Bonjour^^, je me lance dans le défi des "30 baisers", comme vous avez pu le constater, avec le couple Ciel/Lizzie (sauvons ce couple !)=3 . Je m'excuse auprès de la communauté des 30 baisers car je ne me suis pas joins à eux =S , je posterais un lien vers la communauté dès que possible. Les persos ne m'appartiennent pas, évidemment, j'aurais donné un plus grand rôle à Lizzie...

Je préviens que chaque thème sera un One-shot différent, et je préciserais au début le contexte, parce que je vais sans doute reprendre des scènes du manga/anime pour certains thèmes^^. Dans celui-ci, Ciel et Lizzie ont 14 ans.

Warning(s) : OOC sans doute (pas trop j'espère), et petit spoiler de la saison 2, mais vraiment petit, vous allez sans doute vous demander "où ça ?" mais on ne sait jamais ^^".

Bonne lecture !


1er baiser : « Regarde-moi ».

Ciel fulminait. Il détacha ses yeux du spectacle qui l'agaçait profondément et jeta un coup d'œil à son majordome, Sébastian, qui semblait trouver la situation très amusante. Le démon le regarda à son tour, avec un sourire qui signifiait « vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous-même. » et « si ça vous dérange tant, vous n'avez qu'à aller vous excuser auprès d'elle. » Le jeune Conte soupira d'exaspération et s'appuya sur le mur derrière lui et fusilla du regard le jeune paon qui osait danser une valse avec sa fiancée.

Pour fêter les 14 ans de leur fille, les Midford avait organisé un bal, une agréable surprise pour Elizabeth, qui en rêvait depuis des années. Ce bal avait été préparé deux mois à l'avance dans la plus grande discrétion et les invitations furent envoyées au même moment. Evidemment, Ciel, étant son fiancé, avait été invité. Les autres invités étaient des membres de la famille de Lizzie du côté paternel, d'amis et d'autres figures de noblesse. La salle de bal avait été décorée pour l'occasion dans les tons et couleurs qui plaisaient à la jeune demoiselle, et tout avait été organisé pour qu'elle ne se rende compte de rien avant le jour J.
Pour faciliter les préparations, des amies de Lizzie l'avaient invité assez régulièrement au cours des deux mois, sa mère l'avait emmenée avec elle plus souvent que d'habitude à sortir avec elle en ville. Tout s'était presque bien passé. Oui : « presque ».

Ciel, n'étant pas très bon danseur et n'aimant pas les bals de toute façon, ne s'était pas trop réjoui de cet évènement. Cependant, sa tante avait insisté pour qu'il vienne, et qu'un simple cadeau, quel qu'en soit le prix, ne justifierait en aucun cas son absence à cette soirée. Il n'avait donc eu aucune échappatoire. Mais ce n'était pas tout.
Il avait lui aussi invité à plusieurs reprises sa fiancée à son manoir, comme on le lui avait demandé, et malheureusement, l'avant-veille de cet anniversaire, il avait mis en colère sa promise.

Elizabeth pouvait avoir des crises de colère passagères, elle n'était pas la fille de Frances Phantomhive pour rien ! Mais rien de bien sérieux en général. Elle n'était pas du genre rancunier, mais cette fois-là, le jeune homme avait laissé une parole déplacée lui échapper, et cela fit déborder le vase qu'il ne savait même pas plein.


Deux jours plus tôt…

Ciel et Lizzie se promenait dans le jardin, admirant les fleurs qui venaient de s'ouvrir. Sébastian leur avait préparé une table avec du thé et des gâteaux qui n'attendaient plus qu'eux. La jeune fille tenait tendrement le bras de son aimé, l'air rêveur, avant de l'interpeler.

- Ciel ? Tu sais quel jour nous serons après-demain, n'est-ce pas ? » demanda-t-elle l'air espiègle.

- Bien sûr, tu ne pensais tout de même pas que j'allais oublier ton anniversaire ? » répondit le jeune garçon un sourire en coin.

Elle rit doucement avant de reprendre :

- Et bien, je me permets de penser que tu as déjà préparé quelque chose pour moi, et je suis sure que j'aimerais beaucoup mais… il n'y a qu'une chose qui me ferait vraiment plaisir, venant de toi…

Ciel la regarda, surpris.

