Voila! Comme promis le premier chapitre réécris! J'espère que ça va vous plaire!

Et un grand Merci à ma Bêta et meilleure amie Lau!

Bonne lecture à tous!

Kowsi

Disclamer: L'Univers de Harry Potter appartient à la magnifique J.K Rowling.

Chapitre 1 : Retour dans le passé

Derrière eux, la créature s'agitait, gémissait, et Harry et Dumbledore restèrent à nouveau silencieux, plus longtemps encore qu'auparavant. Pendant ces longues minutes, comme si une neige douce et lente tombait sur lui, Harry prit peu à peu conscience de ce qui devait se produire à présent.

-Il faut que j'y retourne n'est-ce pas?

-C'est à toi de décider.

-J'ai le choix?

-Oh, oui.

Dumbledore lui sourit.

-D'après toi, nous sommes à King's Cross? Eh bien, je pense que si tu décidais de ne pas y retourner, tu pourrais..disons... monter dans un train.

-Et où m'emmènerait-il?

-Plus loin, répondit simplement Dumbledore.

Nouveau silence.

-Voldemort possède la Baguette de Sureau.

-Exact. Voldemort possède la Baguette de Sureau.

-Mais vous voudriez quand même que je reparte?

-Je crois, répondit Dumbledore, que si tu choisis d'y retourner, il y a une chance pour que Voldemort soit fini à tout jamais. Je ne peux pas te le promettre. Mais je sais, Harry, que tu as moins à craindre que lui si tu repars là-bas.

Harry regarda à nouveau la créature écorchée qui tremblait et suffoquait dans l'ombre, sous la chaise, un peu plus loin.

-N'aie pas pitié des morts, Harry. Aie plutôt pitié des vivants et surtout ceux qui vivent sans amour. En y retournant, tu pourras faire en sorte qu'il y ait moins d'âmes mutilées, moins de familles déchirées. Si cela en vaut la peine à tes yeux, alors disons-nous au revoir pour l'instant.

Harry hocha la tête en signe d'approbation et soupira. Partir d'ici serait beaucoup moins difficile que ne l'avait été sa marche dans la forêt. Cet endroit pourtant était chaud, lumineux, paisible et il savait qu'il retournait vers la douleur et la crainte d'autres deuils. Il se leva, Dumbledore l'imita, et ils se dévisagèrent un long moment.

-Je voudrais savoir une dernière chose, dit Harry. Est-ce que tout cela est réel? Ou bien est-ce dans ma tête que ça se passe?

Dumbledore le regarda d'un air radieux et sa voix résonna avec force aux oreilles d' Harry, malgré la brume lumineuse qui descendait à nouveau sur eux en masquant sa silhouette :

-Bien sûr que ça se passe dans ta tête, Harry, mais pourquoi donc faudrait-il en conclure que ce n'est pas réel?

(Harry Potter et les Reliques de la Mort, J.K. Rowling, édition Gallimard, King's Cross,p.770-772.)

Il y eu soudain une lumière blanche aveuglante, forçant Harry à fermer ses yeux. Il sentit comme s'il tombait dans un grand trou noir, tout tournait autour de lui. Quand tout s'arrêta, il entrouvrit ses yeux et regarda autour de lui. Avant de recevoir le sortilège de la Mort, il se trouvait dans la forêt interdite, entourer de Mangemorts, dans l'obscurité de la nuit et là, il se trouvait devant le château qui avait été sa première maison, Poudlard, qui maintenant baignait dans la lumière des rayons du soleil. Les tours étaient intact, aucune destruction n'était visible, l'herbe était verte sans le sang des innocents. Tout semblait irréel!

N'en croyant toujours pas ses yeux, il se dirigea vers le château. Dans la Hall, il repéra les sabliers des quatre maisons : Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle, et Serpentard. Tous mis à zéro, ce qui était bizarre car les sabliers avaient été détruit par les sorts pendant les combats. Quelque chose n'allait pas, se dit Harry. Montant vite les escaliers, il monta jusqu'à la Salle sur Demande. Il avait besoins de trouver des réponses.

J'ai besoin de réponses, pensa t-il fort, j'ai besoin d'un endroit où je pourrais trouver des réponses, il me faut des réponses.

Une porte apparut devant lui, il s'y engouffra. La salle était vide mis à part une petite table au milieu de la pièce sur laquelle était posé un journal. Harry se dirigea vers la table et prit le journal dans ses mains. Ses yeux et sa bouche s'ouvrirent grand car, sur le journal, écrit noir sur blanc apparaissait une date:

23 Juillet 1977

Ce n'était pas possible ! Comment par Merlin avait-il pu remonter dans le temps et pas à n'importe quelle date. Ses parents venaient sans doute de finir leur sixième année à Poudlard !

