Histoire : Hyksos

Auteur : Kalenna

Rating : T ou M

Pairing : Harry/ ?

Disclamer : Rowling

Petite note : Me frappez pas pour les autres histoires qui sont en cours, je ne les abandonne pas mais avec la fac c'est complexe de gérer et j'ai eu une panne d'inspiration monumentale. Mais j'ai le début du prochain chapitre ne vous inquiéter pas. Pour ceux qui ne me connaisse pas bienvenu dans mon monde un peu barge.

Je n'ai pas de Béta donc je suis toute ouïe si quelqu'un se propose sachant que je n'en ai jamais eu avant va falloir qu'on m'explique.

Bref voici mon nouveau monde avec nos personnages préférés.

Bonne lecture je vous adore !

Chapitre 1

Tout le monde connait la sinistre histoire de ce jour d'Halloween où Harry James Potter fut inscrit dans l'histoire grâce à un acte des plus barbares et des plus cruels. Alors que tout le monde sorcier pensait que le Survivant serait choyer dans un foyer rempli d'amour ils étaient loin de se douter que la réalité ne collait pas parfaitement à leur vision. C'est pourquoi je suis ici, je vais vous raconter la réelle histoire de ce jeune garçon lâché seul dans la vie à un si jeune âge sans point de repère. J'espère que cette histoire vous fascinera, vous envoutera, car la vie du jeune Harry n'est certes pas la meilleure qui soit mais il faut dire que certaine rencontre seront décisives et que grâce à elle, Harry deviendra l'un des meilleur de son domaine. Mais je ne vous en dis pas plus. Je vous laisse apprécier.

L'histoire commence dans un quartier Londonien banal. Dans une maison s'élevait des cris de bambin, surement un qui avait faim. Rentrons à l'intérieur pour voir ce qu'il se passe exactement. Le lieu est un peu chic mais un peu vieux aussi, cependant il fallait dire que la propreté régnait dans la propriété. Nous suivons l'origine des cris et nous arrivons dans la cuisine. Deux enfants d'à peu près deux ans étaient assis sur des chaises hautes. Ils ne se ressemblaient pas du tout, alors que l'un braillait attirant l'attention de sa mère l'autre regardait la scène de ses grands yeux verts, peu banal par rapport à ceux noisettes de l'autre. On pourrait se demander s'ils avaient un lien de parenté, de plus la mère n'avait pas l'air de faire attention à la petite bouille assise bien sagement dans sa chaise. Peut être parce que l'autre était trop bruyant, ou serait ce parce qu'il y aurait une forme de favoritisme ? Comment savoir devant cette scène. Un bruit d'escalier se fit entendre dans la demeure, quelque seconde plus tard une personne assez proéminente entra dans la cuisine.

-Ton petit déjeuner est prêt chéri, tu n'as qu'à te servir.

Seul un grognement lui répondit, le mari n'avait pas l'air d'être du matin. Sa femme habitué retourna à la dure tache de nourrir l'enfant.

-Alors mon Dudlychounet tu n'es pas content de partir en vacance aujourd'hui ? Rien que toi, papa et moi.

Pause. La femme n'avait pas oublié quelqu' un ? D'ailleurs le petit garçon commençait à grimacer parce qu'il devait avoir faim lui aussi. A peine eut il émit le moindre son que le regard noir de la femme s'abattit sur lui. Elle lui donna violemment le pot sur la tablette de sa chaise haute avec une cuillère et retourna s'occuper de l'autre avec un troisième petit pot. Finalement il y avait vraiment du favoritisme par ici.

Une personne sonna à la porte. Vernon, le père alla ouvrir. Il revient dans la cuisine suivit d'une vielle femme souriante. Mais si vous voulez mon avis, j'avais un pressentiment que cette femme était bizarre.

-Miss Figgs merci de venir s'occuper du garçon pendant qu'on sera en vacance.

-Il n'y a pas de soucis Pétunia, il faut bien s'entraider entre voisin.

-Tenez ses affaires.

-Il n'a que ça ?

-C'est le strict minimum, si vous voulez bien nous excusez il faut qu'on se prépare.

