Chapitre 1 : Le décés

POV Bella

Nous sommes le Jeudi 1 juillet.

J'ai eu 17 ans la semaine dernière et c'est aussi le jour où ma mère est morte. Je hais ce jour. Mon père Charlie, travaille tout le temps, il est propriétaire d'une grosse entreprise, une ENORME entreprise même. Vous savez les pubs complètement débiles qui passent à la télé ? Et bien il en est le créateur, en quelques sortes, il voyage à travers le monde entier pour trouver de nouvelles idées. C'est pour ça, que ma mère restait à la maison avec moi. De toute façon, elle disait que ça lui plaisait d'être mère au foyer et qu'elle aimait plus que tout au monde s'occuper de moi. Malgré tout ce que je possède, les vêtements de marque et hors de prix, les chaussures qu'on ne peut avoir que dans un seul magasin au monde, les bijoux, et tout ça, une seule chose me manquait, mon père. Il faut le dire, je suis une enfant pourrie gâtée, et oui je suis une peste avec tout le monde non pas parce que je suis méchante de nature mais parce que, je n'ai pas de père. Charlie est bien mon père, mais il n'est jamais là, en 1an, il ne revient à la maison que 4 fois. 4 et uniques fois où je vois mon père, il appelle, mais 1 fois par semaine quand il a un peu de temps libre, et ça, c'est plutôt rare, il vit pratiquement dans des hôtels et j'ai toujours cru qu'il n'en avait rien à faire de moi et même de ma mère jusqu'à sa mort.

Elle est morte dans un accident de voiture, en allant chercher mon père à l'aéroport, il est revenu pour mon anniversaire et ma mère était si heureuse de me faire la surprise, qu'elle est allée le chercher elle-même ou plutôt a voulu aller le chercher, elle est passée par-dessus un pont d'autoroute et elle est morte sur le coup. Je venais de rentrer à la maison quand le téléphone sonna et que quelqu'un m'annonça :

_ Vous êtes bien, Isabella Swan, la fille de Renée Swan ?

_ Oui c'est moi.

_ Je suis désolé, votre mère vient d'avoir un accident de voiture et elle n'a pas succombée à ses blessures. Toutes mes condoléances.

Je lâchais le combiné du téléphone qui s'écrasa par terre et à ce moment précis, je me rendis compte d'une chose : je n'avais plus de famille. Elle était tout ce que j'avais au monde même l'argent et les vêtements ne pourront pas la remplacé et je ne devais certainement pas compter sur mon père, parce que, c'était de sa faute. Oui, tout est de sa faute, s'il ne travaillait pas autant, il n'aurait pas eu besoin de partir et maman n'aurait pas du aller le chercher.

Les jours qui suivirent furent les pires de ma vie, mon père était là, mais je ne lui adressais pas la parole, durant l'enterrement, il ne versa pas une larme et restait de marbre, alors que moi je me noyais dans mon malheur.

La semaine suivant fut encore pire.

_ Bella ? Bella où es-tu ? Il faut que je te parle.

Je ne répondis pas. Je ne voulais pas lui parler. Malheureusement pour moi, il entra dans ma chambre sans se gêner et me dit :

_ Ecoute, je sais que tu penses que ce qui est arrivé à ta mère est de ma faute mais je sais ce que tu ressens.

_ NON ! Non, tu ne sais pas, tu n'es pas à ma place, qu'est-ce que je vais faire moi maintenant ? Je ne peux pas vivre toute seule j'ai besoin de ma famille, et tout ce qu'il en reste c'est toi, malheureusement.

_ Justement, tu sais que je ne peux pas rester, j'ai des obligations envers…

_ Envers quoi ? Ton travail ? Hurlais-je. Ah oui, parce que ton travail est plus important que ta propre fille peut-être !

Il se leva d'un bond en me pointant du doigt :

_ Je t'interdis de me parler comme ça ! Et c'est grâce à mon travail que tu vis, je te signal ! Enfin bref, passons, je ne veux pas que tu vives toute seule alors je vais vendre la maison et tout l'argent qu'on récupèrera te reviendra.

_ Et moi je vais vivre où ? Parce que je te signal qu'il est hors de question que je parte avec toi, en plus j'ai des cours je te rappelle !

Son expression changea aussitôt :

_ Il est évidemment hors de question que tu viennes avec moi, je ne suis pas inconscient figure-toi.

Je fus vexée de ce qu'il venait de dire, il ne voulait pas m'emmener.

_ Tu vas aller vivre à Beverly Hills, ma grande.

Je manquais de m'étouffer de surprise :

_ Pardon ? Tu peux répéter ?

_ Oui, en fait, il se trouve que la meilleure amie de ta mère m'a proposé de te prendre.

Je réfléchis un instant, mais ne voyais pas du tout de qui il parlait. Voyant ma tête, il s'expliqua :

_ Tu te souviens de la charmante dame rousse avec les yeux marrons et la robe mauve qu'elle portait lors de l'enterrement ?

Je sentis une boule dans ma gorge au souvenir de ce jour, seulement j'étais tellement en larmes ce jour-là que je ne voyais pas du tout de qui il parlait, surtout que j'avais toujours cru que la meilleure amie de ma mère était la factrice avec qui elle passait son temps à bavarder mais celle-ci est blonde, ça ne peut pas être elle.

_ Elle s'appelle Esmée, c'est elle qui s'est occupé de la décoration de cette maison. Elle était à l'université avec ta mère et elles étaient très proches. Lorsqu'elle a appris que je ne savais pas quoi faire de toi, elle ma tout de suite proposé de te prendre en charge et de faire comme-ci tu étais sa propre fille.

A cette annonce, je me relevais et le regardait furieuse :

_ C'est hors de question.

_ Je te demande pardon ?

_ Tu ne savais pas quoi faire de moi ? Mais je suis ta fille, Charlie, ta fille nom d'un chien ! maintenant je pleurais à chaude larmes.

_ Je t'interdis de m'appeler par mon prénom, je suis ton père, je t'aime mais tu sais bien que j'ai beaucoup de travail, alors c'est la seule solution, tu commencera ta rentrée dans un nouveau lycée, et tu vas refaire ta vie, je ne veux pas que tu sois malheureuse alors c'est la seule solution et en plus tu ne seras pas seule, elle a trois enfants et vit avec son mari, là-bas tu seras mieux qu'ici toute seule, à partir de la semaine prochaine, tu feras partie de leur famille. Et ne discute pas, ma décision est prise.

Sur ce il partit. Il m'avait dit ça d'un ton ferme qui assurait qu'il ne reviendrait pas sur sa décision.

Ma vie est fichue.