- Et de quoi s'agit-il ? » demanda-t-il curieux.

Elle le regarda droit dans les yeux, les joues légèrement rouges, un sourire doux ornant son visage.

« Un baiser. »

Un long silence suivit cette confession. Le Conte eut du mal à enregistrer ce qu'il venait d'entendre, et lorsqu'il réalisa qu'elle lui demandait sans doute un vrai baiser, et non pas une simple bise sur la joue ou le front, ces joues s'empourprèrent violemment et il s'écria :

« Pardon ? Mais enfin, Lizzie, comment peux-tu me demander une chose pareille ? »

Elle le regarda d'abord ébahie, elle s'était attendue à ce qu'il soit un peu surpris ou gêné mais tout de même, puis elle parut blessée. Quand Ciel réalisa qu'il s'était laissé emporté, c'était trop tard, le regard de sa fiancée venait de durcir.

« C'est tellement demander pour toi ? » demanda-t-elle, la voix tremblante. « Le fait d'être mon fiancé t'es donc si pénible ? M'embrasser te répugne, c'est ça ! »

Elle venait d'élever la voix, Ciel recula de quelques pas et s'apprêtait à s'excuser, lui dire que ses paroles avaient dépassé sa pensée mais elle ne lui laissa pas placé un mot. Elle en avait gros sur le cœur apparemment.

« Je sais que nous avons été fiancés sans même que l'on ne nous demande notre avis, je sais aussi que je ne suis pas toujours facile à vivre ! Est-ce une obligation de me le rappeler sans cesse ? J'en ai assez de te voir toujours l'esprit ailleurs lorsque nous sommes ensemble ! Et ça m'énerve de deviner que tu te forces à me recevoir et passer du temps avec moi pour faire bonne figure ou parce que c'est ta responsabilité envers mes parents et la société ! Avant ça me rendait triste, mais maintenant je ne le supporte plus ! Tu ne me regardes pas, jamais… Je t'en pris, regarde-moi ! Je t'aime Ciel… plus que tout au monde… Alors, si tu ne m'aimes pas, si je te suis si insupportable, soit franc, ou ai pitié de moi… ROMPS NOS FIANCAILLES ! QUE JE PUISSE PASSER A AUTRE CHOSE !»

Lizzie venait d'éclater en sanglots, elle tourna les talons et partit en courant. Le garçon aux yeux bleus resta sans voix, il n'avait pas réussit à la retenir, son corps était lourd comme du plomb et son cœur était douloureusement serré.


Ciel avait cru en arrivant qu'elle s'se serait un peu calmée, il avait même revêtit le nouveau costume bleu qu'elle lui avait offert en espérant que ça la réjouirait de le voir ainsi… Mais elle ne lui avait pas accordé un seul regard, elle l'avait royalement ignoré et s'était tournée vers les autres invités. Il la voyait rire joyeusement avec d'autres jeunes filles de leur âge, et permettre à d'autres hommes de lui faire le baisemain, chose qu'elle faisait rarement, et leur accordait même plusieurs danses. Elizabeth avait de toute façon bien l'intention de ne pas lui adresser la parole jusqu'à nouvel ordre.
Le Conte s'en voulait, il voulait vraiment se réconcilier avec elle. Contrairement aux apparences, il tenait énormément à elle. Il ne savait pas trop si c'était de l'amour, mais il imaginait difficilement sa vie sans Lizzie. Sa bonne humeur et sa manière à la fois exubérante et maladroite d'essayer de le faire rire lui était devenu essentiel. Sans ça, il étoufferait dans sa monotonie et ses affaires sombres. Peut-être l'aimait-il en y réfléchissant…

