Bonjour à tous et à toutes,

Frustration, frustration à la fin de la saison 4... Et si tout n'était pas fini?

Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété exclusive de leurs créateurs Conan-Doyle, Moffat et Gatiss. Ils appartiennent aussi à leurs deux merveilleux interprètes que sont Benedict Cumberbatch et Martin Freeman.

Je publie à priori chaque vendredi.

Le rating M n'est pas immérité. Il apparaît un peu dans le premier chapitre et reviendra plus tard dans l'histoire.

Bonne lecture!


OCTOBRE.

Il faisait particulièrement chaud en ce début de mois d'octobre et les Londoniens, peu habitués à l'été indien dormaient fenêtres ouvertes. Personne ne craignait plus les moustiques car, pollution oblige, il n'y en avait plus. Pourtant Londres est une ville assez verte et ses poumons, les multiples parcs qui en colorent la carte d'autres teintes que le gris, recèlent encore en leur sein de maints animaux sauvages. Il est d'ailleurs toujours étonnant de pouvoir croiser à Regent's Park ou Hyde Park des écureuils pas le moins du monde effarouchés. Mais, malgré la présence d'étangs, environnement adéquat à leur reproduction, les moustiques avaient définitivement déserté Londres.

Ainsi, pour profiter au maximum de la fraîcheur de la nuit, on ouvrait les fenêtres le soir venu. Et les locataires du 221B Baker Street ne dérogeaient pas à cette règle, d'autant plus que la chambre, à l'extrémité de l'appartement, ne donnait pas sur la rue, ce qui permettait de dormir en toute quiétude, sans être réveillé par le bruit du trafic incessant.

Dans le lit, que n'atteignaient pas encore les rayons d'un soleil naissant, étaient allongés deux hommes, nus.

Le blond, la quarantaine bien entamée et partiellement grisonnante, petit, trop petit à son goût, assez trapu, dormait sur le ventre. Le drap blanc ne recouvrait que légèrement le haut de ses jambes. Il ronflait, un peu. La peau de son dos, à la couleur dorée, était parsemée de grains de beauté et de cicatrices, preuves d'une vie agitée dont l'intranquillité pouvait être surprenante pour un médecin, mais qui l'était moins lorsqu'on ajoutait qu'il avait été médecin militaire.

Le reste du drap était enroulé autour d'un grand brun, dont la jeunesse insolente, malgré les presque quarante ans au compteur, était un pied de nez au temps qui passe. Etait-ce un effet de la blancheur de sa peau immaculée où l'âge ne semblait pas encore avoir mis les dents, mais celui-ci ne craignait pas la chaleur. Il avait plutôt tendance à fuir le froid, se vêtant, quelle que soit la saison, de costumes faits sur mesure et surtout d'un long manteau noir, commandé chez Belstaff et qui avait coûté une fortune. Mais on ne fabrique pas un personnage en n'y mettant pas le prix. A cet instant pourtant, les costumes étaient dans l'armoire et le manteau sur un fauteuil au salon car vient un moment où une fois la porte fermée, il n'est plus nécessaire de porter un masque.

Les paupières étaient closes mais on pouvait deviner au léger tressaillement des sourcils que le réveil était proche. Le visage encore vierge de toute expression était pâle, la bouche particulièrement bien dessinée, le nez volontaire et le front marqué d'une détermination qui ne semblait jamais le quitter.

Les deux corps allongés ainsi côte à côte ne se touchaient pas mais la main du brun reposait négligemment sur les fesses découvertes du blond. Ce contact, effectué dans l'inconscience du sommeil, pouvait être perçu comme un signe de possessivité, indiquant sans doute aucun, que l'autre appartenait à l'un, mais la douceur et une certaine timidité de l'emprise révélait tout aussi bien un besoin anxieux et permanent d'être assuré de la présence de l'autre.

