Hey !
Voilà, je me lance, c'est ma première fanfiction, même si je me suis toujours répétée que je n'en n'écrirais jamais ... N'hésitez pas à me donner votre avis en Review. J'espère que ça va vous plaire parce que je reste vraiment septique au sujet de mes talents d'écrivaine.
Je vous laisse lire tranquillement.
CHAPITRE 1
- Coucou maman ! s'écria le jeune garçon en entrant dans la voiture.
- Bonjour Henry ! Comment s'est passée ta journée ? demanda en retour sa mère.
- Bien, même si je dois admettre que Mlle Lucas n'était pas de très bonne humeur aujourd'hui.
Régina démarra de moteur de sa Mercedes noire et prit la route. Le trajet de l'école du jeune garçon à leur domicile ne prenait pas plus de dix minutes en temps normal. Mais au bout de seulement quelques minutes Henry se rendit compte que ce n'était pas le chemin de la maison.
- Maman ?
- Oui mon chéri …
- On va où ?
- Euh … Oui … C'est un peu compliqué … On doit partir quelques temps pour mon travail … lança- t- elle en appréhendant un peu la réponse de son fils
- D'accord, mais pourquoi tu ne me l'as pas dit directement ?
- Je ne sais pas combien de temps cela va durer, et je sais que tu n'aimes pas trop rater les cours … d'habitude je m'arrange pour que tu restes chez ta marraine, Belle mais elle a quelque problèmes avec Mr Gold, son employeur, en ce moment.
- Ne t'inquiète pas pour mes cours, où est- ce que l'on se rend cette fois ?
- On quitte New-York pour Boston ! L'affaire que je traite est à Storybrook mais je n'ai pas encore confirmé la réouverture du dossier au bureau de Boston alors on passe une nuit à Boston et on part pour Storybrook le lendemain.
Régina travaillait en tant consultante pour les forces de l'ordre, elle était spécialisée dans la réouverture de vieilles affaires non-résolues, soit suite à de nouvelles preuves, soit sur une demande appuyée d'un membre de la famille des victimes. Elle n'avait jamais vraiment songé à faire ce métier, mais suite à certains événements, elle a atterri dans le milieu. Elle aimait son travail, l'idée d'attraper un sale type pour ce qu'il avait fait bien des années plus tôt, de le coincer alors qu'il pensait s'en être sorti indemne.
Après une petite heure seulement, Henry s'était endormi. Régina le regarda, son visage innocent, un léger sourire aux coins des lèvres, ses cheveux bruns qui retombaient sur son front. Il avait le menton de son père, cette particularité fit monter les larmes aux yeux de Régina. Il portait toujours sa petit écharpe rouge et grise rayée, un cadeau de sa marraine, qu'il s'obstinait à porter tous les jours depuis des années
Le regard insistant de sa mère, réveilla Henry. Il ouvrit les yeux et la vit qui le dévisageait tout en souriant.
- Quoi maman ? Ces mots sortirent la brune de ses pensées.
- Rien, je te regardais c'est tout. Je suis fière de toi tu sais ?
Le jeune garçon se contenta de sourire.
- Je t'aime Henry.
- Moi aussi je t'aime maman.
Le garçon n'avait pas envie de gâcher ce petit moment de tendresse mais la lassitude du trajet commençait à l'ennuyer.
- Maman c'est quoi le programme une fois à Boston ? Il y en a plus pour longtemps ? lança-t-il doucement.
Régina lâcha un petit rire discret, l'impatience de son fils l'avait toujours amusée.
- Je nous ai réservé une suite à Boston. Demain j'ai un rendez-vous à 10h00, nous mangerons un petit morceau et repartirons pour Storybrook. On arrive d'ici deux petites heures.
- Storybrook ? Ce n'est pas un peu bizarre comme nom ?
Cette question était plus une réflexion personnelle qu'une question, cependant Régina haussa les épaules en guise de réponse. Henry attrapa son sac posé à ses pieds et en sortit un livre qu'il commença à lire. C'est vrai que le jeune garçon avait toujours aimé lire. Petit, sa mère lui lisait une histoire tous les soirs. Surtout les contes, Henry adorait les contes. En particulier, celui de Blanche- Neige, même si sa mère n'en était pas vraiment fan. Elle trouvait le personnage naïf, une histoire à l'eau de rose, de prince charmant et de princesse.
- C'est un nouveau livre ? Questionna Régina
- Oui, il est à Grâce, elle me le prête.
