangé, les restes de nourriture disparurent des assiettes et la vaisselle brilla à nouveau. Dumbledore se leva et exigea le silence.
- Messieurs et Mesdemoiselles les préfets, veuillez accompagner vos camarades vers le parc où nous attendrons nos invités qui ne sauraient tardés.
Les préfets se levèrent suivi de près par leurs camarades. L'agitation était à son comble lorsque les élèves pénétrèrent dans le parc. Harry se demandait quel moyen de transport les parents des élèves allaient utiliser pour venir à Poudlard. Les habitués arriveraient probablement en balai, d'autres en transplanant, certains par la poudre de cheminette et peut-être même en auto volante. Harry remarqua plusieurs sites d'arrivée de Portoloin, une espèce de piste d'atterrissage aménager à même le parc, une estrade qui semblait être le point de ralliement pour les transplaneurs et même plusieurs cheminées avaient été installées.
- J'ai bien hâte de voir mes parents arriver par Portoloin express, dit Seamus en riant.
Il y avait quatre carrés, dessinés par terre qui dégageaient une faible lumière, un préfet posté à chaque site d'atterrissage et chacun avait une liste à la main.
- Nos parents vont probablement atterrir là, dit Hermione en pointant le carré à l'extrême droite.
- Comment le sais-tu ? demanda Parvati qui était derrière eux.
- Regarde, il y a un carré pour chaque maison. Nos parents vont arriver dans celle de Gryffondor. C'est pour ne pas créer d'embouteillage de Portoloin, répondit Hermione.
- Oui mais, continua Parvati, ma sœur est dans Serdaigle. Qu'est-ce que je fais ?
Il y eut quelques rires étouffés. Hermione était exaspérée par le manque de débrouillardise de Parvati.
- Eh bien, si tes parents atterrissent dans le carré de Serdaigle, tu vas les rejoindre. Hermione avait pris un ton sarcastique et plutôt désagréable. Parvati se tut et leva les yeux au ciel.
La voie forte du préfet de Poufsouffle brisa le silence.
- Arrivée en provenance de Paris, 12 :45.
À ce moment, un groupe d'une dizaine de personnes atterrit dans le carré situé à côté de
celui des Gryffondors. Certaines personnes semblaient désorientées et d'autres avaient mis leurs mains devant leur bouche pour ne pas être malade. Ils tenaient tous, dans leurs mains, ce qui paraissait être un vieux Frisbee. Le préfet de Poufsouffle le prit et le mit dans une boîte. Des élèves de dernière année accompagnèrent les invités dans la foule qui commençait à se masser autour des différents sites d'atterrissage.
- Arrivée en provenance de Londres, 12 :50.
- Arrivée en provenance de Manchester, 12 :50
- Arrivée en provenance de Berlin, 12 :51
À cet instant, il y avait tellement de bruit que les voix des préfets étaient presque inaudibles. Des parents arrivaient par dizaine et tous les élèves essayaient de se frayer un chemin pour aller rejoindre leur famille. Soudain, des étincelles rouges explosèrent dans le ciel. L'élève en charge de la piste d'atterrissage les avaient projetées dans le ciel avec sa baguette magique.
Tous les élèves levèrent les yeux pour apercevoir une masse de points minuscules se diriger dans leur direction. Le transport en balai arrivait.
- Hé! Hermione, est-ce que Ron t'a dit si Mr et Mrs Weasley allait arriver en balai ou en Portoloin ? N'entendant aucune réponse, Harry se retourna et vit Hermione dans les bras de ses parents. Il ne voulut pas les déranger et continua de regarder s'il ne pouvait pas apercevoir les Weasley.
Un bras se déposa autour des épaules de Harry. Il se retourna. C'était George… ou bien Fred. Harry n'en était pas sûr, même en connaissant les jumeaux depuis plusieurs années.
- Ils sont supposés arriver par la poudre de cheminette, s'ils ne se trompent pas. Harry reconnu George, mais il s'étonna de ne pas voir Fred aux alentours.
- Où est Fred ? demanda Harry.
- Devine, répondit George en pointant en direction de la foule. Harry chercha au milieu de celle-ci et finit par apercevoir une tignasse de cheveux roux. Angelina était entrain de présenter Fred à ses parents.
- Je te jure que ses taches de rousseur ont pâli quand Angelina lui a dit qu'elle allait le présenter à ses parents, continua George en riant. Il n'a rien pu faire, elle l'a attrapé et l'a tiré de force jusqu'à là-bas. La scène était plutôt drôle, admis Harry. Il voulut demander à George où ils étaient, lui, Fred et Ron hier, mais il n'eut pas le temps.
- Viens George, je veux te présenter à mes parents. Harry se retourna et vit Katie Bell qui tirait sur la robe de George. Il avait, lui aussi, changé de couleur subitement, mais il était trop tard, Katie l'entraînait déjà dans la foule.
- Non. Attend. Katie. Arrête. Harry ! La voix de George se perdit dans le vacarme ambiant. C'était plutôt drôle et Harry se sentait envahi par un sentiment de bien-être. Cette journée allait être une des plus belles de sa vie. Il ne manquait plus qu'une victoire au Quidditch et tout serait parfait.
