Exception faite d'Orion Melsbach, aucun de ces personnages ne sont de mon invention. Merci au génie de J.K. Rowling de nous avoir inventé un monde dans lequel faire évoluer nos créations. Merci également au site http://ffnetmodedemploi.free.fr pour leurs informations. (Je vous le conseille au cas où comme moi vous ne sauriez pas encore utiliser ce site) Enfin merci à vous de me lire.
Bonne lecture, Stern
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« Orion ? » La voix à la porte de l'appartement réveilla le jeune homme de sa torpeur. Doucement, il s'extirpa des couvertures et passa une main dans ses cheveux roses.
« Quoi ? » grogna t-il tranquillement en se tournant vers l'armoire pour choisir de quoi couvrir son corps maigre.
« Putain, tu m'ouvres ou tu veux prendre la journée pour faire les trois mètres ? » Orion soupira et ne prit pas la peine de répondre. Au lieu de ça, il enfila un Slim noir et une chemise rose à toute vitesse avant de marcher à pas lent jusqu'à la porte.
« ORION !
- Ta gueule putain, tu me réveille alors tu peux bien patienter un peu ! » Répondit-il au visage qui se découpait à présent dans l'entrebâille de la porte. Sur ces paroles, Harry entra dans la pièce et se tournait vers lui, les poings sur les hanches, les yeux plissés pour tenter de distinguer les traits du jeune homme dans la pénombre.
« Bon, tu m'explique enfin ce qui se passe ? Ca fait près d'une semaine qu'on a pas de nouvelle de toi et quand on passe te voir c'est pour savoir que tu es toujours au lit alors qu'il est plus de quatre heures de l'aprèm ? » Orion haussa des épaules et s'écroula sur le canapé.
« Rien de spé… » Harry vint s'asseoir dans le fauteuil à côté de lui et fixa un moment ses deux yeux de couleurs tellement différentes.
« Tu veux vraiment pas m'expliquer ? » fit-il sans pouvoir s'empêcher de frissonner en voyant son œil droit, le bleu violet, se tourner vers lui. Il préférait de loin qu'Orion le fixe de son œil gauche, d'un joli brun pailleté plutôt que de celui là qui avait toujours un reflet inquiétant.
« Y'a rien à expliquer je te dis. » fit-il et Harry sût qu'il ne réussirait pas à lui sortir quoique ce soit.
« Putain Orion !!! Mcgo t'as envoyé au moins huit hiboux sans que tu daigne lui envoyer la moindre réponse ! T'appelle ça rien ? »
Aussitôt Harry sût qu'il venait de faire le pas de trop : la mâchoire de Orion se mit à vibrer dangereusement sous sa peau translucide tandis que ses lèvres devirent deux traits à peine visible.
« C'est bon j'ai rien dit… » Murmura t-il sur le ton de l'excuse. Mais la mâchoire d'Orion ne se décrispa pas.
Cherchant à se protéger d'une éventuelle tempête, Harry se leva et vint se poster à la fenêtre pour observer le paysage hivernal. Ca lui rappelait tant de choses cette neige sur les toits de Pré-au-Lard…
Flash-back
« MIONEEEEEE, DERRIERE TOI ! » Paniqué, Harry courut sur la neige rouge de sang. Hermione se retourna vers son adversaire.
« Stupé…
« AVADA KEDAVRA ! » L'éclair vert partit et Harry arriva trop tard. Hermione gisait là, sur le sol, un doux sourire sur ses lèvres, ses cheveux emmêlés éparpillés sur la neige, trempés par par la pluie, sa baguette à quelques pas de là.
« NON ! NON ! NON ! HERMIONNNNEEEEEEEEE !!! » Harry se rappela s'être retourner :
« ESPECE DE PUTAIN DE … » C'était Drago. « DOLORIS ! » Sa vengeance rugissait dans son ventre. Il regarda le corps se tordre dans la neige, une grimace qui aurait pu s'apparenter à un sourire sadique sur les lèvres. Il rejeta le sort, une fois, deux fois et soudain, ce fut noir.
Fin du Flash-back
« Harry, ça va ? » Harry hocha lentement de la tête, se forçant à quitter les rues immaculées pour revenir à la pénombre de la pièce.
« Ecoute Harry, je …
- Laisse Orion. Je sais que tu n'es plus le même depuis la mort de Hermione. Personne ne l'est. J'y vais. » fit-il, tellement bas que seul les oreilles exercés d'Orion purent l'entendre. Sans attendre de réponse, il repassa la porte et se retrouva dans le couloir. Enfin, il s'autorisa à laisser glisser ses larmes. Il releva sa manche, doucement sur un tatouage à son poignet représentant une rose enlaçant deux initiales : « HG ».
Il ne pensa même pas à se couvrir du regard d'Orion qui traversant les murs observait la scène avec amertume et tristesse.
Reprenant contenance il se décida enfin à quitter son appartement. Il prit une veste de cuir noir, qu'il se jeta sur les épaules, attrapa son balai et disparut par la fenêtre sans entendre le « pop » indiquant un transplanage qui vint de sa cuisine.
Lorsque Orion arriva enfin dans le centre de Londre, il était calme. C'était une des vertus du vol en balai d'où naissait chez lui un sentiment d'euphorie que seul celui-ci savait encore lui apporter.
« Professeur !
- Allons Orion, il n'est pas nécessaire que vous m'appeliez ainsi. » Orion se contenta d'hausser les épaules et fit face à la silhouette vêtue de noir qui se tenait derrière le bureau.
« Que peut faire Séverus Rogue pour un jeune homme comme vous ? Interrogea l'espion.
- Il me faut votre aide.
- Ohoh. Orion Melsbach a besoin de l'aide de son vieux mentor ?
- Séverus, c'est très sérieux.
- Je n'en doute pas, » répliqua le professeur avec une ironie évidente.
Les joues d'Orion prirent une jolie teinte rougeâtre.
« Allons, monsieur Melsbach, qu'avez-vous à me dire ? » proposa Rogue d'une voix mielleuse. Orion se haït intérieurement de devoir lui demander ça.
« Il me faut une potion de mémoire. » Rogue ne répondit rien, observant Orion dans les yeux. Il nota la pointe de colère qui se profilait dans l'œil bleu violet de son ami, se félicitant de cette facilité à voir les sentiments profonds du jeune homme.
« Et pourquoi donc ?
- Il me faut savoir quelque chose. » Orion détourna son œil bleu du regard de Séverus, sentant ses premières barrières mentales céder sous l'attaque de l'esprit du maître.
« Arrêtez ça ! Je ne suis pas un cobaye. » grogna t-il doucement. Séverus éclata de rire.
« Arrêtez la legimencie sur vous ? Mais vous êtes stupide ma parole, Albus Dumbledore, paix à son âme, était le seul à qui je ne le faisais pas. Et peut-être quelques morveux sans importance pour qui je ne veux pas perdre mon énergie inutilement. » Séverus se leva doucement et se posta face à son ancien disciple. Il a grandi, pensa t-il seulement.
« Monsieur Melsbach, je ne peux me permettre de vous laissez vous dévoilez à vous-même ce que votre esprit s'est acharné à vous cachez. Alors si vous ne concentrer pas à me dire pourquoi il vous faut cette potion, je ne pourrais pas vous la procurer ainsi par pure bonté d'âme.
-Le jour où vous aurez une âme… » ricana Orion.
« Je ne vous permet pas. »
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Désolée si c'est trop court mais mon découpage l'a fait ainsi pour éviter de dévoiler trop vite le court de l'histoire. (Un peu sadique sur les bords, j'avoue.)
