En trainant sur l'ordinateur, je suis tombé sur une image de Harry qui m'a inspiré cette histoire. Pour ceux que ça intéresse la photo est celle de mon profil.

J'espère que vous aimerez.


Le jeune Harry ouvrit les yeux lentement quittant le sommeil avec douceur et prudence. Il n'avait aucune envie de quitter son sommeil, il se serait bien retourné pour finir sa nuit mais le sommeil venait de le quitter. Harry était un jeune garçon de treize ans, ces cheveux noirs constellés de mèches vertes émeraudes, il était plutôt fin pour son âge et il portait des lunettes immondes parce que sa vue était très mauvaise mais pour l'instant la seule chose qui intéressait le jeune garçon c'était qu'il venait de se réveiller. Oh il ne chercha pas à comprendre pourquoi le sommeil l'avait quitté à quatre heures du matin, les cris de bébé était un très bon indicateur aussi. Il soupira et se retourna de l'autre côté en entrainant sa couette, il cria agacé :

- Nymph', magnes-ton cul ta môme, elle chiale !

- C'est ton tour, beugla une voix dans la chambre voisine.

- Et merde... marmonna Harry avant de quitter la chaleur de son lit.

Un frisson le prit, il savait qu'il aurait du mettre un sweat pour dormir. Dormir en jogging en plein hiver n'était pas une bonne idée, il le savait. Il marcha d'un pas trainant jusqu'à la troisième chambre dont il poussa la porte entre-ouverte. Grâce à la veilleuse des petits, Harry n'eut pas besoin d'allumer la lumière et ainsi faire souffrir ces petits yeux fatigués. Harry vit son filleul de trois ans les cheveux dans le flou, debout dans son lit de bébé. Faudrait vraiment qu'ils lui achètent un vrai lit, pensa-t-il avant de ricaner en se rappelant la réponse à sa cousine. Si tu veux lui en achetait un, j't'en pris mais sinon il reste avec jusqu'à ce qu'il rentre plus dedans. Il caressa tendrement les cheveux de son filleul en marmonnant vaguement qu'il pouvait se rendormir, il allait s'occuper d'Isla. Il s'approcha alors du deuxième berceau de la chambre pour se pencher vers une petite fille d'un an qui chouinait. Il la prit dans ces bras en marmonnant des mots calmes et sortit de la chambre. Elle était belle sa petite nièce, elle avait les yeux clairs de sa mère et les cheveux noirs héritage des Black, elle avait une bouille à croquer dans son petit pyjama rose.

Il descendit les marches jusqu'à la cuisine et il sortit le biberon du micro-onde, le même qu'elle n'avait pas voulu avant d'aller se coucher. Il était encore tiède alors il le mit dans la bouche de sa nièce et s'assit sur une chaise pour attendre à moitié endormit que la petite peste ait finis de boire. Harry se reçut un petit coup de la part d'Isla, madame n'aimait pas qu'on ne lui prête pas d'attention pendant qu'elle buvait. Harry soupira et tourna son visage vers elle avant de replonger dans un demi-sommeil éveillé. Nouveau coup et Harry eut le plaisir de constater qu'Isla avait fini de boire. Il le lui dit avec un grand sourire et la petite hocha la tête en souriant de ces petite quenottes. Il la remonta et la remit au lit tout en lui marmonnant des mots tendres qu'il connaissait par cœur et même à demi endormi, il parvenait à dire. Il la remit dans son berceau et alluma le mobile musical suspendu au dessus du berceau, d'affreux lapins en peluches de couleur rose, vert, rouge, bleu avec des petites ailles blanches. Harry se demandait d'ailleurs comment Isla pouvait s'endormit avec ça au dessus d'elle. Enfin, il ne se le demanda pas bien longtemps puisqu'il avait une nuit à finir, il sortit à pas de loup de la chambre mais il laissa toutde même la porte entre-ouverte. Une fois dans le couloir, il accéléra le pas et une fois dans sa chambre, il se jeta dans son lit avant de se recouvrir précipitamment dans son épaisse couverture et d'avoir un nouveau frisson. Il reposa ses lunettes sur sa table de chevet et referma ces yeux.

