L'Enfer des Tranchées

Coucou tout le monde ! Voici ma toute première fanfic Sherlock :D Je suis juste trop trop contente de vous la présenter, ça fait deux semaines que je suis sur ce prologue. Je dois vous prévenir sur le fait que les chapitres ne seront pas postés régulièrement. Il faut énormément de vocabulaire militaire, j'ai les oraux blancs qui approchent et mon roman à continuer en parallèle. Voilà, j'espère que ça vous plaira :D

Diclaimer : Aucun personnage ne m'appartient, je ne touche pas d'argent pour mes écrits.

Rating : T

Résumé : Les cloches de Londres sonnent le début des festivités. Le recrutement est ouvert. Tous les hommes de plus de dix-huit ans doivent s'enrôler dans l'armée pour soutenir la patrie américaine. Sherlock et Mycroft Holmes, John Watson, Greg Lestrade, Jim Moriarty, Sebastian Moran… Tous doivent rejoindre l'armée, dans l'enfer des tranchées.

Note de l'auteur : Cette idée de fic' m'est venue en écoutant la dernière chanson de Florent Pagny, « Le Soldat ». Je ne sais pas, elle m'a énormément inspirée au point que le texte en naisse !

Prologue : Les cloches sonnent

23 Novembre 2014. Une bombe chimique fait exploser une partie importante de la côte ouest des Etats-Unis, causant la mort de plusieurs millions de personnes. Son origine est chinoise, l'Union Européenne l'a confirmé. L'Amérique se prépare déjà à lancer l'assaut, la guerre est déclarée. « Ce sera une guerre rapide. » disait Barack Obama. C'est ce qu'ils ont dit pour la première guerre mondiale. En vue de l'alliance euro-américaine, il a été décidé d'envoyer toute personne majeure capable de se battre sur le front. La Russie et l'Inde se sont rattachées à la Chine, l'Ukraine ne devrait pas tarder à les rejoindre. Ces pays sont déjà responsables du massacre de 9 millions de Japonais. Ils ont d'ailleurs pris le contrôle du pays. Leur prochaine cible est la Corée du Nord. Le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ont décidé d'envoyer leurs hommes en première ligne, étant les mieux équipés militairement d'Europe.

Dans tout Londres, le 26 Novembre 2014, les cloches se mirent à sonner. A ce moment là, Sherlock Holmes et John Watson venait de résoudre un crime, Mycroft Holmes rédigeait sur un dossier important, Greg Lestrade s'occupait en entretien d'embauche, Jim Moriarty et Sebastian Moran célébraient leurs retrouvailles dans un lit. Et tous entendirent.

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John Watson alluma la télévision, comme il était recommandé dans ces cas là. Le message d'alerte nationale était présenté par le général Gargantua, le dirigeant des troupes américaines. Il préconisait le calme et la bonne conduite en ces temps difficiles, avant de rappeler l'ordre du jour : le recrutement. Il ordonnait à toutes les personnes de plus de dix-huit ans et de moins de cinquante, valide, des deux sexes, de se présenter immédiatement à la mairie la plus proche, afin de se faire recenser. John se tourna vers Sherlock, perdu dans la contemplation des images du massacre japonais, passant en boucle depuis presque deux semaines dans tous les médias possibles.

« On doit aller s'inscrire, Sherlock.

- Ne sois pas ridicule ! Moi ? Dans une guerre ?! Je me ferai éliminer par notre propre camp avant même d'arriver sur le front !

- Ce n'est pas un jeu ! On est en crise. Ils ont dit que la Russie allait certainement s'attaquer à l'Europe une fois la Corée en main.

- … Très bien. Tu as gagné… »

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Mycroft Holmes était seul dans son bureau, essayant d'oublier le son des cloches dans l'arrière-fond, dans les hauteurs de Big Ben. L'homme qui détenait le gouvernement britannique finit par allumer la radio. Il connaissait par cœur le message, ce qu'il devait faire. Après tout, il avait autorisé la diffusion de ce dernier. Lui aussi était concerné. Le premier ministre avait décidé qu'il n'avait pas assez de pouvoir pour rester ici. Il allait devoir aller se battre, lui, le grand Mycroft Holmes, pour faire reculer l'Alliance Russo-Chinoise, comme ils se nommaient déjà. Et en ce 26 Novembre 2014, Mycroft Holmes quitta le Parlement, pour rejoindre la mairie de Londres.

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Gregory Lestrade se trouvait dans son bureau, assis près de Sally Donovan, son meilleur élément. En face d'eux, dans la place de celui qui veut se faire embaucher, Philip Anderson, cherchant désespérément à retrouver sa place au sein de la police. Maintenant que Sherlock était revenu d'entre les morts, son fan-club n'avait plus lieu d'être. Lorsque les cloches sonnèrent, tous se réunirent devant l'écran unique du poste de police, dans le couloir, le visage grave. Lestrade poussa un long soupir, il s'en était un peu douté. Les vacances étaient terminées.

« Je vais y aller tout de suite, grogna Greg. Ce sera fait.

- J'irai demain, murmura Sally, peu emballée à l'idée d'aller se battre. Faites gaffe, patron. Ils sont prêts à tout pour gagner des hommes.

- Ai-je seulement le choix ? Il faut bien quelqu'un pour montrer l'exemple.

- Je vous accompagne, les interrompit Anderson. Vous n'avez pas à le faire tout seul. »

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James Moriarty était censé être mort. Et pourtant, il se tenait là, une main sur la sonnette de l'appartement de son ancien bras-droit et meilleur ami, Sebastian Moran. Un grognement, des pas sourds et la porte s'ouvre. Et le verre de whisky qu'il tenait dans la main tombe dans un bruit de verre brisé résonnant en écho dans le couloir. Il l'observe intensément, la bouche ouverte, tétanisé.

« … Jim… ? Tu… Tu es réel ?

- Bonjour Sebby. Désolé du retard. »

Le poing part tout seul dans la figure de Moriarty, le faisant tomber sur le sol, dans un « bong » satisfaisant. Le criminel consultant se relève, remis de la surprise. Il l'a mérité, ça, c'est indéniable. Il retire les saletés de son costume, du Westwood hors-de-prix, comme d'habitude.

« Comment as-tu pu ?! hurla Moran, le visage rougi par la colère. Trois ans ! TROIS ANS, MERDE !

- Je sais. Je suis désolé, je n'ai pas pu te prévenir, j'étais pas mal occupé. Allez, viens. »

Tous deux rentrèrent. La soirée passa rapidement. Les deux amis se retrouvèrent dans le canapé, puis, noyés dans l'alcool, finirent la nuit dans le même lit, les draps bien agités. Le lendemain matin, les cloches sonnèrent, interrompant les plans qu'avait prévu Jim pour la journée concernant son idylle avec Sebby.