Voici l'épilogue de Friday at noon

L'original appartient à troublefollows1017 qui a retiré sa fic parce qu'elle va la publier

ET

tous les autres chapitres ont été traduits par Missleez

Bonne lecture!


EPILOGUE

Vendredi 30 décembre à midi

Edward m'avait positionnée sur le dos. Ses mains soutenaient mes jambes sous les genoux. Mes hanches étaient soulevées pour rencontrer les siennes. Mon dos étaient arqué et seule ma tête reposait au milieu du fauteuil. Je pouvais le voir et regarder ce qu'il me faisait.

"Tu es si bonne chérie. Tellement bonne," dit-il en embrassant ma bouche avec un grognement. Il essayait de garder le contrôle. Quelquefois il suffisait d'un seul regard. S'il me voyait relever la tête ou la basculer en arrière, mordre ma lèvre ou battre des cils, c'en était fait de lui. Mais il aimait avoir plus d'endurance.

Il relâcha mes jambes et releva mon corps embrassant ma bouche avec un gémissement. Les bruits qu'il faisait lorsque nous faisions l'amour faisait battre mon cœur plus vite. C'était comme de petites décharges d'adrénaline.

"Retourne-toi mais essaie de garder le dos droit," m'ordonna-t-il en m'aidant à me retourner. Le cuir froid me fit du bien contre le ventre.

Je me levai pendant qu'Edward attrapait l'une de mes chevilles, la tenant contre sa hanche. Il me pénétra doucement. Son autre main se posa bas sur mon dos me gardant là où il voulait que je sois.

"Oui là. Tu sens ça? Tellement bon," dit-il en prenant un rythme.

"Hummmm," murmurai-je. Je le sentais aussi. Je sentais tout de lui et c'était merveilleux.

Il se pencha plus en avant, embrassant l'endroit au creux de mes épaules puis mon cou, me murmurant des je t'aime. Sa main caressa mon bras et mon épaule. Sa bouche resta sur mon épaule tandis que sa main dérivait sur la longueur de mon corps puis s'arrêta au bas de mon dos. Levant son corps sur le mien, il poussa plus fort, plus profond. J'étais si près, mes bras commençaient à trembler. Ils me soutenaient mais aussi encaissaient la force de ses poussées. J'allais exploser autour de lui.

Il semblait pouvoir lire dans mes pensées. "Ne viens pas encore s'il te plait. Je ne pourrai pas me contrôler si tu le fais."

"C'est trop," grognai-je presque. "Trop bon."

Il se retira et m'aida à quitter le fauteuil. Nos corps étaient glissants de sueur. Il embrassa le côté de mon cou en repoussant mes cheveux d'une main. Dans son étreinte je me sentais, chez moi peu importe où nous étions en réalité.

"Je t'aime tellement. Est-ce que tu le sais?" dit-il avant d'embrasser ma bouche.

De toute évidence il n'attendait pas que je réponde vraiment. Sa langue fit son chemin à l'intérieur. Mes mains glissèrent de ses épaules à sa nuque. J'enroulai ses cheveux autour de mes doigts tenant sa tête contre la mienne. Je l'embrassai aussi retrouvant le goût de la menthe sur sa langue et souhaitant trouver une façon d'être reliée à lui de façon permanente. Je savais qu'il m'aimait. Il m'aimait comme je l'aimais.

Passionnément. Complètement. Eternellement.

Je savais qu'il m'aimait mais c'était tellement bon de l'entendre. Ses lèvres roses parfaites étaient contre les miennes une fois de plus et relevées en un sourire à couper le souffle. Ses yeux verts brillaient encore plus que de désir et de luxure. Ils disaient la même chose que ses mots. Il m'aimait. Nous nous frottâmes le nez partageant un baiser esquimau.

"Viens là," dit-il en me remettant sur le fauteuil. Il s'assit au milieu à cheval sur les côtés. Il me tira sur lui ainsi nous étions face à face.

Il n'y avait rien de comparable à embrasser Edward. Sa bouche bougea vers mon menton et ma gorge. Il prodiguait de douces caresses à ma clavicule avec sa langue puis il fit la même chose à chacun de mes seins. L'air autour de nous était presque effervescent, provoquant sur ma peau des frissons de joie. Mon dos s'arqua légèrement. Chaque sensation était intensifiée. La dureté de son érection sous moi, la pression de ses doigts sur mes hanches, la façon dont ses pouces caressaient mon ventre.

"Tu es si bon pour moi," gémis-je tandis qu'il mordillait mon mamelon dur.

Il rit en posant sa tête entre mes seins. Son haleine était chaude sur ma peau. Il recommença à embrasser ma poitrine.

"Laisse-moi m'occuper de toi et nous pourrons finir ensemble.

"Il me leva jusqu'au bout du fauteuil et plaça mes jambes sur ses épaules. Sa bouche était entre mes jambes, sa langue chaude et mouillée. Il lécha et caressa jusqu'à ce que je spasme ma libération.

Il fit un sourire arrogant. Il aimait ce qu'il pouvait faire pour moi. Il aimait ce contrôle. Il se rassit et je remontai sur lui. C'était à mon tour de contrôler pendant qu'il se laisserait aller.

Je me baissai lentement profitant de chaque centimètre de lui. Je laissai échapper un soupir satisfait et mes yeux se fermèrent. Cela seul le rendait fou.

"Dieu, chérie c'est tellement bon." Ses mains trouvèrent leur place sur mes hanches de nouveau. Ses longs doigts enfoncés dans ma chair. Il laissa son corps s'appuyer contre le dossier du fauteuil. Et ses mains glissèrent sur les côtés de mes cuisses.

Je posai fermement mes mains sur ses jambes et me penchai en arrière. Je montais et descendais très lentement. Nous n'allions pas aller trop vite, cette position à elle seule créait des sensations des plus incroyables. Edward ferma les yeux et il poussa une espèce de gémissement. Je l'avais amené là où j'avais voulu qu'il aille. Je l'avais eu.

