Bonjour à tous c'est ma première fiction sur Sherlock et ma deuxième sur le site j'espère que ça vous plaira. Je précise que je suis nulle en orthographe, désolé pour ça.
L'histoire se déroule après l'épisode 3 de la saison 4 donc spoiler.
Disclaimer : rien est moi, les personnes de la série appartiennent à leurs créateurs.
Je vous aime
Chapitre 1 : Pensées
« Je vous aime »
Un soupir.
Molly n'aurait jamais imaginé souffrir autant de trois mots. Elle raccrocha le téléphone, et le posa sur le plan de travail. Le son métallique du téléphone touchant le plan en marbre fut comme un électro choque. Une décharge qui lui fit prendre conscience des événements.
Une larme.
Puis d'autres coulèrent. Ses genoux fléchirent, elle se retrouva au sol dos au placard de la cuisine, replia ses jambes contre elle et pleura en silence.
Elles resta un moment comme cela avant de se relever le visage fermer, vide de toute expression. Quelque chose c'était brisé en elle , quelque chose avait disparut, ne laissant qu'une coquille vide. Après avoir souffert de trop d'émotions trop intenses, son esprit avait supprimé toute traces de sentiments.
Les jours qui suivirent elle n'eut pas de nouvelle de Sherlock et cela lui importait peu. Elle avait laisser cela derrière elle, elle avait laisser Sherlock derrière elle.
Ces journées n'étaient remplit que par le travail. Elle se levait, se préparait, allait au travail, et rentrait chez elle le soir. Molly ne sortait plus, parlait le moins possible et se concentrait uniquement sur la morgue . Elle avait mis un masque, un masque qui la protégeait de ses émotions et de son chaos intérieur certes, mais aussi un masque qui la rendait stoïque, froide et qui l'empêchait de ressentir.
Les personnes autour d'elle avaient remarqué ces changements mais personne n'osait réagir choisissant la lâcheté à la confrontation. Personne ne pouvait expliquer pourquoi Molly Hooper n'était plus Molly Hooper.
-Sherlock !
Les jambes croisées et les doigts entremêlées, Sherlock Holmes, était assit dans son fauteuil au 221B Baker Street, l'esprit occupé.
-Tu dois faire quelque chose, va la voir, téléphone lui, ou envoi lui au moins un message !
John faisait les cents pas tout en fixant Sherlock qui avait les yeux fermés. Il s'obstinait à lui parler de Molly. Sherlock lui essayait de penser à autre chose.
-Tu ne peux pas la laisser comme ça après ce qui c'est passé. Donne lui au moins signe de vie, ou alors …
-Le foulard ! S'exclama Sherlock en coupant John au passage.
- Quoi ?! Répliqua alors John.
-Le foulard est la clé de l'affaire de la jeune fille. On l'a retrouver sur le corps, et elle le portait à l'école avant de se faire kidnapper, mais sur les vidéos de surveillance qui montre l'enlèvement elle ne la plus. Comment j'ai pu manquer ça ? Pourquoi l'agresseur lui aurait-il remit son écharpe ? Pour la simple et bonne raison que la personne qui a kidnappé la fillette n'est pas son tueur, mais une personne qui n'avait en aucun cas prévu de lui faire du mal, c'est lui qui a dû rechercher le foulard de la petite fille à l'école. La mort est un accident, un triste accident et c'est pour cela qu'on a retrouver la fillette lavé et habillé proprement, l'homme qui la retrouver morte est celui qui l'a kidnapper et aussi quelqu'un qui tenait à elle. C'est donc – Sherlock bougea les bras en l'air toute en s'imaginant tous les membres de la famille de la fille, les éliminant les uns après les autres – l'oncle. C'est lui qui l'a enlevé.
Un silence suivit ce long monologue, John regardait Sherlock avec les yeux écarquillés, il avait arrêter de marcher et Sherlock le regardait.
-Tu te fous de moi ? S'écria John.
-Quoi ? Répondit simplement Sherlock. C'est simple pourtant, j'ai dit que l'oncle avait …
-Oh arrête de parler de ça ! Le coupa John. Tu te cache derrière les affaires comme d'habitude. Dès que quelque chose te touche sur le plan émotionnel tu te réfugie dans le travail ou dans la drogue. C'est aussi ce que tu as fait après la mort de Mary, sauf que là je suis là pour t'empêcher de te droguer. Reprends toi et assume, fait quelque chose.
- Ce n'est pas vrai !