Le tableau de ces deux hommes endormis, était au final plus ambigu et plus complexe que ce qu'il paraissait au premier abord. L'idée selon laquelle ils entretenaient une proximité sensuelle ne pouvait être démentie, d'ailleurs les vêtements enlevés à la hâte et qui jonchaient le sol autour du lit en était une preuve supplémentaire. Là où une analyse plus approfondie était nécessaire, c'était dans l'interprétation de leur relation.

Le visage du blond partiellement caché par l'oreiller sur lequel il reposait et tourné vers le côté intérieur du lit, son corps étalé et détendu, offrant au regard sa face postérieure, dénotaient une confiance et une sérénité que ne pouvait troubler une crainte d'être surpris. Ainsi, l'on pouvait voir au travers de cet abandon complet, qu'il s'était engagé entièrement : il était de ceux sur lesquels on pouvait compter, convaincu lui-même de la réciproque loyauté de son partenaire. Cependant, un doute était possible : et si cette façon de s'allonger n'était qu'un moyen de se soustraire au regard d'autrui ? Cet homme pouvait vouloir cacher ainsi des secrets ou des émotions que les traits de son visage auraient pu trahir dans l'oubli du repos et qu'un regard avisé et aigu aurait pu clairement lire.

Le brun, quant à lui, gardait, même dans le sommeil le plus profond, un air frondeur. Sa fatuité et sa désinvolture, acquises très trop dans l'enfance, avaient définitivement marqué sa physionomie. Sa main, posée sur le corps de l'autre, venait renforcer cette impression d'assurance. L'indécence et la nonchalance de son être, perceptibles sous le drap dans lequel il était enroulé et dont le voile révélait de la manière la plus sensuelle la vigueur des muscles et la douceur de la peau, s'affichaient sans la moindre pudeur, rejetant en dehors de la chambre, de cette chambre, toute idée de censure ou de de normes que cet homme n'aurait pas consciemment choisies. Et pourtant, cet aplomb, et cette main, pouvaient aussi être perçus comme une défense et le désir secrètement enfoui de recevoir continuellement les preuves d'une affection dont il ne pourrait jamais être rassasié.

Ainsi, même si les activités nocturnes de ces deux hommes ne faisaient aucun doute, on pouvait deviner que certains mensonges, ou à tout le moins certaines omissions, n'avaient pas encore été révélés.

oooOOOooo

Quand Sherlock Holmes se réveilla, ce matin-là, il faisait encore frais dans la chambre. Il sentit sur ces épaules découvertes une légère brise qui entrait par la fenêtre ouverte. Il s'enroula davantage dans le drap, faisant remonter l'ourlet jusqu'à son menton. Il s'étira de tout son long, comme un chat, ses pieds atteignant presque le rebord inférieur du lit. Il se tourna sur le côté, repliant un peu les genoux mais laissant son bras gauche tendu et sa main là où elle se trouvait. Puis, il ouvrit les yeux et regarda.

A quelques centimètres, sur l'autre oreiller, reposait la tête de John Watson, profondément endormi. Bouche ouverte, respiration régulière, ses pupilles tressautaient un peu sous les paupières closes, il rêvait encore. Fasciné par le ballet incessant de ces yeux pourtant voilés, Sherlock observa leur danse et ne put que se sentir frustré de ne pas deviner ce qui les animait ainsi. Contrairement à tous les autres êtres humains sur cette terre que Sherlock pouvait percer à jour en quelques secondes, John restait un mystère et sa transparence au premier abord, synonyme de son honnêteté et de sa franchise, laissait place peu à peu, pour qui voulait vraiment le comprendre, à une opacité difficile à dissoudre.

Le regard de Sherlock s'abaissa et ce qu'il vit le ravit. John était presque entièrement découvert. Son premier geste, signe d'une attention sincère, fut de ramener le drap sur son ami pour qu'il n'eût pas froid, mais il se retint.