Ses doigts s'approchèrent de mon centre puis glissèrent sur mes cuisses encore et encore. Il s'assit, ses mains remontèrent sur mon ventre et effleurèrent mes seins. Il voulait me soulever pour prendre le rythme en charge. Il me prit par la taille et commença à me faire monter et descendre sur sa longueur.

Il cria mon nom quand il bascula de l'autre côté. La beauté de sa libération m'envoya valser avec lui : ensemble nous avions atteint la perfection. Il retomba en arrière m'entrainant au dessus de lui. Je pouvais sentir son cœur battre vite et fort sous ses côtes. Ça résonnait avec moi. Même nos cœurs étaient faits pour battre ensemble.

Nous restâmes tranquilles enlacés l'un contre l'autre dans notre bien-être post-coïtal.

"Alors as-tu trouvé une nouvelle résolution pour ce Nouvel an?" demandai-je pendant que mes doigts passaient sur les poils de sa poitrine.

"J'ai décidé de faire ça... il m'embrassa très tendrement, "... tous les jours."

" Plus de baisers ou plus du sexe fantastique comme ceux que nous venons d'avoir, vilain garçon?" demandai-je avec un petit rire.

Le fauteuil tantra* qu'Edward avait acheté pour la maison sur l'île, où nous profitions de la fin des vacances de Noël était incroyable. Je n'aurai jamais pu imaginer qu'un meuble puisse être un plus pour l'amour physique, mais après l'avoir utilisé je savais que nous allions en acheter un pour chacune de nos résidences.

"Serais-je trop gourmand si je répondais les deux?"

Il allait falloir que je me mette au yoga. "Pas gourmand du tout."

"Plus de sexe, plus de chances de te prendre quand tu arrêteras la contraception."

Je posai ma joue contre son torse et je ne pus m'empêcher de le regarder. Ça - encore. Depuis qu'Angela et Ben avaient eu leur bébé, Edward faisait des commentaires plus souvent concernant les bébés et me disait d'arrêter ma contraception.

Nous n'étions pas mariés. Nous n'étions même pas fiancés. Je n'en étais qu'à la première moitié de ma première année dans mon travail, je n'étais pas prête pour avoir un bébé.

Nous restâmes là en silence pendant quelques minutes.

"Bon il semblerait qu'amener le sujet du bébé est une façon parfaite de tuer une bonne conversation," dit Edward en caressant mon bras du bout des doigts.

"Tu sais comment je me sens avec ça." Il le savait exactement. Il me semblait qu'il ne savait pas

tout ce que ça impliquait avoir des bébés. Il semblait en vouloir un parce que quelqu'un que nous connaissions en avait eu un. Il semblait oublier qu'un bébé était un travail à plein temps. Il n'y aurait plus de fuite possible pour nous sur l'ile pour un marathon de sexe. Je ne me réveillerai plus au milieu de la nuit pour le combler parce que c'est le bébé qui me réveillerait à sa place.

"C'est sûr que tu as été assez constante concernant ce sujet."

Je n'allais pas me mettre à discuter avec lui même s'il essayait. Nous avions eu cette discussion quelques heures après avoir rendu visite à Ben, Angela et au petit Benjamin Jr. A la fin Edward avait été d'accord pour dire que nous n'étions pas prêts. Malheureusement il ramenait souvent cette idée sur le tapis espérant que l'entendre suffirait à me faire changer d'avis. Il se trompait.

Je glissai hors du lit et m'assis. Faisant courir ma main dans mes cheveux. Je le regardai. Il paraissait contrarié. Je me penchai et embrassai ses lèvres boudeuses. "Je t'aime et un jour nous aurons une maison remplie d'enfants. Quatre, peut-être cinq."

Il sourit. "Deux. Un garçon et une fille."

"Bonne chance pour ça," dis-je en me levant. Je ne pouvais pas attendre pour le voir essayer de contrôler ça même si la technologie existait. Que je sois damnée si je laissais manigancer génétiquement nos enfants. Pas question. Pas de comment. J'étirai mes muscles endoloris. "Je vais mettre mon maillot et descendre me baigner. Tu veux venir avec moi?"

Edward se prélassant nu sur le fauteuil était une vision magnifique. Je ne savais pas comment je faisais pour m'éloigner de cela. Je me penchai, pris le sarong que je portais avant que nous décidâmes d'essayer notre nouveau meuble.

"Peux-tu me faire passer un tee-shirt?" demanda-t-il semblant très à l'aise sur son fauteuil. Il souriait de nouveau ce qui était une bonne chose. "J'en ai mis dans la commode."

"D'accord un tee-shirt!" dis-je.

Je revins dans la chambre. C'était si étrange d'être ici, tellement isolés. Même lorsque nous étions chez nous, Charlotte était là. Je n'aurai jamais pu me promener nue mais l'île était notre escapade intime. Je commençai à devenir une grande fan de l'île. J'attrapai un bikini et ensuite ouvrit le tiroir dans lequel je pensai trouver les tee-shirts d'Edward. J'attrapai celui de dessus et remarquai une boite bleue avant de refermer le tiroir. C'était une boite à bague bleue de chez Tiffany pour être précise.

Je la fixai pendant une bonne minute. Il avait amené une bague ici, aux Fidji. Il avait amené une bague qu'il avait achetée chez Tiffany. Une partie de moi voulait sauter partout et l'autre avait la nausée. C'était ça. Il allait me demander de l'épouser. J'allais lui dire oui. Je l'aimais sans l'ombre d'un doute. Les cinq derniers mois avaient été les plus beaux de ma vie. J'avais eu cette impression qu'il allait me donner une bague de la taille du Texas. Nous n'avions pas parlé de bague. Nous n'avions pas discuté mariage non plus sauf de celui d'Alice et de Jasper, ce qui je le pensais commençait à taper sur les nerfs d'Edward.

