center b - Chapitre I : La Rencontre. - /b /center
Le plus réputé des sorciers de Grande-Bretagne était assis derrière son bureau en train de caresser son phœnix d'une main et d'entortiller ses doigts dans sa barbe de l'autre avec un air soucieux.
Oui, en ce beau jour d'été où les jonquilles et les tulipes fleurissaient dans le parc, où les licornes avec leur blancheur pure se désaltéraient grâce à une source dans la forêt interdite où les oiseaux chantaient une merveilleuse mélodie, le directeur de Poudlard devait régler un problème. Et pas des moindres : « Comment caser le professeur de potion le plus détesté de tous les élèves » et trouver quelques professeurs de défense contre les forces du mal, maintenant partis en courrant ?
C'est pourquoi il fit venir le professeur Mac Gonagall le plus rapidement possible dans son bureau pour avoir son avis sur le sujet.
- Bonjour Minerva, l'accueillit-il d'une voix joyeuse.
- Albus, dit-elle en inclinant la tête, méfiante, en signe de bonjour.
- Assoyez-vous voyons !
Dumbledore venait de faire apparaître un fauteuil pour son hôte.
- Merci, répondit-elle tout simplement
Minerva était de plus en plus inquiète.
Qu'avait donc Dumbledore pour être aussi gentil, prévenant et encore plus joyeux que d'habitude.
Le professeur de métamorphose se demandait encore ce qu'avait bien pu inventer le directeur cette école.
- Je voudrais que nous abordions un sujet complexe, Minerva.
- Lequel ?
- Le professeur Snape !
Ca y est ! C'était donc ça ! Le professeur Snape… elle en avait pour toute la journée.
- Oh Albus, dit-elle résignée, vous n'avez toujours pas abandonné l'idée de le voir avec quelqu'un pendant le reste de sa vie ? Dans un cahot humide et plein de toiles d'araignées ?
- Non effectivement ! dit-il avec une étrange lueur dans ses yeux. Rendez-vous compte que lorsque je suis parti acheter mes bonbons au citron côté moldu je me suis rendu compte que ce sont les personnes les plus qualifiées à vous faire les bonbons aux citrons les plus délicieux. Ils en ont même inventés avec de la liqueur de…
- Albus ! Vous vous égarez, je crois ! soupira Mac Gonagall le rappelant ainsi à l'ordre.
- Oui excusez-moi, donc j'étais parti acheter mes bonbons quand j'ai senti la magie d'un autre sorcier. J'ai donc suivi cette jeune personne, car il s'agissait d'une femme, et lui ai proposé d'avoir le poste de professeur de potion ! dit-il tout sourire.
Un ange passa avant que le professeur Mac Gonagall arrive à assimiler les paroles du glucosé, fanna de citron. Il avait donc donné le poste de Snape à une étrangère ? Mais c'était complètement fou ! Il ne tenait décidément pas à sa vie ! Elle le regarda horrifiée avant de dire :
- Pourrais-je être là quand vous annoncerez cette bonne nouvelle au professeur Snape ?
- Mais oui ma chère, je vais même le faire maintenant ! dit-il joyeusement en s'apercevant qu'il avait bien fait.
Dumbledore envoya un parchemin au professeur Snape sur lequel il avait inscrit :
i Bonjour Severus,
Je voudrais que vous passiez me voir dès que possible à mon bureau, j'ai des choses importantes à vous transmettre pour le début de l'année qui va commencer.
Amicalement Albus Dumbledore /i
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b - Dans les cachots. - /b /center
Le professeur Snape, illustre enseignant de potion, craint par tous les élèves de Poudlard et par quelques professeurs, venait de recevoir un message du directeur le plus déjanté de toute l'histoire de Poudlard. Il était en train de plancher sur une mixture, très intéressante de son point de vue.
Qu'est ce que ce citronné me veux encore ? J'ai une potion à finir moi ! J'espère pour lui que c'est important sinon…
Snape sortit de son chaleureux cachot, après avoir rangé ses affaires et mit une tenue acceptable. Il ne pouvait décidément pas y aller en jean-basket, car oui chose étonnante l'Hermite des cachots savait s'habiller convenablement en dehors de son travail. Il referma la porte et se dirigea vers le bureau du directeur à grand pas. Arrivé devant la gargouille, qui gardait l'entrée, il donna le mot de passe.
- Palet de dame.
désolant
La gargouille bougea sa masse pour le laissé monter dans les escaliers en colimaçon qui vous donnaient le tournis à force de les regarder fixement comme un imbécile. Arrivé devant la porte en chaîne où était sculpté un majestueux P encerclé par les symboles de chaque maison, un aigle, un serpent, un lion et enfin un renard, il toqua.
- entrez, entendit-il.
