Before the Dawn
By Snarkyroxy
Avant l'Aurore
Traduction par Del Naja
Disclaimer : Rien à moi. Les personnages et les lieux sont à J.K. Rowling, l'histoire est celle de Snarkyroxy, seule la traduction est la mienne.
Rating M, pour le langage, un peu de violence et éventuellement un lemon….
Note de la traductrice : L'histoire de SnarkyRoxy en VO est déjà bien avancée, puisqu'elle comporte 37 chapitres, tous assez longs. C'est vrai que cela fait un grand décalage entre la traduction française et la VO, mais je ne viens de découvrir cette histoire que récemment. Quoiqu'il en soit, je traduirais . De plus, j'ai beaucoup d'activités dans la vraie vie, donc il se peut que mon rythme de parution soit assez irrégulier, mais pas d'inquiétude, je publierais, c'est juste que je ne peux garantir des mises à jour régulières.
Déjà, lisez ce premier chapitre, dites moi si l'histoire vous plait, afin que j'ai une « prise de température » pour continuer la traduction, car l'histoire est très longue et toujours en cours d'écriture.
Voilà, je termine mon blabla et je vous laisse à votre lecture, vous savez maintenant ce qu'il vous reste à faire : read, enjoy and review !
Bonne lecture à tous
Chapitre Un : Prise de Conscience
Les couloirs de l'école de Magie et de Sorcellerie de Poudlard demeuraient froids et silencieux lorsque Hermione Granger s'arrêta afin d'examiner un portrait quelle n'avait jusqu'alors jamais remarqué. Après bientôt sept ans passés à l'école et de multiples explorations de ces couloirs, elle ne cessait d'être surprise et de constater que de nombreux endroits lui étaient encore inconnus.
Préfète en chef depuis trois mois, ses patrouilles nocturnes la conduisaient dans des recoins de l'école qu'elle n'avait encore jamais vu. Il y avait quelques nuits, elle avait découvert une petite pièce avec une très grande fenêtre de vitraux qui s'étirait du sol au plafond et n'avait rien à envier à celle des plus belles cathédrales moldues. Elle avait contemplé le vitrail pendant plus d'une heure, discernant dans la pénombre les formes et les tracés. La fenêtre représentait la création de l'école et la rupture consécutive de l'amitié entre Salazar Serpentard et les trois autres fondateurs.
Même en pleine nuit les détails compliqués du vitrail étaient étonnants, Hermione se décida à revenir le lendemain afin d'admirer la fenêtre dans toute sa splendeur éclairée par le soleil de l'après-midi. Elle était déterminée à retrouver, quitte à chercher pendant le déjeuner du lendemain, pas seulement la pièce mais aussi le couloir entier qui lui semblait s'être entièrement évaporé. La statue de Marcus le Clément qui précédemment marquait le début du chemin allant à la pièce, était désormais devant un solide mur de pierre et la scrutait d'un regard noir.
Elle soupira, bailla et rebroussa chemin vers le Grand Hall, jeta un dernier regard en arrière avant de monter à la tour des Gryffondors. Cette nuit, elle n'avait croisé aucun élève traînant après le couvre-feu –et cela ne la surprenait aucunement. Bien qu'on était à la mi-novembre, l'hiver était venu rapidement et le château se trouvait aussi glacé que les landes balayées par le vent. Elle se frottait les mains quand le carillon de l'immense horloge du Grand Hall se mettait à sonner onze heures.
Tout à coup, la porte principale s'ouvrit avec fracas et elle fut frappée par une bourrasque d'un vent glacial. Comme ses cheveux lui recouvraient le visage après ce courant d'air, elle distinguait difficilement une silhouette noire de la tête aux pieds, pénétrant dans le Grand Hall et faisant claquer les portes après son passage.
Le silence inattendu après le hurlement du vent était assourdissant et comme la personne abaissa le capuchon de sa cape, elle le reconnut instantanément.
« Professeur Rogue ! » interpella Hermione.
Il se retourna surpris par sa présence, les yeux brillants de contrariété. Puis il épousseta la neige et le gel de ses robes.