Je regardai la porte de la chambre sachant qu'il était toujours confortablement installé dans le 'fauteuil de l'amour'. Ma curiosité prit le dessus. Je ne pus m'empêcher de revenir au tiroir et d'en sortir la boite. Evidemment le diamant n'allait pas être de la taille de Lone Star State mais il allait sûrement faire plusieurs carats.

J'avais de petites mains. Je n'allais pas pouvoir porter quelque chose de trop gros. C'était mon raisonnement qui me conduisait à savoir ce qu'il y avait à l'intérieur, ainsi je pourrais éviter d'avoir la mauvaise réaction quand il me le donnerait. Je me préparai et ouvris la boîte. La petite boîte en velours arriva dans ma main. Je déglutis et ouvris le dessus articulé. Mes yeux se fermèrent jusqu'à ce qu'elle soit entièrement ouverte. Mon cœur battait fort dans ma poitrine. J'ouvris les yeux et le temps s'arrêta.

C'était...

Petit.

Vraiment petit.

Définitivement moins d'un carat. Peut être un demi carat.

Qu'avais-je fait?

Je pensais que j'étais bonne pour accepter les cadeaux qu'il me faisait. Nous nous disputions rarement concernant l'argent sauf quand il avait payé pour l'école sans le m'avoir dit. Oh, et la fois où il m'avait donné une carte American Express Centurion. La noire. Walmart n'accepte pas ce genre de carte j'ai essayé de l'utiliser là-bas pour lui prouver que c'était idiot que j'en ai une. Puis il y eut cette tentative de m'offrir cette île pour mon anniversaire. Nous sommes donc arrivés à un compromis et nous l'avions acquise en copropriété.

C'était ma bague de fiançailles, cependant. Je la porterai tous les jours pour le reste de ma vie. Elle était supposée être le symbole de son amour pour moi. Avais-je été si garce concernant l'argent qu'il avait eu peur d'acheter un diamant d'une taille normale? Les gens voudraient la voir quand ils sauraient que nous étions fiancés. Comment allai-je pouvoir expliquer que mon multimillionnaire de fiancé ne m'avait offert qu'une bague d'un demi carat? Peut-être qu'elle n'était pas neuve. C'était peut-être un héritage, peut-être avait-elle appartenu à son arrière-arrière grand-mère. Elle était dans une boite de Tiffany cependant. L'anneau tout simple en platine et le solitaire ne paraissaient pas très anciens. Non elle était neuve. Peut être que le diamant provenait d'un endroit rare et qu'il était le plus beau au monde. Ce serait bien le genre d'Edward.

Je refermai la petit boîte et la remis dans la boîte en velours bleu rattachant soigneusement le ruban blanc. La curiosité avait tué le chat. Avais-je besoin de savoir ça maintenant? Je me dirigeai vers la véranda où se trouvait Edward à présent, il regardait l'eau, il s'était mis son maillot.

"Je t'ai amené un tee-shirt," lui dis-je en le lui envoyant tandis qu'il se tournait.

"J'allais venir te chercher. Qu'est-ce qui a pris si longtemps?

"Rien," mentis-je. 'Il fallait que je passe par la salle de bain." J'étais une piètre menteuse mais évidement mon excuse n'était pas vraiment nécessaire. Edward ne me questionna pas plus.

Il souriait comme s'il savait quelque chose que j'ignorai. Seulement je savais quelque chose qu'il ne savait pas et en ce moment ça me tuait.

Il m'enlaça par la taille et m'embrassa avec ses lèvres douces. "Je t'aime Isabella. Je t'aime tellement."

Je le sentais, le vrai, l'amour indéniable. "Je t'aime aussi." Peu importe la bague de fiançailles que tu m'as choisie.

Nous restâmes dehors pendant des heures. Nous avons couru après les vagues puis nous sommes allongés sur la plage jusqu'à ce que je commence à me sentir frire. J'essayai de ne pas penser à la bague cachée dans le tiroir. J'essayai de me dire qu'il y avait une très bonne raison pour laquelle il avait acheté un petit diamant. Je repoussai cette partie superficielle de moi qui s'inquiétait de la taille du diamant. J'étais une hypocrite totale, être folle que le diamant soit petit alors que je devenais parano en croyant qu'il allait être trop gros.

Ça n'aidait pas qu'Edward remarque ma distraction. Il demandait avec persistance si quelque chose me tracassait. Pourquoi je laissais quelque chose me tracasser. Il voulait m'épouser. C'était tout ce qui avait de l'importance. Peu importe ce que les gens allaient dire sur la grosseur du diamant. Peu importe s'ils pensaient que c'était étrange qu'il ait choisi une bague ordinaire du moment qu'elle était supposer symboliser l'immensité de son amour pour moi.

Quel génie du marketing avait dit aux femmes que l'on devait dépenser deux mois de salaire pour acheter une bague? Deux mois d'Edward devaient être astronomiques. Ils n'avaient probablement de bague qui coûtent aussi cher. La bague n'avait pas d'importance. Pour quoi je laissais ça devenir aussi obsédant?

"Sérieusement Isabella qu'est-ce qu'il se passe? Tu ressembles à quelqu'un qui vient d'apprendre que le Père Noël n'existe pas." Edward s'approcha et me caressa juste au-dessus du genou.

"Rien. Je vais bien. Je rêvasse."

"Eh bien ce doit être un sale rêve. Je te connais. Quelque chose te tracasse et tu ne me le dis pas."

La dernière chose que je voulais c'était admettre que mes pensées étaient superficielles à cause de mon indiscrétion totalement inappropriée et de mon manque complet de maitrise de moi. Si Edward m'avait offert une bague sortant d'une machine à chewing-gum j'aurais été ravie. Il avait travaillé sur ses démons pour pouvoir être avec moi. Il est allé dans des endroits effrayants dans sa tête et avait subi plus que sa part d'attaques de panique pour devenir meilleur pour moi. Tout ça représentait plus qu'une simple bague. L'homme lui-même était le symbole de son amour pour moi.

