Disclaimer : L'histoire originale appartient à Sir Arthur Conan Doyle, mais les personnages présents dans ce one shot sont la propriété de la BBC, dans la série créée par messieurs Gatiss et Moffat.
Note de l'auteur : J'ai eu l'idée de ce one shot en regardant (encore) mes photos et fan arts sur Sherlock, et je suis tombé sur un fan art qui se passe comme... comme c'que vous allez lire quoi. One shot très court.
Bêta : Gersande, mais je ne lui ai pas encore fait corriger, donc je modifierais plus tard !
Dans une ruelle sombre d'un quartier malfamé de Londres, le détective Sherlock Holmes et sont acolyte le docteur John Watson attendaient (im)patiemment la venue du Golem.
-Sherlock, fit John, je sais que c'est pour le moins inhabituel mais je m'ennuie.
-Vraiment ?
-Oui.
-Et que suggère-tu pour ne plus t'ennuyer ?
John réfléchi quelques instants.
-Je sais pas moi, on pourrait parler.
-Parler ? Et de quoi ? s'étonna Sherlock comme si ce que proposait John était hors de portée de son cerveau.
-De nous.
Sherlock se tourna vers le blond. Avait-il bien entendu ?
-De nous... ?
-Oui, tu parles de toi, je parle de moi. Pour faire passer le temps quoi.
-Oh, oui.
Le médecin réalisa soudain ce que le brun semblait avoir compris. Il ferma les yeux brièvement et eut un sourire d'excuse. Avec la gaffe qu'il venait de faire, Sherlock n'aurait plus aucun mal à déduire les sentiments que son colocataire ressentait pour lui depuis quelques temps déjà. C'était la dernière chose dont John avait besoin : être rejeté par Sherlock.
-Désolé, pour le sous-entendu, Sherlock...
-Il n'y a pas de problème, John.
Un silence s'installa entre les deux amis. Le fait que Sherlock ne dise rien de plus était plus que pesant pour John. Celui-ci était gêné, car il savait ce que le détective pensait des relations amoureuses. « C'est un désavantage, John. », avait-il dit une fois.
Le blond décida de se lancer pour briser le silence.
-Alors, tu commences ou...
-Chut ! Quelqu'un vient !
Sherlock plaqua John contre le mur derrière eux et se colla contre lui, les recouvrant tous les deux de son manteau.
L'instant d'après, quatre hommes passaient dans la ruelle, derrière eux, sans remarquer la présence de Sherlock et John.
John étouffa un gémissement. La proximité du détective avait réveillé une certaine partie de son anatomie et l'odeur enivrante du plus jeune n'arrangeait en rien son état.
Sherlock tourna la tête vers John, une fois que les hommes furent passés, et plissa les yeux, scrutant le visage légèrement rougi de John. Leurs visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.
-Je ne savais pas que tu avais prit ton arme, fit-il.
-Je... je ne l'ai pas prise.
John dégluti péniblement, osant un regard vers celui qui lui faisait face.
-Oh !
Sherlock souri.
-Dans cette affaire, dit-il innocemment, je déduis que...
-Stop Sherlock !
-... je te fais de l'effet et que tu meurs d'envie de m'embrasser.
John baissa les yeux.
-Et je résous cette affaire en déclarant que le sentiment est partagé...
Le médecin n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit, car une bouche chaude s'écrasait contre la sienne l'instant d'après. Les lèvres pleines de Sherlock s'étaient posées sur celles, plus fines, de John, et le plus grand se pressait un peu plus contre lui. De toute évidence, ce que John sentait contre lui n'était pas une arme...
