Oya~!
J'annonce haut et fort une nouveauté pour fin 2015! Après la relecture de mes précédentes fics, j'ai pris conscience de l'écriture douteuse de certaines d'entre elles. J'ai alors pris de grandes résolutions :
- J'écrirais mes fics de manière plus sérieuse :
* Des chapitres soignés, que ce soit pour la syntaxe et l'orthographe [je ne garantie évidement pas le 100%]. Je me relirais bien plus, afin de vous offrir quelque chose qui ne pique plus autant les yeux!
* Des délais respectés, ou au moins un minimum correcte. Si j'annonce un délais d'environs une semaine, ne vous attendez plus à le voir sortir trois mois plus tard.
* Une histoire travaillée et écrite en avance. (Ou au moins de plusieurs chapitres, pour ne plus me retrouver à la ramasse.)
- Pour cette fic, je compte bien mettre les points sur les i et les tirets sur les t :
* Cette histoire traite de yaoi, donc d'homosexualité. Alors je n'accepterais aucune, je dis bien aucune review parasite qui crie que c'est dégueulasse. Déjà parce que ça ne l'est pas, et ensuite parce vous êtes prévenus d'avance, le résumé étant là pour ça! Alors l'auteur(e) de ce genre de review verra son nom et un commentaire en réponse dans mes en-têtes ou en fin de chapitres qui suivent ceux commentés! Vous êtes prévenu(e)s!
* Je préviens que cette fic sera la dernière sur le couple Zoro x Sanji avant un long moment! Je compte écrire en parallèle à celle-ci le début d'une nouvelle histoire, avec de nouveaux personnages, histoire d'innover un peu!
* Les chapitres ne sortiront peut-être pas de manière régulière mais respecteront la date indiquée à la fin de ceux-ci. De même que la taille des chapitres qui restera aléatoire. Cela pourra être du 1000 mots comme du 5000 ou du 10 000 (même si là, ça reste encore à voir!)
* Ensuite je vous en supplie, si vous voulez commenter, faite-le en langue française (je m'adresse évidement aux français en disant cela, car j'accepte parfaitement les review anglaises, allemandes ou chinoises!) , car : "Oua jé tro aimé, c quen que tu mé la suite jadore!" Je ne sais pas de quel pays ça vient, mais en tout cas pas de celui où je suis née!
Et pour finir je ne sais pas encore combien de chapitre fera cette histoire!
Sur ceux je vous souhaite à toutes et à tous une, je l'espère, très bonne lecture, et on se retrouve plus bas!
Résumé : Novembre, considéré par certains comme le pire mois de l'année, est le onzième du calendrier, le plus gris, où on est à l'heure d'hiver et qu'on ressort les vieux pulls qui grattent. Pour ma part, novembre a su défier les mœurs et me donner une vie à laquelle je rêvais goûter.
Pairing : Zoro / Sanji
Rating : M
Evidemment je tire mon titre de la chanson du groupe Guns N' Roses : November Rain!
NOVEMBER RAIN
...
CHAPITRE 1
...
Je déteste le mois de novembre.
Les vacances sont loin, la pluie tombe abondement... Le mois de décembre, lui au moins, a le mérite d'apporter un peu de réconfort avec l'approche des fêtes, la décoration des maisons, le rire des enfants. C'est vrai que je déteste les gosses, mais faut avouer que c'est nostalgique. Je ne me voile pas la face, j'attendais moi aussi impatiemment la venue du gros monsieur rouge et blanc.
Le mois de novembre par contre... Tout le monde fait la gueule, moi le premier : le paysage est moche, les gens sont moches, la vie est moche, et la pluie, toujours au rendez-vous, m'aigrit un peu plus encore.
Je descend du bus et je constate que, par miracle, l'averse s'est arrêtée. Je garde néanmoins la capuche de mon sweat sur la tête alors que je commence à trottiner, direction le parc. A cette saison, le rare espace vert de la ville remplace sa verdure par d'horribles feuilles mortes qui craquent sous les chaussures.
C'est vraiment un mois de merde. Les gens se pressent pour ne pas se prendre une nouvelle saucée tandis que je passe le portail forgé. Au loin, on peut entendre les aboiements d'un chien et les pleurs stridents d'un jeune bébé. Je tire des écouteurs de ma poche et je sélectionne la première musique afin d'échapper aux bruits extérieurs et me concentrer plus aisément sur ma foulée, constatant en même temps que le vent et les nuages gris n'annonçaient rien de très avenant.