"Je vais bien," dis-je en me levant et en réajustant le bas de mon maillot. Je me mis à califourchon sur sa chaise. Il posa ses deux mains sur ma taille. "De quoi une fille comme moi pourrait-elle se plaindre alors qu'elle est sur son île privée avec l'homme qu'elle aime?"

Ses mains allèrent jusqu'à mes cuisses. "C'est bien ça qui m'inquiète. Depuis que nous sommes sortis tu a été distraite. Est-ce que c'est le fait d'avoir parlé des bébés ou autre chose qui te met dans tous tes états?"

"Je ne suis pas dans tous mes états," protestai-je. Je me penchai en avant et embrassai ses lèvres affectueusement. Son corps était chaud sous mes mains. Ses épaules étaient roses à cause du temps qu'il avait passé au soleil. "Il reste plusieurs autres étapes à passer avant d'en arriver aux bébés."

"Tu as raison. Il y a d'autres choses qui doivent se passer avant ça. Je veux me lier à toi de toutes les façons humaines possibles." Il m'embrassa, sa bouche était aussi gourmande que ses mots. Il s'arrêta, son nez frôla ma poitrine et mon cou de haut en bas. . "Je pense que j'aimerai m'attacher à toi et t'attacher tout court."

"Des promesses, toujours des promesses," dis-je en riant. Il plaisantait toujours avec ses menaces sexy comme si j'avais toujours peur de lui. Je lui aurai confié ma vie, avec mon cœur et mon âme.

"Eloignons-nous du soleil," suggéra-t-il.

Nous nous rinçâmes sous la douche extérieure et rentrâmes pour nous changer. Entre l'activité de la journée et le décalage horaire, j'étais épuisée. Je finis par m'endormir dans le grand lit à baldaquin pendant qu'Edward lisait sur on i Pad à coté de moi.

Lorsque je me réveillai le soleil couchant envoyait des ombres à travers la chambre. J'étais seule. Edward n'étais plus dans le lit ou dans la chambre. Je m'assis et secouai la tête. Je n'avais pas la moindre idée de combien de temps j'avais dormi. Il n'y avait pas de réveil dans la chambre. Nous n'avions pas besoin de nous soucier du temps quand nous étions ici. Je vis qu'une robe blanche avait été prévue pour moi , elle était posée sur le lit du coté d'Edward et une note disait Mets-moi, Seulement moi.

Je souris. Cette fois-ci Edward n'avait pas fait les bagages à ma place. Je savais que nous partions et j'avais fait ma valise moi-même avec plein de sous vêtements. De toute évidence il avait ses propres idées concernant ma tenue sur l'île. J'enlevai mon short et mon débardeur et me glissai dans la robe qu'il avait choisie pour moi. J'allai à la salle de bain et me brossai les cheveux puis je les attachai en un chignon lâche et partis à la recherche d'Edward.

Dès que je sortis de la chambre je remarquai des pétales de fleurs sur le sol. Des pétales blanc et rose qui faisait un chemin que je devais suivre.

Qu'avait-il fait?

Les pétales m'amenèrent dehors et en bas de l'escalier en bois. De petites bougies dans de petits verres les remplacèrent et me servirent de guide. Elle me conduisirent vers le petit chemin qui menait à la page privée qui étaient parsemée de centaines de mêmes petites lumières clignotantes.

C'était comme s'il avait pris les étoiles du ciel et les avait dispersées sur le sol à mes pieds. Quand j'eus fini d'apprécier la vue à couper le souffle, je remarquai qu'Edward était debout près de l'eau. Il était de dos et son visage était tourné vers le ciel comme quand il méditait le matin. Il avait un short noir et une chemise blanche. La brise venant de l'océan faisait flotter sa chemise autour de lui.

"C'est ce que tu as fait pendant que je faisais la sieste?" Je m'approchai de lui doucement, profitant de la beauté qu'était Edward Masen.

Il ne se tourna pas mais il baissa la tête. Il me tendit ses mains et je pus le rejoindre près de l'eau qui frôlait nos pieds, bulles blanches et mousseuses qui chatouillaient mes orteils. Je regardai la mer. Le dernier morceau du soleil couchant jetait un voile bleu-violet sur l'eau. Les Fidji au crépuscule étaient comme sorties d'un rêve. Nous restâmes côte à côte nous tenant par la main pendant un petit moment. Ça me paraissait être une nuit magique.

"Avant que je te rencontre ma vie était une nuit sans étoile," dit-il toujours en regardant l'eau. "Il n'y avait rien. Pas de sens, pas d'intérêt, pas de beauté." Il tourna son visage et pris le mien entre ses mains. "Puis tu es arrivée et le ciel s'est éclairé. Tu as ouvert un monde rempli de millions de points de lumière. Tu ne pourras jamais savoir combien tu m'as changé, moi et la façon dont je voyais le monde. Toi Isabella tu es ma raison d'être."

Mon cœur battait fort dans ma poitrine et ma gorge se serra d'émotion. Ça n'avait aucun sens que je puisse changer le monde d'un homme qui avait mis le mien sens dessus dessous. Il pensait qu'il était chanceux de m'avoir, mais c'était moi qui avait eu de la chance.

Edward lâcha une de mes mains et alla dans sa poche. La familière petite boîte en sortit. Et soudain peu m'importait à quoi ressemblait la bague. La bague n'était rien en comparaison de l'homme.

"Tu es une terrible menteuse, Isabella. Tu le sais ça. Je sais que tu sais."

Je le regardais me sentant perdue. Il sourit et hocha la tête. Il ouvrit la boîte et en sortit la bague que j'avais trouvée plus tôt dans la journée.