- Grâce ? La jolie blonde de ta classe ? C'est une amie à toi ? Je ne savais pas …
- Ouais … C'est une amie.
- Ou alors … elle te plaît ? Le petit sourire malicieux de Régina fit rougir Henry
- Maman … j'aimerais lire mon livre s'teuplait, se contenta-t-il de répondre
La réaction de son fils face à la situation amusait la jeune femme. Après tout, l'embêter faisait aussi partie de son rôle de mère. Le jeune garçon se plongea dans son livre, et Régina dans ses pensées. Elle pensait surtout à son travail. Cette nouvelle affaire, la réouverture de ce dossier, la paniquait et l'intriguait quelque peu.
Trois hommes avaient subitement disparu dans la forêt qui entourait la petite ville de Storybrook. Aucune preuve à l'époque n'avait permis aux enquêteurs de trouver une piste sérieuse. Trois disparitions. Trois hommes. A chaque fois la femme du disparu recevait une lettre avec écrit « je suis désolé, DBN » ainsi qu'une mèche de cheveux. Au début les enquêteurs pensèrent que l'homme était parti, qu'il avait quitté sa femme, sa famille et allait refaire sa vie. Mais au bout du deuxième et du troisième avec les mêmes lettres, signées des mêmes initiales « DBN » les enquêteurs se sont orientés vers des enlèvements. On rouvrait le dossier parce qu'une femme venait à son tour de disparaitre, cela faisait quatre ans que le dossier était fermé.
- Maman ?
Le son de la voix de son fils tira Régina de ses pensées.
- Qu'y a-t-il ? répondit- elle
- On peut faire un petite pause j'ai une envie pressante et un peu faim aussi.
- Ok dans quelques kilomètres je connais un coin sympa ça te va ?
- Parfait, répondit- il.
Soudain Régina aperçut une femme qui faisait du stop, plutôt jeune, la blonde tendait son bras chaque fois qu'une voiture passait, le pouce en l'air, essayant tant bien que mal d'afficher un sourire. Régina passa son chemin comme si de rien n'était.
- Maman pourquoi ne t'es-tu pas arrêtée ? demanda Henry.
- Je n'aime pas trop ramasser les gens que je ne connais pas.
- Déjà tu ne la ramasserais pas, tu lui rendrais seulement service en la déposant un peu plus loin et, franchement, pas besoin de lui faire confiance, t'as peur de quoi ? Elle n'a pas une tête de tueuse en série !
- Henry ! Je ne veux m'arrêter et prendre des inconnus dans ma voiture ! Quand tu conduiras tu choisiras mais là je suis ta mère et je décide de ne pas m'arrêter !
Henry ne prit pas la peine de contredire sa mère, elle ne s'énervait pas souvent, mais quand c'était le cas il préférait se taire. Il tourna simplement la tête et regarda la route qui défilait à travers sa fenêtre.
Mais après quelques centaines de mètres, la voiture commença à ralentir, puis finit par s'arrêter totalement, Régina eut tout juste le temps de se mettre sur le bas-côté.
- Et merde ! s'exclama cette dernière.
Elle sortit de la voiture suivie de son fils. Elle téléphona au réparateur. Celui-ci leur dit qu'il serait là d'ici une vingtaine de minutes.
- Vingt minutes de perdues ! L'énervement de Régina laissait apparaître un léger sourire sur le visage de son fils.
Régina commença à divaguer dans ses pensées lorsqu'une voix l'en sortit.
- Salut, vous êtes tombée en panne ? Ce n'est pas de chance.
Régina sans vraiment faire attention à son interlocutrice, répondit sèchement :
- Oui ! Mais vous êtes mécanicienne peut-être ? Non ! Alors en quoi ça vous regarde !
- … Désolé, je voulais juste … être sympa …
- Sympa ou pas je ne vous ai rien deman…
Régina ne put terminer sa phrase lorsque son regard atteint la femme devant elle. Cette magnifique blonde, aux traits fins, au regard émeraude si intense. Ces yeux, elle ne put s'empêcher de plonger dedans. Leurs regards restèrent accrochés un moment qui parut durer une éternité à Régina. Tout à coup, une goutte, puis deux. La pluie qui se mit à tomber détacha Régina du regard de cette femme, cette beauté.
- Henry, monte dans la voiture pour te mettre à l'abri !
- Ouais tout de suite maman !
- Vous voulez vous asseoir avec nous à l'intérieur, mademoiselle … ? demanda Régina à la jeune femme.
- Swan ! Emma Swan ! Et oui merci c'est gentil.