Bonjour les gens!
Voici donc une nouvelle fiction, qui se passe dans l'univers fabuleux d'Harry Potter ;)) J'espère que ce premier chapitre, et même que cette fiction entière, vous plaira!
Vous pouvez me suivre ou discutez avec moi sur twitter ;) ( TheGynny) et n'oubliez pas de poster une petite review à la fin de votre lecture :DDD
Being a Wizard seemed easy
C'était une belle journée de mai qui commençait pour Julien Newtiteuf, jeune élève de Gryffondor, en sixième année au collège Poudlard, l'école de sorcellerie. Il s'était levé de plutôt bonne humeur avec l'ultime projet de profiter de sa journée. En effet, à l'occasion de la semaine d'hommage aux héros de guerre, les cours avaient étés annulés au profit d'ateliers de commémoration et de sensibilisation à la paix. Les ateliers ne débutant que le lendemain, il se savait libre toute la journée et en était plutôt satisfait. Il avait tout d'abord profité de sa liberté pour faire une semi grasse matinée bien mérité, se levant tout de même à neuf heure afin de ne pas louper le petit déjeuner. Ne pas être obligé de se lever à six heure lui faisait un bien fou, autant moralement que physiquement.
« Grim... L'chocapic... Assassin.. » Chouinait son voisin de droite, toujours plongé dans son sommeil.
NT souri légèrement en constatant qu'il était le premier de son dortoir à être debout. Il décida de les laisser dormir et d'aller se préparer dans la salle de bain sur la pointe des pieds. Ils allaient rater le petit déjeuner mais tant pis pour eux, ils ne lui avaient pas demandés de les réveiller. Julien prit une doucher rapide et enfila l'uniforme de sa maison avant de quitter silencieusement le dortoir, triturant sa cravate rouge et or du bout des doigts. Il savait que grand nombre d'étudiants, toute maison confondue, avait une sainte horreur de cet accessoire, le considérant comme une laisse ou un élément uniquement présent pour entraver leur respiration. NT le concédait, porter une cravate toute la journée n'était pas très agréable pour la gorge, mais il y trouvait un coté plutôt classe et adorait en porter.
La grande salle était pratiquement vide quand il y entra. Il ne restait qu'une poignée d'élève mal réveillés prenant leurs petits déjeuner, l'air absent. Julien était bien réveillé quant à lui, et après avoir survoler la salle du regard afin de voir si d'éventuelles connaissances s'y trouvaient ( réponse : non) il s'assit à la table des Gryffondor, à la place la plus proche de la porte, et pris son petit déjeuner. Il était en train de penser à ce que sa future journée de flemmardise allait être sans faire attention au reste de la salle lorsqu'un poids sur son épaule le sorti de ses pensées. Il leva les yeux et croisa ceux de son ami, Sébastien Unsterbliicher. Un jeune élève de Serpentard du même âge. Ce dernier pris place à ses cotés, un énorme sourire ornant ses lèvres. Julien lui sourit doucement en retour, guettant la table des Serpentards du coin de l'œil, l'air stressé
« Un serpent à la table des lions... Tu tiens tant que ça à te faire manger, Unster ? » Le taquina t-il.
« Par toi ? Voyons NT, soit un peu réaliste s'il te plaît. » Répondit Sébastien en lui accordant un clin d'œil.
Leur amitié avait commencée il y a six ans. Ils avaient partagés la même barque lors de leurs première arrivés à Poudlard, juste avant d'être répartis dans leurs maison. Pour Julien, fils de moldus, cette rencontre était inopiné. Il venait de passer tout le trajets en train seul, ne connaissant personne, et il appréhendais beaucoup la suite de sa scolarité quand celui qu'il se mit à appeler Unster engagea la conversation avec lui. Le courant était tout de suite passé et Julien se surprit à vouloir garder ce garçon en amis pour toujours.
Arriva alors la répartition. Il fut envoyé à Gryffondor. Sébastien à Serpentard.
Julien était peut être un enfant de moldus, mais il n'était pas ignare. Il connaissait la sinistre réputation des Serpentards, et la rivalité qui opposait sa maison à celle de celui qu'il aurait voulu avoir comme ami. Il pouvait toujours rêver maintenant. Ça n'arriverait jamais, il en était sur. En une soirée il avait connu l'espoir intense suivie de la résignation amère.
Puis vint le lendemain. Et lors de son premiers cours, en commun avec les premiers années de Serpentard, un Unster tout sourire s'assit à coté de lui. Et NT comprit que, peu importe leurs maisons, Unster et lui étaient fait pour être inséparables. Et puis, ce dernier portait extrêmement bien les cravates. Un point non négligeable selon le rouge et or.