"Je dois admettre que je l'ai fait exprès. Je voulais que tu la trouves et j'ai misé sur le fait que ta curiosité serait plus forte que toi. Lorsque tu as été si longue dans la chambre je savais que tu luttais contre toi- même pour savoir si tu allais ou pas regarder à l'intérieur. Et lorsque j'ai vu que tu étais perdue dans tes pensées tout l'après-midi je savais que tu y avais jeté un coup d'œil."

Je couvris mon visage avec mes mains. J'étais démasquée. Je ne pouvais qu'imaginer ce qu'il pensait de moi.

"Je suis une idiote. Je voulais être capable de réagir de la bonne façon quand tu me le demanderais mais c'était stupide de donner tant d'importance à cette bague. La bague importe peu. Ce que tu m'a dit, ce que je représente pour toi, c'est ça qui importe."

Il me regarda gravement. "Elle ne te plait pas, n'est-ce pas?

"Elle ne me déplait pas," mentis-je. J'avais ruiné sa demande avec mon espionnage et la façon que j'avais de réfléchir à tout.

Il rejeta sa tête en arrière et rit comme si c'était vraiment drôle. Puis il se ressaisit et jeta la bague dans l'océan.

"Mais qu'est-ce que tu fais?" criai-je totalement surprise. Ma bague de fiançailles nageait maintenant avec les poissons avant même qu'il m'ait demandé de l'épouser. Des pensées de matériel de plongée se précipitèrent dans ma tête.

"Cette bague représente toute la merde que nous laissons s'interposer entre nous. Je veux que tu réalises que tu mérites plus que ce que tu croies. Je voulais que tu voies que si je fais les choses à ta façon tu ne serais pas aussi heureuse que tu le penses. Tu vas bientôt être à moi Isabella. Il faut que tu sois prête à accepter plus parce que dans mon monde tout est plus gros et mieux."

Edward posa un genou sur le sable et alla dans son autre poche. Il posa une boite noire dans ma main.

"Isabella Swan je ne peux pas imaginer passer un seul jour de ma vie sans toi. Je t'en prie laisse-moi te gâter, te faire plaisir et t'aimer chaque jour... pour toujours. Veux-tu m'épouser?"

Il ouvrit le couvercle et à l'intérieur il y avait une bague très différente de la précédente. Celle là aurait convenu à une princesse. Le diamant était si énorme qu'on aurait dit une rose en fleur. L'anneau était délicat et la chose était très Edwardienne. Coïncidence? Je ne le pense pas.

Je n'avais qu'une réponse à donner. "Oui, oui, oui, oui. Je dis oui à tout."

Le visage d'Edward s'illumina du plus grand et du plus éclatant sourire que je n'ai jamais vu. Il m'attrapa par la taille et me fit tourner. Je m'accrochai à son cou en tenant la boite fermement. Cette bague n'allait pas finir dans l'océan. Il m'embrassa le cou et puis sur les lèvres.

"Il y a encore une autre requête," dit-il en me reposant sur mes pieds. "Faisons-le. Maintenant. Ici."

"Quoi?" Je devais avoir mal compris.

"Epouse-moi ce soir, sur cette plage."

"On ne peut..."

"On peut si tu le veux. J'ai quelqu'un qui est prêt à procéder et les témoins. Tout ce dont j'ai besoin c'est ton accord."

"Mais nos familles, nos amis..."

"On pourra faire ça avec eux un autre jour," finit-il pour moi. "J'ai passé les six derniers mois à écouter ma sœur préparer son mariage. La tante Sally de Jasper est allergique au poisson donc pas d'entrée de crevette ensuite une collègue veut savoir si elle peut amener son fils parce qu'elle n'a pas confiance en la baby sitter. Ensuite il y a toutes ces embrouilles avec le traiteur ou avec les musiciens et ne me fais pas parler de la demoiselle d'honneur qui lui a demandé de pouvoir choisir une tenue différente parce qu'elle ne sentait pas à l'aise de porter quelque chose sans bretelle."

Il ne plaisantait pas. Jasper m'avait appelé pour se plaindre de la même chose l'autre jour. Organiser un mariage c'était plus souvent faire plus plaisir aux autres qu'aux deux personnes qui allaient se marier.

Edward prit mon visage entre ses mains. "Je ne veux pas que notre mariage ressemble à ça. Je ne veux pas rendre les autres contents mais seulement toi. Je veux me marier avec toi et ne pas penser à autre chose qu'à combien je t'aime. Epouse-moi ce soir. Deviens ma femme parce que c'est de ça qu'il est question. Pas de robe, pas de gâteau, pas de première danse. Il ne s'agit que de nous. Seulement nous."

Il était très convaincant. Toutes les excuses que je trouvais étaient en relation avec les sentiments des autres. Epouser Edward ne nous concernait que tous les deux.

"On n'a pas besoin de le dire aux autres," continua-t-il à plaider. "On organisera un mariage pour les autres deux mois après celui d'Alice et de Jasper. Ça ne sera jamais aussi judicieux et nous aurons ce soir pour nous tous seuls. Dis oui."

Les fiançailles et le mariage tout ça dans la même soirée, ma tête tournait. C'était une décision facile, cependant. Je voulais l'épouser. Aujourd'hui, demain, n'importe quand.

"Oui."

Alors nous restâmes là au milieu des centaines de bougies sous le ciel étoilé et liâmes nos vies l'une à l'autre. Nous échangeâmes des vœux simples face à un officier du district qu'Edward avait fait venir de Suva, la capitale, et de l'une des femmes qui travaillait sur notre île. Elle prit des photos et applaudit quand l'officier nous proclama mari et femme. Ma mère allait me tuer et Alice n'allait jamais pardonner ça à Edward mais aucun de nous ne s'en souciait pour le moment. Magique n'était pas un mot assez fort pour décrire notre mariage.