Mais cela voudrait dire que Dumbledore était vivant ici et Sirius et Remus aussi ! Cela voudrait aussi dire qu'il pouvait changer le cours des choses : dire à ses parents que Pettigrow les trahira, dire à Sirius qu'il qu'il passera douze ans à Azkaban à cause de ce rat, à Remus qu'il aller devra souffrir de la mort de ses amis, qu'il blâmera un innocent pour la mort de ses amis, et enfin qu'il pleurera la mort du vrai coupable.

Mais soudain une voix résonna dans sa tête, celle d' Hermione répétant une phrase qu'elle lui avait dite dans leur troisième année quand ils avaient utilisé le retourneur de temps :

-On est entrain de violer une des lois les plus importantes du monde de la sorcellerie ! Personne n'a le droit de changer le cours du temps ! Personne ! Tu as entendu Dumbledore ? Si on nous voit...

Elle avait raison bien sûr, comme toujours, pensa Harry avec tristesse. S'il disait aux gens ce qui allait se passer, ses parents ne se cacheraient pas, Voldemort ne viendrait pas après eux et il ne serait pas détruit, ce qui ferait beaucoup de morts dans le monde. Non, se dit Harry, je ne dois rien révéler, le passé ne doit pas être changé.

Soudain, il prit vraiment conscience de ce que cela impliquait. Il était dans le passé au temps de ses parents. Heureusement qu'après s'être échappés de Gringotts, Hermione avait donné à Ron et à lui leurs affaires, et qu'ils avaient pu les mettre dans des sacs donnés par Bill puis les rétrécir. Heureusement pour lui également qu'avant le mariage de Bill et Fleur, Bill était revenu de Gringotts avec beaucoup d'argent provenant de son compte. L'argent et l'habit ne posaient plus problème, mais comme tous ceux qui le voyaient pour la première fois se plaisaient à lui dire, il était le portrait craché de son père et avait les yeux émeraude de sa mère. Il souhaita qu'il y ait un miroir sans la salle, souhait qui se réalisa presque aussitôt. Il se regarda avec tristesse: une fine déchirure se voyait au-dessous de son genou droit où l'on y apercevait du sang, son bras gauche saignant un peu également et des coupures se voyant sur son visage.

Soulevant sa baguette vers ses yeux, il murmura un sort pour les changer de couleur. Il observa le changement. Les yeux verts étaient le seul lien physique qu'il avait avec sa mère, et il ne voulait pas que cela disparaisse. Mais de l'autre côté, ce vert émeraude était unique donc facilement repérable. Il regarda avec satisfaction ses yeux devenus un peu plus sombres, fit pousser légèrement ses cheveux qui restèrent tout de même ébouriffés, et changea leur couleur de noirs à bruns. Il se donna quelques centimètres de plus et modifia légèrement quelques détails de son visage. Maintenant, se dit-il, personne ne pourra me confondre avec James Potter.

Harry sortit de sa poche le sac que Bill lui avait donné avec toute ses affaires à l'intérieur qu'il avait rétréci auparavant. Il lui redonna sa taille normale et sortit des habits propres. S'habillant en vitesse, il sortit de la Salle sur Demande et se dirigea vers le bureau de Dumbledore. Arrivé devant la gargouille gardant l'entrée du bureau du directeur, il se rendit compte qu'il ne connaissait pas le mot de passe. Comme toujours, Dumbledore devait avoir choisit un nom de friandise.

-Sorbet citron ? demanda t-il à la gargouille. Chocogrenouille, Patacitrouille, ...

Pendant au moins une demi-heure, il récita tous les noms de friandises qu'il connaissait. La gargouille restait cependant immobile. Soudain, il entendit des pas s'approchant de sa position et, se demandant qui cela pouvait bien être, se retourna et tomba nez à nez avec Albus Dumbledore.

-Bonjour jeune homme, dit ce dernier, qui êtes-vous et que venez-vous faire dans cette école pendant les vacances ?

Harry réfléchit vite et dit :

-Bonjour, je me nomme Harry Ames, j'ai 17 ans et je suis ici pour vous demander si vous pourriez m'accepter dans votre école pour la rentrée prochaine ?

-Eh bien, si nous en discutions dans mon bureau, qu'en dîtes-vous ? Espoir, murmura Dumbledore à la gargouille qui s'anima et qui fît un pas de côté. Ils montèrent sur l'escalier en colimaçon que révéla le mur derrière la gargouille et arrivèrent devant la porte du bureau qui s'ouvrit d'elle-même.

Dumbledore y entra et s'assit en invitant Harry à en faire de même.

-Donc vous voulez entrer en septième année, c'est bien cela ? Puis-je savoir pourquoi vous ne vous inscrivez que maintenant à Poudlard ?

