Hey !
Parce que soyons sérieux, Cas sait parfaitement respecter l'espace personnel des gens - sauf celui de Dean...
Et petit message qui ne sera jamais suffisant pour vous remerciez tous, autant pour vos fav, vos follows, vos reviews, et vos lectures fantômes qui sont toujours un petit moment de bonheur. Je vous aime bande de frippons gredins.
Sacro-saint espace personnel.
Au début, Sam haussait un sourcil, plus amusé qu'autre chose.
C'était toujours mignon, un peu ridicule, de voir la carcasse de ce comptable se perdre près de Dean comme s'il n'y avait pas l'Univers autours d'eux. Un infinité d'espace où posé ce vaisseau qu'il ne contrôlait pas parfaitement. Une distance raisonnable d'atomes à appréhender. C'était ridicule, parce que Castiel était un ange, et qu'il était doux de le voir apprendre. De voir son regard brillé à mesure de ses errances. De le voir souffrir et rire. De le voir grandir.
C'était mignon, avant que Sam ne s'en rende compte. Avant que ses sourcils ne se haussent de questionnements.
Parce que Castiel se perdait toujours dans les alentours du corps de son frère. Parce que ce n'était toujours que dans ce mètre et demi qu'il s'aventurait. Qu'il pénétrait avec terreur et impatience. Comme s'il ne pouvait s'empêcher d'y rechercher une perte et un vide.
Parce que Castiel ne se perdait jamais dans son espace. Dans celui de Jo. D'Ellen. De Bobby.
C'était ridiculement tendre. Ridiculement doux.
Et les sourcils de Sam avaient finit par hausser un sourire avec eux. Ils avaient finis par amener une longue tirade de sentiments dans leurs sillages.
Parce que Dean détestait ça. Parce qu'il avait toujours repoussé tout le monde de cet espace - et même Sam n'y était plus autant alloué que lorsqu'il avait six ans. Parce que Dean repoussait Castiel. Il le repoussait. Essayait de lui apprendre. De lui expliquer. Avant de simplement baisser les bras et laisser cette présence familière se glisser près de lui. Le surveiller. Le protéger. L'observer.
Et c'était ridicule.
De le voir aujourd'hui franchir de lui même ses atomes. Pour ravir les lèvres d'un ange toujours aussi étonné.