Miss Figgs fronça les sourcils mais ne fit aucun n'autre commentaire en emmenant l'enfant chez elle. Celui-ci avait bien entendu finit l'unique pot qu'on lui avait donné tout seul et s'en en mettre énormément partout. Il avait vite compris que c'était le seul qu'il aurait et s'il avait faim mieux valait en gâcher le moins possible. Etrange qu'un petit garçon d'environ deux ans puissent déjà s'adapter à ce genre de situation.

La femme ne sachant pas quoi faire en ce début de matinée d'été décida de regarder la télé. Elle installa l'enfant dans le canapé et celui-ci ne bougea pas d'un poil. Au bout d'une demi-heure, la vieille femme dormait comme un bébé et le petit garçon observait les alentours. Que pensait-il s'était difficile à imaginer cependant son regard s'attardait sur les photos de chats. Peut être aimait il les boules de poils. Ce qui était étrange cependant c'était de ne pas en voir une à l'intérieur. La femme était réputé pour en avoir une colonie, et vu la chaleur qu'il commençait à faire dehors, les animaux auraient du préféré rester au frais. Quelque chose n'allait pas et le petit garçon le sentait, alors il commença à pleurer.

La femme se réveilla en sursaut manquant de faire basculer le garçon, puis une fois un peu réveiller lui dit.

-Tu as faim mon bonhomme ? Je vais de faire chauffer un biberon de lait. D'accord, reste sage sur le canapé tandis que je vais à la cuisine.

Ces paroles n'arrêtèrent pas les pleurs mais c'était normal à cet âge là. Donc elle ne fit pas plus attention. Elle aurait du. Malheureusement les boules de poils ne sont pas bêtes. Miss Figgs avant de partir avait pris son petit déjeuner et avait oublié de fermer le gaz. Donc ce ne fut pas une surprise quand lorsqu'elle alluma la gazinière, la maison sauta.

Le petit garçon fut projeter à travers la baie vitrée, étrangement il était tout noir. Était-il déjà carbonisé ? Tragique fin n'est ce pas. Il atterrit dans un buisson proche tandis que la maison était en flamme. On entendait déjà au loin les sirènes des pompiers.

Ceux-ci arrivèrent 10min plus tard, il n'y avait plus rien à faire pour sauver la maison mais il fallait ralentir l'expansion du feu. Celui-ci se propageait sur la pelouse en direction des voisins. Deux équipes furent formées, l'une était chargée d'arrêter le feu à sa source tandis que l'autre s'occupait d'éviter la propagation. Dans cet équipe il y avait un nouveau, John Stewart, il travaillait durement pour ralentir les flammes. Celles-ci se rapprochaient du buisson où Harry avait atterrit et au moment où les flammes léchèrent le feuillage des cris retentirent. John lâcha le tuyau et courut rapidement tout en faisant attention à sa propre sécurité, heureusement pour lui les flammes n'étaient pas encore très intense par ici. Qu'elle ne fut pas sa découverte quand il vit un enfant, un bébé même, mais il devait agir vite, l'enfant pleurait car ses vêtement étaient en flamme. Il prit une couverture et entoura l'enfant pour étouffer les flammes. Il le prit ensuite dans ses bras et courut vers l'ambulance qui venait d'arriver. Il confia alors l'enfant à une jeune femme de toute beauté. Il lui sourit et repartit aider ses coéquipiers.

Quelques heures plus tard nous retrouvons John à l'hôpital. Dans une salle d'attente en compagnie de la jeune femme de l'ambulance. Ils se tenaient la main. John était adossé au mur, épuisé, ses cheveux bruns en batailles se dressaient au dessus de sa tête alors que ses yeux vert pomme regardait fixement une porte. Il serra la main de sa femme, inquiet. Celle-ci était aussi inquiète et ses yeux charbon suivaient la même direction que ceux de son mari. Ses longs cheveux noirs corbeaux étaient attachés en queue de cheval pour pas nuire à sa vision. Il semblerait qu'elle soit d'origine Indienne, ou peut être un métissage. En tout cas malgré une journée de travail épuisante, ils n'arrivaient pas à quitter l'hôpital sans savoir.

Une heure plus tard un médecin sortit de la salle et les deux jeunes gens se levèrent à l'unisson.

-Alors docteur ?

