La tête maintenue nonchalamment par la poignée de cheveux qu'il portait se balançait de l'avant vers l'arrière dans un geste morbide. Il n'en avait que faire. C'était fini. Enfin fini.
Tous les doutes qu'il avait pu contenir avec une difficulté harassante n'avait fait qu'augmenter quand il était passé à l'acte. Avait-il réellement bien fait? Est-ce que les conséquences de cet acte purement barbare n'allait pas finir par lui revenir en pleine face comme le ferait un boomerang? Serait-ce un effet papillon beaucoup plus dévastateur qu'imaginé?
Sa tête le lançait affreusement et l'afflux de questionnements n'allait pas en se tarissant. Oh que non...
Il avait vraiment l'impression que sa boîte crânienne était sur le point d'imploser tant elle bourdonnait. Il dût s'accroupir sur le béton armé totalement miteux de la ruelle pour reprendre contenance. La tête avait lentement roulé à ses pieds comme l'incitant à ne pas l'oublier, ne pas oublier d'où venait cette situation...
Il eut l'envie folle de lui mettre un bon coup de pied avant de se reprendre bien rapidement, c'était bien trop 'précieux', bien trop risqué aussi. Mais il ne pouvait décemment pas laisser cette tête barbouillée d'eau, de boue et de sang alors qu'il touchait à peine au but ultime.
Il tira sur ses cheveux avec nervosité en jetant des petits regards dans chaque direction. D'un point de vue externe, il était sans doute acculé comme une bête sauvage prise en chasse par un prédateur bien plus gros, plus puissant et plus terrifiant. Mais au fond de lui, quelque part dans un recoin superbement bien enfoui, il comprenait une chose : il était le prédateur, le chasseur, ce 'preneur de vie'. Comme un vulgaire assassin.
Et là où cette constatation prenait effet, il ne pût empêcher ce sourire malsain qui lui mangea le bas du visage. Ce n'était pas vraiment volontaire mais c'était plus une constatation aberrante qui prenait forme dans son esprit alors qu'il se sentait doucement partir.
Il savait qu'il devait rester fort, préserver ce gamin, c'était même un besoin obsessionnel qui tirait vers le vital par instant.
Il gronda alors que certaines bribes de souvenirs lui revenaient inlassablement, comme pour le punir de n'être que cette espèce de brute épaisse sans cœur qui ôtait la vie à son bon vouloir. C'était ainsi et ça prenait effet partout. Absolument, partout.
Dans les marges sociales, le constat n'en était que plus étonnant, plus rageant. Les forts dominaient les faibles, les faibles étaient dominés. Pour une société qui se disait évoluée et conventionnelle, elle baissait rudimentairement bas sur les pulsions les plus basses de l'humain et juste cette pensée lui suffisait pour avoir une envie folle d'arracher dents et yeux à chaque personne dites 'forte' croisée. Il lui arrivait souvent de se demander si le système ne tentait juste pas de leur mettre un bon coup au fion avant de leurs faire avaler comme à des animaux parfaitement dressés une leçon de morale quelconque visant à justifier actes et paroles.
Il se redressa tout en tanguant légèrement. Il ne savait plus vraiment quoi faire. Devrait-il jeter cette tête dans une benne et attendre patiemment que quelqu'un ne retrouve son corps? Prendre avec lui la preuve de ce crime morbide et barbare et ne savoir qu'en faire par la suite? Ou encore...
Sa tête tournait beaucoup, beaucoup trop. Trop vite et trop fort.
Protéger ce gosse, c'était ce qui était le plus important de son point de vue jusqu'ici et il était fort probable qu'il ne se soit ménagé ni sur les efforts ni sur sa santé propre. Sa santé mentale était partie en vrille depuis longtemps, alors il se cantonnait à prendre soin de son corps comme il ne pouvait. Chose était d'admettre qu'avec de tels 'passe-temps', il commençait doucement à se sentir éreinté et loin d'être en forme. Tenir debout commençait déjà à ressembler à un supplice alors que ses yeux papillonnèrent avec frénésie.
Il ne pouvait pas terminer ceci de telle manière, le gosse se réveillerait en panique totale et commencerait certainement à se douter qu'il y avait anguille sous roche... Voire même plusieurs anguilles.
