Bonjour ! Voici ma première fic.
J'ai déjà commencé à la poster sur un autre site de fanfiction, mais une amie m'a conseillé de faire de même ici. Pas d'alerte donc si vous remarquez deux histoires semblables avec différents noms d'auteurs (le mien était déjà pris sur ce site =/ ).
Je mentionne également (je ne sais pas si c'est nécessaire, mais étant peu douée en déchiffrage d'anglais, je préfère ne pas prendre de risque) que tout appartient à la génialissime J. (« Ouiiiiin ! ») à part l'héroïne. Que dire d'autre ?
Mon héroïne n'est pas une Mary Sue (je tiens à le préciser à chaque fois, je suis un peu traumatisée par ces énergumènes, en fait…). Elle n'est pas d'une beauté extraordinaire, elle n'a pas un passé torturé, elle n'a pas de don génialissime. Bon, elle a un don, mais ça, c'est dû à un traumatisme crânien, donc ça compte pas (si ?). Le fait est que tout ce qu'elle va accomplir, elle le devra surtout à sa volonté et à son travail.
Précisons aussi, qu'au-delà de la quête utopique, l'histoire tournera autour d'une romance. Bon, à la base, elle est sensée évoluer lentement, mais voyez, j'ai la plume plutôt…indisciplinée. Toute l'histoire peut avancer d'un grand coup par un simple accès d'humeur, donc, s'il vous plait, ne m'en veuillez pas trop si toute cette fic vous semble…humm…inégale. Ayant déjà écrit les premiers chapitres, moi-même j'observe que mon ton…oscille. Mais je ferai de mon mieux pour ne tomber ni dans le trop sérieux, ni dans le délire sans queue ni tête.
Bref, je vous souhaite une bonne lecture pour ce premier chapitre, et merci pour avoir au moins cliqué jusqu'ici !
Ce chapitre est écrit à la troisième personne, mais le reste sera à la première (du moins, avant changement d'humeur brutal de ma plume ^^).
Chapitre I
Zombie et Sirène
Il n'y avait absolument aucun signe de vie.
Effarée, une jeune fille observait le no man's land qui s'étalait à sa vue. Elle était pieds nus, simplement revêtue d'une chemise de nuit légère qui s'enflait de temps en temps au contact de la brise qui parcourait le lieu, faible mais fraîche. Elle balayait doucement les herbes plus ou moins hautes des collines et vallons environnants, pour se perdre on ne sait où. Du moins, la fille, elle, l'ignorait.
Elle tremblait, de par la fraicheur, de par la panique, de par ses membres fébriles. Dans un élan de ce qu'elle voulait de lucidité, de calme et de raisonnement, elle considéra une butte plus haute que les autres et s'y précipita. A son sommet, elle jeta un regard circulaire aux alentours.
Là, juste dans la direction que prenait le vent, elle entrevit ce qui ressemblait à un pont qui rejoignait deux proéminentes masses de roches.
Avec une hâte dont ne pouvait être responsable qu'une poussée de peur et d'adrénaline, elle tenta de le rejoindre à une vitesse qu'elle n'avait jamais atteinte dans sa vie. Et pour raison, elle n'avait jamais été sportive. Mais même ce facteur, rajouté à la faim et la soif qui l'assaillaient, ne pouvait rien contre le mouvement de panique qui la faisait haleter de terreur, voire se prendre la tête d'un geste rageur et, elle en était consciente, inutile.
Et en effet, quelle rage elle ressentait lorsque, dans sa course effrénée, le pont ne semblait pas se rapprocher aussi vite qu'elle le voulait. Le manque d'une notion de temps, de plus, l'angoissait, celle-ci ne sachant déceler la durée de sa progression.
Mais, enfin, après moult prises de tête stériles et cris de désarroi, elle arriva au pont, tout de pierre fait. Elle hésita un instant à le franchir, lorgnant suspicieusement son état, puis se décida à le traverser, sans savoir pour autant où cela allait la mener. Elle s'arrêta subitement au milieu de la construction en avisant un scintillement significatif.
De l'eau !
De l'autre coté du pont, un sentier sinueux descendait une colline pour aller dans une direction inconnue, mais l'important était là : ce sentier longeait une masse importante d'eau qui s'étalait en son contrebas. La jeune fille reprit sa démarche dans une frénésie folle.
Elle avait besoin d'eau. De beaucoup d'eau.
Elle rejoignit le sentier, puis en sortit quelques mètres plus loin, pour dévaler la pente qui menait à ce qu'elle reconnut comme un lac. Elle avait cependant très mal évalué l'inclinaison de la descente nécessaire, beaucoup plus plongeante qu'elle ne l'avait considérée. Dans sa hâte, elle en perdit l'équilibre et fit un rouler-bouler dont la violence n'eut alors d'égal que le ridicule de la vision de la jeune fille, à moitié découverte de sa chemise de nuit.
Elle fit une réception très douloureuse sur les fesses, et s'effondra en se cognant la tête, tout aussi durement. Complètement sonnée, elle ne fit même pas attention au sang qui commençait à se répandre sur son pyjama déjà tâché du vert de l'herbe.
Elle se rua comme un zombie de mauvais film sur le rivage, rampant à moitié pour, enfin, plonger pitoyablement la tête dans l'eau, la bouche grand ouverte. Elle s'en fichait complètement de savoir si la substance aqueuse était potable ou non, la soif avait depuis un bon moment déjà pris le dessus sur la raison. Elle avala à grande gorgée, et finit par se retrouver complètement immergée, laissant son corps, trempé d'une sueur on ne peut plus glamour, se laisser aller à la douceur de l'onde.
Sa tête commençait à lui tourner, et une douleur commençait elle-même à s'y attaquer à coup de pioches.
Pourtant, la jeune fille en fit abstraction une seconde fois, ayant avisé quelque chose de plus intéressant qu'une stupide commotion cérébrale. C'était un objet brillant qui reposait sous l'eau.
Un bijou ?
Elle s'en saisit, mais se stoppa nette dans son geste lorsqu'elle vit apparaître une autre main d'un étrange reflet bleuté, et qui elle aussi avait apparemment voulu attraper l'objet.
Elle leva les yeux, et découvrit, interdite, la propriétaire de la main bleue. Il était stupide, dans son esprit, de songer à une sirène. Pourtant, c'est l'idée qui la percuta en premier.
Mais ça n'existait pas. Mais bon sang, ça ressemblait bien à une sirène. Mais ça n'existait pas. Mais voyons, c'était bien une sirène. Mais ça n'existait pas ! Mais…
Cédant à une crise de schizophrénie passagère, elle fixait la créature, qui elle-même ne la quittait de ses yeux écarquillés. Puis, pour toute réaction, avisant que la chose dont elle s'était emparée devait lui appartenir, elle le lui tendit avec un sourire qu'elle essayait sympathique, et non dément.
La créature, qui parut davantage encore étonnée, esquissa un geste pour saisir l'objet. Mais avant qu'elle ne puisse reprendre quoi que ce soit, la blessée s'écroula de tout son corps dans l'eau, à plat ventre, la main encore tendue vers l'être aquatique.
