Me revoici, les petits amiiis !
Enfin bref, c'est vrai que ca fait quelques temps quand même que j'ai plus postés… Alala. Je vous expliquerai bientôt pourquoi (quand je mettrais en ligne un autre truc). Je peux vous dire en tout cas que j'ai sérieusement besoin d'encouragement… Alors soyez sympa, mettez une petite review, ca évite que je ne pense que j'écris pour personne et ça prends pas beaucoup de temps…
Cette fois ci, je reviens dans un soi-disant tree-shot que j'ai traduit (avec l'aide généreuse de Junoan ! Merci encore). Il ne m'appartient donc pas, il appartient à Hane no Zaia (vous trouverez l'auteur dans mes favoris. Je vous conseille d'aller voir). Allez, réfléchissez, c'est la même que celle de Rain (que Junoan avait traduit, au passage). En y pensant, les 'chansons' que vous pouviez voir dans la plupart de ces one-shot, c'est elle (enfin, elles peut-être, compte tenu de sa sorte de…schizophrénie XD [Quoique c'est un grand mot…]) qui invente les 'paroles'. Elle n'en est que plus respectable ! (Vénérez-là è___é). Je vous rappelle aussi que le texte au milieu sont des paroles que disent les personnages, si vous les lisez d'un coup, vous risquez de ne pas comprendre (vu qu'il n'y a pas de virgule, point etc).
Thanks again, Hane no Zaia !
Reflection
Allen était couché sur le dos, sur le lit, regardant le plafond.
Link l'avait finalement trouvé endormi sur le lit et Allen se sentit soulagé, voyant qu'il pouvait prendre du temps pour penser en paix.
Soudain, il eut l'impression d'être malade, remontant ses mains jusqu'à sa bouche. Il était surmonté par des vagues de nausées, mais il s'habituait lentement à elles.
Il déglutit bruyamment et balança ses jambes de l'autre coté du lit, posant ses pieds nus sur le sol froid et se mit debout, faisant légèrement grincer le lit.
Presque immédiatement, les yeux de Link s'ouvrirent et il localisa la source de bruit en peu de temps, plissant légèrement les yeux tandis qu'il fixait l'adolescent aux cheveux blancs.
« Walker. Pourquoi êtes-vous debout ? » demanda-t-il immédiatement.
« Je me sens juste un petit peu malade… » répondit Allen tandis qu'il marchait jusqu'à la salle de bain.
Link, pour une fois, n'essaya pas de le suivre, mais il s'assit et Allen sut qu'il ne se rendormirait pas tant qu'il ne serait pas revenu.
Allen alla dans la salle de bain et ferma la porte derrière lui, avant de jeter rapidement un regard dans le miroir, voyant que l'ombre était là et le saluait avec la même grimace que d'habitude. Allen soupira, prit une profonde respiration pendant qu'il essayait de se débarrasser de ses nausées, qui une fois de plus, revinrent vers lui à pleine puissance. Après quelques secondes, Allen vomit finalement dans l'évier. Une fois qu'il eut finit, les nausées diminuèrent un peu mais il eut des vertiges à la place. Il lança un autre regard à l'image du quatorzième et soupira. Puis, il prononça silencieusement ces paroles suivantes :
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« Dans le miroir
Reflétant
De vieux souvenirs
Lorsque je vois ta grimace dans le miroir
Mon cœur devient si froid
Sachant éventuellement que
Tu seras moi
Sachant que trop tôt
Je cesserai d'être »
-
Allen sentit une autre vague de vertiges venir et il se pencha sur le mur en pierre, cherchant un appui. Il frappa presque sa tête par surprise lorsqu'il entendit comment le quatorzième commença à chanter dans sa tête.
Il n'y a pas d'endroit pour toi ici
Tu rencontreras seulement la peur
Toutes les voix que tu entends
Seront augmentées par la crainte
Tous les yeux que tu rencontres
Seront emplis de haine
Comme tu accepteras ta défaite
Et te conformeras à ton destin
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Allen eut envie de frapper le miroir, mais ne le fit pas car un miroir brisé serait difficile à expliquer à Link.
Le quatorzième continua à chanter.
