NDA : j'écris cette fic car g mon ordi qui a planté sur mon autre. Mais j espère tout de même qu'elle vous plaira et que vous laisserez des rewiews. Bonne lecture !! Andi
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Chapitre 1 : Amnésie
Le noir, le vide... Sa tête était ainsi. Rien n'immergeait dans le noir de son esprit. Seul son âge lui apparaissait : 10 ans. Sinon, aucun souvenir du temps passé avant son réveil. Rien, juste l'ignorance. Elle ne souvenait pas de son nom, ni de l'endroit où elle se trouvait. Elle se décida à ouvrir les yeux, mais une forte lumière, celle du soleil, l'aveugla. Une douleur transperça son iris, et devint vite horrible. Mais sa détermination permit à ses yeux de s'y habituer et de voir où elle se trouvait. Elle était allongée sous un pommier, aux magnifiques fruits de couleur rouge sang. La lumière filtrait à travers les feuilles vertes et illuminait son visage. Elle se mit sur les coudes et regarda le paysage aux alentours. De nombreux champs exhibaient de multiples récoltes, abondantes et colorées. Un manoir était perché sur une colline, au loin en face d'elle, d'allure sombre et triste, et un petit village dominé par l'immense bâtisse. Elle détailla longuement le village quand elle vit, dans l'ombre du château, un groupe de 5 ou 6 hommes s'avancer vers l'arbre. Elle regarda derrière l'arbre, et vit une forêt, non loin de la limite des champs. Elle eu peur, sans savoir pourquoi. Un des hommes du groupe l'aperçut et lui lança.
-Ah te voila, maudite Andrenos ! Alors comme ça, tu te sauves ? Tu vas voir un peu ce que tu risques pour ta fuite ! Attrapez la et ramenez la au manoir !
Les hommes obéirent et s'élancèrent vers l'arbre. Comment l'avait il appelée ? Andrenos ? Qu'est ce que ça voulait dire ? Elle ne savait pas. Elle se leva, et sans mettre ses chaussures, s'élança vers la forêt, traversant les champs, sa longue jupe la ralentissant quelque peu. Mais tout de même, elle prit de l'avance sur ses poursuiveurs. Elle courrait, courrait, sa peur étant devenue démentielle. Ses longs cheveux roux lui venaient dans les yeux, mais elle ne ralentissait pas. Après dix minutes de course, elle atteignait enfin la limite des champs, et un peu plus loin, la lisière de la forêt débutait. Mais elle sentit une vive douleur entre les omoplates et malgré elle, finit par ralentir sa course. Il ne fallut que ça aux hommes pour rattraper son avance et pour lui barrer le chemin. Elle s'arrêta immédiatement, ne se laissant pas l'attraper. Chacun de ses assaillants sortit une baguette de bois, et des sourires se gravèrent sur leur visage à cause de l'expression d'effroi de la jeune fille.
-Rangez vos baguettes, dit l'homme qui était leur chef, il ne faut pas la blesser, non, pas avant demain. Elle est bien trop précieuse. Encerclez la et immobilisez la !
Sa colère se décupla : elle était petite et frêle, seule face à 6 hommes de grande force. Elle ne pu plus avancer vers la forêt, sa seule chance de sortie s'étant envolée. Elle se mit en position de combat et attaque les deux hommes sur sa droite, qui s'étaient aventurés trop près de ses mains aux longs ongles en pointes. Puis le sourire des hommes s'effaça et ils passèrent tous en défense, tandis qu'elle commençait des enchaînements avec les poings et les pieds, venant automatiquement. Puis elle commença à faire de grands gestes, une sorte de danse, et elle s'éleva lentement dans les airs.
-Attrapez la, avant qu'elle soit trop haute ! Elle fait la danse de l'air !
Mais aucun ne réussit à l'immobiliser plus de 5 secondes. Elle ne prêta pas attention au chef du groupe, et par malchance, il lui empoigna les bras et les tint derrière son dos.
-Les bracelets, maintenant !
Une de ceux qui était à terre se leva, le nez en sang, et donna à son chef deux bracelets de fer rouge, celui la maintenant tandis qu'elle se débattait. Elle sentit le contact du métal sur sa peau et eut la nausée, et dès qu'ils furent fixés à ses poignets, et sentit une partie de sa force s'envoler et ne se débattit plus. Et eut la tête qui tournait et elle s'évanouit. Tous les hommes à terre se levèrent et prirent avec eux le corps frêle de la jeune fille, direction le manoir.
Elle ne se réveilla que bien plus tard, à l'intérieur de l'imposante bâtisse. Elle se sentait faible, et ses bras étaient attachés dans son dos. Chaque bout de la corde était relié à des anneaux en fer épais. Elle se trouvait dans une cellule, contre le mur du fond.
-Tu es ENFIN réveillée !
Elle sursauta et regarda à sa droite. Le chef qui l'avait attrapé était adossé au mur, lui souriant à pleine dent. Elle essaya de se libérer, mais elle était affaiblie et la faim tiraillait son estomac.