« Alors tu vas faire quoi aujourd'hui ? » Demanda le Serpent, essayant d'arborer un air totalement désintéressé.
« Je ne sais pas trop... Et toi ? » Soupira t-il. Il connaissait assez Unster pour savoir qu'il ne posait pas la question par hasard et que le but de cette conversation était de la convertir à une énième connerie. Normalement il participait avec joie, seulement depuis quelques mois, le cœur n'y était plus.
« Alors, c'est très bien que tu pose la question parce que justement j'avais quelque chose à te proposer ! » Clama t-il, sautillant légèrement sur sa chaise, enjoué. « Figure toi que j'ai entendu dire que notre très chère Directrice McGonagall serait absente toute cette sainte journée ! Et je pense pouvoir découvrir le mot de passe du tableau qui garde sa suite royale... Tu vois ou je veux en venir ?! »
NT fronças les sourcils. De toute évidence, l'excitation de son ami ne l'avait pas atteint, et il semblait même plutôt en colère. Il détourna le regard et se concentra à nouveau sur son bol où barbotaient encore quelques céréales qui avaient eu le temps de ramollir.
« Tu te passeras de moi sur ce coup là. » Répondit-il sèchement, sans regarder Unster à nouveau.
Puis il se leva et quitta la table. Son ami, qui ne comprenait pas sa réaction, se mit à le suivre.
« NT ! Oh, attend ! Explique moi ce que t'as ! » Criait-il, sur ses talons.
« Ce que j'ai, Unster ? » Demanda NT en s'arrêtant dans un couloir vide avant de se retourner pour lui faire face, las. « J'ai du respect, merde. Cette femme a perdue ses amis, ses proches, durant la guerre. Et tu veux t'introduire dans sa chambre et piquer ses affaires durant l'anniversaire de leurs morts ?! Y a vraiment rien qui te choque, Sébastien?! »
C'est à ce moment qu'Unster comprit que la situation était vraiment sérieuse. Car malgré leurs six années d'amitié, Julien ne l'avais appelé que deux fois par son prénom. La première fois c'était lorsqu'il était chuté de son balais alors qu'il était à quarante mètres du sol, durant un match de Quidditch, chute bien heureusement amortie par le sortilège de protection qui entourais le stade. Il le voyait encore accourir vers lui, les professeurs et l'infirmière sur ses talons, criant son nom, paniqué. La seconde fois, ça avait un simple murmure qui avait franchi ses lèvres alors qu'il venait d'ouvrir faiblement les yeux, allonger sur son lit d'infirmerie. C'était il y a quelques mois. Des Gryffondor l'avaient retrouvés inconscient dans une partie du Parc, et lorsqu'Unster l'avait appris, il avait accouru a son chevet. Il ne lui avait jamais raconté ce qu'il c'était passé, se contentant de murmurer son prénom entre deux sanglots silencieux, serrant sa main aussi fort que ses muscles ankylosés le permettaient.
Deux événements relativement grave, donc. Cela expliquait le nœud qui venait de se former dans le ventre de Sébastien. Il essaya, tant bien que mal, de se rattraper.
« Je... Je suis désolé, Ju'... J'avais pas réalisé que... J'y avais pas pensé... » Bégaya t-il, un peu prit au dépourvu. Il n'était pas habitué à ce que son ami refuse de participer à ses blagues et ses bêtises.
« Je sais. Tu n'y pense jamais, à ce que ça fait aux autres, en tout bon Serpentard ! D'habitude je m'en fous parce que c'est pas grave mais en ce moment tu ne sais plus t'arrêter ! J'en ai marre d'être celui qui répare les pots cassés quand tes blagues causent du tort et que tu t'en fous. »
Unster fronça les sourcils. Il sentait, à l'énonciation de sa maison, que la conversation lui échappait et risquait de mal tourner mais il ne pouvait empêcher cette colère de monter en lui.
« Je t'ai dit que j'étais désolé. Je vais devoir le répéter combien de fois, NT ? Et si mon comportement te déplait, il aurait fallut m'en parler avant, au lieu de péter un câble comme ça, d'un seul coup. Et juste a cause d'un pauvre idée de blague... » Dit-il plutôt calmement, en croisant les bras.
« … Laisse tomber. Vas la faire, ta blague à la con. T'as qu'a demander à tes copains serpents de te donner un coup de main, c'est plus leurs trip qu'à moi de briser la vie des gens. » Asséna NT en reprenant son chemin.
