Titre: Mon prof le tueur

Rating: M

Disclaimer: Non, non, non... toujours pas à moi... les persos de Naruto ne m'appartiennent pas... je vais friser la dépression... si au moins je pouvais avoir Itachi...

Pairing: SasuXNaruXSasu et d'autres pairings que je mettrai progressivement.

Fic OCC et UA, comme j'en ai la mauvaise habitude. Cette fois-ci, je change allégremment les caractères des personnages, c'est pas drôle sinon!

Nutella est une marque déposée qui ne m'appartient pas, tant mieux car j'enchainerais les crises de foie!

Dans cette fic, Naruto parle Italien. J'ai du revoir mes cours datant du lycée ( trois ans quasiment...) et consulter un site de traduction pour retranscrire ce qui me manquait. J'ai voulu garder les dialogues en Italien car je pense que ça fait plus authentique, vous trouverez les traductiosn à la fin du chapitre. S'il y a des fautes dans la partie italienne et que l'un de vous, qui parle cette langue couramment, le remarque, merci de me les signaler!

Note préventive: Portez des préservatifs en toutes circonstances!

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Il avait pas envie d'y aller. Non pas qu'aller au lycée n'était pas passionnant, mais bon, ça n'empêchait pas qu'il s'emmerdait. Il faut dire qu'il était le premier de sa classe, qu'il dormait en cours et qu'il décrochait toujours la meilleure note à ses examens. Si ça ne tenait qu'à lui, il resterait tranquille chez lui et irait en cours juste pour les interros. Ce serait génial de passer toutes les matinées au chaud dans son lit alors que les autres trimeraient... Cette vision de rêve s'estompa quand il sentit une masse chaude et lourde arriver doucement sur son lit.

- Debout mon petit Sasuke! chantonna une voix aigue.

- Itachi, tu m'arraches la tête!

- Alors que je te réveille avec toute la douceur possible? Tu n'es qu'un ingrat!

- Je m'en passerais bien, de tes réveils!

Le poids se fit encore plus imposant, signe qu'Itachi se laissait tomber totalement sur son lit et tentait de monopoliser la place. Dire qu'il faisait ça tout les matins... et qu'il réussissait parfaitement à atteindre son objectif également.

- T'as gagné, je me lève!

- Encore une victoire pour moi! jubila Itachi avec un grand sourire.

Il attendit que son cadet quitte le lit avant d'en faire autant. C'était la même chose tous les jours, Sasuke n'était pas particulièrement contre ce quotidien répétitif mais il avait parfois envie de changements, de bouleversements. Il se dirigea vers la salle de bains, prit une douche chaude qui le réveilla un peu mieux, se brossa les dents et finit de se préparer dans sa chambre. Enfin prêt, il descendit et longea le couloir jusqu'à la cuisine. Sa mère et son frère était déjà attablés et avaient commencé sans lui, comme d'habitude. Il s'installa et se servit de quoi manger. Itachi regardait la télévision qui était en sourdine tout en engloutissant une tartine de Nutella tandis que sa mère tentait d'éloigner discrètement le pot de cette pâte à tartiner du giron de son aîné. Celui-ci avait la faculté quasiment incroyable de pouvoir enchaîner tartine de Nutella sur tartine de Nutella sans caler, ce qui inquiétait particulièrement le reste de la famille. L'aîné des deux bruns se rendit compte des manoeuvres maternelles et s'empara rapidement de l'objet convoité. Il hocha doucement la tête de gauche à droit en observant sa mère. Mikoto Uchiwa leva les yeux au ciel, elle ne se ferait jamais à l'aspect goinfre de son fils. Quand ce dernier eût englouti une énième tartine, il se leva, attrapa son sac et fixa son cadet.

- Allez, Sasuke, on y va!

- Deux secondes, morfal!

Itachi rit à ce petit surnom affectueux et attendit que son frère passe à proximité pour lui ébouriffer les cheveux. Le plus jeune grogna, provoquant l'hilarité chez son aîné qui se calma assez vite pour aller embrasser sa mère.

