Bonjour! :) Aujourd'hui, je publis un premier chapitre de "ma" nouvelle fanfiction. Pour être clair, ce n'est pas mon oeuvre, ni mon histoire. Je l'ai reprise d'un livre et bien sur modifié beaucoup de choses et changer une grande partis de l'histoire. J'espère que ça vous plaira, et n'hésitez pas à ma laisser des reviews, ça me fait toujours plaisir d'avoir des avis!

Les personnes ne m'appartiennent pas, évidemment, mais ça vous le savez je pense x) ! Sur ce, bonne lecture!


J'ai grandi à côté des Anderson. Blaine et moi avions exactement le même âge, nos mères ayant accouché dans le même hôpital à deux chambres et deux jours d'intervalle. Il était, à mon grand désarroi, le plus âgé. Même s'il s'agissait que de deux jours, cela suffisait pour que Blaine se sente supérieur et me taquine sans pitié à ce sujet. Bébés, nous avions joué dans le même parc chez sa mère. Nous avions partagé nos cubes et nos poupées. Mon père nous avait appris à faire du vélo – M. Anderson était déjà député et donc souvent absent. Nous étudiions, faisions nos devoirs ensemble. Avant toute chose, nous étions les meilleurs amis qui soient. Je crois que tout le monde pensait qu'on finirait ensemble, c'était comme un fait acquis.

Pas nécessairement arrangé, juste… acquis. Son père le député prometteur, mon père le garagiste, certe ce n'était pas un métier aussi important que celui de son père mais c'était sa passion. Mais leurs deux beaux enfants parfaits en couple ? Evidemment, ça allait de soi. Je sais que ça à l'air arrogant dit comme ça, mais c'était la vérité. Bien sûr, je ne suis pas parfait. J'ai des défauts.

Blaine et moi n'avions pas vraiment conscience du fait que tout le monde nous imaginait finir ensemble avant d'être en classe de seconde. Nous avions toujours été amis jusque-là, les meilleurs amis, mais juste amis. Pour être franc, je savais que Blaine était gay parce que tout simplement, il me l'avait dit. Tout d'abord, en me confiant ses peurs et questions. Puis après, c'est révéler l'être. Comme moi.

Burt Hummel, mon père, a toujours su que j'avais un penchant pour les garçons. Tout le monde pouvait le deviné en jetant qu'un simple petit regarde vers ma personne. Il m'interdisait cependant de trop sortir ou d'aller a des soirées avec comme seul prétexte de vouloir me préserver. Je trouvais ça injuste, mais je ne disais rien parce mon père restait quelqu'un d'incroyablement gentil et tolérant. Il a accepté mon homosexualité, je lui devais le respect. Il me laissait quand même sortir quelque fois avec mes amies, Rachel, Mercedes et toutes les filles du Glee Club. Mais pourtant, à l'âge de seize ans, mon père m'autorisa quelque chose que je pourrais appeler comme un miracle.

Une semaine après ma fête d'anniversaire, Elliott Gilbert m'invita a dîné. Un gay du lycée parmi d'autre. Certe, après Blaine, Elliott était ce qui se faisait de mieux sur me marché de la perfection. Il était blond alors que Blaine avait les cheveux assez noirs. Il était plus le genre baraque et musclé. Elliott n'avait ni l'intelligence ni le charme de Blaine, mais il est possible que je ne sois pas objectif.

Je n'hésitai qu'une seconde quand Elliott me demanda après les cours s'il pouvait m'inviter à diner. Genre j'allais refuser. Il n'existait pas un garçon, ou même filles dans ce lycée qui n'aurait pas rêvé que Elliott ou Blaine les invitaient à sortir et moi, j'étais le meilleur ami de Blaine et j'avais un rendez-vous avec Elliott. La discussion avait eu lieu devant mon casier, en plein milieu du hall. Là où tout le monde pouvait nous voir, donc tout le monde savait. J'avais même aperçus Rachel et Quinn qui me regardait avec questionnement, elle sortait du Glee Club. Tout le monde avait vus et laissez-moi vous dire que les gens étaient jaloux.