Trois coups à sa porte réveillèrent Harry, comme tous les matins, il ouvrit les yeux et pivota sur le dos, fixant le plafond. Enfin, n'ayant pas ses lunettes, Harry regardait plutôt la tâche la plus clair de son floutage naturel. Il entendait l'agitation qu'il y avait déjà en bas mais il n'avait pas envie de se lever. Encore quelques minutes de calme avant le dernier rappel de sa cousine, il ne demandait que ça, quelques minutes de calme. Ce seul soucis avec cette demande c'est que peut importe le temps qu'on obtient, il n'est jamais assez long et Harry grinça des dents lorsqu'il entendit la douce voix de Nymph' hurlait jusqu'à lui, il se leva et voyant qu'il était déjà à la bourre, il enfila rapidement son uniforme immonde et il descendit dans la cuisine au pas de course.

Sa cousine Nymphadora Tonks, 23 ans, les cheveux roses flashant, alternant merveilleusement les vêtements larges et informes et les vêtements serrés contre son corps. Elle portait sa fille, calé sur sa hanche tout en pressant Teddy de finir d'avaler la tonne de tartines que sa maman lui avait fait. Teddy avait trois ans et fit un grand sourire à Harry lorsqu'il entra dans la cuisine, il avait les mêmes cheveux châtains volant qu'avait un jour eut son défunt père, la paire d'yeux bleus de Nymph'. Tout en pressant son fils, Nymph' s'activait en cuisine et elle tendit un sac carton contenant son déjeuner l'informa-t-elle. Harry soupira encore une fois en demandant pourquoi il devait absolument aller dans cette école privée. En voyant le regard furieux, il regretta d'avoir posé la question. La raison était commença-t-elle à hurler que ses parents l'y avaient inscrit et qu'ils avaient déjà payés tous les frais d'inscriptions et qu'elle avait bataillé comme une dingue pour que le droit légitime à Harry d'étudier dans cette école soit respecté. Alors oui, il allait y aller, oui, elle en avait rien à foutre qu'on soit au milieu de l'année et oui, il n'avait pas intérêt à lui ramener des sales notes où ça allait barder.

Harry croqua dans une tartine au beurre que Teddy venait discrètement de lui passer sous la table. Nymph' faisait toujours beaucoup trop de tartines pour le petit estomac de son fils mais si Teddy refusait de manger toutes les tartines, elle fessait un scandale. Aussi, Teddy donnait discrètement le surplus de tartines à son parrain qui les mangeait en faisant de temps à autre des clins d'œils joueurs à son filleul. Celui-ci trouvait ça drôle et se retenait de rire en mettant sa main devant sa bouche. Nymphadora se retourna et voyant son fils rire au lieu de manger ses tartines, elle prit le chiffon qui trainait et donna un coup léger sur l'épaule de Harry en lui conseillant d'arrêter de faire rire son fils où il n'allait pas pouvoir finir de manger ses tartines. Harry éclata de rire et le petit Teddy applaudit joyeusement. Lorsque Harry eut fini manger toutes les tartines à son filleul, Nymph' aida son fils à enfiler son manteau avant de lui mettre une écharpe, des gants et un bonnet. Harry éclata de rire en voyant son filleul, il ressemblait à une grosse boule de Noël, Teddy fronça ses sourcils mais Harry lui sourit rassurant. Nymph' lui recommanda d'être prudent, si son Teddy avait la moindre égratignure, elle le tuerait. Harry embrassa sa cousine puis sa nièce avant d'attraper la main de son filleul et de sortir. Harry monta sur son vélo et souleva Teddy pour le déposer sur le guidon, l'enfant s'attrapa au guidon et ils démarrèrent.