-Et bien l'enfant va s'en sortir, cependant il sera marqué a vie par l'incendie. Les flammes l'ont gravement brulé tout le coté droit. Il s'en sort chanceux de ne pas avoir perdu l'œil droit. C'est presqu'un miracle. Plutôt c'est un miracle vu où vous l'avez trouvé. Il a du faire un vol planer lors de l'explosion et c'est incroyable qu'il s'en sorte qu'avec des brulures.

-Que va-t-il devenir ?

-Pour l'instant il va rester en soin intensif quelques jours, nous avons essayé de connaitre son identité mais d'après la police, la femme décédé dans la maison n'avait pas d'enfant et les voisins ne savent pas à qui il appartient donc si dans deux semaines personne ne vient le chercher il va être confié à un organisme.

-Un orphelinat en fait.

-Exact Mrs Stewart. Nous ne pouvons rien faire d'autre. En tout cas allez vous reposer la journée fut éprouvante.

Le pédiatre se détourna, retournant travailler tandis qu'il laissait le jeune couple. Ils se regardèrent un moment, John hocha la tête puis ils sourirent avant de repartir chez eux.

Quelques semaines plus tard ils se présentèrent ensemble devant une femme d'âge mure.

-Puis je vous aider ?

-En effet je suis Mrs Stewart et voici ma femme, nous sommes ici car nous voudrions avoir la garde d'un jeune garçon. Pas n'importe lequel cependant. Il vient à peine d'arriver et il est gravement bruler.

-Vous êtes sur de ne pas avoir un autre enfant, plus... comment dire, moins marqué par la vie ?

-Nous Miss nous avons fait notre choix le jour où on l'a sauvé, de plus il mérite un foyer qui le chérit et à cause de ses blessures il y a peu de chance qu'il soit adopter n'est ce pas ?

-En effet. Bien veuillez me suivre à mon bureau, nous devons faire un peu de paperasse et avoir certaine autorisations. La procédure peut durer quelques semaines mais je vous garanti que dans moins de deux mois vous aurez un petit bout de chou à la maison.

Le jeune couple avait un grand sourire. La directrice de l'orphelinat souriait aussi, c'était toujours une joie de voir un enfant être adopté, et même si elle aurait voulu que ce soit un de ses pensionnaires les plus anciens, le couple n'avait pas tort, vu l'état de l'enfant il aurait deux fois moins de chances qu'un des plus vieux pour être adopté.

Comme prédit, deux mois plus tard, Mrs et Miss Stewart repartaient de l'orphelinat avec dans les bras Hakan.

C'est ainsi que la vie de famille commença doucement. Les premiers mois furent un peu difficiles. Hakan avait du mal à parler, sa gorge ayant été brulé d'après les médecins s'étaient tout à fait normal ce manque de parole à cet âge. Cependant Chenoa faisaient des mixtures pour soulager la gorge de l'enfant, et au bout de plusieurs mois de durs efforts, Hakan prononça son premier mot. Feu. Le couple fut ravi et l'encouragea dans ses progrès, lui faisant boire cette sorte de potion et le félicitant. Hakan passa les cinq premières années à la maison, il n'aimait pas trop sortir et accompagné ses parents, dehors les gens le regardaient bizarrement. Il avait demandé pourquoi à sa maman et celle-ci lui répondit qu'il avait survécut aux flammes mais malheureusement les cicatrices qu'elles lui ont laissé ne sont pas communes. Ce jour là Hakan comprit pourquoi il avait peur du feu. Et il admira encore plus son père qui se battait contre. Un héros ! Chenoa avait demandé d'être à mi temps pour s'occuper le plus de son bout de chou et lui faire classe. Elle lui apprit à parler Amérindien et lui signifia que son prénom voulait dire feu. Ce fut dur à accepter de porter le même nom que sa plus grande peur mais sa mère le rassura en lui expliquant que les flammes ne s'attaque pas entre elles et que le meilleur moyen de se protéger d'elle c'est de s'en faire des amis. Il comprendra plus tard la signification de ces paroles. En plus de lui apprendre sa langue natale, Chenoa lui apprit les maths, l'anglais, l'histoire, la géographie et le russe, car son père s'appelait en réalité Alexey Volkov. Ce fut bizarre quand son père lui apprit ses origines mais il ne lui expliqua pas pourquoi ils étaient venus vivre en Angleterre. Tous les dimanches de repos de son père les deux garçons allaient courir dans la campagne environnante. Au début pour Hakan ce fut difficile à suivre, surtout que ses poumons avaient eux aussi été touché mais grâce aux soins de sa mère et à la patience de son père il put au bout de quelques mois courir 10km sans trop se fatigué, à l'âge de 7ans son père s'amusait à le semer ou à le faire passer sur des chemins accidenté, ce qui améliorait non seulement l'agilité de son fils mai aussi son endurance , sa perception du milieu, son ouïe et ses talents de pisteurs pour retrouver son père. Bien entendu celui-ci lui avait donné les bases et des conseils avant de le semer et il ne s'éloignait pas trop pour le surveiller. Ce qu'il ne savait pas c'est que Hakan n'était pas un enfant normal, c'était un sorcier et en plus de tout ce que lui avait appris son père, la magie le guidait instinctivement. Il était au courant qu'il possédait un étrange pouvoir mais jamais il n'avait osé l'avouer à ses parents. Les premières fois que la magie fit son effet il était en train de jouer dans sa chambre. Instinctivement il essaya de contrôler sa magie pour que ces épisodes involontaires restent secrets. Pourquoi n'en avait il pas parler ? Vous connaissez les secrets chez les enfants, c'est quelque chose de précieux si ça leur appartient qu'à eux.