Nous dansâmes sur la plage au son de l'océan et consommâmes notre mariage dans notre chambre jusqu'à très tard dans la nuit. Edward me tint dans ses bras mais nous étions trop excités pour dormir.

"Mme Isabella Masen, "dit-il en essayant de voir ce que ça donnait. "M. et Mme Edward Masen. Les Masen." On aurait dit un speaker à la radio.

Je ris de lui. "Bella Swan Masen."

"Eeeeeh!" Edward fit un son ennuyeux comme un buzzer comme si j'avais donné la mauvaise réponse à la roue de la Fortune. "Pas de ça."

"Je suis nouvellement enseignante et les gens connaissent juste mon nom. Ça va semer la confusion chez tout le monde si j'arrive avec un nouveau nom." Je n'avais pas l'intention de me faire appeler autrement. Mais c'était si amusant de le taquiner, toujours.

"Ça sera encore plus facile au contraire. S'ils ne te connaissent pas en tant que Mlle Swan où est la différence?"

"Je ne le change pas jusqu'à ce que nous ayons notre deuxième mariage de toute façon."

"Mais tu le changeras pas vrai?"

Je souris et l'embrassai sur le cœur. "Bella Masen." C'était un bon nom. C'était un grand nom. C'était mon nom. "Ça me parait ... parfait."

OOO

Vendredi 10 février - Midi

"Bella Marie Swan!" hurla Jasper de la chambre au bout du couloir. Je finis vite d'arranger sa boutonnière avec un peu de ruban. La tige de la fleur avait cassé, rendant Jasper encore plus nerveux qu'il l'était déjà. Carmen avait été d'un grand secours. Elle était arrivée prête. J'étais heureuse qu'Alice l'ait embauchée pour organiser le mariage. Qui plus est c'était drôle de voir Liam l'aider à amener tous les bouquets dans l'église. Il travaillait pour les Masen même pendant son jour de congé.

"Ça va, ça. Calme-toi!" J'attrapai les aiguilles que j'avais plantées dans ma robe pour ne pas les perdre et j'essayai à nouveau de remettre tout en place.

"Rappelle-moi une fois de plus que tout va bien se passer," me supplia-t-il en se balançant légèrement sur place ce qui rendait les choses encore plus difficiles.

Je soupirai. "Tout va très bien se passer. Arrête de t'inquiéter. Tu n'es pas un anxieux d'habitude. Tu es celui qui est censé rester calme." Je terminai d'accrocher la fleur. "Voilà. Parfait."

Jasper se tourna et se regarda dans le miroir. "je suis beau. Tu as raison je ne suis pas anxieux. Tout va très bien se passer. Tout le monde va bien s'amuser."

C'était exactement pour ça que j'avais dit oui à Edward sur la plage. Tout ce stress n'était pas nécessaire. Je n'étais pas sûre de vouloir faire semblant dans quelques mois.

"Ne t'inquiète pas pour les autres. Aujourd'hui c'est Alice et toi. Mi-temps."

"Tu as raison de nouveau. Aujourd'hui c'est pour Alice et moi. Alice et moi? Alice et moi."

"Ça y est nous sommes d'accord pour la première fois," dis-je en rigolant. "Allez respire profondément. Tout est bien." Je frottais son bras de haut en bas. Il n'avait jamais été aussi nerveux depuis la nuit où il lui avait demandé de l'épouser.

"Est-ce que tout va bien ici?" demanda Edward en passant la tête par la porte.

Mon sourire grandit encore. Mon mari était incroyable en smoking. Le faux mariage refit surface.

"Un peu de nervosité mais bon. Comment ça se passe pour la mariée?" demandai-je en allant vers lui tandis qu'il venait vers moi.

"Ça va. Prête à ce que toutes ces choses soient faites. C'est presque la plus belle mariée que j'aie jamais vue." Il m'embrassa avec un sourire conspirateur. Comment avait-il pu garder notre mariage secret pour sa famille tout ce temps demeurait un mystère. Je ressentais les choses différemment, comment Jasper n'avait-il pu ne pas le voir?

"Presque?" demanda Jasper derrière moi.

"Bon, c'est ma sœur. C'est étrange de penser que c'est la plus belle," répondit Edward pour essayer de se rattraper. "Quoi qu'il en soit tu es attendu là-haut pour des photos avec les garçons d'honneur et ta famille. Ensuite vous pourrez dégager pour que les filles puissent se faire prendre en photo cinq millions de fois. Puis tu seras marié."

"Pourquoi se marie-ton un vendredi déjà?" interrompit Jasper. "Les gens ne se marient-ils pas le samedi en principe?"

"Beaucoup de personnes se marient le vendredi," rétorqua Edward, il était de nouveau face à moi. "Des gens très importants se sont mariés un vendredi."

"Le prince William s'est marié un vendredi. Tu vois c'est comme si tu étais un prince." Je me poussais avant qu'il puisse nous atteindre.

Jasper était bien trop nerveux pour y réfléchir davantage, merci mon dieu. Il sourit en pensant à sa merveilleuse fiancée qui avait eu droit au même traitement qu'une 'bientôt reine' et prit une dernière inspiration.

"Puis-je avoir une minute avec Bella?" demanda-t-il à Edward qui me tenait déjà par la main, prêt à m'amener vers la suite de la mariée où toutes les femmes devaient être prêtes.

"Bien sûr." Il m'embrassa une autre fois. "Je te vois dehors, je suppose. Je serai le plus beau dans mon smoking, le troisième à partir de la gauche."

Il me fit rire. "Je pense pouvoir arriver à te reconnaitre."

Je me tournai vers Jasper pendant qu'Edward refermait la porte. "Ça y est." Mes paupières se fermèrent et je ne pouvais plus contenir ma joie.

"C'est énorme, c'est vraiment énorme."

"Oui," reconnus-je. "Mais rien ne pourrait être mieux."

"C'est la meilleure chose qu'il me soit jamais arrivée, Bells."