Harry déposa son filleul à l'école où il l'embrassa avant de pédaler à toutes vitesses jusqu'à son école en plein centre de Londres. Ce qui n'était pas pratique c'était qu'il avait à peine une demi-heure pour traverser la moitié de Londres. Oh, il arriva à l'heure seul soucis, l'école était énorme avec plusieurs cours intérieurs et il ne savait absolument pas où allait. Il entra sous le préau avant et un homme qui se présenta désagréablement comme était le concierge lui indiqua de mauvaise grâce où il pouvait déposer son vélo et par la suite où était le bureau de Mrs McGonagall. Harry leva les yeux au ciel et attacha son vélo parmi une centaine d'autres puis il se dirigea vers le bureau qu'on lui avait indiqué mais c'était réellement un école immense et Harry n'y était pas habitué. Il se perdit bien évidemment il arriva dans une cour intérieur, il entendit du bruit au dessus de lui et il aperçut un jeune garçon de son âge sur l'une des poutres. Il ne semblait pas être là pour s'amuser ou sécher les cours, il était terrifié, Harry en petit singe qu'il était escalada et s'assit à côté de lui. Il lui tendit la main et dit d'une voix assurée :

- Harry Potter, qu'est-ce que tu fais là ? Tu apprécies la vue ?

- Pas … pas vraiment …

- J't'aide à descendre, mec ?

- Je … je vveux bien.

Alors Harry commença par lui prendre la main et à le faire se déplacer vers lui puis il descendit petit à petit et il plaçait les pieds du garçon dans les bons emplacements pour ne pas glisser. À un mètre du sol, Harry sauta au sol et il se retourna vers le garçon et lui dit de sauter, qu'il ne risquait plus rien. Le garçon refusa, il ne pouvait pas mais Harry savait comment le faire descendre, il lui attrapa le bras et tira vers le bas. L'autre tomba et Harry eut quand même le réflexe de le rattraper. Le jeune adolescent se retourna vers Harry et le remercia. Celui-ci haussa les épaules et lui demanda comment il était arrivé là-haut s'il avait le vertige. Il apprit qu'il avait quelques ennuies avec des élèves plus âgés et qu'ils l'avaient mis là pour s'amuser. Harry fronça les sourcils puis changea de sujet et demandait à l'autre s'il pouvait l'emmener à McGonagall, l'autre accepta très heureux. En chemin, Harry apprit qu'il s'appeler Neville Longdubat et qu'il vivait avec sa grand-mère, ces parents ne pouvant plus s'occuper de lui. Harry ne demanda pas pourquoi cela ne le regardait pas et de toute façon il n'avait rien demandé à ce mec, il s'était mis à parler tout seul et Harry s'était contenté de le laisser faire de toute façon un peu de compagnie ne pourrait pas faire de mal à Harry. Il ne comptait pas se faire des amis ici mais il ne comptait pas non plus rester seul toute l'année aussi devenir copain avec ce Neville qui semblait justement être rejeté de tout ces autres camarades était un bon plan. Bien sûr, il risquait de devoir se battre quelques fois pour remettre les choses à leur place, non il était pas un souffre-douleur et Neville n'avait pas à l'être, non plus.

Arrivé devant le bureau, Neville et Harry entrèrent ensemble dans le bureau. Mrs McGonagall était là assise dans son fauteuil en train de travailler sans nul doute. Harry ne la connaissait pas ou du moins que de nom, il savait qu'elle avait très bien connu ses parents et maintenant qu'il la voyait, il se rappelait l'avoir déjà vu sur certaines photos avec ses parents, avec lui tout bébé aussi. Lorsqu'elle leva la tête et eut un sourire agacé et leur dit d'une voix sévère :

- Cela fait bien une heure que je vous attends Mr Potter, puis-je savoir ce que vous faisiez ?

- Je me suis perdu, cette école immense. Heureusement que Neville m'a aidé sinon j'y serais encore.

- Peut être aurez-vous du venir en avance dans ce cas, proposa-t-elle.