"When I look into your eyes
I can see a love restrained
But darlin' when I hold you
Don't you know I feel the same"
Ma journée risque d'être définitivement gâchée, mais les chansons de Guns N' Roses sont les meilleures, alors j'accepte de laisser courir les paroles dans mes oreilles. J'accélère ma foulée quand je vois le virage après le chêne imposant, très reconnaissable. C'était LE virage!
Je souris, impatient, quand enfin mes pas me mènent sur la partie arrière du parc. Ma montre me confirme l'heure avancée de l'après-midi. Je prie pour que le temps ne change rien, mais mes doutes se dissipent quand j'aperçois les mèches couleurs acacia un peu plus loin.
C'est con de penser que juste la vision d'un jeune homme blond d'environs mon âge pouvait faire fléchir ma course. Je n'ai pas de nom à mettre sur ce visage, et peut-être en aurais-je jamais. Cela m'importait peu de toute façon, le voir suffisait amplement. J'avais presque eu honte de constater que j'étais trop coincé pour l'approcher.
Comme la première fois qu'il était venu s'installer sur ce banc, il était plongé dans des notes dont je ne connaissais pas l'utilité. Et il était tellement concentré dans ses écrits que jamais je n'aurais l'audace de le déranger.
Je le perd de vue après être passé plusieurs mètres devant lui.
"If we could take the time
to lay it on the line
I could rest my head
Just knowin' that you were mine"
Avant, je changeais régulièrement d'endroit pour faire mon jogging, mais depuis qu'il prenait l'habitude de s'asseoir sur ce banc, je ne pouvais m'empêcher de revenir chaque jour, en fin de journée, quand je terminais de bosser.
Je ne sais même pas pourquoi je me casse la tête, car il n'y avait aucune chance, même infime, qu'il s'intéresse à ma personne. Sûr qu'il serait dégoûté s'il apprenait mon homosexualité, et ce ne serait pas le premier à en rigoler.
Je soupire découragé alors que j'aperçois le portail de l'entrée arrière du parc, signe que j'avais fait la moitié du premier tour et que j'allais accélérer. Je courrais tous les jours, sauf rares exceptions, pour m'entretenir un minimum. Il n'y avait que ça qui comptait.
J'ai froid malgré l'épais habit gris qui me recouvre. Ce sweat était ce que j'avais de plus chaud, mais ne permettait pas de couvrir mes joues gelées. Je repense à la cagoule noire qui gratte que ma mère m'avait fait porter à mes 8 ans, pour aller à l'école. Je n'avais jamais eu aussi honte de ma vie et l'idée de porter le vêtement chaud sur mon visage me rappelle le froid extérieur.
Je pars pour un deuxième tour, toujours perdu dans mes pensées. Quand je serais de retour à mon appartement, je resterais sous la couette à boire un chocolat blanc, devant un bon film d'horreur. Demain sera samedi, alors je n'aurais pas à me lever pour aller au taf. Je souris à cette pensée avant que quelque chose s'écrase sur mon visage.
Je sursaute, surpris, et j'attrape l'objet en vol. Je regarde, étonné, la feuille froissée remplie de phrases raillées, réécrites, et des mots entourés en rouge.
Une recette de cuisine?
Je retourne, à la recherche d'un nom mais ne trouve rien qui si rapporte.
-Excuse-moi?
Je me retourne et je fais un pas en arrière quand je tombe nez à nez avec des yeux bleus que je connaissais trop bien.
Trop près!
-Ça, dit-il en désignant la feuille que je tiens, c'est la mienne.
-Ah ... tiens!
Je lui tend la feuille noire de rature et il me sourit en tentant de ranger un tas de fiches chiffonnées, après lesquelles il avait sûrement dû courir. Je sens mon cœur s'affoler dangereusement. C'est pas bon..pas bon du tout!
-Quel temps de merde, me confit-il en classant la dernière fiche, je déteste ce mois.
C'est la première fois que j'entendais sa voix, et que j'avais l'occasion de le voir de si près.
-C'est le pire.
Comme pour confirmer ces paroles, une goutte s'écrase sur son classeur et on lève simultanément les yeux vers le ciel.
-Et merde! s'exclame-t-il.
Je baisse les yeux sur son visage blanc. J'ai le cœur qui battait à tout rompre.
Il est beau! Cette pensée se répétait en boucle dans mon crâne alors que j'observais ce visage qui me hantait depuis des semaines et que j'avais l'occasion de voir proche, et peut-être pour la seule et unique fois.
-Ça vous fatigue pas de venir courir tous les jours? marmonne-t-il pour faire le discussion, remettant une veste sur son dos.
-Et vous? Pas trop crevant d'écrire tous les jours? répliquais-je en rigolant et notant dans un coin de ma tête qu'il m'avait déjà remarqué auparavant. Notez au passage la subtilité de mon langage.