Et c'est à ce moment que tout dérapa. Unster et NT ne parlaient jamais de leurs amis respectif, à raison. Et si, en général, Julien n'accordait que peu d'importance à la maison de Sébastien, il s'était mis à se montrer publiquement méprisant envers tout les Serpentard depuis quelques mois, sans qu'Unster ne dise quoi que ce soit, ne comprenant pas ce qu'il se passait dans la tête de son ami.
« Je sens du mépris dans ta voix... » Commença Unster en le suivant, la mâchoire et les poings serrés.
« Peut être, oui. » Coupa NT. « Excuse moi de ne pas apprécier à sa juste valeur cette maison remplis de d'idiots intolérants, violents et haineux. » Continua t-il, aveuglé par la colère et se rendre compte que ses mots dépassaient sa pensé.
Le sang d'Unster ne fit qu'un tour. Dans un état second, il agrippa le bras d'NT et le plaqua violemment au mur. C'est quand un bruit sourd résonna dans le couloir qu'il revint à lui. Il n'osais plus bouger, incapable de comprendre ce qu'il venait de se passer. C'est impuissant et coupable qu'il regarda Julien porter la main à l'arrière de sa tête, choqué, avant de la ramener devant lui. Couverte de sang.
Cette vision horrifia Sébastien qui recula violemment, jusqu'à ce coller au mur derrière lui.
« Oh... Par Salazard, NT, je suis tellement désolé ! » Se reprit il, s'avançant vers son ami en tremblant, tendant une main vers lui. « Je m'en veux... Je vais t'accompagner à l'infirmerie, viens avec... »
La claque lui coupa la parole. Julien venait de le baffer. Au fond de lui, Unster se disait qu'il le méritait bien. Mais le geste restait choquant et douloureux. Il porta sa main à sa joue rougie tout en plongeant son regard coupable et désolé dans celui de son ami où il ne lu que la colère et la douleur.
« Je croyais que t'étais différents d'eux. » Déclara le Gryffondor avant de partir en direction de l'infirmerie, le laissant seul au milieu du couloir à se demander ce qu'il venait de se passer.
« J'imagine que vous n'allez pas me dire qui vous a fait ça, cette fois non plus... » Se désola Madame Pomfresh après avoir longuement examinée l'arrière du crâne de Julien. Elle ne pu que soupire face au mutisme de celui ci et posa sa main sur son épaule brièvement. « Vous devrez bien en parler un jour, Monsieur Newtiteuf. A moins que vous ne comptiez battre le records de passage à l'infirmerie détenu par notre survivant... » Soupira t-elle avant de partir en direction de sa réserve de potion.
La comparaison blessa légèrement le brun à la mèche blonde. A la différence de l'icône de sa maison, sa présence presque quotidienne en ces lieux n'était en rien liée à de quelconque actions héroïques. Il soupira, passant par réflexe sa main sur la plaie qui ornait l'arrière de son crâne avant de la retirer en vitesse, grimaçant de douleur.
« Qui t'as fait ça, encore... ? » Soupira une voix derrière lui.
Il n'eus pas besoin de se retourner pour savoir que celle qui lui avait adressée la parole n'était autre que Siana Panda, une Gryffondor de cinquième année. Ils n'étaient habituellement pas très intime tout les deux, et la raison pour laquelle il la connaissait de base était le fait qu'elle était une amie intime de son partenaire de botanique, Grégoire Superbrioche et de Mickaël Rosgrim, le préfet de Gryffondor. Mais un événement récent les avaient rapprochés de force, et leurs conversations à ce sujet étaient devenues fréquentes, au grand damne de Julien qui n'appréciait que très peu parler de « ça ».
« Personne qui ne corresponde à qui tu penses, Siana. » Répondit-il dans un soupir en guettant du coin de l'œil la porte que l'infirmière avait empruntée. Hors de question que quelqu'un entende ce que Siana n'allait pas se gêner de lui dire dans quelques secondes.
« Prends moi pour une conne, je te dirais rien. » Pesta t-elle. « Par Godric, Julien ! Quand est-ce que tu vas enfin en parler ? M'oblige pas à le faire pour toi... »
« Non merci Siana ! Ne te mêles pas de ce qui ne te regarde pas. » Répondit NT en portant ses doigts à ses tempes, afin de les masser.
« Ça me regarde depuis que je sais ! » Clama la Gryffondor en prenant place à coté de NT.
« Mais tu n'avais pas à savoir, déjà. T'avais rien a faire dans le dortoir des mecs... » Soupira Julien en se prenant la tête dans les mains.
« Brioche m'avais demandé d'aller chercher un truc dans son tiroir, je te l'ai déjà dit! J'y peux rien si je me suis trompée de table basse... » Murmura la jeune femme.
