Bonjour à tous, je vous invite ici, à partager le luxe de la fantaisie pure et dure, vous savez celle du Moyen-âge, du temps de ces chevaliers à la foi de Vertu, ainsi que ce mysticisme sur ces divinités qui représentent surtout leur croyance en la vie éternelle. Cette volonté de s'immortaliser par des coups d'Etat. Et bien, bienvenue alors dans cet univers où j'ai tout simplement (en fait comme d'habitude) laissé tomber le contexte Beyblade, et j'ai pris simplement les personnages, avec certains de leurs caractères propres mixées à .. tiens donc, un peu de fantaisie !
Bonne lecture à tous et à toutes…
Partie Première : Pro Bellum
CHAPITRE I
« OK c'est d'accord. »
Deux mains qui se serrent.
Un vent de sable se leva faisant danser les voiles des tentes éphémères, posées en ce jour de marché. Un marché étrange et burlesque qui donnait envie aux yeux, aux oreilles, mais pas vraiment à l'esprit. Car certes, comme dans tous les commerces, plus la chose était rare, plus elle était prisée et donc plus elle était chère. Mais bien entendu, les clients n'étaient pas si naïfs, surtout les habitués
Deux autres prétendants, les yeux rivés sur une belle prise, arrivèrent au trot. Ils descendirent de cheval et se postèrent devant une étroite cage couverte à demi par un tissu de laine, en cette chaleur…
« Je te l'achète à prix d'or.
-.. ah ! »
C'est un jeune homme aux cheveux Flammes de ses yeux calcédoines qui regardent cette fois son cousin :
« Quoi ? c'est pas ce que monsieur veut, non ? »
L'autre nettement moins convaincu vint apaiser l'atmosphère.
« … Mouais, mais delà à en proposer le prix d'or…
- Regardes, c'est pas parfait franchement ! Et puis pour une fois, il ne pourra pas dire que ce n'est pas original !
- ça vient d'où ? tempéra le cousin aux yeux lavandes. »
Cependant une perturbation dans l'air qui s'en empesta :
« EH ? EH ! Attendez, j'étais là avant et je l'avais acheté en premier alors trouvez-vous en un autre. »
Le jeune homme aux cheveux Flammes s'approcha du contestataire…
« Evites de te la ramener.
- Mais…»
Deux yeux glace le regardèrent. Un silence qui valait mieux une mort inutile.
« Alors ? »
Le marchand hésita un instant, c'est qu'une fructueuse transaction l'attendait :
« Euh… Eh bien… Je ne sais pas, on me l'a donné.
- Hn ! Tu parles d'un marchand… Il ne connaît même pas sa marchandise.
- Tout ce que je sais, continua l'autre qui avait peur que la bourse ne s'envole, c'est que c'est le dernier exemplaire dans toutes les contrées connues des troubadours.
- Tu vois qu'est ce que je te disais ? t'avais j' pas dit de me faire confiance.
- Je te suis pas, rouspéta une nouvelle fois le cousin aux cheveux lavande, tu viens de donner raison à un marchand sans cervelle et qui sait à peine se vendre… Moi j' dis ce soir-
- Tatatatata ! Coupa net le sire aux cheveux flammes, T'en fais pas on va voir ça OK.
- Hm.. vous voulez que je vous l'emballe ? »
Le sire aux cheveux flammes fit le tour visuel regardant 'l'arrière-boutique de ce marchand loufoque, puis après un accord tacite avec son compagnon :
« Oui dans cette caisse là-bas. »
Un vent de sable et d'or rouillé se leva. Quelques poussières grises balayèrent la place de la ville, métropole plus que marchande qu'autre chose. Sueur qui coule, sentiments et tensions mêlés à des échanges entre différents protagonistes de l'économie. Une des rares places légales pour le commerce, légale bien sûr. Trois jours par mois les marchands venus de toutes les contrées sont autorisés à venir se poser sur une place près de la cité Pyrique. Contact de chair et d'argent, pierres précieuses qui déboulent dans le creux de certaines poignées de mains, des bourses, quelques arguments qui fusent, l'heure chaude qui monte les températures. Sueur qui coule, disputes et arrangement, concert de cris. Il faut se vendre, savoir vendre et vendre. Marchandises présentées sur des étalages, des estrades, des piquets, par terre, dans des cages, des caissons de bois souvent de fer parfois, mais avec cette chaleur dans l'ombre, ils restent. Parce qu'il faut aussi savoir les présenter.
Caravane.. Passagers, clandestins, nomades, tous ceux que la route a hébergé. Sous ce vent, on piétine, on trébuche, on se couvre de voilures interminables de couleur rouille, cramoisi, d'autres plus riches bien entendu, leur armure légère sur leur corps sur des chevaux, quelques fois dans des chars à prix d'or..