-Qui suis-je ?
-Ne te moque pas de moi, ne joue pas l'amnésique. Tu seras punie pour ta fuite, mais comme demain tu ne seras plus avec nous, ce ne seras pas nous qui te punirons. Voyons pourquoi tu as essayé de fuir.
Il lui fit avaler de force un liquide blanc, et commença à lui poser des questions.
-Pourquoi t'es tu enfui cette fois ?
-Je ne le sais pas, dit la jeune fille d'une voix morne, je ne me souviens de rien, jusqu'à mon réveil sous le pommier. Je ne connais que mon âge, 10 ans.
-Comment t'appelles-tu ?
- Je ne me souviens pas.
-Dans quel pays sommes-nous ?
-Je ne sais pas.
-Quelle magie utilises tu ?
-Je n'en ai aucune idée.
-Stop ! Finite !
-Vous pouvez me dire qui je suis maintenant ou vous ne me croyez toujours pas ?
-Tu es la dernière de ton peuple, tu es Lily Andrenos, la fille du seigneur Zansden Andrenos. Nous l'avons tué il y a 6 mois et nous t'avons gardé avec nous, car tu es bien trop précieuse pour mourir maintenant. Tu as dix ans, certes, mais tu es très puissante, trop même. Voila. Maintenant, je vais te libérer et tu vas me suivre jusqu'à la salle à manger et ensuite je te mènerais chez ta nourrice, qui s'occupera de toi jusqu'à demain. N'essaie pas de fuir de nouveau sinon c'est la plus sévère des sanctions que tu écoperas. Pas de question ?
-Non, à part pourquoi vous avez tué ma famille.
-Elle était trop puissante, même toi, tu as plus de pouvoir que tout le reste de ta famille. Demain, tous les grands mages noirs du monde viendront ici, rien que pour toi. Je sais ce qui t'a fait perdre la mémoire, c'est quand tu t'es enfuit. Tu as reçu un sort de plein fouet.
-J'ai compris. Mais juste une chose, quand suis-je née ?
-Le 4 août 1958. Nous sommes le 17 juillet de l'année 1969. Maintenant, à table !
Il la détacha et la mena à l'immense salle à manger, où ses autres assaillants attendaient. Elle sourit largement quand elle vit que chacun avait encore les marques de ses coups et que leurs yeux lançaient des éclairs digne de Dieu.
-Mes braves, bonne nouvelle : Lily ne se souvient plus de rien. Juste du moment où nous l'avons retrouvé. Chers amis, je l'invite pour son dernier repas à la table des Fernaïs. Bon appétit !
Ils s'assirent, Lily à côté du chef des Fernaïs, les autres dispersés autour de la table d'ébène. Elle s'assit à peine que déjà de lourdes chaînes se fermèrent sur ses poignets. Les sbires éclatèrent d'un rire sonore. Lily lança au chef un regard plein de haine et de dégoût.
-Voyons, dit il sur un ton amusé, c'est pour ne pas vous échapper. Les 6 mois passés avec vous ont été trop démonstratifs pour vous laisser sans attache sûre. Mangez, et après vous prendrez d'autres vêtements.
Lily se regarda longuement. C'est vrai, son haut blanc était déchiré aux épaules et sa jupe raccourcie à cause de la course de la journée précédente. Elle se doutait que le repas ne serait pas drôle, et elle avait raison. Tout autant que dès le repas fini, elle fut de nouveau entravé par des cordes pour son court voyage jusqu'aux appartements de la nourrice. Elle y entra et fut détachée. Mais la seule issue était celle qu'elle venait de franchir, et elle fut fermée à clef.
-Ma pauvre enfant, vous êtes dans un état pitoyable. Prenez un bon bain et lavez vous bien. Vous dormirez ici ce soir, car je vous prépare aussi pour demain. Ma pauvre, faire ça de vous si jeune !
-Madame, que vont-ils faire de moi demain ?
-En plus, vous ne vous souvenez pas ! Ils font venir de grands mages noirs, et demain, vous allez être mise en vente. Vous appartiendrez à celui qui paiera la plus forte somme pour vous.
Lily se figea : la jeune femme qui lui servait de nourrice, grande aux cheveux noirs, venait de lui avouer la pire des chose qui pouvait arriver. Elle s'effondra sur le parquet.
-Ce, ce ne, n'est pas po, possible...
Et elle partit dans la salle de bain, pour pleurer à son saoul. Elle pleura longtemps et se regarda pour la première fois dans un miroir. Elle découvrit son visage, fin et ciselé, avec un nez pointu et une bouche en coeur. Ses cheveux roux encadraient son visage, longs jusqu'à la moitié du dos et légèrement ondulés. Elle se regarda encore et encore, mais ne trouva rien d'autre à regarder que ses yeux, d'un vert émeraude...
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NDA : je sais que ça peut paraître bizarre, mais c'est comme ça que je vois son histoire. Ceux qui trouvent que c'est bien me laissent des rewiews, et je continuerais mon histoire. Merci pour tout !!!