« Miss Granger » siffla t-il. « Que faites-vous à arpenter l'école à cette heure de la nuit ?
« Je suis seulement en train de terminer ma ronde », répondit-elle, refoulant l'envie de lui retourner la question.
« Alors finissez ! » répliqua t-il d'un ton sec en repoussant ses cheveux noirs de son visage.
Une main tremblante. Hermione s'en aperçut et se rendit compte que ce n'était pas seulement ses mains mais son corps entier qui tremblait. Détaillant attentivement le visage de son professeur, elle remarqua une traînée de sueur en travers de son front.
« - Monsieur vous allez bien ? demanda t-elle.
Dix points de moins pour Gryffondor. Je pense juste vous avoir dit de continuer votre chemin, dit-il de manière doucereuse.
Hermione l'avait suffisamment en classe pour savoir que derrière le calme de sa voix, se cache la colère, mais cette fois-ci elle ne s'en soucia pas. Quelque chose n'allait pas. Elle osa un pas vers lui.
« - Vous tremblez monsieur, dit-elle.
Vingt points en moins pour Gryffondor, Miss Granger, beugla t-il. Et si j'ai à vous redire de vous occuper de vos affaires, ce sera cinquante ».
Sans attendre de réponse, il fit demi-tour et descendit les escaliers menant aux cachots des Serpentards.
Hermione resta muette pendant un moment puis reprit son chemin vers son lit.
Le lendemain matin, Hermione descendit avec Harry et Ron au petit-déjeuner, sans leur parler de quoique ce soit de ce qu'elle avait vu pendant la nuit. Elle jeta un œil vers la table des professeurs et vit le professeur Rogue assis en silence à une extrémité, toisant du regard la Grande Salle. Pendant un instant, leurs yeux se rencontrèrent mais l'arrivée soudaine d'un flot d'ailes la déconcentra quand le courrier arriva. Un hibou grand-duc lui lança un exemplaire de la Gazette des Sorciers. Elle s'écriât lorsqu'elle le déplia.
Une photo animée en noir et blanc montrait la Marque des Ténèbres flottant dans le ciel au dessus des ruines de ce qui devait être un immeuble. Le titre au dessus de la photographie annonçait : DES ENFANTS SORCIERS ISSUS DE PARENTS MOLDUS TUES PAR DES MANGEMORTS.
Comme les élèves abonnés au journal faisaient circuler ces horribles nouvelles à leurs camarades, des clameurs d'horreur montaient à travers la Grande Salle. Harry et Ron assis de chaque côté d'elle se penchèrent pour lire l'article avec Hermione. Les Mangemorts avaient attaqué une famille de Kattering avec leurs enfants hier soir, juste après le dîner.
« Bonté divine » s'exclama Ron « Ils n'ont même pas épargné les enfants ».
Hermione sentit les larmes lui monter aux yeux quand elle lisait la déclaration officielle du Ministère décrivant les corps excavés des débris du bâtiment. La mort du père et de la mère avait été confirmée et bien que les autres corps n'avaient pas été identifiés, il s'agissait des trois enfants du couple, âgés de quatre, six et neuf ans.
Avec douceur, Harry serra la main d'Hermione qui sentit une unique larme s'échapper de ses yeux et couler le long de sa joue. Elle regarda à travers la pièce l'expression de ses camarades. Hermione savait que les élèves nés de parents moldus étaient effrayés alors que les autres essayaient de garder leur calme mais échouaient lamentablement. Seule une poignée de Serpentards étaient réellement indifférents.
L'atmosphère était presque la même du côté de la table des professeurs. Dumbledore et McGonagall discutaient à voix basse, pendant que la plupart des autres enseignants lisaient la Gazette des Sorciers en remuant tristement de la tête.
L'attention d'Hermione se porta à la fin de la table où le professeur Rogue se tenait tranquillement assis. Il semblait n'être ni surpris, ni perturbé par les nouvelles et continuait de surveiller la Grande Salle avec une expression indéchiffrable.
Lorsque leurs yeux se rencontrèrent à nouveau, une soudaine réalisation frappa Hermione.