Les contrées voisines se sont calmées, suite de leurs querelles intestines et soumises enfin à un seul et même couronnement, dû à une alliance bienvenue, et .. richissime.
Il venait de rentrer, enfin, après ces longs mois loin de sa ville natale. Il venait de rentrer et le voilà de nouveau assommé par un jeune page.
« Waaaaaaaaah ! ! T'es revenu ? Alors c'était bien ? Et y en avait combien ? hein ? ils étaient comment, et ils avaient des chevaux ? hein ? et même des éléphants c'est maman qui me l'avait dit ? C'est grand un éléphant ? Alors hein ? »
Aucune réponse juste un regard, un regard de sang bouillonnant, et un soupir rauque qui fit fuir un garçon d'une douzaine d'années.
Le jeune homme traversa d'un air nonchalant un long corridor de marbre glacé de couleur chrome blanchi. Il 'atterrit' dans la salle de bain de couleur nuit et or. Il se déshabilla et prit un bain relaxant.
Au sous-sol, ambiance chaude et bruyante, or et vin s'y mélangent allègrement, aveugle et sourd, lourde et soûlante des barbares, conquis par l'appât de la corruption, acclamaient, applaudissaient, se battaient, s'empiffraient, ouvraient une large bouche quelquefois pleine, brandissaient des lames, lumières qui reflétaient sur des services dorés...
« AHAHAHAHAHAHAHAHAH !
- Allez vas y juste une fois, OOOHHH ! tout de suite,
- Ouais ! Bon promis on y touchera pas, pas vrai les gars !
- OUAIS…OUAIS ! »
Un des gardes, acheté pour quelques poignées de pièces cuivrées, amena d'une corde un quelque chose qui il paraît n'existait plus nulle part ailleurs.
Surprises ? Murmures. Des têtes qui se touchent, qui hochent, qui se cognent, qui se redressent, et des regards.
Surprise ? Ainsi la foule en délire et surtout en proie à ses vapeurs morphéiques fut soudainement touchée par cette chose bipède.
« J'aimerai bien être à sa place.
- Qui c'est le formateur ?
- BON ALLEZ ! J'commence.. Approche ! »
Le premier des barbares lissant sa barbe s'empara brusquement de la corde et la tira vers lui sèchement. Quelques secondes inertes.
Surprise? Tensions qui montent, mécontentement, état d'esprit aveugle et fâcheux.. Des sourcils qui froncent, mais obsession qui relève encore une fois le degré de la température de la salle.
« PROSTERNE TOI ! »
Une grosse et rageuse voix se fit entendre dans toute la salle… Mais aucun mouvement. Cette chose bipède et vivante ne fit aucun mouvement. Même l'air s'était enfui. Une veine qui marque le passage de la colère.
Un claquement de fouet, comme une pierre jetée vivement sur de l'onde, une épée qui tranche l'atmosphère.
« PROSTERNE TOI ! »
Un ordre ? Aucune réaction. La goutte de sueur qui fit déborder un bol de sang bouillant et noir de colère. Et une seconde fois, mais en revanche, ce fouet fut tenu par deux maigres mains squelettiques presque, de l'or oculaire fondu et un homme à terre.
Surprise ? Furie. Chuchotement, incompréhension, demande d'explication, Comment se fait-ce ? Pourquoi cette situation ? Ce n'est pas normal ? Cette chose est prisonnière, soumise, elle n'a pas à réagir ainsi…
« SUFFIT. »
Un vent du nord changea l'atmosphère et y instaura un silence de mort.
« Que l'on ouvre les fenêtres et faîtes sortir tous ces crétins ! Qui organise de stupides orgies dans la demeure d'un propriétaire revenu de quête ! Si jamais je le revois celui-là il passe à la broche. »
Des yeux calcédoines fit le tour de la grande cavité souterraine jusqu'à rencontrer deux perles d'or roussi par la révolte.
QU- ? QUI A OSE TOUCHE AU CADEAU DE SON EXCELLENCE !
- Hn ! Tu parles, à ta place, je le dompterai, ces bêtes-là sont coriaces et insolente.
- Je commencerai par lui montrer ce qui l'en coûte de se servir sans MA permission et cela sur ta peau, misérable, allez, dégages, tu souilles de ta propre crasse cette demeure. Cousin, aides moi à le replacer.
- Je prendrais d'abord conseil sur-
- C'est ce que je pensais faire, mais pas ici. »
Larmes de sang qui coulent, temps de moissons, déchaînement des cieux.. Temps pluvieux qui lavent de tous soupçons les lourds secrets de chaque habitant de cette contrée.
Et voilà ! Si la fiction vous surprend.. C'est que c'est du neuf, alors j'ai bien fait mon boulot, et si vous le voulez, je la continuerai, oui c'est deal, ou un pacte ! si il y a review, il y aura suite, parce que si elle n'intéresse pas, ça ne sert à rien de continuer malheureusement !