Je retrouvais Blaine près de sa voiture. Nous entrâmes et il démarra en faisant crisser les pneus.

- Devine quoi ? dis-je, excitée, alors que Blaine s'engagea dans le chemin de terre qui menait vers chez nous. Il leva un sourcil, j'attrapai son biceps et le serrai en hurlant :

- Elliott Elliott m'a invité à sortir ! Il m'emmène dîner ce soir.

Blaine faillit quitter la route. Il écrasa la pédale de frein, ce qui fit déraper la voiture sur le bas-côté. Il se tourna sur son siège en cuir, son bras sur mon appui-tête; ses yeux marron brûlaient.

- Qu'est-ce que tu viens de dire ?

Il avait l'air en colère, ce qui me déstabilisa.

- Parce que je pourrais jurer que tu viens de dire que Elliott t'a invité à sortir.

Je sentis mon souffle se couper face à l'intensité de son regard.

- Je… oui ? répondais-je avec interrogation. Il vient me chercher… à 7h. Nous allons au Brann's. Pourquoi tu réagis comme ça ?

- Pourquoi je… ?

Blaine ferma la mâchoire d'un coup sec puis frotta son visage avec ses mains.

- Kurt, tu ne peux pas sortir avec Elliott.

- Pourquoi pas ?

J'étais soudainement vexé. Blaine savait bien que mon père m'interdisais souvent de sortir et pour une fois qu'il acceptait, Blaine s'énerve.

- Il est gentil et mignon. C'est ton meilleur ami, alors quel est le problème ? Pour une fois que je suis content par rapport à ça… En tous cas je l'étais. Je capte pas, tu devrais être heureux pour moi.

Le visage de Blaine se tordit et il soupira en plongeant ses magnifiques yeux dans les miens. Il ouvra la bouche, puis la referma. Et puis, en une fraction de seconde, il grogna, sortit de la voiture et claqua la porte. Je le vis ouvrir la barrière du parc près de Mc Kinley et partir.

J'étais perdu. On aurait dit, juste avant qu'il parte, furieux, qu'il était jaloux. Blaine, jaloux ?

Dans ce cas, pourquoi ne m'avait-il pas invité lui ?

Pourquoi aucune gêne se s'emblait être dans notre forte amitié. Nous avions tous partagé ensemble. On déjeunait ensemble tous les jours, on faisait des randonnées et des piques-niques, des balades à vélos. On zappait les réunions de son père : on piquait une bouteille de vin qu'on allait boire sur le ponton. On s'était même saoulé une fois avant de prendre un bain de minuit.

Je me rappelle même avoir observé Blaine enlever son caleçon et avoir senti un picotement dans mon ventre, à cause de l'alcool, évidemment. Bien sûr, moi aussi je m'étais déshabiller, et la façon doit-il m'avait reluqué ne m'avait pas rendu indiffèrent.

Je vis soudainement beaucoup de choses différemment à cet instant. Blaine et moi, ensemble ?

Il me prenait dans ses bras et me serrait souvent. Lorsqu'on regardait un film ensemble, je ne me posais pas de question, je posais ma tête sur son épaule ou même sur sa cuisse.

Mais c'est ce que font des meilleurs amis, n'est-ce pas ?

Mon dieu, qu'elle bordel.

Je sortis de la voiture, et repris le chemin de Blaine, il était déjà loin mais je savais ou il allait. Notre petit endroit habituel. En face du lac, enfermer par de longues herbes. Nous avions l'habitude de venir ici, quand ça allait mal, lui ou moi. Ou tout simplement, pour parler, discuter. Je me mettais entre ses cuisses, contre son torse. Je m'y sentais bien, j'étais heureuse dans ces moment-là.