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Tu ne seras jamais le bienvenu
Pas l'un d'entre eux
Toujours seul
Jusqu'à la fin
Dis que tu ne pourrais jamais apprendre
A retourner
A ces cieux lumineux
Qui se reflétaient dans tes yeux
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Allen prit une profonde respiration, essayant de se calmer pendant que sa vision devenait légèrement troublée. Il ferma les yeux, voulant s'enfuir, peu importe comment, dans un endroit où la voix ne l'atteindrait pas. Mais il ne pouvait pas.
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Tu regardes le soleil
Brillant au dessus
Toujours tu ne ressens aucune chaleur
Restant toujours froid à l'intérieur
Toujours le pourquoi de ce que tu caches
Toujours le pourquoi de ta peur
Je suis toujours là
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« Stop… » murmura Allen. « Arrêtez de me déstabiliser… ».
Mais le quatorzième continua, ignorant les protestations de son hôte.
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Tu baisses les yeux sur la terre
Tu fermes tes yeux et tourne le dos au monde
La pluie tombe du ciel
Pendant que tu continues à te demander pourquoi
Ça sera toujours comme ça
C'est pourquoi ça ne changera pas
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« Taisez-vous… S'il-vous-plait… »
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Ils ne t'accepteront jamais
Pour ce que tu veux devenir
Ils ne te respecteront jamais
Le seul avec toi
Sera moi
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« Va t'en, c'est tout… »
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Tu lèves les yeux vers la mer
Souhaitant être libre
Depuis que tu ne crois plus à cet endroit
Tu pars ailleurs très vite
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Allen ouvrit ses yeux céruléens, de nouveau regardant l'ombre dans le miroir qui le regardait fixement. Son sourire s'élargissait, comme s'il se moquait.
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Si tu veux partir de cet endroit
Souviens-toi que tu n'es pas seul
Réalise que je suis toujours là
Ne me regarde pas avec peur
Ne nie pas que je suis la
Ne te dis pas que c'est juste un rêve
Depuis que je suis ici et entends tes cris perçants
Ce n'est pas un rêve
C'est la vérité, pas un mensonge
Tu peux courir
Mais tu n'iras pas loin
Puisque comme je te le rappelle
Je ne suis pas loin derrière toi
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Allen se prit les pieds, prenant le mur comme un appui tandis qu'il regardait fixement celui qui lui rendait son regard dans le miroir. Ses yeux se plissèrent doucement.
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« Si je me demande pourquoi
Ça doit être comme ça
Vous serez toujours derrière moi
Quand je choisis de m'en aller
Souriant d'une manière affectée dans les ténèbres
Étant confus
Attendant pour le vide
J'aie souhaité que je fusse mort
Depuis que je suis toujours vivant
Quand je deviendrai vous
Vous tacherez
De tuer mes amis aussi ».
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Le sourire du quatorzième s'agrandit et un Allen fatigué conclut que l'autre se fichait de lui. Heureusement, les nausées partaient et les vertiges diminuaient un peu, Allen n'aurait donc pas à accepter la moquerie du quatorzième plus longtemps.
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« Le sourire affecté s'élargissant
Les yeux s'ouvrant grand avant de se fermer dans le désespoir
Les ouvrant encore pour voir ce que j'éprouve
C'est une réalité trop cruelle pour être vraie
Tandis que je regarde le miroir
Voyant ce que je suis devenu »
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Allen jeta un rapide regard au bazar qu'il avait mit dans l'évier, peu avant, et il considéra s'il laverait maintenant ou plus tard.
Plus tard, conclut-il tandis qu'une nouvelle vague de vertiges le prit.
Ses yeux vrillèrent vers l'ombre du quatorzième.
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« Dans le miroir
Reflétant
De vieux souvenirs
Tandis que je vois ta grimace dans le miroir
Mon cœur devient si froid
Sachant éventuellement
Que tu seras moi
Sachant que trop tôt
Je cesserai d'être »
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Les yeux du quatorzième roulèrent comme s'il ne l'avait jamais quitté, rougeoyant dans la lumière faible de la pièce.