Toujours est-il que voir cette espèce de parodie de Don Juan Anglais lui faire la cour de manière si peu subtile l'énervait singulièrement ! Surtout qu'il n'avait pas manqué le regard de cet imbécile plonger un instant dans le léger décolleté de sa promise ! Il était vrai que Lizzie était resplendissante dans sa nouvelle robe, offerte par ses parents. Elle était en soie, longue et sans manches, de couleur bleue, un beau bleu canard, à volants bien évidemment. Le corset était orné d'une fausse rose blanche au niveau de la poitrine, cela lui affinait la taille et mettait en valeur ses seins qui commençaient à prendre du volume. Elle ressemblait un peu à celle que lui-même avait été obligé de revêtir deux ans plus tôt lors de l'affaire « Jack l'éventreur » constata-t-il avec un léger frisson. Ses bras fins étaient enveloppés dans de longs gants bleu pastel, et elle portait des chaussures à petits talons de la même couleur. Ses cheveux étaient noués en une demi-queue de cheval, lui donnant un air plus adulte, et elle était légèrement maquillée. En la regardant danser, Ciel ne pouvait s'empêcher d'admirer ce subtil mélange d'élégance adulte et candeur enfantine. Ses longs cheveux bouclés volaient autour d'elle, sa robe tournait au gré de ses mouvements… Elle était vraiment charmante. Ce qui l'énervait d'autant plus en la voyant dans les bras de l'autre abruti congénital !

La musique s'arrêta enfin, le jeune garçon soupira de soulagement en voyant Elizabeth se détacher de l'autre jeune homme. Mais son soulagement fut de courte durée lorsqu'elle passa à côté de lui sans lui prêter attention. Il baissa les yeux de dépit, se demandant comment il devait s'y prendre pour se faire pardonner.

- Pourquoi ne lui courez-vous pas après ? » dit soudainement Sébastian en lui tendant un verre de citronnade, le faisant sursauter.

- Pardon ? Mais… c'est horriblement embarrassant ! » répondit-il en se saisissant du verre.

- Vous voyez bien qu'elle n'a pas l'intention d'aller vers vous, donc c'est à vous d'aller vers elle. C'est un juste retour des choses…

- Que veux-tu dire par là ? Je n'avais pas l'intention de la blesser, et tu le sais bien ! J'étais gêné par sa demande, voilà tout ! » s'obstina Ciel.

- Tout comme elle devait l'être en la faisant. » répliqua le majordome. « Et quand je parlais de retour des choses, je pensais plutôt au fait que c'est presque toujours Lady Elizabeth qui cherche à vous faire plaisir, à faire en sorte que vous soyez heureux, de toutes les manières qu'elle trouve ou imagine. Et finalement, que lui avez-vous réellement donné en retour ? Ne lui avez-vous jamais dit que ses intentions vous touchaient ? Que vous étiez heureux de l'avoir à vos côtés ? Une Lady peut se contenter de peu de choses lorsque c'est l'homme qu'elle aime, mais encore faut-il que ce peu suffise…»

Ciel ne répondit pas, il n'avait rien à répliquer. Il savait où Sébastian voulait en venir, et comprenait à présent ce que voulait vraiment dire Lizzie quand elle lui avait dit « regarde-moi ». Il n'avait jamais su comment communiquer sa gratitude, bien que quelque gestes, son attitude pouvaient parfois faire comprendre qu'il n'était pas froid devant ses gentils actions, ce n'était pas assez. Il était trop froid, inexpressif, et ne faisait presque jamais aucun geste en retour à sa fiancée. Parce qu'il ne voyait pas que sa fiancée devenait une femme, et ne se rendait pas compte que l'amour qu'elle lui vouait était aussi profond que l'océan, plus profond même. Il ne l'avait jamais réellement « regardée »…
Plongé dans ses pensées, le jeune Conte n'avait pas remarqué le jeune homme, qui était devenu sa bête noire depuis quelques instants, venir vers lui. Lorsqu'il leva les yeux, il était trop tard pour l'éviter. Il jeta un bref regard noir à Sébastian pour ne pas l'avoir averti avant de le saluer à son tour.

- Vous êtes bien Ciel Phantomhive ? » commença le brun. « Je me présente, je suis Lord John Riddle. » dit-il en tendant la main, que Ciel serra par pure politesse.

- Comment allez-vous ? » répondit-il, faisant son possible pour que son ton ne soit pas sec.

- Vous m'avez l'air bien triste, ça ne devrait pas être permis à une fête ! » s'écria John. « Encore moins lorsqu'il s'agit de l'anniversaire de sa fiancée ! Quoique, je comprends que vous ne soyez pas enchanté de la partager avec autant de monde ! Elle est tout à fait charmante, je suis impatient de la voir adulte, avec plus de… courbes ! Elle sera sans doute une parfaite partenaire pour une danse, plus… intime ! » ajouta-t-il avec un clin d'œil.

