Source: The GazettE
Auteur: Miho
Genre: Yaoi, Drame, School fic
Couples: Vous verrez bien 8D
Disclaimer: Ils ne sont pas à moi ... Pas encore :p
Note de l'auteur : Cette fanfic a été écrite début Janvier et finie début Juillet, elle est finie donc vous n'aurez pas trop à attendre, si bien sûr je n'oublie pas de poster les chapitres xx Plusieurs personnes n'ont pas apprécié, d'autres l'ont beaucoup aimé. J'espère qu'elle vous plaira en tout cas, parce que j'ai pris du plaisir à l'écrire. Et je tiens à m'excuser pour les fautes, s'il y en a. Voilà, bonne lecture :)
Les premières lueurs du soleil font leur apparition très tôt ce matin. Encore une fois, je les vois montrer leur bout du nez pendant que Tokyo dort encore à poings fermés. Sauf quelques personnes sont déjà debout car leurs horaires de travail les obligent à se lever tôt. Mais les jeunes de mon âge dorment encore eux. Ils arrivent à se laisser aller dans les bras de Morphée dès que leur tête touche l'oreiller alors que moi, je n'y arrive pas. Je reste assis contre le rebord de ma fenêtre à regarder chaque mouvement dans la rue. Sauf que la nuit, il n'y a rien d'intéressant alors le temps passe lentement. Très lentement. Le problème, c'est que je ne sais pas quoi faire d'autre. Je ne peux pas regarder la télé, ça réveillerait mes parents et j'ai interdiction de l'allumer même la journée. C'est mon psychologue qui a mis ça dans la tête de mes parents, qu'il valait mieux que j'évite car ça pourrait « influencer » mon comportement. Je n'ai rien à faire et dormir m'est impossible. Je fais des cauchemars, et je hais ça.
Il va bientôt être l'heure que maman vienne me réveiller. J'ai l'âge de me lever seul mais elle tient à ce qu'elle continue à me réveiller le matin, alors je la laisse faire. Je quitte donc mon rebord de fenêtre pour rejoindre mon lit froid. Je dois faire semblant d'avoir dormis, comme tous les jours, sinon elle risquerait de s'inquiéter de mes insomnies. J'éteins ma lampe de chevet et ferme les yeux. Quelques minutes plus tard, j'entends des pas dans le couloir et ma porte s'ouvrir par la suite. Ma mère essaie de rester silencieuse pour ne pas me réveiller brusquement et s'assoit sur le rebord du lit. Même si mes yeux sont fermés, je sens qu'elle me fixe en souriant. Elle passe sa main dans mes cheveux pour enfin me réveiller tranquillement. J'ouvre un œil et fait semblant de m'étirer en soupirant.
« Réveille toi mon chéri, je t'ai préparé ton petit déjeuner. »
Elle me dépose un petit bisou sur la joue et sort de ma chambre. Je ne me lève pas directement pour jouer le fainéant et je prends soins de m'ébouriffer les cheveux en essayant de prendre l'air fatigué et endormi. Enfin je sors de mon lit et vais rejoindre ma mère dans la cuisine. Je m'assois face à mon bol et mange mes céréales lentement pendant que maman prépare le petit déjeuner de mon père. Chacun de mes mouvements doivent paraître réels pour ne pas que mes parents se doutent de mes insomnies, très présentes depuis un moment. Une fois mon bol terminé, je me lève pour aller m'habiller. Je suis prêt une quinzaine de minutes plus tard ainsi que mon sac d'école. J'attends ma mère dans le salon pour qu'elle m'emmène au lycée. Lorsque celle-ci vit ma tenue, elle soupira en levant les yeux aux ciels. Elle n'aime pas me voir tout en noir et encore moins lorsqu'on peut voir mes cuisses. Elle dit que je ressemble à une fille habillé comme ça, et c'est vrai. Les traits de mon visage sont semblables à ceux d'une fille et j'aime les mettre en valeur en me maquillant. Ca ne lui plait pas, mais je m'en fiche. Lorsque nous sommes tous les deux prêts, nous sortons de la maison puis montons à l'intérieur de la voiture pour démarrer en direction de mon lycée. Le trajet est silencieux comme à chaque fois où ma tenue ne plaît pas à ma mère. Quelques kilomètres plus tard, nous arrivons devant le nouveau bâtiment où je suis cette année. Maman m'embrasse et recommence à me répéter les mêmes choses.
«- Bonne journée ! Travaille bien et si jamais tu sens que tu vas ... Enfin, tu sais ce que tu dois faire !
- Oui maman ... Merci.
- Je t'aime mon chéri.
- Moi aussi. »
Je sors du véhicule et regarde ma mère partir, me laissant maintenant seul pour affronter ce nouveau lieu qui m'est totalement inconnu. Je marche vers l'entrée en repensant aux paroles de maman. J'ai sans doute oublié de vous dire, je suis schizophrène. Elle me répète très souvent ces mots car elle ne veut pas que je recommence. Enfin, ce n'est pas le moment de se remémorer de mauvais souvenirs.
Aujourd'hui, c'est la rentrée. Je suis dans une nouvelle école, ça va sûrement me faire beaucoup de bien de voir des gens nouveaux et peut-être que ce ne sera pas comme les années précédentes où tous le monde jugeaient les gens par les apparences des autres. Mais bon, que ce soit pareil ou non, je ne parle pas aux gens sauf si ma personnalité d'un jour à décidé le contraire. J'essaie de trouver ma classe qui était affiché sur le panneau d'affichage et la trouve au bout d'un bon quart d'heure de recherche. La classe est immense et est presque déjà remplie d'élèves. J'ai l'air d'être le seul à ne pas sourire, les autres ont l'air de super humeur, tant mieux pour eux. Je cherche une place de libre et en trouve une vers le milieu de la classe. Je m'installe et attends que ça commence.
Lorsque la classe est enfin au complet, notre professeur principal commence à faire l'appel pour vérifier que tous le monde est présent pour le premier jour, ce qui me permet de savoir le nom de mes camarades.
« Takeshima Atsuaki ? »
« Présent ! »
Je sens les regards des autres se poser sur moi ainsi que celui du professeur. Ils ont des yeux ronds et leurs visages montrent de l'étonnement. Puis j'entends des petits rires. Ils commencent déjà à se moquer ? J'ai entendu ces rires toute la journée. Les gens se moquent à cause de la différence. Décidemment, ils sont tous les mêmes.