Elle avait appris pendant l'été qui avait suivi sa quatrième année que Rogue était retourné auprès de Voldemort, passant pour un Mangemort pendant qu'il espionnait pour l'Ordre du Phénix. Jusqu'à aujourd'hui elle n'avait pas bien perçu ce que les obligations de Rogue avaient comme enjeux.
« Oh mon Dieu ! s'exclama-t-elle les yeux agrandis par l'horreur.
« Qu'est-ce qui ne va pas Hermione ? » demanda Harry qui s'était tout comme Ron tourné vers elle.
Rogue continuait de soutenir son regard et il ne perdit rien de la soudaine prise de conscience d'Hermione. Quand elle le toisa, elle aurait pu jurer qu'il inclinait la tête. Pour d'autres personnes, le geste était passé inaperçu mais la signification était évidente pour Hermione.
« Hermione ! » le ton impératif de Ron la sortit de sa stupeur et finalement, elle détacha son attention du maître des Potions.
« Est-ce que tu vas bien ? » demanda t-il une nouvelle fois.
« Je, je… euh… Rien c'est… pas d'importance » réussit-elle à bégayer. Elle se leva et dit « j'ai quelque chose à faire, je vous rejoins en classe ».
Elle quitta précipitamment la Grande Salle, laissant ses deux amis perplexes.
Perdue dans ses pensées, Hermione marchait de long en large dans sa chambre de préfète.
Il lui restait quinze minutes avant le premier cours de la journée qui s'avérait justement être celui de potions. Elle n'était pas sûre de se sentir capable de rentrer en classe et de croiser le regard de son professeur après les conclusions qu'elle avait fait.
Bien sûr, il avait dû aller à un rassemblement de Mangemorts la nuit dernière, mais qu'avait-il du faire ? La Gazette rapportait que seulement cinq ou six Mangemorts ont été vus aux environs du lieu de l'attaque. Etait-il l'un d'eux ?
Elle frissonna à cette pensée.
Peut-être qu'il n'y était pas. Peut-être ne savait-il rien à propos de cela.
Mais pourtant disait une petite voix dans sa tête, pourquoi était-il si agité la nuit dernière.
Les mains tremblantes de la part d'une personne qui normalement ne laisse rien le trahir, lui suffisaient à suspecter qu'il avait vu –ou fait- quelque chose de terrible cette nuit.
Ressaisis-toi Granger, s'ordonna-t-elle. Contrôles cette imagination débordante et ne tires pas de conclusions ridicules.
Rassemblant ses pensées, elle prit ses livres et se dirigea vers la salle de classe des cachots, elle croisa Harry en chemin. Ron avait laissé tomber les potions cette année afin de se consacrer au Quidditch, dont il espérait pouvoir devenir joueur professionnel. Il était devenu capitaine de l'équipe ce qui avait renforcé sa confiance, les joueurs de Gryffondor ne pouvant gagner qu'avec leur seule habileté, il devait établir plusieurs stratégies.
Bien que Harry avait trouvé le comportement d'Hermione très étrange pendant le petit-déjeuner, il ne lui dit rien et s'asseyèrent en silence.
La porte de la salle de classe s'ouvrit avec fracas quand Rogue rentra dans la pièce. L'ayant examiné avec intérêt, Hermione ne vit pourtant aucune trace de l'affliction de la nuit dernière, quand il se tourna vers les élèves, une expression de dédain fermement ancrée sur sa figure.
« Aujourd'hui, vous allez préparer une potion de régénération sanguine » dit-il. « Quelqu'un peut-il me dire les dangers associés à la prise de ce philtre ? »
Hermione garda la tête baissée, espérant de tout son cœur qu'au moins un élève dans la classe avait fait plus que de survoler les lignes du manuel.
« Miss Granger » dit-il d'une voix traînante. Elle releva la tête pour finalement le voir planté juste devant sa table de travail.
« Ne me dites pas que notre fameuse mademoiselle je-sais-tout n'a pas fait ses devoirs ? Quel dommage ».
Elle rebaissa les yeux sur son bureau, ne croyant pas ses paroles, alors qu'elle connaissait parfaitement la réponse à la question.