- Et peut être que je n'avais pas le choix, non plus, d'arriver en avance. Il y a des gens qui ont d'autres obligations que celle de venir en avance aussi.

- Et quelle serait votre excuse ?

- Un petit filleul de trois ans que je dois emmener en cours, peut être.

- Nous réglerons ça plus tard, Mr Potter asseyez-vous, nous avons encore certaines choses à régler. Mr Longdubat, veuillez retourner en cours.

Neville hocha la tête et se dépêcha de rejoindre sa classe, quant à Harry, il posa ses fesses sur le fauteuil face au bureau de McGonagall et une fois, Neville repartit, elle commença à lui expliquer le fonctionnement de l'école. En clair, s'il n'avait pas une moyenne de dix à la fin du trimestre que son inscription est était faite d'avance ou pas cela n'aurait plus aucune importance. En somme, ce qu'elle disait n'était pas une découverte inouïe, Poudlard était juste une école comme les autres avec simplement plus de règle et de discipline. Donc plus aucun retard ajouta-t-elle avant de le mener à sa classe. Elle était rempli d'une vingtaine d'élèves et Harry laissa le soin à McGonagall de le présenter, il fronça les sourcils en reconnaissant Hermione Granger, celle-ci rougit en le reconnaissant et détournant le regard lorsqu'il lui lança un regard moqueur. Granger vivait dans le même quartier sordide que Harry et disons qu'elle était un peu le souffre-douleur de la bande d'Harry à cause de ses manières de miss-je-sais-tout pendant leur primaire. Au collège, elle avait dit que ces parents avaient décidés de la mettre à St Marie, le lycée public du quartier tout proche mais cette gonzesse était inscrite à Poudlard !

Finalement, il n'allait peut être pas s'ennuyer tant que ça. Une fois que McGonagall eut finit de le présenter, le professeur de latin Mr Flitwick lui demanda d'aller s'assoir à une place libre. Harry en trouva une à côté de Neville et se précipita avant de s'assoir avec une certaine classe à la table, il fronça enfin les sourcils, professeur de latin, on faisait du latin ici. Harry eut vaguement l'impression qu'il allait se taper la tête contre la table et Neville lui conseilla de sortir ces affaires. Harry sortit un tas de feuilles froissés et un stylo avant de sourire à Neville. Harry n'avait jamais fait de latin, tout d'abord parce que ce n'était pas obligatoire dans son collège, ensuite parce que c'était vraiment se rajouter des heures pour pas grand chose puisqu'il s'agissait d'une langue morte et pour finir, le seul intérêt qu'il aurait pu y trouver le lui rendait inintéressant, sincèrement qu'est-ce que cela pouvait lui faire de comprendre pourquoi tel mot s'est changé en un autre. Surtout que ce n'était même pas le cas pour l'anglais,

Harry avait le mérite de parler deux autres langues en dehors que sa langue paternelle autrement dit l'anglais. Sa tante Pétunia qui était la sœur de sa mère parlait parfaitement français. En effet, ses parents étaient des immigrés français venu s'installer en Angleterre. Elle avait d'ailleurs prit l'étrange habitude de ne parler qu'en français dans l'enceinte de la maison, exception faite lorsqu'elle s'adressait à Vernon, celui-ci n'était qu'un gros lard stupide, n'avait jamais fait l'effort d'apprendre cette langue pour parfaire son éducation ou simplement pour faire plaisir à sa femme. Enfin, le plus important de l'histoire c'était qu'Harry et son cousin Dudley avait toujours entendu Pétunia leur parler en français et exiger qu'ils lui répondent dans un bon français. Cela aurait pu encore l'un des mauvais souvenirs qu'Harry avait de chez les Dursley si cela ne lui avait pas fait remonter une berceuse que sa véritable mère lui chantait. C'était pour cela qu'il s'était pris d'amour pour le français cette langue qui faisait remonter de lointains souvenirs de la voix de sa mère. Ensuite, Harry vers ses onze ans s'était pris de passions pour l'allemand et il avait appris seul et vaguement en cours cette merveilleuse langue qu'est l'allemand. C'est ainsi que Harry en était devenu à être trilingue. Bien sûr, il n'oserait pas prétendre qu'il s'y connaissait à ce point-là mais il parvenait à tenir une conversation msn voir une conversion skype avec son amie française et son ami allemand.