Il allait arriver à me faire pleurer. J'espérais que je ne commencerai pas à pleurer avant de le voir devant l'autel.

"Comme je l'ai dit, tout va bien se passer."

"Le meilleur c'est que nous ne perdrons pas ceci." Il fit un mouvement de la main entre nous deux.

C'est le signal pour les larmes. "Aujourd'hui tu deviens officiellement mon frère. C'est juste ce que je voulais."

Nous deviendrions une famille au sous-sol de la cathédrale St James. Aujourd'hui.

"Attends..." Jasper se recula et me regarda soupçonneux. "... Je ne deviendrai ton frère officiellement que quand tu auras épousé Edward."

J'essayai de cacher mes sentiments coupables. "Bon," dis-je en hochant la tête. "Je veux dire que tu deviens officiellement le frère d'Edward et dans quelques mois tu seras le mien aussi."

Il me fixa quelques secondes. Je sentis mon visage changer de couleur sous son regard.

"Bella Swan... qu'est-ce que tu as fait?"

"Rien," dis-je évitant de le regarder dans les yeux.

"Tu n'as pas fait ça!"

"Non je ne l'ai pas fait. Et je ne sais pas de quoi tu parles."

Code rouge! Code rouge! Mes compétences d'horrible menteuse me tuaient en ce moment.

"Tu l'as fait! Quand? Bella! Alice va le tuer."

Je me détournai de lui et posai mes mains contre mes joues rouges. Jasper était mon meilleur ami. C'était la première fois que je lui cachai aussi longtemps quelque chose d'aussi important.

"Vous vous êtres enfuis pour vous marier, n'est-ce pas?"

Mes mains bougèrent pour recouvrir mes yeux et je hochai la tête.

"Quand? Comment tu as pu ne pas me le dire? Comment la presse ne l'a pas su. Qu'est-ce que Renée et Charlie vont dire?" Son débit de questions était si rapide que je n'avais pas le temps de répondre.

"Tu te souviens quand nous sommes rentrés des Fidji, nous étions fiancés?"

"Ouais."

Je haussai les épaules et fis une grimace d'excuse.

"Vous vous êtres mariés la même semaine que vos fiançailles?"

"La même nuit," admis-je d'une toute petite voix.

"La même nuit!" Jasper se tapa sur la tête. "Et vous êtes mariés depuis lors?"

Mes yeux se baissèrent de crainte que quelqu'un puisse entendre. "Chuuut! Nous ne voulons pas énerver tout le monde, pas plus qu'attirer l'attention sur nous, cette journée est la vôtre, à toi et à Alice. S'il te plait ne dis rien à personne. Je t'en prie."

Jasper commença à rire. Il couvrit sa bouche et repartit de plus belle. "Il t'a demandé de l'épouser et aussi de l'épouser immédiatement? Classique! Je ne sais pas si je dois être en colère de ne pas avoir été là ou en colère de n'y avoir pas pensé moi-même!"

"C'était beaucoup moins stressant," dis-je avec humour.

Jasper prit quelques profondes inspirations pour arriver à arrêter de rire. "Alors c'est vraiment aujourd'hui que nous appartenons à la même famille."

"Nous avons toujours été une famille. Nous n'avons pas besoin des Masen pour être une famille.

"Non... c'est vrai," il me prit dans ses bras pour une étreinte. "... Mme Masen."

"S'il te plait ne le dis pas Alice. Je sais que c'est beaucoup te demander, elle va devenir ta femme et tout mais donne une chance à Edward de le lui dire, je t'en prie."

"Il devrait le lui dire, et bientôt." Il me relâcha et arrangea sa veste. "Elle sera furieuse aussi longtemps qu'elle peut l'être contre lui, ce qui n'est jamais assez, à mon avis."

"Hey, c'est de mon mari dont tu parles là."

Jasper roula des yeux. "Je n'arrive pas à croire que vous soyez mariés.

"Concentrons-nous sur ton mariage. Pouvons-nous faire ça?" Nous nous dirigeâmes à l'étage pour les photos.

St James était une église magnifique. Ouverte et lumineuse, les voutes, les portes en bronze et des vitraux en font quelque chose hors du commun à Seattle.

Vous vous sentiez comme si vous étiez dans un lieu saint. Une puissance supérieure allait superviser cette union, je pouvais le sentir.

Les larmes coulèrent librement tandis que je regardai Carlisle conduire Alice à l'autel et que Jasper avait les yeux brillants. Je surpris Edward en train de m'observer plusieurs fois au cours de la cérémonie.

Mon mari.

Une puissance supérieure avait aussi béni notre union. Nous ne serions pas ici si ça n'avait pas été la grâce de dieu le jour où j'avais prié quand James avait tenté de tuer Edward. Je me dis qu'il faudrait que je pense à faire une grosse donation avant de partir pour la réception à la propriété.

Tout le monde se leva et applaudit quand l'officiant présenta M. et Mme Jasper Hale. Jasper et Alice partagèrent un autre baiser avant de repartir dans l'autre sens. Puis ce fut mon tour de rejoindre la procession et je passai mon bras sous celui de mon mari

"Mme Masen tu devrais avoir honte de toi : être la plus belle femme pour un mariage. Ce n'est pas très juste pour la mariée," murmura-t-il à mon oreille.

Je le bousculai un peu avec mon épaule et essayai de ne pas rouler des yeux jusqu'à ce que le photographe en ait fini. Les photos me firent une fois de plus repenser à ce faux mariage. Maintenant que Jasper connaissait la vérité il ne restait que peu de temps avant que tout le monde le découvre et le faux mariage n'aurait plus de raison d'être.

"Je l'ai dit à Jasper, " lui chuchotai-je tandis que nous arrivions au bout de l'allée.

"Tu lui as dit quoi?"

"Nous. Tu sais..."

Il fronça les sourcils. "Tu veux vraiment que ma sœur me renie le jour de son mariage?"