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Il n'y a pas de place pour toi ici
Tu rencontreras seulement la peur
Toutes les voix que tu entends
S'augmenteront avec la crainte
Tous ces yeux que tu rencontre
Seront remplis de haine
Tandis que tu accepteras ta défaite
Et te conformeras avec ton destin
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Leurs yeux se rencontrèrent brièvement, mais Allen détourna du regard. Soudainement alors, il chargea en avant, frappant le miroir, provoquant des fissures et envoyant des tessons dans l'évier et dans sa main. Ca faisait vraiment mal, mais Allen s'en fichait.
Le quatorzième le regardait toujours fixement, mais son sourire était toujours présent alors que ses yeux se rétrécissaient considérablement.
Allen le fixa sans flancher, mais leur bataille immobile fut interrompu par un son souple sur la porte.
Bien sur, Link avait entendu qu'Allen cassait le miroir.
Allen soupira et regarda sa main blessée et le miroir cassé avant que ses yeux ne se fixent sur la porte.
Ce sera un peu dur à expliquer…
« Walker. Est-ce que vous allez bien ? » demanda Link.
« Ca va » répondit Allen d'un ton neutre.
« On ne le dirait pas. On dirait que vous avez cassé quelque chose » dit Link.
« J'ai cassé quelque chose, mais je m'en occuperai » répondit calmement Allen.
Il y eut un bref silence jusqu'à ce que Link parle.
« Allen Walker. Ouvrez la porte maintenant. C'est un ordre ».
Allen soupira et accepta d'ouvrir la porte, tout en cachant sa main blessée derrière son dos.
Mais Link avait des sens aiguisés et dès qu'il entra, il jeta un regard rapide au miroir brisé et ses yeux se fixèrent sur Allen. Il s'avança, saisit son poignet et l'éleva avec une poignée ferme. Ses yeux se plissèrent doucement et Allen détourna du regard.
« Pourrai-je savoir pourquoi vous avez fait ça ? » demanda t-il, ses doigts pressant la blessure, faisant reculer Allen.
« Il n'y a pas de raisons » dit Allen. « J'avais juste envie de frapper quelque chose ».
Link lâcha sa main brièvement tandis qu'il allait chercher la boite des premiers soirs. Il revint et commença à panser la blessure en marmonnant pour lui-même.
« Cet enfant a des problèmes ».
Allen sourit doucement.
« Qui n'aurait pas des problèmes avec un type vivant dans ma tête et des gens comme vous qui me suivent partout ? » demanda t-il avec du sarcasme dans la voix.
Link regarda le garçon, notant l'apparente différence de comportement. L'habituel Allen, durant les jours était une personne joyeuse et gaie dans la plupart des cas et apparemment innocent, mais la nuit, le Allen qu'il rencontrait avait une aura plus noire et dépressive autour de lui et une certaine quantité d'amertume et d'ironie dans sa voix. Avec davantage d'observation, Link conclut qu'Allen devait être de plus mauvaise forme qu'il ne l'avait pensé plus tôt.
« Vous êtes plus pale que d'habitude » dit-il. « Etes-vous malade ? ».
Allen soupira et ferma ses yeux, refusant toujours d'établir un contact avec les yeux.
« Pas plus que d'habitude » répondit-il.
« Allen, regarde-moi ».
L'adolescent aux cheveux blonds le regarda, surpris d'être appelé par son prénom pour une fois. Mais il avait des difficultés à focaliser ses yeux tandis qu'une nouvelle vague de vertiges lui revinrent soudainement. Il ferma encore ses yeux et s'appuya légèrement contre le torse de l'homme en face de lui.
« … Devrais-je appeler l'infirmière ? ».
Allen prit une profonde respiration.
« Je vais bien, j'ai juste quelques vertiges, c'est tout » dit-il avec calme.
« Tu ne me sembles pas bien ».
« Il n'y a pas besoin de s'inquiéter » dit Allen tandis qu'il se redressait, jetant un regard rapide au miroir, voyant que le quatorzième souriait, et lui rendit son sourire. « Ce sera bientôt fini ».
Link le regarda bizarrement, fronçant les sourcils, mais ne dit rien.
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« Je soupire lourdement
Tandis que je refuse de renoncer
Tandis que je regarde le miroir
Voyant ce que je suis devenu
Je veux que tout se brise
Je veux que tout parte »
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