- Effectivement… » répondit Ciel, serrant son verre plus fort que nécessaire.

Ciel n'aimait vraiment pas les manières de ce Lord Riddle, il avait une façon de le jauger, comme s'il le sous-estimait, et ça le contrariait. Sans oublier le sans-gêne dont il faisait preuve en parlant ainsi de la fiancée d'un autre, devant le fiancé en question qui plus est ! Même le Vicomte de Druitt était plus poétique que ça, et c'était dire ! Tout en continuant de parler, il le regardait d'une manière déplaisante, comme s'il voulait lui faire comprendre qu'il n'était qu'un gamin, et ses paroles étaient pleines de sous-entendus… Soudain, le regard de Ciel fut attiré par autre chose. Il venait d'apercevoir Lizzie sortir sur le balcon, seule. C'était sa chance ! S'il arrivait à se débarrasser du gêneur, il pourrait aller lui parler seul à seul ! Et en profiter pour lui offrir son cadeau… Mais Lord Riddle avait apparemment bien l'intention de bavarder avec lui, si l'on peut dire ça, encore un bon moment.

« Vous comprenez, Conte Phantomhive, qu'une jeune fille devient une jeune femme plus vite qu'un garçon devient un homme. Lady Elizabeth va sans doute beaucoup changer dans les années à venir, et vous ne serez peut-être plus à son goût si vous ne changez pas à votre tour, et elle voudra sans doute alors nager avec plus adulte… »

S'en était trop. Lord John Riddle reçut en pleine figure le contenu du verre que tenait Ciel.

« Venant d'un aîné, je trouve déplacé que vous me traitiez d'enfant avec des propos aussi puérils et déplacés. » dit Ciel du ton le plus froid et dur qu'il pouvait. « Et je vous prierais à l'avenir de ne plus jamais parler d'Elizabeth comme d'une prostituée ou un objet. » Il s'éloigna. « Et j'espère pour vous que cette conversation ne parviendra jamais aux oreilles de tante Frances si vous tenez un tant soit peu à votre vie. »ajouta-t-il avant de partir, satisfait de voir toutes couleurs quitter le visage du pervers.

Ciel se dépêcha d'entrer sur le balcon, mais en restant discret, et fut soulagé de voir que Lizzie était toujours là, seule, se tenant sur la rambarde, les yeux tournés vers les étoiles. Il s'approcha doucement, jusqu'à ce qu'il se trouve à la gauche de sa promise. Elle bougea légèrement, sans doute parce qu'elle l'avait remarqué, mais ne dit rien. Le jeune garçon retint un soupir, maintenant qu'il était dans la situation qu'il avait souhaité, il ne savait pas par où commencer. Ou plutôt, il n'osait pas trop parler. En voyant une des mains de Lizzie posée à sa portée, il se dit qu'il pourrait se faire comprendre par des gestes et tenta de la serrer dans la sienne. Mais au moment où il allait poser sa main sur elle, sa fiancée la retira assez rapidement. Ce n'était pas bon signe… Il la regarda, elle continuait de regarder les étoiles, comme s'il n'était pas là, mais au moins elle ne le fuyait pas. Il détourna les yeux en se demandant ce qu'il devait dire, mais il savait qu'il ne devait pas perdre de temps, il fallait profiter du moment présent.

- Cette robe te va très bien… » dit-il puis de donna mentalement une claque.

- Andouille !

C'était comme si une lourde pierre venait de tomber sur la tête de Ciel. Il se sentait vraiment stupide.

« Ça commence bien ! » pensa-t-il, une goutte de sueur glissant sur la tempe.

Il prit une grande inspiration, puis se lança.

