Voici le premier rêve où Lena apparait à Ethan. Cet évènement n'est pas présent dans le livre 16 lunes et je trouvais intéressant de me le réprésenter ! Je trouvais voici comment je m'imaginece rêve...
* Rien ne m'appartient. Tous les personnages et droits sur ceux-ci appartiennent à Kami Garcia et Margaret Stolh *
Le premier rêve
Je flottais dans le néant. Tout autour était d'un noir d'encre, alors que je sentais mon corps secoué par des bourrasques d'un vent invisible. Je tombais en chute libre, mon corps prisonnier du tourbillon. J'entendais le bruit familier d'une cascade sous mes pieds. Mon cœur se noua. Je me précipitais tout droit vert les flots bouillonnant d'un cour d'eau.
« ETHAN ! »
La voix d'une jeune fille transperça le vacarme du vent et des torrents. Soudain l'obscurité disparut. Aussi, banalement que lorsqu'on appuis sur un interrupteur. Laissant à la place une étrange lueur verdoyante. Puis, elle était là. Une mystérieuse jeune fille aux yeux verts. À deux mètres de moi, son corps glissait rapidement vers la rivière. Son bras était levé désespérément vers moi. Lorsque nos regards se rencontrèrent, elle captura le mien, ce qui me saisi au point où, l'espace d'un instant, j'en oubliai tout autour. Ses yeux semblaient démesurément grands et des flammes semblaient courir derrière leur couleur jade.
C'était la première fois que je la rencontrais. Je ne la connais ni d'Ève ni d'Adam, mais peut importe je ne pouvais la laisser se noyer dans cette rivière. J'essayais de me faire basculer et de m'étirer pour atteindre sa main. Son corps glissait trop vite vers le bas pour que j'arrive à l'atteindre. Le vent sifflait à mes oreilles assourdissant tout autour.
Je vis ses lèvres prononcer mon nom, son regard crispé au miens. Elle n'était plus qu'à quelques mètres de plonger dans les torrents déchaînés. Moi-même je m'y approchais dangereusement.
Puis sans crier gare, je me surpris à prendre de la vitesse. Mon corps tombait lourdement vers le torrent. Je pensai vaguement que cela était du au souper chargeant de la veille. Je devrais remercier Amma.
J'étirai mon bras et capturai sa main. Elle était glacée et gribouillée de feutre, mais je n'eu pas eu le temps d'en saisir le sens. Ses cheveux sombres fouettaient le vent autour de nous. Nous nous regardâmes. C'était la plus jolie fille du monde. Je n'eu que le temps d'un dernier regard avant de sentir les flots nous avaler... … et de m'éveiller trempé et boueux.