Malheureusement la vie de rêve ne pouvait pas le rester, et Hakan l'apprit en pleine nuit l'été de ses huit ans. En effet, il vit débarquer sa mère en trombe dans sa chambre, remplissant une valise à toute allure tandis qu'il se réveillait en sursaut. Son père arriva alors et le prit dans ses bras avant de courir jusqu'à la voiture, l'attacher et repartir chercher des valises tandis que sa mère s'installait à l'avant.

-Qu'est ce qui se passe ?

-Maman et Papa ont des ennemis mon poussin et ceux-ci viennent de nous retrouver nous devons partir. Nous allons chez la famille de maman quelque temps.

Hakan ne posa pas d'autre question et il s'endormit quand il se réveilla il était sur un canapé, il entendait du bruit pas loin. Doucement il se leva et suivit les éclats de voix. Il arriva dans ce qui devait être la cuisine, même s'il n'arrivait pas à voir à cause de toutes ces personnes debout. Il resta dans l'encadrement de la porte en attendant que son papa ou sa maman qui étaient parmi les rares assis le remarque. Il était trop timide pour entrer dans la pièce. Heureusement pour lui il n'eut pas à attendre longtemps. Son père le vit lui sourit et lui tendis les bras. Le petit garçon n'eut besoin de rien de plus pour courir vers lui et son père le posa sur ses genoux et il se cacha le visage sur le torse de son papa. Il jeta un regard prudent autour de lui, les personnes autour de lui ressemblaient beaucoup à sa maman, et malgré quelques regards curieux sur sa personnes ils avaient pour la plupart de grand sourire qui le mirent en confiance. Trente seconde plus tard il avait un bol de chocolat chaud devant lui et des tartines de confitures à la myrtille, ses préférés. Il jeta tout de même un regard à sa maman qui hocha la tête alors il sourit à son tour et se tourna en face du bol tout en remerciant la dame qui le lui avait servit.

-De rien mon garçon, régale toi ! Et si tu veux encore des tartines demande moi je serai ravie de t'en refaire.

Il lui sourit et baissa la tête sur son bol. Quelque minutes plus tard il releva la tête et demanda s'il pouvait boire quelque chose. Il eut alors un verre de jus d'orange et un verre de la mixture de sa mère. Il les remercia encore une fois et bue d'une traite les deux verres. Une fois repu il se cala contre son père qui l'entoura de ses larges bras. Un homme prit alors la parole.

-Quel est ton prénom mon garçon ?

-Je m'appelle Hakan monsieur.

-Je m'appelle Adoeette qui veut dire grand arbre, je suis le chef de la communauté. Je voudrais te poser une question Hakan répond moi sincèrement.

Le petit garçon hocha doucement la tête.