Je le vis assis, les jambes tendu. Il semblait regarder à l'horizon. Je m'assis à côté de lui et le regarda. Ses sourcils avaient l'air cousus tellement il avait l'air soucieux, sa mâchoire était tendue. Apparemment, toujours en colère.

- Blaine… parle-moi. Je ne…

- Tu quoi ? Tu ne comprends pas ? Oh si, tu comprends très bien.

Il avait tourné son visage contre moi puis détourna le regard vers le soleil qui se couchait. Comme s'il était douloureux de me regarder.

- Tu es mon meilleur ami, Blaine. S'il y a… quoi que ce soit d'autre, pour toi. Dis le moi.

D'un soupire il leva les yeux aux ciels et les abaissèrent ensuite pour les posés sur une brindille d'herbe qu'il arracha.

- Je sais pas, Kurt. Je… ouais, je veux dire, on est meilleurs amis par défaut, je crois. C'est vrai qu'on a grandi ensemble, on a passé tout ce temps tous les deux. Et on n'arrête pas de dire à tout le monde que c'est juste ce qu'on est, mais…

- Mais quoi ?

Je sentis mon cœur s'emballer dans ma poitrine. A tout moment, ça pouvait changer. Il attrapa un fil qui pendouillait de mon gilet dans ses doigts et le tortilla.

- Et s'il y avait plus ? Entre nous ?

- Tu veux dire, si on était ensemble ?

- Pourquoi pas ?

Je sentis la colère monter en moi. Mais qu'elle idiot ! J'aurais été capable de tous lui accepter tellement mes sentiments pour lui remontaient. Et la seule chose qu'il me sortait… c'était ça ?

- « Pourquoi pas ? » Putain, t'es sérieux, là, Blaine ? C'est ça, ta réponse ?

Je me levais d'un coup et courus, passant le petit portillon du parc pour m'engager dans la rue. J'entendis Blaine qui me criait de l'attendre mais je ne l'écoutais pas.

Ma maison n'était qu'a qu'un kilomètre et de demi du parc et du Mc Kinley. J'ouvris la porte avec une telle violence que les murs en tremblèrent, Burt sursauta si fort qu'il lâcha son verre. Je dévalisai les marches du sous-sol, pour arriver à ma chambre. De là, je me laissai tomber sur mon lit en pleurant.

- Kurt ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Ouvre-moi la porte fiston.

- Laisse moi, j'ai pas envie d'en parler.

Comme si que j'allais me confier à mon père sur mes histoires de gay. Ça doit être suffisamment dur pour lui de « vivre » avec tous les jours, je ne vais quand même pas lui en parler comme une petite idiote pleurant pour son meilleur ami.

- Tu… tu t'es disputé avec Rachel ? Elle t'a encore piqué un solo ?

Je ris intérieurement. Puis je l'entendis parler avec quelqu'un.

- Kurt, Blaine est là. cria-t-il pour que j'entende depuis ma chambre.

- Je ne veux pas le voir. Fais-le-partir !

J'entendis la voix de mon père dire à Blaine que tout ira bien. Mais, non, tout n'ira pas bien. Je ne comprenais pas pourquoi je pleurais autant. J'étais perdu pour cent raisons différentes.

Je n'avais plus envie de voir Elliott, j'essayais de m'imaginer main dans la main avec lui mais ça me donnais envie de vomir. Je ne compris pas ce sentiment, Elliott, le mec le plus canon m'invitais et la seul chose à laquelle je pensais était Blaine. Mes pensées retournèrent à nouveau vers Blaine. Sa réaction soudaine et extrême quand il a appris que Elliott m'avait donné un rendez-vous. La façon dont il m'a regarder dans le parc. Ma propre réaction à son "pourquoi pas ?". C'est vraiment ce qu'il y avait de mieux a dire ?