Les bras de John étaient repliés sous l'oreiller, découvrant à la vue son aisselle gauche où frisait un poil blond. Discrètement Sherlock huma la pointe d'acidité qui en émanait. Puis, des yeux, il suivit la courbe du dos que soulevaient des inspirations et des expirations tranquilles, jusqu'à la chute de reins où l'âge avait placé, malgré les courses poursuites dans Londres et quelques combats bien menés, un léger renflement, davantage visible sur les hanches. Les fesses, elles, ne s'étaient pas avachies, pour le grand bonheur de la main qui s'y trouvait. Sherlock fit bouger l'extrémité de ses doigts, savourant la fermeté de la chair. Son plaisir était triple : il touchait, il regardait et il se regardait toucher.

John avait, au-dessus du pli inter fessiers une fossette terriblement ensorcelante pour Sherlock et celui-ci y posa l'index. La peau frémit sous sa caresse. De son autre main, il souleva le drap pour apercevoir les cuisses blondes dont les muscles au repos appelaient plus qu'un regard.

Cette promenade, et des yeux et de la main, qui n'avait pas quitté la fossette, eut un effet immédiat. Sherlock banda. La vue de son ami, nu ou habillé, agrémentée de quelques pensées indécentes dont l'évocation était particulièrement aisée, et si son occupation du moment le lui permettait, c'est-à-dire en dehors de toute cogitation relative à une enquête, avait sur sa physiologie un impact qui ne faiblissait pas. La permanence de son désir était pour lui une joie et une surprise constantes.

Mais la position était inconfortable. A regret, la main se retira. Rabaissant le drap qui glissa en bas de leurs jambes, Sherlock plia son coude gauche pour se surélever et voulut d'un doigt aussi léger qu'une plume parcourir toute la surface du dos de son ami. Son érection allait attendre. Je sais attendre, pensa-t-il, j'ai appris à être patient. Il présumait de ses forces, ayant déjà démontré le contraire à plusieurs occasions.

L'index se posa à la naissance des cheveux blonds, où ce ne sont déjà plus des cheveux mais pas encore des poils. Il descendit et s'arrêta sur la nuque, la bouche et les dents eurent envie de le rejoindre mais Sherlock sut rester stoïque, il se félicita pour sa ténacité.

Le doigt bougea de nouveau, rencontrant les omoplates sur lesquelles il fit de subtils zigzags puis le relief des premières vertèbres. Le frôlement des deux épidermes, sur un espace d'à peine un centimètre carré, contenait une promesse érotique telle que Sherlock durcit davantage, crispa sa main sur le matelas et sentit sa respiration s'accélérer. Il avait finalement une patience de courte durée. Puis le doigt glissa tout le long de la colonne vertébrale, sinuant parfois sur les flancs, flânant pour retarder l'arrivée plus bas.

Il était sur la fossette.

« Sherlock… ? » Le ton était traînant, avec une pointe de sévérité.

« Oui… » La voix innocente d'un enfant qui vient de se faire prendre, le doigt dans le pot de confiture. Mais le doigt ne se retira pas et atténua juste sa pression.

« Si tu touches à mon cul, je te frappe » John n'avait pas encore ouvert les yeux et ses paroles étaient un peu étouffées par le tissu de la taie d'oreiller sur lequel reposait sa tête. Mais c'était clairement une menace. Sherlock regarda le visage de son ami, voulant deviner quelles en étaient les véritables intentions, il échoua, les traits de John étaient impassibles.

« Techniquement on ne peut pas dire que je te touche, je t'effleure à peine » Même si l'ennemi restait imprévisible, on pouvait toujours tenter une négociation.

Conservant la même neutralité, John reprit : « Dis-moi Sherlock, quelles sont les lettres qui échappent à ton entendement habituellement plus sagace dans le mot non ? »

L'emploi de son prénom et la manifestation d'un refus étaient pour Sherlock des informations contradictoires. John savait pertinemment qu'à chaque fois qu'il prononçait son prénom, un certain degré d'intimité étant nécessaire pour que le charme agît, son ami avait l'impression de se liquéfier. Celui-ci ne se démonta pas cependant et s'écria, offusqué que l'on pût lui croire des mobiles malveillants :

« Mais John, j'ai un énorme problème ! »

Enfin, John décilla et son regard était noir. « Lequel exactement ? » Cette question trouva sa réponse, les yeux de John ayant suivi ceux de Sherlock dirigés vers le bas.