-Tu sais que Hakan signifie feu, et c'est le feu qui t'a marqué il y a de cela 6ans. Est-ce que tes cicatrices te dérangent ?

-Et bien elles ne me font pas mal, il y a juste celle qui recouvre mon front elle gratouille. Après je n'aime pas le regard que les gens me porte a cause d'elles, mais maman dit que je devrais en être fière car c'est la trace de mon combat avec le feu que j'ai remporté.

-T a maman à raison, après il y a une alternative. Chez nous les enfants sont marqués à la puberté par un tatouage leur correspondant. Normalement on attend que l'enfant soit assez grand mais grâce à ton courageux combat, nous avons décidé d'avancer cette cérémonie si tu le souhaite. Ton tatouage recouvrira tes cicatrices et ressemblera à des flammes.

-Est-ce que ça va faire mal ?

-Vu la taille du tatouage ça va picoter à certains endroit mais nous mettrons un baume après.

Le jeune garçon regarda ses parents.

-C'est ton choix mon poussin.

Le garçon n'avait pas besoin de plus que les paroles de sa mère et le contact de son père pour tourner un regard décider vers Adoeette et hocha la tête.

Hakan fut courageux lorsqu'il du se mettre nu devant les hommes de la communauté. Les femmes attendaient dans une autre pièce avec du baume et des biscuits pour le réconforter. La pose du tatouage dura cinq heures. Ce fut long pour le jeune garçon mais il ne se plaint qu'une seule fois alors que l'aiguille passait sur son front, cependant le résultat était là. Lorsque le petit garçon fut entouré des femmes avec des serviettes il put s'admirer dans un miroir et il eut presque peur des flammes noires qui léchaient son corps. Elles étaient tellement réelles. Il s'approcha et observa les pointes de flammes entouré son œil droit, envahir sa gorge, s'immiscer sur son ventre et conquérir la jambe. Elles avaient l'air de danser sur son corps. Les femmes lui appliquèrent le baume, il se laissa faire, puis sur lui furent poser des serviettes, il ne pouvait porter des vêtements pendant deux jours. Ces deux jours il les passa avec les anciens qui lui enseignèrent les légendes de leur ancêtre et la magie des esprits. Hakan y croyait dur comme fer à cette magie, comme quoi les esprits des ancêtres veillaient sur chaque membre du clan.

Quand il fut autorisé à porter quelque chose sur le dos ce fut temps pour la famille Volkov de s'en aller. John avait reprit sa véritable identité et il expliquait à son fils qu'ils allaient dans un endroit spécial. Cela intrigua Hakan mais il n'était pas du genre à poser de multiples questions à son père, après tout lui aussi il y allait et il verrait de ses propres yeux et en ferait ses propres conclusions. Au bout de quelques minutes de voiture après avoir remercier chaleureusement la communauté il s'endormit comme un bébé. Lorsqu'il se réveilla il tomba nez à nez à des yeux orages. Il sursauta.

-Doucement !

Hakan leva un sourcil, les yeux orages appartenait à un jeune garçon d'environ son âge.

-Qui est tu ?

-Un enfant aux amis à tes parents. Je m'appelle Draco Malefoy et j'ai huit ans, comme toi je crois.

Le brun hocha la tête et observa la tête blonde en face de lui. Jamais auparavant il n'avait vu une couleur de cheveux aussi clair.

-Et toi comment tu t'appelle ?

-Hakan. Ahan Volkov.

-Waouh quel mélange et ça veut dire quoi ? Je sais que Chenoa le nom de ta mère veut dire quelque chose mais toi c'est quoi la signification ?

-Feu, feu loup si on inclut mon nom de famille.

-Trop bien comme ton tatouage il est classe.

-Merci.

Hakan ne savait pas trop quoi dire, il n'avait jamais passé autant de temps avec quelqu'un de son âge.

-Où sont mes parents ?

-Viens suis moi ils doivent être avec les miens dans le salon.

-Mais où sommes-nous ?

-Bienvenu au manoir des Malfoy, tu vas vivre chez moi à présent on va être comme des frères. Bien sûr je serai le grand frère puisque je suis né en Février et toi en Juillet. Le 15 c'est ça ?

-Oui c'est le jour où mes parents m'ont vu pour la première fois.

