Aaaalors!

Cette histoire, ohh cette histoire. Elle date. Elle date et je le reprends! Je la reprends mais elle évolue. Peu pour ce premier chapitre que j'avais déjà remanié, mais plus par la suite.

Je ferai tout pour rester fidèle à moi-même, mais je regrette il y a vraiment des choses dans cette fiction qui sont à revoir et je ne nie pas qu'il y aura du changement. Telle qu'elle était, je ne pouvais pas la continuer. Mais la détruire me faisait mal au coeur, alors je vous la laisse en souvenir tant que cette version n'est pas terminée.

Bienvenue aux nouveau lecteurs, bon courage aux anciens. N'ayez pas peur. Ne vous laissez pas intimider par ce prologue farfelu.


Prologue

« …. »

« …. »

Le silence se faisait malaisant.

« …. »

« … Donc répète-moi ce qu'elle t'a dit encore une fois. »

Mon meilleur ami commence sévèrement à m'agacer. Sérieusement, ça doit être la troisième fois qu'il me demande de tout recommencer depuis le début.

« - Sam, je sais que tu me crois pas, mais c'est pourtant la vérité.

- Je n'ai jamais dit que je ne te croyais pas, juste que ce que tu disais n'avait pas de sens. »

Je laisse le silence s'étirer encore un peu avant de répondre, et le regarde dans les yeux, pas impressionnée.

« Certes. »

Alors pour lui soit je mens, soit je suis tarée. Ça fait du bien de se sentir soutenue.

Il a dû deviner ce que je pensais, parce-qu'il ajoute:

« Mais avoue que l'idée d'une 'Toi-Déesse qui ne serait pas toi' qui t'a parlé en rêve cette nuit pour te raconter qu'avec un peu de sang de poulet et beaucoup de foi tu pouvais aller te balader près du lac de Poudlard en compagnie de Harry Potter et de ses amis… C'est pas que je n'ai pas envie de te croire.

- Raaaah, mais dit comme ça évidemment ça n'a aucun sens ! Tu déformes tout. »

- Je constate simplement.

- Oui, ben si t'étais vraiment mon ami tu saurais à quel point c'est important, et tu essaierais de m'aider à récolter ces fichus poulets.

- Je vais t'aider, mais je m'inquiète là Artemis. »

- Ouais, ouais, moins de parlote et plus de mise en route vers le poulailler de Mr Michaud. »

Au fond il a raison, compte tenu des données qu'il possède. Moi aussi je m'inquièterais. Mais il n'était pas là, on m'a expliqué tout ça. Et je vais vous l'expliquer aussi, si vraiment je le dois. Vous m'avez l'air un peu perdus.

Reprenons depuis le début.

Hier soir, je suis allée me coucher. Oui, bon, jusque-là rien de particulier. Mais avant de m'endormir, j'ai eu une révélation. Une personne, une déesse d'après ses dires, a fait apparition dans ma tête.

Là, tout de suite, c'est moins rassurant pas vrai ?

J'ai eu du mal à la distinguer de ma propre conscience, dans un premier temps. Je la voyais comme la seule personne pouvant rationnellement être dans ma tête, je la voyais comme je me vois moi.

D'après elle, c'est parce-que les humains sont trop conscients d'eux-mêmes pour accepter l'idée d'une conscience qui leur est extérieure. Enfin, extérieure mais intérieure.

Ce que je veux dire, c'est que pour la différencier de moi-même je l'ai appelée Lampadaire. Elle n'était pas vraiment d'accord avec le nom, mais qu'est-ce que j'y peux moi ? Rien. C'est le destin.

Le point important dans tout ça, c'est qu'elle m'a expliqué beaucoup de choses. Notamment, la notion de relativité.

La folie, le bonheur, l'importance des choses, ce sont toutes des valeurs relatives. Seule la mort ne l'est pas. Mais on se fiche d'être mort, quand on est mort, alors finalement rien n'a vraiment d'importance.