« Cinq points en moins à Gryffondor Miss Granger » siffla-t-il en traversant la salle. « Si vous ne pouvez pas concilier vos études avec vos devoirs de préfète en chef, cela va nuire à votre position ».
Sur cette remarque cassante, d'un mouvement de baguette, il fit apparaître au tableau les instructions de la potion.
« Vous avez deux heures ».
Rogue s'assit alors à son bureau et y resta pour le reste de la leçon, corrigeant des copies, ne s'embêtant même pas à passer entre les tables et de faire ses habituels commentaires sarcastiques sur la qualité du travail des élèves.
Lorsque Neville fit fondre son chaudron après avoir ajouté de l'extrait d'armoise au lieu de l'hellébore, il se contenta d'hausser un sourcil et aboya d'un ton glacial : « Nettoyez votre gâchis et excusez-vous de m'imposer votre présence Londubat ».
A la fin du cours, Hermione fulminait toujours de ses insinuations sur la remise en cause de ses compétences de préfète en chef. Elle posa sa fiole sur le bureau de Rogue avec celles des autres élèves et suivit ses amis pour leur prochain cours.
« Miss Granger ».
Merde, pensa-t-elle. Après sa remarque cassante au début du cours, elle avait réussi à ne pas recroiser les yeux de son professeur pendant ces deux heures. Elle espérait ne pas discuter avec lui des événements de la nuit précédente. Elle fit signe à Harry de continuer sans elle et retourna dans la classe de potions.
Il était resté assis à son bureau et lui montra une chaise devant lui en fermant la porte d'un coup de baguette.
« Je n'ai pas pour habitude de donner des justifications aux élèves » dit-il avec dédain, « mais vu les circonstances, je crois que la vérité serait préférable à la spéculation et aux scénario qui sans aucun doute abondent dans votre tête ».
Elle se releva hautainement de sa chaise et fixa sur son visage la meilleure imitation de l'air dédaigneux de son professeur.
« Ne pensez pas que vous me devez une quelconque explication, monsieur » cracha-t-elle. « Vos activités en-dehors de l'école ne me concernent en aucune façon, de même que les miennes ne sont pas de vos préoccupations. Quand aux scénario, je n'imagine rien qui ne puisse être éloigné de la vérité ».
« Dix points en moins pour Gryffondor, Miss Granger » siffla-t-il. « Ne prenez pas ce ton avec moi ».
Elle ne s'excusa pas et en plus soutint son regard, attendant qu'il continue. Il se leva et se plaça derrière son bureau, croisa les bras sur son torse, pensant à l'attitude de son élève, il serra les poings.
Est-il nerveux ? pensa Hermione. Ce comportement inhabituel pour le personnage lui fit regretter son ton cassant.
« Je suis désolée monsieur » dit-elle. « Vous ne me devez rien et vous ne devriez pas avoir à me donner des explications ».
Il haussa la tête et la regarda curieusement, l'allusion d'un sourire narquois sur le visage.
« Je vois que vous êtes plus raisonnable que votre célèbre ami » siffla-t-il avec dédain. « S'il avait déduit seulement la moitié de ce que vous avez fait, il serait ici en train de demander le récit complet de ma Pensine ».
Hermione ignora l'affront sur Harry, étant parfaitement consciente qu'il n'avait jamais pardonné au Survivant son intrusion dans sa Pensine, deux ans auparavant. Cependant si elle-même avait eu de tels souvenirs, elle doutait qu'elle aurait pu pardonner à quelqu'un de les avoir vus.
« Je n'ai rien dit à personne, monsieur » dit-elle. « Et je ne me fais pas d'idées non plus ».
« Votre discrétion est… appréciée » dit-il avec calme en se relevant. « Si vous êtes capable de garder cela pour vous, je crois qu'une explication supplémentaire n'est pas nécessaire ».
Elle resta assise.
« Juste une chose, monsieur » hésita-t-elle.
Il haussa un sourcil et se rassit à son bureau.
« Je sais un peu de ce que vous avez fait pour l'Ordre, monsieur » commença-t-elle en essayant de garder une voix calme et constante. « Je connais aussi certaines choses horribles que font les Mangemorts, et s'ils font cela délibérément ou pas, ce ne doit pas être facile de gérer cela ».
