The Past Unleashed (trad)
Disclaimer: rien ne m'appartient, cette histoire est une traduction de "the past unleashed" par Miyuki Wynter.
ATTENTION: Cette fic contient des descriptions de violence et de viol.
Que ce soit dit, cette histoire se déroulera après le volume 13 des romans. L'auteur(e) compte y placer quelques passages relatifs à ce que le roman spécial Izaya lui a appris, donc, il y aura des spoilers.
Cette fic est un Shizaya, comme presque toutes celle de l'auteur(e). (NDT: Je vous invite à les lire si quelqu'un ici parle bien anglais, elles sont excellentes ! D'ailleurs, une traduction d'une autre de ses fic par Ryunya est disponible, je l'ai découvert il y a peu de temps)
NDT: Prévenez-moi si vous dénichez des fautes d'orthographe dans le texte !
…~-~...
Lors d'une nuit, froide, dure, l'homme en noir courait. Ses cheveux, et ses vêtements sombres se fondait dans les ombres de la nuit.
Il pouvait entendre son coeur battre dans ses oreilles. Il était sur le qui-vive, les vagues d'adrénaline envahissant son corps alors qu'il cherchait son chemin dans la ville. Il avait mis du temps à s'orienter, et à retrouver ses repères. Heureusement, il n'était pas trop loin de son petit appartement d'Ikebukuro. Le soulagement le submergea lorsqu'il réalisa qu'il pourrait arriver chez lui vivant.
Mais il n'était toujours pas en sécurité. Il n'y avait pas de temps à perdre à penser à ce genre de chose. Il devait se focaliser sur sa destination.
Il ne portait pas de chaussettes et ses vêtements avait l'air d'avoir été enfilés à la hâte -Pour tout arranger, ses cheveux noirs habituellement soyeux et lisses était un désastre sans nom-. Mais il s'en fichait de son apparence au moment présent. Son esprit était focalisé sur une seule chose:
Je dois m'éloigner… Je dois m'éloigner...
Cette pensée se répétait sans cesse dans son esprit tandis que ses yeux bordeaux écarquillés regardait dans toutes les directions -Un contraste frappant aux cernes sous ceux-ci, qui trahissait la fatigue dans laquelle il était plongé.
Mais il continuait de courir. Oubliant la douleur et la lassitude qui menaçait de le faire sombrer dans l'impuissance, il courait.
...~ Sept ans plus tard ~...
Le même homme -Maintenant plus vieux et avisé- s'agita et se retourna dans son lit pourtant moelleux. Quand il était éveillé, il était en sécurité; rationnel. Mais, dans son sommeil, il était tourmenté par des images qu'il enfermait normalement dans un coin de son esprit.
Orihara Izaya ne révélerait jamais qu'il était victime de cauchemars. Pas plus qu'il ne révèlerait la cause de ces mêmes cauchemars. C'était son secret, qu'il cachait au plus profond de lui-même.
Une goutte de sueur perla sur son front, alors que ses yeux restaient fermés. Ses émotions pures se jouaient de lui pendant des images défilaient dans son inconscient.
...~-~...
De la souffrance.
Il y avait tellement de douleur et nulle part où se cacher.
Il était attaché, incapable de bouger -incapable de s'échapper.
L'homme se pencha au dessus de lui. Il lui murmurait quelque chose à l'oreille mais Izaya ne pouvait pas comprendre ce qu'il disait. Ses sens étaient submergés. La morsure d'une douleur fulgurante dans sa hanche gauche. Le goût du sang. L'odeur de sexe et de chair brûlée. Le son de ses propres cris. Et la vue de l'homme causant toutes ses souffrances au dessus de lui dans le sous-sol froid et obscur.
Il n'était pas sûr de depuis combien de temps, mais l'homme le prenait violemment. Écartant de force ses jambes pour qu'il puisse se pousser en lui.
Il pouvait sentir la bile remonter dans sa gorge. Il avait envie de vomir, mais il n'y avait rien dans l'estomac.
Il allait mourir ici. Son "maître" allait le garder ici et l'utiliser jusqu'à ce qu'il meure.
Il commença à pleurer. Il n'avait pas le coeur à se sentir honteux de montrer ses émotions. Il allait mourir ici de toute façon, pourquoi se donnerait il du mal pour conserver sa dignité ?
Pile quand il pensait que ça ne pouvait pas faire plus mal, son maître lui tira les cheveux, exposant sa nuque. Il mordit rudement sa peau pâle en jouissant. Peut-être que ses cris l'avait fait le lâcher. Il n'en savait rien. Il s'en fichait. Il voulait juste échapper à la douleur.
Il priait pour que la mort le prenne rapidement.
…~-~…
Izaya se réveilla avec un hurlement piégé dans sa gorge. Il était trempé de sueur et son coeur battait à toute vitesse. Il essuya son visage et remarqua les larmes qui avait coulé sur ses joues. Il les sécha vite de sa manche. Prenant finalement un moment pour calmer sa respiration, Izaya regarda autour de lui.
Il était dans sa chambre. Les lumières de la ville entraient par la fenêtre. L'odeur de l'adoucissant émanant de ses draps fraîchement lavés l'entourait.
"C'était juste un rêve…" murmura t'il.
Remuant dans son pyjama, Izaya grimaça. Ses habits était plein de sueur, l'obligeant à se tirer du lit pour aller jusqu'à son armoire. Après s'être rapidement changé, il alla dans la salle de bain où il gardait un verre d'eau. Il se dirigea entre les pièces dans le noir, les jambes molles à cause des images de son rêve.
"C'était juste un rêve…" répéta t'il.
Finalement de retour dans son lit, Izaya s'enroula dans ses couvertures et trembla. Il inspira l'odeur de son duvet, promenant ses doigts sur le matériau extra-doux, essayant de remplacer l'affreux cauchemar qui avait pris possession de ses sens par le confort de son propre lit.
Il respira profondément, et quelques minutes il penchait de nouveau vers le sommeil, ses doigts continuant à agripper ses draps. Dans son esprit, il continua à répéter encore et encore : "juste un rêve… C'était juste un rêve…"