- A ce soir maman.

- Travaillez bien tous les deux.

Il lui sourit de nouveau avant d'embarquer son frère hors de la maison. Il sortit la clé de la voiture et appuya sur le bouton, l'ouvrant à distance. Sasuke s'engouffra sur la place passager avant tandis qu'Itachi se glissait sur le siège conducteur. Une fois bien calé, il alluma la radio et se mit en marche. Dès qu'ils s'engagèrent dans la circulation, Sasuke se mit à détailler son frère. Il était assez grand, brun au cheveux longs qu'il coiffait en queue de cheval généralement, et d'une beauté fine qui lui attirait les faveurs de la quasi-totalité des filles et de certains garçons. Il était du reste charmant et drôle avec les gens qu'il connaissait bien, dédaigneux et hautain pour les inconnus. Il avait des grands principes dans la vie comme celui qui prévalait que quand le pot de Nutella était presque vide, il fallait le finir avec les doigts ou encore que la famille était ce qu'il y avait de plus important, ce qui le poussait à embrasser sa mère tous les matins avant de partir travailler. Sasuke admirait son frère pour son intelligence, il lui rendait l'affection qu'il lui portait mais il sentait qu'Itachi ne lui dévoilait pas tout de sa personnalité.

- Je suis tellement beau que tu ne peux pas t'empêcher de me fixer, petit frère?

- Pas du tout. Je me disais que tu devrais freiner ta conso de Nutella, je crois voir des bourrelets...

- Je sais que je suis parfait, Sasuke, ne te fatigues pas à me trouver des défauts.

Sasuke avait oublié de citer le gros vice de son aîné: son égo. La confiance en lui qu'avait Itachi devait crever les plafonds établis, il n'était pas modeste mais orgueilleux, égoiste et narcissique, ce qui rendait parfois son caractère ou ses réactions éxécrables. Il se laissa aller contre le siège, se blotissant quand Itachi arrêta brusquement la voiture.

- Tes médicaments! s'écria-t-il. Tu as pris tes médicaments?

- Je les ai sur moi, je les prends dès que j'arrive au lycée étant donné que tu étais pressé de lever le camp.

Itachi faillit sortir une réplique dont il avait le secret mais s'abstînt, c'est vrai qu'il avait peur d'être en retard aujourd'hui, jour où il avait collé, en bon sadique, une interro à ses élèves dès la première heure. Il pesta un peu mais se raisonna, ce n'était pas pour vingt minutes de retard que Sasuke allait mourir... Ils parvinrent devant le lycée et se garèrent en prenant soin de n'écraser aucun élève qui se traînait avec un air bovin. L'aîné soupira, il jeta un coup d'oeil à son frère et sortit de la voiture. Sasuke en fit de même et quand ils se retrouvèrent sur le parking, Itachi lui attrapa le bras et le fit pivoter de façon à lui faire face.

- Je veux que tu prennes bien tes médicaments. J'ai pas envie d'être appelé au beau milieu de la matinée parce que tu as fondu un câble, j'ai la flemme rien que d'y penser.

- Ne t'inquiètes pas, je vais aller les prendre. Je ne veux pas être vu dans cet... "état".

- C'est une sage décision.

Sasuke se rembrunit un peu, il n'aimait pas évoquer ce sujet, ni avec son frère, ni avec qui que ce soit. Sa "maladie" était une de ses seules sources d'angoisse, une des choses qui pouvait le réveiller la nuit. Le plus âgé des deux frères savait que le sujet était sensible, aussi lui mit-il la main sur l'épaule en guise de réconfort.

- Ca va aller.

Son cadet ne semblait pas retrouver son humeur normale. Itachi le traîna jusqu'à l'entrée de l'établissement et l'amena à la cafétéria. Il demanda un verre d'eau et fut rassuré de voir son frère avaler rapidement son cachet. Il s'autorisa enfin à respirer et caressa sa tête.

- Bon, c'est fait et c'est tant mieux!

- Hm.