Pourtant malgré tout son amour pour les langues et en particulier le français, Harry n'arrivait à montrer le moindre intérêt pour le latin. De plus, il suffisait de voir qu'ils étaient au milieu de leur quatrième et qu'ils pratiquaient tous le latins depuis le début de l'année pour s'apercevoir qu'il manquait de cruelle base à Harry. Bien que celui-ci eut en quelques sortes promit à sa cousine de faire des efforts pour avoir des notes convenables, Harry ne put s'empêcher de s'affaler sur la table, la tête dans ses bras. Le professeur tellement passionné par son cours ne s'en aperçut pas réellement. À la fin de l'heure, Harry regarda sur son emploi du temps pour s'apercevoir qu'il avait cours de maths avec McGonagall, ce n'était peut être pas l'une des matières préférés de Harry mais il pouvait au moins se rassurer en ce disant que le programme était le même pour tous donc il ne serait pas perdu. Grave erreur de sa part, les élèves n'étant qu'une vingtaine par classe, les cours allaient beaucoup plus rapidement que dans son collège et ainsi les poudlardiens en étaient déjà deux chapitres plus loin que lui. Harry se retient de se taper la tête contre sa table et heureusement Neville accepta pratiquement aussitôt que Harry lui ait demandé de lui prêter ses notes de cours. Heureusement, l'après-midi, il avait cours de dessin avec une certaine Trelawney avec l'air un peu folle mais Harry était un excellent dessinateur, on ne passait pas cinq ans enfermé dans un placard sans se trouver une certaine occupation. De plus, on ne pouvait pas réellement avoir de retard dans une matière aussi aléatoire qu'était le dessin. Ce qui redonna de l'espoir à Harry après les deux heures de dessin, la classe se sépara et chacun alla au cours de musique qu'il avait choisit.

Il avait une dernière heure de cours avant la fin de sa journée, Neville et lui se séparèrent donc, le premier devait se rendre à son cour de violoncelle alors que Harry allait à son cours de piano. Il eut la surprise de retrouver le professeur McGonagall, Hermione Granger aussi fessait partit des cinq autres personnes avec lesquelles il aurait cours. Lorsque McGonagall appela Harry pour qu'elle puisse évaluer son niveau au piano, il eut le temps d'apercevoir le sourire moqueur de Granger. Bien évidemment, elle ne se doutait pas un instant de ce qui allait lui tomber sur la tête, qui aurait pu croire que la petite racaille de son quartier, portant jean large et veste en cuir puisse être un tel virtuose au piano. Et pourtant, c'était bien le cas, bien que nous exagérions le fait qu'il soit un virtuose mais il jouait tout de même plutôt bien. Il faudrait qu'il remercie Nymph' et sa passion du piano un jour, pensa-t-il, rien que pour avoir fait ravaler son sourire à Granger. McGonagall sembla sur le point de fondre en larmes et le félicita avant de faire venir un autre élève. Harry fronça les sourcils, qu'arrivait-il à sa prof, il ne jouait pas suffisamment bien pour qu'elle fonde en larmes. À la fin du cours, elle le retient et l'informa d'un doux sourire qu'il jouait aussi bien que sa défunte mère. Ce fut un compliment qui lui alla droit au cœur.