Il n'était pas vraiment du genre à paniquer facilement mais à ce moment là, l'adrénaline prit possession de son corps et il se dépêcha de tirer d'un geste -qu'il aurait voulu précis et sûr de lui- cette maudite tête. Il ne pût détourner les yeux de ce regard mort.
Mais il n'éprouvait absolument rien. Ni regret, ni tristesse, ni colère. Il se sentait juste incroyablement vide. Ça aurait pu avoir un certain côté dramatique s'il ne continuait pas à fixer ce visage figé sur une expression de franche douleur.
Les yeux étaient encore écarquillés, chose qu'il ne pensait pas réellement réalisable, la bouche tordue dans une grimace grossière d'un ridicule sans précédent et le teint tout blafard. Pendant un instant, il lui sembla qu'il refaisait surface et il se concentra au maximum afin de garder en sa pleine conscience ses traits figés, ses yeux vides, cette odeur pestilentielle qui annonçait la mort. Il ferma les yeux et souffla. Rien, absolument rien, ne devait s'effacer de sa mémoire. Ce serait automatiquement néfaste s'il n'arrivait pas à tout emmagasiner à lui seul.
Il entendit des bruits de clapotis répugnants, signe que quelques gouttes restantes de sang s'écoulaient tranquillement le long de cette nuque tranchée.
Il se souvint de la manière dont cet homme hurlait quand il l'avait vu s'approcher à pas calculés, bien trop précis pour qu'il n'y ait aucune intention derrière. De la façon dont il l'avait imploré de lui laisser la vie sauve, crachant sur enfants et femme sans aucune vergogne. De cet air outré qui avait pris possession de sa figure quand il lui annonçait clairement qu'il n'était pas présent ici pour discuter avec un gros porc opportuniste mais plutôt pour le faire taire. De cet air de surprise quand il avait dégainé son arme et enfin de cet air paniqué à la première perforation.
Il était persuadé que s'il lui avait laissé sa langue intacte, ce connard invétéré lui aurait balancé insultes et malheurs. Mais il avait bien fait.
Du moins... c'est ce qu'il pensait actuellement.
Il empoigna sans douceur la mâchoire et l'ouvrit pour être sûr que son travail avait été correctement réalisé et non bâclé. Même si ça restait macabre, il n'en demeurait pas moins un perfectionniste insatisfait perpétuellement.
Il sembla satisfait après un examen minutieux.
Il se maintint debout juste assez longtemps pour dégainer son téléphone et constater qu'il ne lui restait vraiment plus beaucoup de marge. Il grogna et pressa le pas.
La doublure de sa veste avait été totalement déchiquetée et il pensa soudain au fait que cette fois-ci, il ne saurait sans doute même pas la rapiécer. Encore une perte d'argent à cause d'un crétin opportuniste dégueulasse.
Son regard parcouru les toits et après avoir jeté un rapide coup d'œil dans la rue, il opta pour la discrétion. Il n'avait pas intérêt à prendre plus de risques que ce qu'il avait déjà pris pour l'instant.
Son téléphone vibra un long moment, il soupira sachant déjà qui l'appelait par une heure aussi tardive. Il hésita longuement entre répondre pour avoir la paix un court instant ou ne pas répondre et avoir une paix approximative -et probablement de très courte durée.
Il dut essuyer ses mains pleines de sangs, de boue et de pluie sur son pull déjà bien sale avant de pouvoir décrocher. Il hésita quand la sonnerie se tut, peut-être que cette cinglée tenterait de le laisser tranquille par la suite? Mais il n'avait plus cet espoir quand son portable vibra encore, lui annonçant un appel entrant. Il décrocha et cala le téléphone contre son oreille et prit appuis comme il le put sur le rebord de la fenêtre. Quelle chance que ce quartier soit tellement mal famé que personne n'y mettait pied depuis longtemps. Il grogna un vague 'Allô?' mais il se sentit stupide dès le début. Il savait qui l'appelait et il se trouvait vraiment débile de poser cette question par instinct. Même si sur l'instant il ne fallait pas parler d'instinct mais plutôt d'un tic de langage acquis à force de fréquenter des personnes ayant peu de jugeote...