Je le répète, la folie est relative. Alors je parle à quelqu'un dans ma tête, et alors ? Peut-être que c'est réel, peut-être pas. Mais pour moi, ça l'est, alors ça le devient vraiment, même si ce n'est que pour moi.

« Bien sûr que ça se passe dans ta tête, Harry, mais pourquoi faudrait-il en conclure que ce n'est pas réel ? »

Si quelque-chose est réel pour quelqu'un, même seulement dans sa tête, alors c'est réel tout court. Ok, !a n'est réel que pour la personne, mais et si j'étais la personne ? Que changerait le fait que ce ne soit pas réel, à part ma raison ? Rien. Et ma folie, ce n'est pas moi que ça va gêner.

Ce que je dis est peut-être égoïste, mais nous le sommes tous. Les gens sont humains, les humains sont imparfaits. Les écrivains que l'on admire ont en toute probabilité eu des pensées qui nous révulseraient. Si ça se trouve, votre chanteur préféré est aux toilettes là tout de suite. Vous y pensez à ça parfois ?

Personne n'est aussi bon ou dévoué qu'il aimerait le penser. Tout ce que l'on fait, tout le temps, est exécuté pour des raisons égoïstes, bien qu'elles soient la plupart du temps inconscientes.

Exemple.

On se sent mal quand on voit un SDF dans la rue, alors on choisit de lui donner notre monnaie. Mais en fin de compte, est-ce qu'on lui donne vraiment une pièce pour l'aider, ou bien pour faire partir ce sentiment désagréable ? Par un moyen détourné, n'achèterions-nous pas donc simplement une sensation d'altruisme ? Ça me paraît quand-même ultra égocentrique.

Mais l'important, ce n'est pas ce que l'on pense. Ce sont nos actes. Car le pauvre type, lui, il vous a vendu un sentiment sans le vouloir et ça ne peut pas lui causer du tort. Seulement l'argent dans sa coupelle, il en a bien besoin et peu importe vos raisons tant qu'il a de quoi survivre.

Alors quoi que l'on fasse, tout a pour but notre propre diversion et notre propre bonheur, alors en fin de compte pourquoi s'embêter ? Si le bien et le mal sont relatifs et que les sentiments le sont aussi, on peut choisir d'être fou et heureux.

C'est moins égoïste, car on sait que ce que l'on fait est pour soi et qu'on accepte de le savoir donc de ne pas s'appuyer sur les autres.

Les autres perdent la monnaie, mais ce n'est que le plan matériel et dans la vie ce n'est pas ce qui compte. Le symbole dont on leur fait cadeau à leur insu, ça c'est quelque-chose qui a du sens.

Ou peut-être pas, mais j'ai envie d'y croire. Et je suis probablement l'une des seules personnes avec assez de courage pour oser voir cette vérité en face.

Lampadaire est une déesse, peut-être, mais elle est dans ma tête.

On a tous des rêves. Des envies, des choses que l'on n'ose pas espérer.

Je veux que mes rêves deviennent réalité.

Il y a deux facettes à chaque personne : ce qu'elle est, et ce que l'on voit d'elle. Lampadaire elle ne vit que dans ma tête. Tout ce qui existe d'elle est ce que j'en vois.

Cela veut dire que j'ai le contrôle. Je décide de croire en elle.

La Lampadaire que je veux a envie de m'aider. C'est celle en laquelle je décide de croire. Donc c'est celle qui se trouve dans ma tête.

Bien. Eh bien Lampadaire va m'aider à changer de dimension.


Merci à ceux qui sont là depuis le début, et aux braves lecteurs qui on prit la peine de lire. Avec l'espoir que vous donnerez une chance à cette histoire même si elle n'est pas banale. Review?

S'il vous plaît, je sais que ça peut être tentant mais n'allez pas voir la fic originelle car l'histoire ne sera pas la même et que ce serait dommage que vous en lisiez une qui n'aura jamais de fin et dont je ne suis pas fière.