Harry sortit de l'école et il enfila sa veste de cuir, il récupéra son vélo et attendit devant l'entrée. Neville ne tarda pas à arriver et juste avant la sortie, deux élèves sans doute en Terminal s'approchèrent de lui. Ils le firent tomber d'un coup de pieds avant de le relever brutalement en lui demandant s'il allait bien, tout en lui appliquant de bonne claque dans le dos. Lorsqu'ils finirent par arriver derrière le portail, Harry posa son vélo et s'approcha d'eux, Neville était complètement paniqué et cherchait désespérément un moyen de s'en sortir. Il prit son air sombre et lorsqu'il fut assez proche de Neville, il demanda d'une voix forte :

- Hey, Neville, on rentre toujours ensemble ?

L'autre hocha la tête et profitant de l'inattention des deux terminales prit la fuite jusqu'à Harry. Les terminales s'éloignèrent, ils n'avaient pas l'intention de courir après un marmot non plus. Bien évidemment, Harry ne fit aucun commentaire, ils ne se connaissaient pas encore assez pour cela mais à la vitesse à laquelle Neville parlait cela risquait d'arriver très vite, sourit-il. Il raccompagna tout de même Neville en roulant à allure réduite, Neville n'habitait pas loin de l'école dans une immense villa comme la majorité des maisons entourant Poudlard. Harry n'était pas jaloux des plus riches que lui, tant qu'il avait sa famille avec lui, le reste ne l'intéressait tout simplement pas. Neville proposa à Harry :

- Tu veux entrer cinq minutes ?

- Non, non ça va, Neville, il faut que je rentre, je dois aller chercher mon filleul à l'école mais merci quand même.

- Euh, Harry ?

- Ouais, j't'écoute mec ?

- Puisque tu restes avec moi est-ce que cela veut dire qu'on est ami ? Demanda-t-il hésitant.

- Bien sûr, vieux. Allez rentre !

Neville eut un sourire qui fit bondir le cœur d'Harry. Ce bonhomme empoté venait en moins d'une journée d'entrer dans le monde très fermé des amis de Potter. Il ne savait pas pourquoi, Harry ayant toujours été assez dur à réellement approcher. Il avait beau être entouré de copains et être populaire, il n'en restait pas moins que les personnes pour lesquelles s'inquiétait réellement Harry se comptait sur les doigts de la main et mine de rien, ce bonhomme venait de s'y ajouter. En rentrant, Harry s'arrêta au magasin de tatouage où Nymph' travaillait, celle-ci travaillait sur le bras d'un client et salua vaguement Harry. Celui-ci ne lui en tient pas rigueur et alla rapidement après avoir saluait Bill Weasley, le patron et aussi en passant le parrain de la petite, dans l'arrière du magasin où se trouvait Isla dans un parc pour enfant. Harry la souleva et la fit rire en la faisant s'envoler. Il se mit à jouer avec elle jusqu'à qu'ils approchent de quatre heures et demie. À ce moment-là, il la reprit dans ses bras :

- Alors petite Isla, sais-tu ce que nous allons faire ?

- Vi, Dy, Dy ! répondit la petite.

- Oui, on va chercher Teddy, lui répondit-il en lui enfilant tendrement son blouson.

Harry grimaça en s'apercevant qu'il avait encore son uniforme, il allait se faire charrier à tout les coups. Il mit la petite dans sa poussette en pensant que de toute façon il se ferrait charrier parce qu'il était encore de corvée de baby-sitting. Il allait sortir quand Nymph' lui demanda de prendre la trottinette de Teddy, elle lui avait promit ce matin, Harry hocha la tête et attrapa la petite trottinette bleu à trois roues. Il attendit devant l'école que son filleul arrive, il s'ennuyait un peu alors il s'amusait à faire des grimaces à Isla ou à la chatouiller lorsqu'elle se moquait de lui. C'était enfantin et Harry avait parfaitement conscience d'être complètement gaga de son neveu et de sa nièce mais ce qui ne fallait pas oublié c'est que Harry n'avait pas de réels souvenirs d'une enfance normale aussi il le découvrait par l'intermédiaire d'eux. Il se demandait ce que Teddy pouvait bien faire, la plupart des gamins était déjà sortis lorsqu'il entendit :

- Potter


Vous avez aimez, vous n'avez pas aimé ?

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