-Mes parents m'ont un peu expliqué ton histoire. Mais je n'ai pas tous les détails tu me raconteras ?

Hakan hocha la tête tandis qu'il rentrait dans le salon. Et là une chose se produit, Draco qui était tout fou à coté de lui devint, raide et silencieux de la pièce. Cela étonna le petit brun et se promis de poser la question à Draco plus tard. Il alla saluer les amis de ses parents, Lucius et Narcissa, des prénoms étranges mais il était trop poli pour faire le moindre commentaire et il ne voulait pas gêner ses parents. Sa mère lui fit un bisou sur le front pour le saluer.

-Alors Hakan, tu as pu rencontrer notre fils Draco. J'espère que vous vous entendrez bien car vous allez devoir rester ici. Si vous voulez aller vous amuser dehors il n'y a pas de soucis mais ne vous éloigner pas trop du manoir. Draco je compte sur toi pour surveiller Hakan.

La poitrine du jeune blond se gonfla de fierté et Hakan sourit content de pouvoir aller dehors et courir un peu, à cause des derniers évènements il n'avait pas pu s'entrainer avec son père dans la campagne la semaine dernière et il avait besoin d'un peu d'exercice.

-Le manoir est immense donc si tu te perds cris bien fort on t'entendra. Tu verras le jardin est magnifique, on va bien s'amuser tu veux jouer à quoi ?

-C'est possible de juste courir un peu ? Ca fait longtemps.

-Tu veux dire courir pour courir ? Mais c'est pas marrant.

-Juste un peu s'il te plait après on jouera à ce que tu veux promis.

-Promis ?

Draco tendis la main au brun et celui-ci la serra fermement. Scellant pour ainsi dire leur nouvelle amitié, leur nouveau lien de fraternité, et une promesse de jeu. Qu'il est beau d'être jeune et de ne pas se soucier du regard des autres ou de se prendre la tête, s'il y a quelqu'un pour jouer, on joue avec point barre.

Cependant au bout d'une demi-heure Draco regretta d'avoir laisser Hakan courir, car non seulement il courait vite mais en plus il avait de l'endurance. Au moins il ne s'éloignait pas et Draco pouvait le surveiller de sur les marches de l'entrée, cependant il commençait à s'ennuyer. Hakan s'en aperçut et pour montrer sa bonne fois retourna auprès du jeune pour s'amuser même s'il était loin de faire son programme d'entrainement habituel. Le jeune blond en le voyant revenir sauta sur ses pieds un grand sourire aux lèvres. Alors le brun fut ravie d'avoir choisir de revenir pour voir ce sourire sur les lèvres de son nouveau frère.

-Tu veux faire quoi maintenant ?

-J'ai eu un ballon hier, tu veux qu'on joue avec ?

-Pourquoi pas, mais j'ai jamais joué avec.

-Ca tombe bien moi non plus.

C'est ainsi qu'une heure plus tard, Narcissa et Chenoa les retrouvèrent à se courir après en rigolant avec un ballon au sol.

Quelque jour se déroulèrent dans la même ambiance. Hakan s'amusait comme un petit fou avec son nouvel ami. Il ne restait pas beaucoup avec Narcissa et Lucius mais ils échangeaient quelque fois quelques paroles avec eux durant les repas. Il avait repris l'entrainement avec son père à sa grande joie et à la stupéfaction de Draco qui trouvait ça inhumain. Pourtant Hakan adorait ça en plus son père avait rajouté la traversé du lac des Malefoy à la nage pour pimenter le parcours.

Un jour on leur annonça une grande fête le lendemain avec des amis aux deux couples. Il y aurait des enfants et ils espéraient qu'ils seraient sages. Hakan et Draco avaient hâte d'y être.

Quand les garçons qui partageaient la même chambre se levèrent ils entendirent déjà plus de bruits que d'habitude. Ils s'habillèrent prestement et mirent leur masque en place. En effet un jour Hakan avait enfin posé la question à son frère pour le changement d'attitude envers ses parents et celui-ci lui avait répondu que c'était un jeu, ses parents ne devaient pas arriver à lire dans ses pensées, bien sûr cette règle n'était pas là tous les jours mais de temps en temps, alors Hakan s'amusait lui aussi à cacher ses émotions, faut dire qu'il avait de l'entrainement avec son plus grand secret. Draco lui avait dit que bientôt l'exercice allait changer au lieu de ne rien montrer il fallait qu'il montre une émotion totalement différente. Les deux garçons s'entrainaient un peu le soir dans la chambre mais s'était encore trop difficile pour eux.