- Va en cours, je ne voudrais pas que tu sois en retard.

- Essayes d'être gentil avec tes élèves.

- Sasuke, voyons! Tu me connais!

- C'est justement pour ça que je te le dis.

Itachi s'offusqua et tourna les talons en pestant que son cadet était un ingrat qui ne méritait pas qu'il se fasse du souci. Sasuke eût un léger sourire en le voyant partir en boudant, c'était la réaction normale de son aîné quand il parvenait à le moucher. Il se dirigea vers sa salle de classe d'un pas lent et lourd, il était pressé d'y aller autant que de se suicider. Il salua rapidement ses camarades par onomatopées, manoeuvra de façon à éviter les fangirls hystériques et s'asseya. Son attention fut vite captée par l'arbre centenaire qui se trouvait de l'autre côté de la fenêtre et il se mit à détailler les branches. Ca allait être sa principale occupation de la journée. Le professeur fit son entrée, ce qui ne l'empêcha pas de se demander quelle était l'espèce de l'oiseau qui venait de se poser sur une branche. Il soupira quand l'oiseau s'envola et il se reconcentra sur la classe. Il appuya sa joue sur une de ses mains et gribouilla sur sa feuille de papier de l'autre main. Il sentit l'heure passer, de même que les suivantes, tout s'enchaînait avec une extrême monotonie. La pause de midi arriva et il en profita pour partir vite fait bien fait de la salle. Il évita le flot des lycéens pressés d'aller manger et ouvrit la porte qui menait au toit du bâtiment. C'était une zone interdite aux étudiants mais il s'en fichait royalement, c'était le seul de coin de cette taule qui lui servait de lycée où il avait une paix royale. Il avait l'habitude de se caler contre un mur et de manger ce qu'il s'était préparé la veille, cependant, il remarqua que la place était déjà occupée, ce qui le contraria grandement. Un blond, inconnu au bataillon, était en train de mordre avec violence dans un sandwich. Sasuke était décidé à aller se poser un peu plus loin quand il vit que le blond s'était arrêté de mâcher et le regardait. Il avait des yeux bleus, chose qu'il n'était pas habitué à voir, ce blond était un étranger.

- Sasuke Uchiwa? demanda-t-il.

- ... T'es qui?

- Mi chiamo Naruto Uzumaki. Ti ho trovato infine! Questo è non troppo presto! (1)

Sasuke haussa un sourcil, aussi doué soit-il pour les études, il ne parlait pas ni Espagnol, ni Italien.

- Mouais, si tu le dis.

Il fit demi-tour, peut-être que ce gars avait entendu parler de lui à cause de ses résultats scolaires impressionnants ou de son physique d'Adonis? Cette interrogation resterait sans réponse, il n'avait rien à faire de ce que l'autre pourrait bien lui raconter.

- Aspetta! (2)

- Quoi?

- Non immaginarti anche l'angoscia per metterti sopra la mano. Tutti i Giapponesi si somigliano, anche ti sei molto più meglio fatto che la media. Si non mi era detto a che punto questo sarebbe galera! Infine, la bella vita è finita, vengo da Roma per farti ne sbavare, bello bruno! (3)

- Je comprends rien...

- Bordello! Sono troppo contento! Vado a farti soffrire ed appena ne avro l'opportunità, ti tastero! Hai un bello piccolo sedere e ti sareste danno di non appofittare ne! (4)

- Arrête! Je ne parle pas Espagnol! s'écria Sasuke.

- Non parli Italiano? Quale insadicio! Vado a dovere parlare in questa lingua appuntita! Tu, vai avere molto male, e non solamente ai glutei! (5)

Le brun était perdu. Il ne comprenait rien à ce que lui racontait l'autre, il était plus scientifique que littéraire et les langues étrangères, surtout européennes, étaient un véritable mystère pour lui. Le blond soupira et le fixa. Il lui fit un large sourire, se leva et tendit la main dans sa direction.

- Je m'appelle Naruto Uzumaki, ravi de te connaître.

