Cette fic est écrit pour un jeu du FoF, il fallait le rédiger sur le thème "Contrainte" en une heure. Pour plus de précisions vous pouvez m'envoyer un MP. (Je ne sais pas s'il faut quand même le marquer, même si je le fais pas durant la nuit, et même deux mois plus tard, mais bon voilà, si jamais vous avez envie de participer aussi une de ces nuits, vous savez où me trouver)

CONTRAINTE

– Donc, pas de menottes, hein ?

Le blond haussa un sourcil.

– Je t'ai déjà dit que c'était pas mon truc. Maintenant arrête de t'accrocher à ton froc comme si ta vie en dépendait.

Le concerné tenta de lui envoyer un coup de pied bien placé mais l'autre le bloqua facilement et ricana.

Ma vie en dépend, Shizu-chan ! Ou tout du moins mon intégrité. Ma dignité. Ma virginité. Donc laissa mon renfiler mon pantalon et – arrête d'essayer foutre tes mains dans mon caleçon !

Shizuo laissa échapper un grognement irrité et se redressa en croisant ses bras sur sa poitrine.

– Tu as dit que tu étais ok. Et tu m'as chauffé toute la journée. Et après tu as encore dit que tu étais ok.

– Je ne t'ai pas chauffé.

– Tu as frotté tes pieds contre mon entre-jambe pendant tout le repas.

– Bon, peut-être un peu.

Il tripota ses doigts et détourna le regard.

– J'ai dit que j'étais ok. Et je suis ok. Pourquoi ne serais-je pas ok ? Ahaha...

Le blond se retenait apparemment de rire.

– Oui, c'est vrai ça, pourquoi ne serais-tu pas ok ? Peut-être parce que justement, tu m'empêches de mettre mes mains dans ton caleçon. Alors ? C'est quoi le problème ?

Izaya se tortilla en essayant de remettre en place son t-shirt. En coulant un petit regard timide vers son amant, il put constater que ce dernier ne semblait pas énervé – ce qui était clairement une chose rare.

Il toucha son torse du bout du doigt et le fit de nouveau reculer de quelques centimètres.

– Je... Tu es une brute.

– Quoi ?

– Tu es une brute, Shizu-chan, et je sais que tu vas me faire mal.

Cette fois, il semblait peut-être un tout petit peu énervé.

– Sérieux ? Je pensais qu'on avait dépassé ça !

– Peut-être oui, mais tu es et tu seras toujours une brute ! Et moi, en comparaison avec ce que tu penses – parce que je sais que tu le penses, ça sert à rien de faire cette tête, hein ! – et bien j'aime pas avoir mal. Surtout pas là.

Ses joues étaient rouges.

– Tu... penses que je vais te faire mal.

– Je n'aime pas les fouet.

– Mais moi non plus, arrête avec ça ! Je veux simplement qu'on le fasse comme deux adultes consentants, et si tu ne me fais pas encore assez confiance, et bien on le fait pas : je suis pas une bête.

Le brun lui renvoya un air dubitatif et se fit frapper le haut du crâne en réponse.

– Je sais me branler, merci. Alors maintenant, répond honnêtement : tu te sens prêt ou pas ? Si c'est pas le cas, je vais chercher le plaid et on se pose devant un film.

Izaya le regarda entre ses cils.

– Je suis prêt. Mais je me dois de te donner une contrainte.

– Quoi ?

– Pas de tenue en cuir.

– Oh putain de merde !