- Lizzie, je… je suis vraiment désolé… Désolé de t'avoir manqué de respect et de ne pas avoir pensé à ce que tu ressentais… Je me suis laissé emporter l'autre jour, j'étais très… très gêné…

- Je sais. » répondit-elle d'une voix calme, sans le regarder. « Mais tu as trop souvent balayé mes sentiments comme ça, comme si tu chassais une poussière… »

- Et j'en suis sincèrement désolé ! » s'écria Ciel en tournant la tête vers elle. « Je… J'ai été aveugle à ton sujet, je n'ai jamais pensé que je te blessais autant, et tu as tout à fait le droit de m'en vouloir, mais… Je voulais que tu le saches, que tu saches que ce n'était pas mon intention. Que puis-je faire pour que tu me pardonnes… ? »

Elizabeth ne répondit pas, et elle ne le regardait toujours pas. Cela lui faisait mal au cœur, il comprenait en quelque sorte le calvaire qu'il avait dû lui faire vivre, alors qu'il l'accusait souvent elle d'en être un. Le silence devenait pesant, et Ciel se sentait encore plus mal car sa fiancée refusait de poser les yeux sur lui.

« S'il-te-plaît, Lizzie… s'il-te-plaît, regarde-moi… »

Sa voix n'avait été qu'un murmure dans la nuit. Elizabeth ne bougeant toujours pas, il baissa les yeux, un nœud dans l'estomac. L'amour faisait mal, comme on dit… Pourquoi avait-il mis tant de temps à se rendre compte qu'il l'aimait ? Pourquoi fallait-il qu'il soit sur le point de la perdre pour le réaliser ?

« C'est vraiment pas juste… » dit Lizzie.

Lorsqu'il releva la tête, il constata avec surprise qu'elle le regardait.

« Je ne peux jamais t'en vouloir longtemps quand je te regarde… surtout comme ça. » dit-elle avec un petit sourire.

Elle s'approcha de lui et le prit dans ses bras tendrement, sa tête nichée dans son cou. Ils avaient tout deux encore presque la même taille. Il lui rendit son étreinte, soulagé et heureux.

« Je t'aime, Lizzie. » lui murmura-t-il.

Elle se tendit en entendant sa déclaration, et se détacha de lui. Ses yeux furent agrandis par la surprise un instant, puis ils brillèrent de bonheur et un grand sourire naquît sur son visage. Elle prit les mains de son fiancé dans les siennes, se pencha doucement vers lui en fermant les yeux. Le cœur de celui-ci commença battre la chamade, il avait l'impression d'entendre quelqu'un jouer sur des percussions, et ses joues prirent une belle couleur pivoine. Lizzie s'arrêta à quelques centimètres de lui, l'invitant joindre leurs lèvres. Et c'est le corps tremblant, les joues en feu, le cœur battant à tout rompre que Ciel se pencha vers elle à son tour, les yeux fermés également. Leurs lèvres s'effleurèrent d'abord timidement, puis, les deux adolescents inclinèrent légèrement leur tête, leurs permettant de se joindre plus franchement. Ils restèrent comme ça quelques secondes avant de se détacher, tout deux le teint rouge. Le jeune Conte se rappela alors d'une chose, et fouilla sa poche, il en sortit un petit paquet qu'il tendit à sa moitié.

« Joyeux anniversaire Lizzie. » dit-il en souriant sincèrement.

A peine eut-il prononcé ces mots que la jeune Marquise se jeta sur lui, le serrant très fort dans ses bras et l'embrassant à pleine bouche. Il lui rendit son baiser une fois remis de sa surprise et la serra dans ses bras à son tour sans séparer leurs lèvres. Ils restèrent ainsi un bon moment, et auraient put le rester encore longtemps si un toussotement ne s'était pas fait entendre. Ils se tournèrent dans un même mouvement dans sa direction, et virent Frances Midford quelques mètres plus loin, un sourire en coin. Mais en regardant autour d'eux, le couple constata, à la grande horreur de Ciel, que tous les invités s'étaient réunis pour les regarder par les fenêtres ou la porte vitrée. Ces derniers se mirent, presque, tous à applaudir à tout rompre en riant de joie ou criant des « bravo ! » et « félicitations ! ».

« Désolée de vous gâcher ce moment… » commença Lady Midford, retenant un petit rire. « … mais il est temps que tu ouvres tes cadeaux, Elizabeth. »

Ciel n'avait qu'une envie : se terrer dans un trou et ne plus en sortir, mais lorsqu'il entendit Lizzie rire à son tour et qu'elle lui prit la main, il oublia un peu sa gêne. Et c'est main dans la main, un sourire heureux aux lèvres, qu'ils se dirigèrent tout les deux vers la salle de bal.


J'espère que ça vous a plu ! Je vais essayer d'écrire et poster de manière régulière.

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