Elle prit une profonde inspiration, soulagée que le regard de son professeur resta fixé sur le bureau. Si elle connaissait la vérité, cette attaque de Mangemorts l'avait bien plus affectée que d'autres, dont elle avait seulement entendu les rumeurs d'après Harry et l'Ordre. C'était la première fois que ce genre d'évènements faisait la Une de l'actualité, ce qui les rendaient d'autant plus réels. Et cette réalité était que cette famille décimée n'était pas différente de la sienne.
« Jusqu'il y a encore dix ans, ma famille était exactement comme celle qui a été tuée cette nuit. J'avais montré très tôt des signes de magie, mais mes parents ne les avaient pas reconnus comme tels. Et massacrer une famille entière parce que les enfants sont « quelque chose » qu'ils ne peuvent comprendre, ni choisis d'être… »
Elle s'arrêta, la voix étouffée dans la gorge.
« Cette attaque me semble proche de moi et de ma famille, cela m'a touché et savoir qu'elle aurait pu être évitée…
Je… juste dites-moi que vous n'étiez pas à Kattering la nuit dernière, monsieur ».
Ca y est je l'ai dit. Elle se rasseya et attendit le déclenchement de la tempête.
Mais rien ne se passa.
« J'ai dit que je vous dirais la vérité, Miss Granger », dit-il lentement. « Alors selon ce que vous me demandez, je crains que ce ne soit pas possible ».
Elle le dévisagea ou plutôt, le haut de sa tête. Elle se souvint de l'expression nonchalante qu'il arborait pendant le petit-déjeuner. De ses mains tremblantes de la nuit dernière.
Ce n'était pas seulement son esprit qui se faisait d'horribles histoires depuis des bribes d'informations.
Il avait été là-bas. Il avait tout vu. Il savait ce qui s'était produit e n'avait rien fait pour l'en empêcher.
« Merlin », murmura t-elle.
Il laissa échapper un rire rude et inquiétant. Elle regarda en l'air et sursauta.
« Des excuses pour des Moldus attendant leur sauveur n'ont pas lieu d'être, Miss Granger », méprisa t-il. « Dans ce monde, il y a des choses bien plus qu' horribles et démoniaques, si atroces que très peu d'êtres vivants ne pourraient en supporter ».
Dans l'horreur de la prise de conscience, elle le dévisagea pendant un moment et il rencontra son regard.
« Oui » dit-il cruellement. « J'étais là-bas. J'ai su ce qui allait se passer une heure avant et je n'ai rien fait pour les sauver. Je n'ai pas jeté de sortilège mortel, mais je suis resté sans rien faire et j'ai regardé les autres les torturer, les massacrer puis les tuer ».
Elle se sentit malade. Sa chaise se renversa et heurta le sol quand elle se releva soudainement et se dirigea vers la porte. Il fut plus rapide et alors qu'elle avait ouvert la porte une fraction de seconde, il plaqua sa main sur le montant en bois, juste au-dessus de la tête d'Hermione, le maintenant fermé.
« Laissez-moi sortir » s'obstina t-elle, toujours fixant la porte.
« Regardez-moi, Miss Granger », commanda t-il.
Elle soupira et se tourna vers lui. Ses mains étaient toujours au-dessus de ses épaules, gardant la porte fermée.
« J'ai fait ce que j'avais à faire » siffla t-il, si près de son visage qu'elle pouvait voir son reflet dans les yeux noirs, vides de compassion, « comme à chaque fois que cela se produit. Souvent c'est déplaisant et jamais facile, je fais ce que je peux même si c'est insignifiant, tout compte dans cette guerre ».
Elle acquiesça de la tête et détourna les yeux.
Elle le sentit la dévisager pendant un moment jusqu'à ce qu'il réalisa que c'était la seule réponse qu'il recevrait. Soupirant, il enleva sa main de la porte et fit un pas en arrière.
Elle s'enfuya des cachots aussi vite qu'elle le put, ne s'arrêta même pas afin de réprimander deux élèves qui se jetaient des sorts dans le couloir principal.