« Ah ouais ? Parce que tu lis le courrier de Brioche, toi ? »
« Quand il y a des têtes de mort dessinées sur l'enveloppe, oui ! » S'écria Siana. « NT, c'est grave ce qu'il se passe, là ! Tu es menacé, harcelé et tabassé par un groupe homophobe ! Il y a des règle, des lois contre ça ! Tu devrais... »
Elle se tut à l'arrivée de l'infirmière.
« Oh, mademoiselle Panda ! » S'exclama cette dernière en s'approchant d'NT, une petite bouteille de potion Wiggenweld à la main. « Que puis je pour vous ? »
« Eh bien, j'aurais aimée savoir si vous pouviez me donner une potion de sommeil sans rêve... » Demanda t-elle.
« Oh... Je vais voir s'il m'en reste. » Répondis Pompom en tendant la fiole qu'elle tenait à Julien, qui la vida d'une traite. « Mais vous savez que je ne peux vous en passer qu'une demie fiole dilué si ce n'est pas sur prescription. Restez assis, Monsieur Newtiteuf » Ordonna t-elle lorsque ce dernier fit mine de se lever. « Je dois encore vous donner un remontant. »
« C'est mieux que rien, j'ai vraiment besoin de sommeil. » Repris Siana.
Pomfresh sourit puis repartie en direction de la réserve.
« Je ne me fait pas ''Tabasser'' Siana ! C'est pas si grave que ça en à l'air, juste des petits merdeux qui me lancent des sorts un peu chiant, rien de véritablement dangereux... » Débuta NT
« Rien de dangereux ?! » S'étrangla la Gryffondor. « NT, tu as le crâne en sang ! »
« Non, ça n'a rien a voir, c'est Unster ça... » Grommela Julien en grattant légèrement sa barbe naissante.
« … Unster ? » Chuchota Siana, choquée.
« Ça a rien a voir avec cette histoire Siana ! » S'exclama NT, agacé. « Je me suis énervé contre lui pour rien et me suis montré irrespectueux... Il a juste eu un mouvement trop brusque. »
« NT, ne le couvre pas, s'il t'a fait du mal... »
« Je ne le couvre pas ! Merde, Siana, je suis pas un homme battue par son amant alcoolique ! Je te dit la vérité. »
Elle ne pu s'empêcher de le regarder silencieusement un instant, ses yeux lui criant qu'elle ne le croyait pas. Elle soupira cependant, lâchant cette affaire ci pour le moment.
« Quoi qu'il en soit, je ne vois vraiment pas pourquoi tu ne veux pas aller en parler à la directrice. » Continua t-elle. Et lorsque NT se mordit la lèvre, elle renchérit. « Quoi ? Tu as peur que tout le monde connaisse ton orientation sexuel ? Tout le monde s'en doute déjà NT ! »
« C'est officieux, pas officiel et c'est très bien comme ça. » Intervint Julien « Et puis de toute façon, je m'en fiche de ça... »
« Alors quoi ? » Demanda la jeune femme doucement.
« … Ils ont mon carnet. »
La Gryffondor ne comprit pas. Tout ça pour un pauvre carnet ? Elle fronça les sourcils et s'apprêtait à lui crier dessus lorsqu'NT continua, la gorge nouée.
« Mon carnet intime. Celui ou je fais des dessins d'Unster et ou je m'imagines des scénarios pour lui... Avouer. Ma sexualité et mes sentiments pour lui. Je suis dans la merde, putain » Gémissait-il. « On est amis depuis six ans, je peux pas le perdre maintenant... Je sais même pas ce qu'il pense de l'homosexualité et ses connards d'amis Serpentard ont piqués mon carnet où j'écris noir sur blanc à quel point il me fait bander et l'envie que j'ai d'avoir son pénis dans ma bouche ! Il faut pas qu'ils lui montrent, je pourrais pas... »
Siana resta silencieuse un moment. Elle s'assit aux cotés de son ami, consciente que la situation n'était pas facile pour lui. Elle prit lentement sa main dans la sienne et la serra doucement, se haïssant d'avance pour ce qu'elle allait devoir dire, et qui le détruirait certainement.
« NT... Tu te doute bien que même si tu continue à faire tout ce qu'ils te disent, de tout subir sans broncher... Ils lui montreront quand même certainement, un jour... »
Quand madame Pomfresh revint enfin dans l'infirmerie, une fiole de potion de sommeil sans rêve dans la main et une bouteille de son remontant spécial infect dans l'autre, c'est un NT en larme, recroquevillé sur lui même à coté d'une Siana essayant vainement de le calmer qu'elle trouva.
Voilà :D C'est la fin de ce long chapitre d'introduction. J'espère qu'il vous as plu :D
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Je vous aimes beaucoup :))))))