- Pour quelqu'un d'aussi intelligent tu peux être sacrement con tu sais ! S'exclama John
Sherlock se leva ne tenant plus et se dirigea vers la cuisine, il n'était pas d'humeur à se disputer avec John, il n'en n'avait simplement pas la force. Il était fatigué de l'entendre parler de Molly il était sûr qu'elle allait bien. Certes, ça a dû être dur pour elle mais elle était forte, plus que la plupart des femmes qu'il avait rencontré.
-Arrête de te voiler la face et assume tes erreurs et tes sentiment. Arrête d'être lâche bon sang ! Finit par dire John.
Sherlock qui jusqu'alors tournait le dos à son ami se retourna brusquement.
-Je ne suis pas lâche !
-Ce n'est pas ce donc j'ai l'impression Sherlock !
-J'ai fait ce qu'il devait être fait pour la sauver ! Je ne pouvais pas savoir que c'était un piège d'Eurus ! Comment aurais-je pu ? S'écria Sherlock.
- Alors pourquoi ne va tu pas la voir ? L'interrogea John.
-C'est trop dur ! Je ne peux pas, voila tout ! Je … Je lui ai fait trop de mal, et ça depuis longtemps. Je savais qu'elle m'aimait et je me suis amusé avec elle. Je lui est fait croire des choses qui n'étaient pas vraies. Je … je l'ai blessé – il détourna le regard et ferma les yeux – mieux vaut pour elle qu'elle ne me voit plus, je ne lui ferais que du mal.
-On est enfin arrivé au cœur du problème. Dieu merci ! Soupira John. Tu lui fait plus de mal en l'ignorant que en lui parlant, de plus tu te fais du mal sans même t'en rendre compte Sherlock. Je ne voulais pas te le dire, parce que je ne voulais pas à avoir à me servir de cet argument mais bon … J'ai eut des nouvelles de la morgue, et Sherlock, Molly ne vas pas bien. Ses collègues ne la reconnaissent plus. Elle est devenu froide, distante, et elle a perdu sa bonne humeur d'après eux.
Sherlock était perdu. Cela ne ressemblait pas à Molly, elle qui était si souriante si joyeuse d'habitude. Elle était toujours de bonne humeur et cela le faisait souvent sourire aussi d'ailleurs.
-Ce ne dois pas être si grave que cela ses collègues en rajoutent sûrement. Dit-Sherlock qui tournait désormais de nouveau le dos à John.
John plaqua sa main contre son visage, qu'il pouvait être stupide !
-Sherlock j'ai essayer de l'appeler pour avoir des nouvelles, elle ne répond pas. Elle ne vas pas bien.
-Je n'ai pas envie d'en parler. J'ai du travail, conclut Sherlock.
John soupira et regarda sa montre.
-Je dois chercher Rosy chez la baby-sitter, je reviendrai ce soir avec elle.
Il prit ses affaires et se dirigea vers la porte, avant de s'arrêter.
-J'espère que quand je rentrerai ce soir tu sera aller la voir.
Puis John partit, laissant Sherlock seul dans ses réflexions.
Sherlock était sûr que Molly allait bien, elle avait certainement juste besoin de temps, ce n'était sûrement pas la peine d'en faire toute une histoire. Certes, il l'avait vu dévasté par l'appel mais elle était forte.
La scène lui revînt en tête, d'un coup, violemment. Il se revit dans cette petite pièce sombre, les yeux fixés sur l'écran montrant Molly chez elle. Il se souvînt de la panique qui l'avait envahit, du soulagement qu'il avait ressentit quand elle lui avait dit « Je vous aime ».
« Je vous aime »
Ces trois mots qu'il avait dû lui dire aussi. Ces trois mots qui étaient lourds de sens pour elle. Ces trois mots qui l'avait fait souffrir.
Sherlock aurait tout fait pour effacer ce moment. Il aurait du savoir que c'était un piège. C'était évident pourtant. Eurus avait raison, quand il s'agissait de sentiments, il n'était plus objectif, il ne se concentrait plus assez.
Puis il se souvînt de la rage, celle qu'il avait ressentit après avoir appris que la seule chose qu'il avait faite, avait été de blessé Molly. Il n'osait pas vraiment se l'avouer mais cette femme contait beaucoup pour lui. Pas comme Mary qu'il aimait comme une amie pour qui il ressentait le besoin de la protéger. Pas comme qui été un peu comme une tante qui se préoccupait de son bien et dont il se préoccupait aussi. Pas non plus comme Irène Adler qui l'attirait beaucoup. Non avec Molly c'était différent de cela, c'était comme un mélange des trois. Non pas qu'il ressentait une forte attirance physique pour elle. Même si elle était loin d'être repoussante, quand il réfléchissait elle était plutôt belle … mais il divaguait. Ce n'était pas à ça qu'il pensait au début. Il pensait à quoi d'ailleurs ? Il était vraiment distrait ces dernier temps il fallait qu'il se reprenne.