John ne peut s'empêcher de sourire à cette vision et, tournant la tête de l'autre côté sur l'oreiller pour cacher son amusement, asséna : « Effectivement… Mais là, et c'est le docteur qui parle, nous avons à faire à un réel problème médical »

« Qui est… ? » Un brin d'inquiétude, feinte bien entendu mais le jeu commençait à être amusant.

« Le priapisme mon cher ami »

Celui qui saurait faire taire Sherlock Holmes n'était pas encore né. Et la conversation devenait vraiment intéressante. D'autant plus que Sherlock avait déjà calculé que toute discussion entamée avec John en position allongée, finissait dans plus de 98 % des cas par des attouchements d'ordre sexuel.

« C'est de ta faute, dit-il sur un ton assuré. Tu n'as qu'à mettre un pyjama.

- Je ne vais pas mettre un pyjama par cette chaleur. Et de toute façon, tu finis toujours par me l'enlever »

Ce qui était immanquablement vrai. L'index était toujours sur la fossette et tenta un mouvement circulaire.

« Bas les pattes Sherlock, j'ai dit » On sentait l'annonce d'un certain agacement.

« Mais pourquoi est-ce que tu ne veux pas … » Comment était-il possible que le détective, de renommée internationale, jamais à cours d'une réplique cinglante et réputé pour son orgueil pût prendre un ton si suppliant ?

« Parce que, Sherlock, on ne peut pas dire que cette semaine ait été de tout repos. Rosie est chez ma sœur donc je n'ai pas à me lever ce matin. Et surtout parce qu'on a baisé comme des animaux en rut toute la nuit. Je peux donc raisonnablement espérer avoir droit à une grasse matinée bien méritée. Et il faut que je dorme si je ne veux pas faire un arrêt cardiaque dans une position indécente. Avec toi. » Le raisonnement était infaillible.

« Tu ne feras pas d'arrêt cardiaque. Tu as fait un check-up complet il n'y a pas longtemps et le cardiologue t'a dit que tu avais le cœur d'un jeune homme. Et ce, un peu grâce à moi, tu dois bien le reconnaître »

Cet homme était le diable. John Watson avait, dans un moment d'égarement, pactisé avec le diable et il ne trouverait plus jamais la paix. Et plus prosaïquement, il était maintenant entièrement réveillé et sentait, entre le matelas sous lui et son ventre, une grosseur s'installer. Mais il ne voulut pas céder si vite, l'entêtement de Sherlock avait son charme et John était curieux de voir quels coups bas celui était prêt à employer.

« Sherlock, j'ai dit non, c'est non » Un peu de fermeté pour dompter l'animal sauvage. Mais John savait que cela ne suffirait pas.

Pourtant, et de manière assez surprenante, la reddition de l'autre fut immédiate car l'index quitta la fossette.

« John, pourrais-tu juste cesser d'employer mon prénom à tout propos ? Tu sais très bien l'effet que cela a sur moi. » Il était évident que la partie n'était pas finie.

« Holmes… ? tenta John.

- C'est pire.

- … Toi ?

- Arrête simplement de m'appeler. Ne me parle pas du tout. » Etait-il en train de bouder comme un enfant à qui on vient de refuser un jouet ?

Sans bouger le reste du corps, John pivota une nouvelle fois la tête pour se tourner vers son ami. Il ouvrit un œil. Sherlock avait basculé le dos, mains jointes sous la nuque et se dressait fièrement vers le ciel, enfin vers le plafond.