Ce bouffon parlait Japonais? Et ça faisait cinq siècles qu'il lui tenait le crachoir dans un langage obscur? Si jamais il devait lui prendre la main, ce serait pour lui briser les doigts un par un. La défiance du brun à son égard sembla être comprise par le blondinet qui ramena sa main le long de son corps.

- T'es qui?

- Ca, je crois que tu me l'as déjà demandé. Je viens d'Italie, exprès pour toi!

Il lui fit un clin d'oeil coquin pour appuyer sa dernière déclaration, ce qui donna encore plus envie au brun de l'assassiner.

- Je ne trave rien à ce que tu me racontes. Enfin, j'espère que tes éducateurs ne tarderont pas trop à venir te chercher. Salut!

- Mascalzone! Non sono debole! Vado a farti rimpiangere queste parole, sporcizia! (6)

- C'est ça, c'est ça...

Sasuke était en train de réfléchir à un autre endroit pour manger quand il sentit quelque chose de froid entre ses omoplates.

- Qu'est-ce que tu fous?

- J'ai pas fini, Sa-su-ke. J'aimerais que tu m'écoutes, sinon, je serais obligé de faire un trou dans ce corps si charmant.

- Ouuuuhh!! J'ai peur! rétorqua le brun avec ironie.

- Tu fais bien, mio caro.

Le brun sentit la pression sur son dos se faire moindre, et deux secondes après, une importante détonation retentit. Sasuke se retourna lentement et vit le canon fumant d'une arme argentée. Le blond avait le doigt sur la gâchette et semblait assez satisfait de son effet.

- Mais t'es malade! déclara l'Uchiwa une fois sa voix revenue.

- Malade peut-être, mais pas débile comme tu le croyais.

- Putain! Qu'est-ce que tu veux?

- Qu'on pose nos fesses quelque part de tranquille et qu'on discute un peu, tous les deux.

- J'ai le choix?

- Non, mio caro.

Naruto rangea son arme dans sa poche et alla prendre rapidement ses affaires. Il fit un sourire radieux à son compagnon et le précéda dans l'escalier. Dès qu'ils furent dans le couloir, il se mit à sa hauteur. Sasuke avait un peu la trouille mais il avait surtout les boules. Il scruta discrètement son voisin et ne pu s'empêcher de lui trouver un certain charme. Il était blond aux cheveux courts et ébourriffés dans tous les sens, il avait quelques piercings aux oreilles et un à la lèvre et sa chemise blanche aux manches longues retroussées laissait apercevoir un tatouage sur le bras. Le brun se surprit à suivre le contour du dessin des yeux, à se perdre dans l'arrangement des couleurs et des formes.

- Si tu continues à me regarder de la sorte, je ne vais pas tenir longtemps, mio caro.

Sasuke leva ses orbes noires vers le visage du blond qui le fixait également. Il tourna la tête pour cacher son embarras et se laissa guider vers un banc dans la cour. Naruto s'asseya et ressortit son sandwich. Il reprit sa dégustation, se moquant bien que Sasuke soit perché devant lui, immobile. Le brun se décida et s'affala à côté de lui.

- Tu sais que les armes à feu sont interdites?

- Ouais, mais contrairement à toi, je m'en tape totalement.

- J'en étais sûr, t'es fou.

- De ton corps, oui.

Le brun se sentit rougir et fixa Naruto comme s'il avait dit la plus grosse énormité du siècle. Ce dernier machonnait tranquillement en l'observant et Sasuke eût la sensation qu'il se foutait de sa gueule.

- Tu te fous de moi? s'énerva-t-il.

- Non, t'es bandant et je serais bien con de ne pas l'admettre.

Son vis-à-vis se rembrunit et rougit, ce qui fit sourire le blond.

- Ne più, deve essere vergine... (7)

- Mais parle pas Espagnol! Je comprends rien!

- T'es blaireau ou tu le fais exprès? Je viens d'Italie, et en Italie, c'est pas l'Espagnol qu'on parle!

- Ton charabia est donc de l'Italien? Remarque, je m'en fous.