Dans un tourbillon de cape noir, Snape fit son entrée, magistrale, il ne manquait plus que les applaudissements. Il y avait déjà cette vieille chouette de Minerva qui arborait un sourire narquois à vous énerver des l'instant où vous le voyez.
Sans autre cérémonie, il demanda :
- Que me voulez-vous Albus ?
- Vous ne voulez pas vous asseoir un moment, Severus ? demanda celui-ci en ignorant la question du professeur.
- Non je ne crois pas, dit-il catégoriquement.
Eh... pourquoi elle me regarde comme ça la desséchée ? Elle a vu une chauve-souris?
- Comme vous voulez, voilà lorsque je suis parti faire mes achats de bonbons…
je rêve ou il m'a fait venir pour me causer bonbon ? Je sens qu'à la fin de l'année il ne restera plus grand chose de vous Albus ! Et je me fiche pas mal que vous soyez puissant et que vous ayez détruit un quelconque mage dans votre jeunesse lointaine!
- … et j'ai proposé à cette jeune fille, vraiment charmante, entre parenthèse, de travailler avec vous. Elle arrive aujourd'hui mais je vous laisse le temps d'aménager vos appartements !
Il a fait quoi ? Il n'a tout de même pas osé demander à une inconnue de travailler avec moi ? Moi Severus Snape ? Ce barge veut ma mort ! Merlin qu'est ce que je vous ai fait ? Pardonnez-moi si je vous ai fait du tort mais pourquoi ai-je choisi cette foutue école pour me repentir ?
Après avoir grogné de mécontentement, Severus, malgré le fait qu'il avait une envie phénoménale de souffrance envers son employeur, réussit enfin à articuler.
- C'est-hors-de-question ! Dit-il en détachant chaque mot, je ne vais pas travailler avec une novice que vous avez trouvé en achetant vos foutus bonbons aux citrons, côté moldu qui plus est, vous m'avez bien entendu Albus ? Je ne travaillerais pas avec votre hystérique bonne femme !
Pendant que Severus faisait son petit monologue, extrêmement intéressant et absolument pas suivi par Albus Dumbledore, une jeune femme qui devait avoir environ 25 ans entra dans le bureau sans faire de bruit.
Elle était de taille moyenne, elle avait quelque rondeur agréable à regarder, des cheveux noirs corbeau avec une frange dégradé le long de son front qui était un peu désordonnée mais qui lui donnait un air sauvage et des yeux gris qui tiraient sur l'argent particulièrement lors des soirées très sombres. Elle venait d'entendre ce que cet homme déguisé en croque-mort venait de dire sur elle.
° Je suis censée travailler avec cette tête de lard ? Non-merci ! … Moi une hystérique bonne femme ? Mais il se prend pour qui, lui ! Il va voir de quel bois je me chauffe ! °
- Entre nous c'est qui la bonne femme hystérique ? Vous n'arrêtez pas de vous plaindre comme un môme de six ans ! S'incrusta-t-elle d'une voix froide et cassante, Albus êtes-vous sûr de ne pas vous être trompé de personne ?
Un ange passa de nouveau dans le bureau d'Albus Dumbledore après cette réplique plus qu'acide de la part de l'étrange inconnue. Rogue se tourna vers la suicidaire qui avait osé lui parler comme cela. Il repassait dans sa tête les potions et sorts les plus violents et douloureux qu'il connaissait. Cette femme n'allait pas s'en sortir sans égratignure.
center b -- Fin de ce fabuleux chapitre . /b
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i Bavardage sur presque rien /i /center
i Severus avançant brandissant sa baguette (non pas cella l'autre !) /i : Sur tout le chapitre tu m'as rendu ridicule ! Espèce d'auteur incompétente !
i Moi regardant Snape avec des yeux lubriques /i : Mais c'était tellement facile ! Et puis toi tu es seulement bon en potion alors tu ne me critiques pas sur mes extraordinaires talents d'auteur !
Dumbledore : voyons Mlle calmez-vous, tout le monde sait que ce n'est pas le cas ! Minerva : exactement, c'est juste votre délire d'un soir ! Severus : Parce que cette tarée a déliré sur moi ? Moi : Quoi ? Tu vas pas me dire que ça te dérange ? Pour une fois qu'il y a quelqu'un qui veut bien penser à toi, autre Dumbledore ! Dumbledore : Vous m'aviez promis de ne rien lui dire ! Severus : Vous faite des rêves lubriques sur moi ? Moi : Non moi je n'écris que des scènes perverses te mettant en scène pour Albus ! Dumbledore : Taisez-vous sombre idiote ! Moi : Si c'est comme ça je ne vous écrirai plus rien avec Sev' et des citrons ! Na ! i L'auteur s'en va en boudant laissant derrière elle un maître des potions maintenant méfiant de son directeur et ce dernier énervé de s'être fait démasquer et de ne plus avoir son attraction favorite /i
