Titre : Dernière entrevue.

Auteur : MaD alias Dilly-chan

Base : Tenkuu no Escaflowne

Genre : shonen-ai

Disclaimer : les personnages d'Escaflowne ne m'appartiennent absolument pas (comme tous les autres personnages d'animes d'ailleurs… sniff), je ne fais que les emprunter sans aucun profit financier (en même temps, je me demande bien comment je pourrais en tirer du fric -- )

NDLA : Ca faisait longtemps que j'avais envie d'écrire une fic d'Escaflowne ! Après tout un tas de débuts infructueux (une bonne vingtaine de pages quand même--), j'ai opté pour un courte fanfic shonen-ai… à vous de juger le résultat Sur ce, bonne lecture

C'était le soir, Dilandau était dans ses quartiers, allongé sur son lit, songeant à sa vengeance. Cela faisait maintenant quelques jours que Van lui avait fait cette atroce cicatrice et s'était enfui de Pallas, capitale du royaume d'Astria. Dilandau attendait impatiemment qu'on l'avertisse de la présence du Dragon, il rêvait de pouvoir le faire souffrir autant que lui avait souffert de sa cicatrice. Ce maudit Dragon l'avait défiguré, lui avait infligé une cicatrice indélébile sur sa joue droite. C'était la marque de sa défaite, une marque qui indiquait qu'il avait té battu, dominé, abîmé, complètement défiguré. Rien que d'y penser, cela le mettait hors de lui. C'est à ce moment-là que l'on frappa à la porte.

- Seigneur Dilandau, je vous apporte des nouvelles du Dragon.

- Ah enfin !

Miguel entra dans la cellule de son commandant, un parchemin à la main.

- Le Dragon a été repéré par nos éclaireurs, il s'enfuit à travers la forêt en direction du duché de Flied.

- Allons-y !

- Nous ne sommes pas encore assez proches, le général Folken nous donnera le signal de départ.

- Pff… encore lui ! Il veut toujours me gâcher mon plaisir pour protéger son cher frère !

- C'est compréhensible commandant...

Miguel eu juste le temps d'esquiver la gifle qui arrivait à grande vitesse.

- Comment oses-tu prendre sa défense !

- Chaque personne a envie de protéger les gens qu'il aime…

- Ce sont des sottises ! Ce maudit Dragon n'a pas à être protégé ! Il doit payer pour ce qu'il m'a fait subir ! Il a osé me défigurer ! Il a osé toucher à mon visage ! Ce chien ne mérite rien d'autre que de périr de ma main dans d'atroces souffrances !

Dilandau était hors de lui, il lui en fallait de moins en moins pour que ses nerfs lâchent et qu'il perde le contrôle. Il cirait, hurlait presque, répétant sans cesse qu'il était complètement défiguré…

- Seigneur Dilandau, calmez-vous… je vous en supplie… je… je ne supporte pas de vous voir dans cet état…

Miguel le prit dans ses bras. Dilandau s'arrêta net, restant sans voix, les yeux grands ouverts, ne sachant pas comment réagir, trop surpris pour faire le moindre mouvement. Miguel le lâcha quelques secondes plus tard et ils se retrouvèrent face à face.