- Eren.
Il grogna de mécontentement et la voix de l'autre côté du combiné sembla mal à l'aise.
- Je sais que tu n'aimes pas que je t'appelles comme lui, mais je n'ai pas vraiment le choix ! Je ne sais pas comment t'appeler...
Il fut surpris, il était certain que c'était la première fois qu'elle parlait aussi longtemps. Elle avait certainement épuisé son quota de réplique pour les jours à venir. Il ricana un instant et continua son ascension laborieuse. Il manqua de finir écrasé au sol plus d'une fois mais il ne lâchait rien : il gardait le téléphone en équilibre entre son oreille et son épaule et gardait aussi cette maudite tête dans sa main gauche -il la tenait surtout par une grosse mèche de cheveux et la tête ne cessait de se fracasser contre le mur en brique rouge qu'il escaladait mais à vrai dire, il n'en avait cure.
- Tu me veux quoi sinon?
Le ton qu'il utilisait était quelque peu sec mais sur l'instant il ne sembla pas le remarquer. Un léger silence se créa à l'autre bout du fil alors qu'une atmosphère peu plaisante -presque pesante- prenait place. Ce qu'il pouvait avoir horreur de ces maudits appareils...
« Je voulais juste savoir s'il fallait t'aider à rentrer chez lui.»
Cette remarque lui parut des plus débiles. Il n'était plus un enfant bon sang ! Et ça depuis très longtemps. Puis c'était aussi chez lui aussi qu'il sache.
- Non, je n'ai pas besoin d'aide. J'en avais besoin il y a de cela bien longtemps, depuis j'ai appris à me débrouiller comme un grand.
Et sur cette dernière parole, il atteint enfin le toit du bâtiment. Il regarda l'horizon et il fut pris d'une légère panique, il comprenait maintenant pourquoi cette hystérique commençait à lui mettre message sur message pour savoir s'il n'avait pas eut de problèmes.
Il jura ce qui alerta sa correspondante : "Tu n'as pas fini c'est ça?" Il était assez sidérant de remarquer qu'à une simple remarque il se retrouvait sur le cul. Pour la première fois depuis deux mois, il n'avait pas terminé dans les temps.
À cette constatation, il faillit en faire tomber son portable qu'il ne portait que par automatisme à son oreille. Le soleil allait se lever dans peu de temps et 'il' se réveillerait dans peu de temps. Trop peu.
Il ne croyait absolument pas à ce qu'il était en train de faire et pourtant les mots quittèrent sa bouche d'une volonté autre que la sienne : «Tu saurais me rendre un service?» Et à peine les mots eurent-ils passé la barrière de ses lèvres qu'il voulut se claquer la tête fortement contre le béton armé, voire même se laisser tomber des trois étages qu'il venait de grimper.
- Juste le temps de pister ton téléphone et je suis là.
Ce fut pile à cet instant qu'il regretta amèrement de faire ne serait-ce qu'un minimum confiance en cette personne capable de le retrouver en même pas une heure de recherche. La situation le dépassait totalement et alors qu'il entendait vaguement son interlocutrice lui dire qu'elle l'avait localisé, il s'évanouit.
XxXxXxXxXx
Quand Mikasa arriva sur les lieux, son sang ne fit qu'un tour.
Le voir allongé à même le sol, les vêtements couverts de diverses crasses, le sang et la boue séchée maculant ses cheveux et son visage, la preuve de son crime en main et l'arme se trouvant à quelques mètres seulement, dans une légère besace de cuir tannée semblait-il par les années et enfin cet air si paisible et pourtant si... coupable, tout cela, ce tout, lui rappelait qui il était. Qui était cette partie de lui, fugace, invisible, nocturne et surtout mortelle.
Mais plus elle se rendait compte de tout ce qui pourrait faire ses défauts, elle ne pouvait s'empêcher bêtement d'y voir la part d'humain. Celle qui souffrait, celle qui montrait que non, il n'était pas sans cœur. Que non, il n'était pas sans remord. Que non, ôter la vie même à une raclure ne lui apportait pas une sérénité quelconque.