- Je suis sûr que le reste t'intéressera plus et que tu seras content que je parle également Japonais pour que le pois chiche qui te sert de cerveau trave!

- C'est pas que je me fiche de tes histoires mais...

- ... mais j'ai un Beretta de 9mm et je n'hésiterai pas à l'utiliser, mio caro.

- Si tu le prends comme ça.

Sasuke sentit ses forces l'abandonner, l'autre avait des arguments convaincants dont un flingue.

- Puisque tu sembles revenu à de meilleurs sentiments, je vais te raconter une petite histoire, la plus belle de toutes les histoires.

- Si c'est pour un remake du Petit Chaperon rouge, ça ne m'intéresse pas.

- Pas du tout, mio caro.

- ...

- Il y a très, très longtemps, une partie de la famille Carbarolla, originaire de Florence a quitté l'Italie pour le Japon, pour Konoha afin d'être plus précis...

- ... Palpitant.

- Attends, mio caro. Donc, ils se sont installés ici et se sont casés avec les autochtones locaux, tu sais, le principe du "croissez et multipliez", bref, une des filles Carbarolla est entrée dans une des grandes familles du coin, un clan que tu connais bien.

- Ca me fait une belle jambe, toutes tes conneries.

- Cette fille est devenue une Uchiwa, tête de gland. C'était ton arrière, arrière, arrière-grand-mère.

- ... Et?

- Cette dame, Andrea, était une héritière d'une puissante famille italienne, spécialisée dans les affaires.

- Merveilleux.

- Laisse-moi terminer! Par le biais des décès-naissances-décès, tu as été désigné comme nouveau chef de famille. Félicitations!

- ...

- Sasuke?

- A quelle heure est ton vol pour retourner en Italie?

- Pas avant un moment, j'ai beaucoup à faire ici et avec toi.

- Je ne veux rien avoir à faire avec toi, que ce soit de loin ou de près.

- Tu n'as pas dû comprendre une chose essentielle: je ne te demande pas ton avis.

- Et moi je t'emmerde.

Naruto eût un léger sourire et s'autorisa même à rire. Sasuke était stressé et avait envie de le rouer de coups jusqu'à ce qu'il se vide de son sang. Il était à ses pensées délicates et tendres quand il sentit pour la seconde fois de la journée le canon d'une arme contre son flanc.

- Ecoute, mio caro, si tu es encore grossier avec moi, je te descends. Mon boulot à moi, ce pour quoi j'ai traversé la moitié du monde, c'est de te former pour devenir le nouveau boss de la famille. Point barre.

- Je veux pas être en contact avec ta famille Carbonara ou je ne sais trop quoi! Ca ne m'intéresse pas!

- Mauvaise réponse.

Sasuke eût à peine temps de constater que l'arme avait quitté son corps qu'il reçut un violent coup de poing. Il ne vit absolument rien venir et sa tête partit rapidement sur le côté.

- Je pourrais te tuer de mille façons différentes et ta mort passerait pour naturelle. Ne me provoque pas!

- Bordel! Si tu me retouches je te bute, pourriture!

- A ton niveau actuel, tu y arriveras pas, mais l'esprit est bon. Tu remontes dans mon estime, la crevette!

- Ta gueule! vociféra le brun.

- C'est bien, je vais t'entraîner et ce sera parfait. Tu as l'étoffe pour être le nouveau chef de la famille Carbarolla.

- Je m'en fous de ta famille de dégénérés!

- Regola una: la famille est tout.

Le blond leva la main et frappa vivement l'arrière du crâne de son compagnon.

- Tu ferais bien de t'habituer à ce genre de traitements, ça va être récurrent.

- Ca fait mal!

- C'est le but, gros malin. Cependant, si tu n'aimes pas ce genre de traitements, je peux être plus doux... beaucoup plus doux.

L'Uchiwa vit avec horreur le regard de Naruto se faire plus sombre et se remplir de désir.

- Et en plus, il est gay... constata brillamment Sasuke.