Il rigole doucement et range son classeur de fiches entre son corps et son cuir, refermant la fermeture par dessus, alors que la pluie commençait à se faire furieuse, et que le vent faisait voler en tout sens les cheveux or en face de moi.
-Peut-être à une prochaine fois, me lance-t-il en repartant, levant la main en signe de salut.
Je lui retourne le geste et je pars me réfugier sous l'arbre le plus proche, souriant comme un idiot. Je m'appuie contre le tronc brun, sentant l'écorce me gratter le dos. Je soupire comme une gamine et la pluie arrive à se faufiler entre les branches, venant caresser mon visage. Je sursaute involontairement quand un grondement sourd, précédé d'un éclair, déchire le ciel.
Merde, ça se gâte!
Je sors de dessous le chêne, aillant bien trop souvent entendu que rester sous un arbre en plein orage n'était pas l'idée la plus brillante. Je me retrouve à marcher comme un idiot sous la pluie, les vêtements trempés et les baskets remplies d'eau. Je fais quelques mètres quand une chose peu inconnu rentre dans mon champs de vision et se dirige vers moi. Je reconnais effectivement aisément le blond qui m'attrape par le bras.
-VENEZ AVEC MOI! crie-t-il pour couvrir le bruit de la tempête. JE SUIS GARÉ À DEUX PAS D'ICI.
Je cligne des yeux, pensant avoir mal compris.
-DÉPÊCHEZ-VOUS! VOUS ÊTES MASOCHISTE OU QUOI?
Il me tire et je le suis docilement, avant qu'on ne se mette à courir sous la tempête. On sort rapidement du parc aux arbres déchaînés et il nous fait traverser la rue jusqu'au parking d'une supérette en face. J'entrevois brièvement des phares s'allumer à quelques mètres et il me crie de faire le tour et de monter.
Je ne me fais pas prier et je grimpe en vitesse sur le siège passager. On referme simultanément nos portières qui coupent légèrement le son de la tempête, devenu plus sourd à l'extérieur.
On reprend légèrement notre souffle et je regarde le siège se gorger d'eau ainsi que la flaque se former sur le sol noir.
-Désolé.
-C'est toujours mieux que d'être dehors. Tu habites où?
Je tourne la tête pour observer le conducteur de la voiture qui venait de démarrer le moteur.
- Quartier Sud.
On sort du parking direction les quartiers opposés.
...
Cela faisait quelques minutes que l'on roulait et j'ose enfin lui adresser la parole.
-Je vous vois souvent au parc. C'est toujours pour écrire des recettes?
-Oui. Je suis passionné de cuisine depuis que je suis gosse, alors après mon travail, je viens écrire de nouvelles recettes que je prépare ensuite pour des amis, de la famille ou des collègues.
-Vous n'avez jamais pensé à devenir cuisinier?
-Tu peux me tutoyer. Et bien sûr que je suis cuisinier. Je travaille sous les ordres de mon grand-père. Et vous? Courir est une passion? rigole-t-il.
-En quelque sorte. Je fais pas mal de sport quotidiennement.
Il allait répliquer mais il fronce les sourcils. Je tourne la tête vers la route barrée et les voitures de police en face, dont le conducteur équipé de k-way et de bottes vient à notre rencontre. Le blond abaisse de quelques centimètres sa vitre et on nous informe que le fleuve est sortit de son lit, et que par conséquent la route était fermée momentanément.
On le remercie brièvement et faisons demi-tour.
-Il n'y a pas d'autre moyen de sortir du Quartier Nord que de traverser le fleuve. Tu veux rester dormir?
-Non, ça ira. Tu en as déjà fais beaucoup, je vais aller à l'hôtel.
-Déconne pas, la nourriture sera bien meilleure chez moi. Puis ce n'était pas vraiment une question.
Je n'ai pas beaucoup d'autre choix que d'accepter alors qu'il fait demi tour pour retourner au cœur de la ville.
...
Premier chapitre clos! Alors? Bien? Pas bien?
Comme vous avez sûrement pu le remarquer, les personnages sont quand même OOC, mais promis, plus les chapitres avanceront, et plus des traits de caractère se retrouveront!
En parlant de prochain chapitre, pour le suivant...et bien je pensais au début le poster dans une semaine mais cela risque de ne pas être possible, car il faut que je refasse la moitié de mon chapitre (la fin me déplaît). Donc je voudrais le retravailler. Disons d'ici deux ou trois semaines il devrait être finis.
Merci à tout ceux qui m'ont lu, et on se retrouve au second chapitre! D'ici là, bonne rentrée à tous!