Il décida alors de sortir prendre l'air, ce n'était pas vraiment son style mais il devait de toute façon dire à Lestrade qu'il avait trouvé la solution de l'enquête.
Il revenait du poste de police mais quelque chose le perturbait encore. Depuis le « jeu » de sa sœur il avait changer enfin d'après la plupart de ses proches, ce qui se résumait à Mrs. Hudson, Lestrade, John et son frère. John n'arrête pas de lui dire que c'était à cause des événements avec Molly, il avait le don de tout ramener à Molly. Mais finalement lui aussi n'était-il pas entrain de penser à elle ?
L'esprit occupé il laissa ses pas le guider.
Molly Hooper avait vécu une journée comme toutes les autres depuis l'appel de Sherlock. Elle n'avait parler à personne de la journée et en était très contente. Installé dans un fauteuil de son salon, elle buvait un thé tout en regardant la télévision. Son salon était plutôt petit mais tous ses invités disent qu'il s'y sentent bien. Enfin elle ne recevait plus personne ces derniers temps.
Elle était de plus en plus en fatigué, elle ne dormait que très peu et porter sans cesse ce masque se révélait être épuisant. Elle n'y tenait plus, c'était trop dur elle n'en avait plus la force.
Elle craqua, elle se mit à pleurer si soudainement qu'elle même en fut surprise. Elle posa sa tasse sur sa table basse, et se recroquevilla en ramenant ses jambes contre elle. Elle se sentait si faible de pleurer pour ça, et finalement pourquoi pleurait-t-elle ? Pour un homme ? Non, Sherlock n'était juste un homme à ses yeux c'était quelqu'un d'incroyable, d'élégant, et quelqu'un aussi insensible que sentimental. Il était complexe, et c'est ça qu'elle aimait chez lui. Elle se pensait proche de lui, et dès qu'il la regardait, elle était gêné. Elle l'aimait trop, beaucoup trop et elle n'en avait que souffert.
Elle avait trouvé quelqu'un avant qu'il ne refasse surface, après son faux suicide. Certes elle savait qu'il n'était pas mort et même si elle avait souhaité le revoir, il aurait mieux valut qu'elle ne le recroise pas. Elle avait quitter Tom pour lui, parce qu'elle trouvait ça injuste de rester avec lui alors que son « grand amour » avait refait surface. Qu'est-ce qu'elle pouvait être idiote !
Elle éclata à nouveau en sanglots. Si elle continuait comme ça ce stupide amour allait la détruire si ce n'était pas déjà fait. Avoir rencontrer Sherlock Holmes avait changer sa vie, plus en mal qu'en bien. Ce n'était d'ailleurs qu'à ce moment là qu'elle le réalisa. Sherlock ne lui avait que du mal.
La colère prit alors la place de la tristesse. C'était de sa faute si elle était comme ça. Il savait qu'elle l'aimait alors pourquoi cet appel ? Pourquoi l'avoir forcer à lui dire ? Elle ne se posait que des questions dont elle refusé d'entendre la réponse puisqu'elle avait stoppé toute communication avec n'importe qu'elle personne qui aurait pu lui en apprendre plus. Peut-être ne voulait-elle pas vraiment avoir les réponses, qui pouvaient être trop difficiles à entendre.
Elle se maudit intérieurement, elle était de nouveau entrain de penser à lui.
Quelques instant plus tard quelqu'un sonna à la porte. Bon sang ! Qui que ce c'était il avait bien choisit son moment. Elle décida de l'ignorer, pensant qu'elle n'avait vraiment pas envie de voir quelqu'un maintenant.
La personne se mis alors à toquer à la porte. Une fois de plus Molly l'ignora.
-Je sais que vous êtes là.
Cette voix.
Cette voix, elle devait rêver ce n'était pas possible. Elle releva instantanément la tête et regarda en direction de la porte. Une silhouette masculine, long et fine se dessinait derrière le verre glacé.
-S'il-vous-plaît ouvrez moi, je … je dois vous parler.
Non, ce n'était pas réel. Pas à ce moment. Malgré tout elle se leva, essuya ses larmes et se dirigea vers la porte, son visage se ferma à nouveau, créant à nouveau un barrière émotionnelle dont elle aurait certainement grand besoin.
Une fois arriver elle hésitât, la main sur la poignée. Peut-être devrait-elle ne pas ouvrir la porte ? Sa main tourna la poignée, son souffle se coupa.
-Bonjour Molly.