Elle était bouleversée par ce garçon, il était tellement... bourré de mauvaise conscience qu'il en devenait presque une bonne personne. C'était totalement loufoque comme vision mais c'était ce qu'elle apercevait quand elle voyait ce corps allongé à même le sol, comme expiant ses fautes et ses péchés à sa vue.
Cette scène macabre lui enserrait le cœur à tel point que les larmes lui montèrent aux yeux. Elle le détestait tellement.
Elle lorgna un instant la tête décapitée et un léger frisson la parcourut. Dans sa vie, elle en avait vu des vertes et des pas mures, mais cette vision là avait le don de la pétrifier alors qu'elle n'avait plus beaucoup de temps et elle ne savait même pas comment s'y prendre.
Elle emballa comme elle le put cette tête dans sa veste en jean et l'accrocha maladroitement à la besace du garçon évanoui avant de tenter de le soulever. Il avait beau être tout en finesse, il avait quand même un sacré poids. Elle se dépêcha d'ajuster sa position pour ne pas se casser littéralement la gueule dans les escaliers et les dévala en se dépêchant.
Elle le déposa le plus délicatement possible sur la banquette arrière et prit la peine de détacher sa veste de la besace avant de les poser dans le coffre. Elle devait se dépêcher de lui faire les poches pour le ramener chez lui et le débarbouiller.
A la simple évocation de devoir le laver, elle rougit furieusement. Elle n'avait pas habitude de faire ça, et encore moins à un homme qui était séduisant mais surtout complètement inaccessible.
Elle trouva ses clefs et les envoya sur le siège passager. S'ils avaient de la chance, en cinq minutes ils seraient arrivés à destination et à partir de là, il serait protégé. Elle ne demandait que sa protection du plus profond de ses tripes, tout son être entier lui hurlait de ne pas rester, de l'abandonner à son triste sort mais elle ne pouvait pas s'y résoudre. Elle ne pouvait effacer ses cauchemars ni les empêcher de revenir inlassablement chaque nuit et malgré le fait qu'elle sache pertinemment que ce qu'elle venait de voir ne ferait qu'alimenter ses frayeurs, elle lui lança un regard doux.
Elle démarra la voiture et prit la route. Il ne lui fallut que de cinq grosses minutes pour arriver à destination. Elle récupéra les clefs tombées et se hâta dehors. Quand elle remarqua le bâtiment, elle voulut gémir de frustration. Il ne vivait quand même pas dans un tel endroit? Et pourtant, si. Elle avait juste oublié ce détail.
L'immeuble miteux devant lequel elle était ne possédait à tout casser que trois fenêtres non brisées, les briques étaient taguées d'immondices ici et là, la porte en chêne devait s'ouvrir avec une facilité déconcertante si on en jugeait par son état. Les regards que les habitants ou passants lui lançaient ne la rassurait pas plus que ça la journée déjà mais si elle devait en croiser juste un, elle hurlerait à en réveiller un mort.
Elle n'eut qu'à donner une légère secousse à la porte pour qu'elle ne s'ouvre en grand. Elle ravala un juron et se dépêcha de trouver son appartement.
Il ne devait y avoir que deux trois apparts potables et pourtant, chacun semblait occupé. Il ne lui fallut pas deux minutes pour le trouver. Elle trouva très dangereux qu'il ait choisi une habitation au rez-de-chaussée dans un quartier si mal famé.
Elle ouvrit la porte en grand et redescendit les quelques marches du perron pour redescendre jusqu'à sa voiture pour récupérer le jeune homme. Elle soupira en sentant ses jambes se plier sous le poids qu'elle portait. Une amie lui avait dit de commencer les cours de self-defense avec elle et comme une idiote, elle lui avait rit au nez. Mais si elle y réfléchissait, son envie de s'en sortir si elle en venait un jour à se faire agresser augmenta alors qu'elle n'avait mit qu'un pied dans le bâtiment. Elle chercha dans le noir la salle de bain et la trouva au bout d'un court instant. A vrai dire, c'était tellement petit qu'elle n'avait presque rien à chercher, il ne lui avait suffit que d'un essai sur deux portes pour tomber sur la petite salle d'eau. Elle était vraiment petite. Et sa conscience lui souffla que toute l'habitation était minuscule en plus de n'être source de sécurité pour personne.