« Mon dieu, Sherlock ! Arrête de fanfaronner ! Ton pénis n'a rien d'exceptionnel ! » Il n'en pensait pas un traître mot parce que cette vision eut comme résultat de rendre sa position sur le ventre vraiment inconfortable. Mais il pouvait se maîtriser encore et ne se refusa pas le plaisir de continuer à taquiner son ami.

En repivotant la tête, il allait finir par se faire un torticolis, il ne put s'empêcher de lâcher d'un air franchement moqueur :

« Branle-toi ou vas te passer sous l'eau froide mais laisse-moi tranquille ! »

Ce qui fut vraiment étrange, c'était que Sherlock ne disait plus rien. Ce fourbe avait donc un plan. Pendant quelques secondes, John n'entendit rien, ce qui l'inquiéta et il regretta d'être allé aussi loin, il eut peur d'avoir réellement vexé son ami. Cependant sa connaissance assez aigüe de l'obstination de Sherlock et l'expérience qu'il en avait faite à plusieurs reprises, le rassurèrent. L'autre n'abandonnait jamais. D'ailleurs il pouvait presque entendre l'infinité des rouages du cerveau du génie se mettre en marche à côté de lui. Cette intelligence était pour lui une source de fascination continue et il se demanda si ce qui lui plaisait le plus chez Sherlock était son cul ou son cerveau.

Puis la chose arriva : de légers tremblements du matelas, un bruit étouffé de frottements, une respiration moins fluide. Non, il n'était quand même pas en train de …

John tourna la tête et ouvrit un œil circonspect. Bon dieu, si ! Il le faisait…

John se releva sur un coude et il regarda. Sherlock était divinement beau et il n'avait aucune limite, absolument aucune limite. Boucles brunes éparpillées sur le blanc de l'oreiller, regard noir qui avait immédiatement épinglé celui de John, lèvres humides et entre-ouvertes qui laissaient échapper un souffle saccadé, cambrure légère. Et une main grande et pâle qui s'activait plus bas pendant que l'autre était encore coincée sous la tête. Ils se regardèrent intensément et le jeu était fini. John se mit sur le flanc pour libérer la pression qui commençait à le gêner. Ne rien faire et juste se plonger dans les pupilles de l'autre était aussi efficace que de faire quelque chose.

Mais il y avait tant de défi et d'abandon dans les yeux de Sherlock que John craqua et tendit sa main gauche. Il l'enroula autour de celle de son amant, et ne l'ayant pas quitté des yeux, murmura dans un souffle : « Laisse… »

La main libre de Sherlock, après que celui-ci se soit un peu incliné vers le centre du lit, vint se poser sur la joue de John qui l'accueillit et s'y lova.

Ils se regardaient toujours et, pendant que John faisait aller et venir ses doigts, caressant doucement puis plus fermement, il pensa : « je dormirai quand je serai mort… Et putain, en attendant, tout ce qui vient de toi, je le prends… Je prends tout… Ne me laisse jamais tranquille… »

Et il remercia les dieux ou le destin ou l'univers qui a sa propre logique, d'avoir placer sur sa route cet homme merveilleux qui remplissait sa vie. Les yeux de John devaient être si clairs à ce moment-là que Sherlock murmura, entre deux inspirations hachées : « Moi aussi. Tellement… »

Sherlock se cambra davantage, John vit arriver l'instant où son ami allait chavirer. Il se pencha sur lui et cueillit dans sa bouche son râle de plaisir. Leurs lèvres restèrent jointes tout le temps que l'esprit de Sherlock dissipa la brume qui l'avait envahi.

John se tourna vers la table de nuit pour saisir un mouchoir et essuya son ami. Puis il tira le drap sur eux et ouvrant ses bras dit : « Viens là ! » Son érection attendrait et déjà elle se calmait car il n'y avait rien de plus doux que de tenir contre lui son grand crétin d'amant, suprêmement intelligent par ailleurs. Sherlock se nicha au creux fait pour lui et ils se rendormirent.