Sur la piste d'atterrissage, Harry remarqua une personne qu'il aurait aimé mieux ne pas reconnaître. Lucius Malefoy, le père de Drago. Ils étaient vraiment pareils : même air hautain, même cheveux blonds, Drago n'avait, visiblement, pas été adopté. Harry chassa bien vite les Malefoy de sa tête lorsqu'il vit trois têtes rousses sortir d'une des cheminées. C'était Mr et Mrs Weasley et Percey. Harry se dirigea vers eux et croisa Ginny sur son chemin. Mr Weasley leur fit des grands signes et ils se rejoignirent tous près de la cheminée. Mrs Weasley prit Ginny dans ses bras tendis que Mr Weasley serra la main de Harry.
- Harry ! Comment ça va ? demanda Mr Weasley qui souriait tellement que des petites rides s'étaient formées au coin de ses yeux.
- Très bien, répondit Harry. Vous avez fait un bon voyage ?
- La poudre de cheminette n'est pas le meilleur moyen de transport, mais tout s'est bien déroulé.
- Harry ? demanda Mrs Weasley. Où sont Fred, George et Ron ? Je croyais qu'ils allaient venir nous accueillir.
Harry n'eut pas le temps de placer un mot que George et Fred arrivèrent accompagnés d'Angelina et de Katie.
- On est là ! dit George.
En voyant Fred et George accompagnés par deux filles, Mr et Mrs Weasley se firent un petit sourire discret. Angelina donna un petit coup dans les côtes de Fred et murmura entre ses dents :
- Présente nous voyons. Apparemment être présenté à Mr et Mrs Weasley n'intimidait pas du tout Angelina et Katie.
- Papa, Maman, je vous présente Angelina, dit Fred.
- Et voici Katie, continua George. Les deux jumeaux étaient rouges comme des tomates.
- Ah ! s'exclama Mr Weasley. Deux joueuses de Quidditch. Fred et George nous ont beaucoup parler de vous. Les jumeaux devinrent encore plus rouges que leurs cheveux.
- Oui ! affirma Angelina. Même que nous avons été choisies pour jouer au Quidditch aujourd'hui.
- Nous allons assister à un match ? demanda Mr Weasley toujours avec un immense sourire.
- Oui, répondit Katie. Harry aussi va jouer.
- J'espère que vous aller faire bien attention à vous, s'inquiéta Mrs Weasley
Harry fit un petit sourire gêné. Percey, qui n'avait pas encore dit un mot, changea de sujet.
- Qu'est-ce que c'est que ces préfets ? Ils n'ont pas du tout la situation en main.
Effectivement, il y avait du monde un peu partout, mais ce n'était sûrement pas la faute des préfets, qui ne faisaient que surveiller les sites d'arrivée. Percy avait été préfet en chef et travaillait maintenant pour le ministère et il avait, un peu, attrapé la grosse tête.
- Tu crois que tu aurais fait mieux, Wistily, lança Fred. Percy fit un sourire et détourna le regard.
À ce moment, Mr et Mrs Granger, accompagnés de Hermione arrivèrent et Arthur Weasley, un grand amateur de technologie Moldue, s'empressa de leur serrer la main. Ils se mirent à parler de Poudlard et de la première expérience des Granger en Portoloin. Visiblement, ils étaient très impressionnés par l'immense château qui se dressait devant eux. Mrs Weasley se tourna vers Harry.
- Sais-tu où est Ron ? demanda-t-elle.
- Non, répondit Harry. Je ne l'ai pas vu depuis…
- Je suis là. Ron se tenait à côté de lui. Apparemment il avait couru pour arriver ici.
Mrs Weasley s'empressa d'arranger la cravate de Ron qui était mal attachée.
- Eh bien ! Tu en n'as mis du temps, fit-elle remarquer.
- J'étais à la bibliothèque, affirma Ron. Il avait en effet un livre à couverture marron dans les bras.
Harry aurait bien aimé lui demander où était-il hier au souper, mais il se dit que cela pouvait attendre.
- Où sont Bill et Charlie ? demanda Ron qui cherchait parmi le petit groupe.
- Je n'en sais rien, répondit Mrs Weasley, exaspérée. Ils étaient sensés arriver en balai. Je me
demande où peuvent-ils encore traîner.
La circulation se fit plus rare et les préfets annoncèrent les dernières arrivées de Portoloin en
provenance d'Amsterdam. Il n'y avait plus aucun signalement pour les balais et plus personne ne transplanait puisque Dumbledore était monter sur l'estrade qui servait de terrain d'atterrissage. Le directeur pris sa baguette magique et la pointa sur sa gorge. Harry devina qu'il venait d'utiliser le sortilège d'amplification de la voix.
- Chers invités, lança le professeur Dumbledore.
Toute la foule se tue pour l'écouter.
- J'ai l'immense honneur de vous accueillir à Poudlard. Plusieurs personnes applaudirent. Nous allons commencer par la visite du château, où vous pourrez, ainsi, rencontrer plusieurs de nos illustres professeurs. Ensuite nous aurons droit à un formidable match de Quidditch. Des applaudissements fusèrent de partout. Et pour finir, vous aurez droit à un copieux festin. C'est ce qui terminera notre visite. Oh ! j'ai presque oublié. Chers élèves, n'oubliez pas de dire à vos parents de ne pas aller dans la forêt interdite. Tous les élèves étouffèrent quelques rires en voyant l'anxiété sur le visage de leurs parents.
- Merci, continua Dumbledore. Si vous voulez bien suivre les professeurs, ils se feront un plaisir de vous servir de guide.
Le chahut reprit de plus bel mais, il s'interrompit subitement. Des cris provenant des airs avaient fait taire la foule. Tous levèrent les yeux vers le ciel.