Quand les garçons arrivèrent dans le salon. Ils découvrirent trois hommes, une jeune femme et quatre enfants inconnus.

Ils se présentèrent et surent que les personnes qui leur faisaient face s'appelait Tom, il était brun aux yeux noisette, Joshua un homme aux cheveux roux et Christophe un homme brun également mais avec les yeux bleus. La femme s'appelait Miranda s'était la femme de Christophe et trois des quatre enfants étaient à eux, deux garçon Brian et Thomas et une fille Anabelle. Le quatrième enfant était aussi roux que Joshua, sa mère étaient à la cuisine en compagnie de Narcissa, il s'appelait Kylian. Hakan embrassa ses parents avant de s'installer devant son Bol a coté de Draco et de Kylian.

Au fil des heures ils rencontrèrent Georgia la femme de Joshua, Severus, le parrain de Draco, la famille Zabini, le fils zabini était l'un des meilleurs amis de Draco et Hakan eut une pointe de jalousie en les voyant tous les deux jusqu'à ce que Draco le présente comme son petit frère. Hakan s'entendait bien avec Kylian mais au fur et à mesure que le temps passait il y avait quelque chose de bizarre avec lui et les regards que les adultes lui lançaient le confortaient dans son pressentiment. En fin d'après midi alors que tout le monde était dehors, Kylian et Hakan parlaient tous les deux un peu à l'écart. Tout se passait bien jusqu'à ce que Kylian lui cria de se pousser. Il n'eut pas le temps de s'éloigner qu'il s'embrasa. Hakan étaient trop proche de son ami et il s'enflamma à son tour. Kylian redevint normal et vit avec horreur son nouvel ami bruler. Il commença à pleurer, alors que les adultes sortirent les baguettes de leur manche et l'arrosèrent. Quel furent leur surprise quand ils virent que Hakan était tout noir tellement noir qu'on arrivait presque pas à distinguer les formes de son visage. Ca vous rappelle quelque chose non ?

Quelques secondes plus tard, la substance noire se rétracta laissant la peau de Hakan vierge de brulure, les flammes de son tatouage aspirèrent la substance. Et il ouvrit les yeux comme si de rien s'était passé et vit les baguettes en face de lui. Il fut choquer de voir ses parents en avoir aussi.

Sa mère se précipita vers lui vérifiant qu'il n'avait rien et son père lui posa une question importante.

- Hakan tu ne nous aurais pas caché quelque chose par hasard ?

-Euh… la même chose que vous je pense.

-Tu as des pouvoirs depuis quand ?

-Depuis longtemps, mais je croyais que ce n'était pas normal.

-Vu que tu n'es pas notre fils en effet mais faut croire que la magie fait bien les choses. Hakan bienvenu dans le monde sorcier.

C'est ainsi que Harry Potter, alias Hakan Volkov, entra enfin dans le monde sorcier en compagnie de sa nouvelle famille et ses nouveaux amis. Nous nous quitterons sur l'image de Kylian penaud allant s'excuser pour la perte de contrôle de son élémentaire. Hakan l'excusa mais il se promit d'en apprendre plus sur les élémentaires, et le monde sorcier en général.

-Au fait Hakan !

-Oui papa ?

-Tu n'avais pas peur du feu avant ?

Il ouvrit les yeux abasourdis, puis hocha les épaules.

-Faut croire qu'il faut vaincre le mal par le mal et danser avec les flammes. Il fit un clin d'œil à sa mère qui lui sourit et la journée continua comme si rien ne s'était passé sauf qu'en plus les baguettes étaient de sortis. Hakan se sentait bien entouré de tout ça.

Et voilà un chapitre d'une histoire qui me trotte dans la tête. J'espère que ça vous à plu et je vais essayer de poster rapidement mais je crois que jamais je n'arriverai à poster dans un petit délai. Bref bisous et bonne journée, je retourne à mes devoirs. Snif !