-Eh bien, répondit Harry, j'habitais dans un petit village Moldus avec mon oncle et ma tante et étudiais dans une petite école de sorcellerie qui se situait de l'autre côté de la forêt qui entourait notre village. Mais depuis la montée en puissance de Voldemort, j'ai préféré venir étudier ici...

-Vous êtes bien courageux de dire son nom, peu de gens peuvent faire de même ces derniers temps !

-La peur d'un nom ne fait qu'accroître la peur de la chose elle-même, n'est-ce pas monsieur ?

Les yeux de Dumbledore étincelèrent.

-Ce sont de très sages paroles, Mr. Ames. J'accepte, vous avez juste à me dire quelles matières vous souhaitez suivre, et je vous ferai ensuite passer quelques tests.

-Je souhaite prendre Défense Contre les Forces du Mal, Sortilèges, Potions, Botanique, Métamorphose et comme option je je prends les Soins aux créatures Magiques.

-Les matières qu'il faut choisir pour devenir Auror ! s'exclama Dumbledore. Bien, je pense que nous pouvons passer aux tests. Ne vous inquiétez pas, ce sont juste quelques sorts. Voyons pour les Sortilèges : quel est le sort utilisé afin de faire voler des objets?

-Wingardium Leviosa, répondit Harry avec un petit sourire. Cependant, Dumbledore remarqua bien que ce sourire n'atteignait jamais ses yeux qui restaient toujours sombre, comme s'ils avaient vu trop de choses dans la vie, vécu trop de choses.

Dumbledore lui demanda d'effectuer plusieurs sortilèges qu'il réussi à faire sans difficultés. Il dut ensuite transformer une plume en oiseau puis retransformer l'oiseau en plume, donner la définition du sortilège de Transfert, décrire la Mandragore et le filet du Diable ainsi que leurs propriétés, décrire les épouvantards, le sort pour les faire fuir, et faire la liste des ingrédients nécessaires pour la "Goutte du Mort vivant". Cela dura plus d'une demi-heure, Dumbledore augmentant la difficulté au fur et à mesure.

S'il réussissait aussi bien ses tests, c'est grâce au fait que Ron, Hermione et lui avaient bien travaillé pendant leur quête des Horcruxes. C'est alors que Harry avait trouvé son habilité pour la magie sans baguette, ce qui avait fort énervé Hermione. S'il n'avait pu s'entraîner qu'un tout petit peu, il avait bien l'intention de continuer ici.

-Eh bien voilà, dit Dumbledore, vous êtes accepté à Poudlard. Tenez, c'est la liste du matériel dont vous aurez besoin pour le 1er Septembre. Je crois que cela sera tout, au revoir Mr. Ames.

-Merci, dit Harry, et au revoir Professeur.

Il quitta le bureau, n'en croyant pas sa chance. Dumbledore n'avait même pas demandé à Harry comment il avait bien pu trouver le chemin jusqu'à son bureau, et il avait même cru à son histoire. Bien sûr, Harry aura 18 ans dans quelques jours, mais Dumbledore n'avait pas besoin de le savoir. Et même si Dumbledore avait essayer d'utiliser la Legilimancie sur lui, il n'aurait rien pu trouver car Harry avait réussi à perfectionner son Occlumancie. Il avait trouvé un livre chez Bill et Fleur qui expliquait une deuxième manière de l'étudier : il fallait imaginer un endroit où l'on se sentait en sécurité et y ranger ses souvenirs. C'est ce que Harry avait fait : l'endroit au monde où il se sentait en sécurité était Poudlard, il y avait ranger les souvenirs des classes dans les salles de classes correspondants, ses souvenirs personnels dans la Chambre des Secrets où l'on devait connaître les mots de passe pour y accéder,... Chaque souvenir bien rangé, il avait crée un mur qui encerclait Poudlard, le parc et la forêt, et avait prit soin de fermer les Grandes Portes de son Poudlard imaginaire en y ajoutant ses symboles : un Griffon et un serpent séparés par un éclair, ces deux animaux étant ses Animagis – Ron, Hermione et lui avaient réussi à se transformer. Il avait également ajouté des créatures magiques ou non un peu partout dans son Poudlard, dans le parc, ainsi que dans la forêt. Il était très fier de ses progrès en magie, bien qu'au début cela était choquant de savoir qu'il possédait deux Animagis, il comprenait désormais pourquoi : il avait deux âmes.

Harry descendit jusqu'à Pré-au-lard où il sortit sa baguette et fit signe. Avec une forte détonation, un bus violet surgit devant lui: le Magicobus. Il y monta et paya six Mornilles pour le voyage jusqu'au Chaudron Baveur.