Malgré le mauvais état des lieux, tout était propre et presque correctement rangé. Elle eut un léger sourire en remarquant les savons étiquetés avec les jours de la semaine, ça avait un léger côté enfantin tout bonnement plaisant.
Elle soupira en remarquant la baignoire, elle avait espéré y voir une douche. Elle tenta de l'asseoir comme elle le put sur les WC et commença à chercher après le nécessaire pour que tout paraisse normal. Elle piocha dans la chambre un bas de jogging et un t-shirt ample, espérant qu'il ne trouve pas sa nouvelle tenue louche. Elle repartit vers la salle de bain tout en se préparant mentalement à ce qu'elle devrait faire. Elle ne savait pas où cacher les vêtements tâchés, ni même la tête, elle était dans un sens obligée de la garder chez elle jusqu'à ravoir des nouvelles. A espérer qu'elle en reçoive...
Elle prit un gant de toilette et commença à lui débarbouiller en faisant attention à ne pas trop le brusquer, il ne manquerait plus qu'il la voie et il hurlerait à en alerter tous les centres de polices de Shiganshina. Elle s'attarda un moment sur la petite entaille qui fendait son arcade sourcilière, elle passa délicatement dessus, sans frotter pour ne pas la rouvrir.
Elle finit par se mettre à la recherche d'une éventuelle boîte à pharmacie et trouva le strict nécessaire. Elle constata avec un léger pincement au cœur que le budget ne semblait pas fort élevé pour tout ce qui était de la fibre médicale. Elle lui désinfecta avec attention ce qui serait une future petite cicatrice avant de soupirer. Il fallait maintenant qu'elle le lave entièrement.
Elle se sentit rougir jusqu'à la racine des cheveux.
Mikasa prit au moins une demi heure pour le laver sans défaillir. Elle ne pouvait pas empêcher son regard de se stopper à chaque nouvelle cicatrice qu'elle voyait. Certaines paraissaient vieilles et d'autres tellement récentes... C'était une pure torture.
Quand elle le coucha dans son lit, elle le toisa longuement. La constatation que lui ne saurait et ne devait savoir ce qu'elle avait fait lui procura une sentiment de gêne. Elle voulait qu'il soit au courant de ce qu'elle avait fait pour lui, pour exister d'une autre manière, qu'il ait une vision d'elle plus positive. Toute vision qu'il avait d'elle autre que l'actuelle serait de toute manière plus positive.
Elle le regarda attentivement une dernière fois avec un sourire mélancolique. Le teint basané, des yeux clos refermant de magnifiques orbes vertes, un nez fin qui pouvait se retrousser d'une manière craquante, des lèvres fines mais tentatrices, un petit menton volontaire et une mâchoire à peine prononcée.
Il n'y avait rien de changé. Eren était toujours aussi beau.
Quand elle referma la porte à clefs, les vêtements sales et la besace en main, elle ne put empêcher les quelques perles salées qu'elle retenait de dévaler ses joues.
La seule chose qui avait changée chez lui, c'était les souvenirs altérés qu'il possédait.
XxXxXxXxXx
Alors cette histoire est périlleuse pour ma propre santé mentale. Je ne sais pas ce qu'il en sera de la vôtre mais devoir décortiquer ce que je vais devoir écrire par la suite me donne déjà une migraine pas possible.
Enfin soit !
Je me lance dans un second projet (alors que le premier n'est pas aboutit, je sais que ça finira par devenir une mauvaise habitude...) qui me trotte dans la tête depuis un bon bout de temps.
Je pense avoir laissé des indices assez conséquents un peu partout pour comprendre un peu le commencement de cette histoire et j'espère tâter sur votre curiosité ! Je suis même un peu septique, je ne sais même pas si ce que j'écris est assez compréhensible pour l'instant (ça ne fera que s'empirer je le crains).
Enfin avec tout ça, je me demande si ce plan suicide est une véritable bonne idée...
Je l'espère en tout cas !