J'étais de nouveau en colère. Je ne veux pas qu'il ai envie de sortir avec moi juste comme ça. Je veux que ça ait de l'importance.

J'essayais de m'imaginer avec lui, je veux dire, si on serait plus que de simples amis. Ensemble. Qu'on se tiennent la main comme un couple. Des dînées aux chandelles. Ma tête sur son torse, ses lèvres s'approchant des miennes alors que le soleil se couchait derrière nous...

Cette idée restait dans ma mémoire, j'avais l'air d'un ado en rute. C'est idiot mais je n'arrivais pas a me défaire de cette image. Je sentais presque ses larges et râpeuses mains me caresser le dos, descendant et attrapant doucement mes hanches pour les possédés. Je devenais fou. Voila que je me met fantasmé sur Blaine.

Qu'est-ce qu'il cloche chez moi au juste ?

Je devais sortir. Je ne pouvais pas rester enfermer dans ma chambre et morfondre comme un vieux. Plus vite que la lumière, j'enfilai un nouveau t-shirt, enfilai mon short de course et pris mon iPod.

Je remontai les escaliers et me dirigea vers la porte d'entré. Mon heure habituelle de faire un jogging. J'étais dans ma bulle, je ne pensais plus à rien d'autre.

J'enclenchais ma play-list nommé "Jooging's song", que des chansons stupides avec un rythme entraînant, qui me vidaient la tête et me permettaient de penser qu'a ma course.

Je m'étirais en vitesse et commençais d'un petit pas. Je passais devant l'allée de Blaine, et m'insultais intérieurement pour ne pas avoir réfléchit. Il m'attendait, en tenu de sport, torse nu, ses écouteurs dans ses oreilles. Je l'avais déjà vu comme cela , ses abdos sculptés par le soleil qui se couchait, cette sombre lignée de poils noires descendant le long de son ventre pour disparaître sous son short. Je dus néanmoins me morde joue en le voyant. Il etait sexy, et il le savait.

Je ne ralentis pas pour autant le pas en le voyant. Il s'emboîta à mon pas, calant naturellement sa foulé à la mienne. On ne se parlait pas, on ne se regardait pas.

Un kilomètre, puis un deuxième, et nous commençâmes a faiblir. Mais qu'importe, je me mis a accélérer, le laissant derrière moi, il suivait la cadence. Finalement il me rattrapa et me dépassant. Je mourus intérieurement en voyant son fessier en action devant moi. Mais la fatigue me poussa à fermer les yeux.

On passa a toute vitesse devant la souche tordue de l'arbre qui marquait le troisième kilomètre, haletant en sueur.

Ne pas regarder Blaine. Je me répétait cette phrase sans cesse. Ne pas regarder l'éclat de la transpiration sur son torse nu, ne pas en voir les perles sur la bosse de ses pectoraux, ne pas m'imaginer lécher ces gouttes au moment où elles tomberaient dans le champ ondulé de ses abdos.

Merde ! Le lécher ? L'image était gravé. J'avais l'impression de mourir.

Le soleil commençait a disparaître. Et soudain, Blaine se mit a courir aussi vite qu'il pu, il couru comme un vrai garçon de seize ans, comme un joueur de football. Je trébuchai, ralentis et m'arrêta. Je soufflais fort, hors d'haleine. Lui, ce trouvait quelques mètres devant moi, dans le même état.

Je me mis à marcher en rond et, oubliant un instant la situation, j'enlevais mon débardeur pour m'essuyer le visage avec.

- Tu devrais t'étirer, murmura Blaine.

Il se situait à quelques centimètres. Je sursauta au son de sa voix, ne sachant pas quoi faire à cet instant.

Je me léchai les lèvres et ses yeux suivirent le chemin de ma langue. L'heure était grave.


Voila, le premier chapitre est fini, je sais c'est atroce de le terminer comme sa, mais j'aime haha! :p Je vous dis à plus tard !