- Gay et fier de l'être, surtout devant des spécimens comme toi.

- Bas les pattes! Si tu me touches, je te descends.

- Je vais te former dans ce but, mio caro... même si j'espère survivre et te baiser.

- Connard!

- Exceptionnelement, je laisse passer.

Naruto lui fit un large sourire et finit son sandwich. A côté de lui, Sasuke ne décolérait pas. Il ne croyait pas plus que ça à son histoire et à cette famille à la noix. Néanmoins, il se décida à jouer avec cet idiot et à entrer dans son jeu.

- Et pourquoi moi et pas mon frère? demanda-t-il.

- Sexy dynamite? Hors de question.

- Sexy dynamite? C'est quoi ce surnom?

- Ben, parce qu'il est plus que baisable. C'est le genre de mecs par qui j'aimerais être coincé... Et c'est donc hors de question qu'un aussi joli petit cul se mette dans un tel merdier.

- Parce que mon cul à moi à moins de mérite?

- A la différence de ton frère, je suis là pour veiller sur ton cul, dans tous les sens du terme.

- Pervers!

L'autre s'étira et bailla à s'en décrocher la mâchoire. Il se frotta ensuite les yeux et regarda son nouveau "protégé".

- Ha! J'ai oublié de te dire un truc sur la famille!

- Quoi?

- Nous sommes la plus importante des familles mafieuses d'Italie, pour ne pas dire de l'Europe!

-... C'était une bonne blague, maintenant, elle est terminée.

- Oh pignouf! Je viens d'Italie et j'ai un Beretta. Un et un faisant deux, ça appuie ce que je t'ai dit. Et puis, je peux te tuer pour te faire une rapide démo!

- ...

- Enfin, bref, mon job consiste à faire de toi un Parrain. On s'est un peu planté avec les autres héritiers mais je suis le nec plus ultra de ce qui se fait sur le marché!

- ... Qu'est-ce qui leur est arrivé aux autres?

- Quelques menus soucis. Tu crois que ce sont vos yakusas de pacotille qui ont inventé la technique du coulage des pieds dans un bloc de béton et la noyade ensuite?

- ...

- Ca et autres petites spécialités qui nous sont propres, mio caro.

Sasuke avait envie de prendre ses jambes à son cou. La fuite n'était pas dans son caractère mais quand on est persécuté par un fou armé, il y a certains principes qui ne sont plus correctement appliqués. Plus il y réfléchissait, plus il se disait que cette histoire était très probable, comme quoi, le délire de ce garçon était bien développé. Le brun se leva et se prépara à retourner en cours quand une poigne puissante saisit son poignet et le stoppa dans son avancée.

- Maintenant, je suis ton ombre. Je te forme et je te protége, tu es l'Héritier, notre boss.

- ...

Et en plus, il allait devoir se le farcir jusqu'à sa salle de cours! Le monde devait le détester, il n'y avait que ça de possible! Lentement, il prit le chemin de sa salle, le blond sur les talons, il marchait si doucement que Sasuke se surprit à penser qu'il était seul...

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Traductions:

(1): Je m'appelle Naruto Uzumaki. Je t'ai enfin trouvé! C'est pas trop tôt!

(2): Attends!

(3): T'imagines même pas l'angoisse pour te mettre la main dessus! Tous les Japonais se ressemblent, même si tu es beaucoup mieux foutu que la moyenne. On m'avait pas dit à quel point ce serait galère! Enfin, la belle vie est finie, je viens de Rome pour t'en faire baver, beau brun!

(4): Bordel! Je suis trop content! Je vais te faire souffrir et dès que j'en aurai l'occasion, je te tripoterai! Tu as un beau petit cul et ce serait dommage de ne pas en profiter!

(5): Tu parles pas Italien? Quelle poisse! Je vais devoir parler dans cette langue pointue! Toi, tu vas avoir très mal, et pas seulement aux fesses!

(6): Salaud! Je ne suis pas débile! Je vais te faire regretter ces paroles, saleté!

(7): En plus, il doit être vierge...