"Il ne lui dira pas. Il va te laisser le faire. Pas aujourd'hui mais bientôt." Je souris aux personnes que je reconnaissais autour de nous même si je n'étais pas sûre de les connaître vraiment. Nous avancions vers la sortie ainsi nous pourrions nous aligner avec les autres pour saluer les gens au fur et à mesure qu'ils sortaient de l'église.

"Génial. Merci, chérie."

Plusieurs centaines de serrage de mains et de photos plus tard nous marchions vers la voiture qui allait nous conduire à la réception. Tyler tenait la portière ouverte pour moi.

"Je parie que vous mourrez d'impatience de faire ça dans de mois, n'est-ce pas?" dit-il en me faisant un sourire amical, pas son sourire de garde du corps.

"Peut-être que nous nous enfuirons pour nous marier," répliquai-je avec un clin d'œil en tapotant le torse de mon ami. D'accord Jasper n'était pas le premier à qui je l'avais dit. Je l'avais dit à Tyler aussitôt que nous étions rentrés parce que je savais qu'il lirait à travers moi en un seul instant. Il me dit qu'il le savait. Je commençais à croire qu'il pouvait lire en moi aussi bien sinon mieux que Jasper. Bien sûr Jasper avait été très distrait ces deux derniers mois.

"Tu le lui as dit aussi, n'est-ce pas? " m'accusa Edward à la seconde où il se glissa à côté de moi sur le siège.

Je fermai les yeux et mordit ma lèvre.

"Tu le lui as dit à la seconde où tu étais seule ou tu as attendu cinq minutes?" demanda-t-il tandis que Tyler s'installait sur le siège passager.

"Il le savait! Nous parlons d'un homme qui peut dire si j'ai pris mon petit-déjeuner rien qu'en me regardant! Il a un 'sixième sens Bella' ou je ne sais pas."

Edward resta tranquille un moment puis il me regarda, malheureux. "Bon... je l'ai dit à Emmett et à Maggie. Et à Carlisle." Chaque confession le rendait plus mal à l'aise et il s'agitait.

"Tu l'as dit à Carlisle?" cirai-je. "Et Emmett?" Je pourrais lui pardonner de l'avoir dit à Maggie son assistante. Elle ne le répèterait à personne mais les deux autres pouvaient le raconter à n'importe qui.

"Tu l'as dit à tes meilleurs amis, je l'ai dit au mien. Em ne l'a répété à personne. Et pour Carlisle, il a ... un 'sixième sens Edward', et c'est lui qui m'en a parlé. Je n'allais pas lui mentir. Il l'a dit à Esmée parce qu'il se sentait coupable.

"Esmée le sait aussi? A qui ne l'as-tu pas dit?" Je commençai à passer en revue les personnes importantes qui ne le savaient pas. "Charlotte va être furieuse de savoir que plein d'autres gens l'ont su avant elle."

"Peut-être bien que je l'ai dit à Charlotte," confessa Tyler depuis l'avant de la voiture.

"Quoi?" couinai-je, c'était incroyable.

Tyler se retourna et je pus voir son visage. "Elle a un 'sixième sens Bella et Edward'. Elle savait qu'il y avait quelque chose en cours. Elle m'a soudoyé en me donnant des cookies. Ceux aux chocolat et aux beurre de caramel."

"Personne ne m'a rien dit à moi," fit remarquer Brady. Quelque chose au sujet de son ébahissement nous fit rire.

"Edward et moi nous sommes mariés aux Fidji pour le nouvel an."

"Isabella!"

"Quoi?" m'exclamai-je en levant mes mains. "Autant le dire à tout le monde! Alice et mes parents sont les seuls qui l'ignorent maintenant."

Edward secoua la tête en expirant la nez.

"Je dois appeler mes parents et leur dire. Il n'y a plus de raison de faire un faux mariage maintenant que tout le monde sait que ce sera un faux." Je fouillai dans ma pochette pour trouver mon téléphone.

Il me saisit le poignet. "Ça suffit pour aujourd'hui. Alice ne me pardonnera jamais si elle l'apprend la dernière."

Il avait raison. Je remis mon téléphone à sa place. Charlie pourrait être le dernier. Ce serait le moins fâché. Puis ma mère l'apprendrait juste après Alice.

Quand nous rentrâmes à la maison j'allais directement voir Charlotte. Je la trouvais dans la cuisine avec le traiteur et les serveurs. Tous ces gens dans sa cuisine devaient lui prendre la tête. J'attendis patiemment tandis qu'elle essayait d'expliquer au traiteur ce qu'il pouvait ou pas toucher. Elle leva les yeux au ciel quand l'homme s'en alla dans un accès de colère.

"Salut chérie. Comment s'est passée la cérémonie?" Elle prit ma main et m'amena loin du chaos de la cuisine.

"Tu sais que je t'aime et que je n'aime pas te cacher des choses, pas vrai?"

Char sourit en connaissance de cause. "Oh Bella chérie. Je suis sûre que ça vient de lui."

"Nous avons des photos et c'était vraiment parfait. Il avait pensé à tout."

Elle me serra contre elle et puis me regarda dans les yeux en posant ses mains sur mes épaules. "Je suis tellement heureuse pour toi. Le fait qu'il veuille d'épouser à la seconde où tu as accepté ne me surprend pas. Je lui en veux seulement de m'avoir laissée de côté. "Elle me fit un clin d'œil et me relâcha.

"Il ne voulait laisser personne de côté, il ne voulait juste pas s'occuper de tout ça et que ça devienne un mariage gigantesque." A cet instant précis quelqu'un fit tomber quelque chose dans la cuisine et ça fit un bruit d'enfer. "Comme ça," ajoutai-je tandis qu'elle secouait la tête de frustration.

"Je peux comprendre ça, oui je peux," dit-elle en soupirant. "Je t'aime Bella. Si tu es heureuse, je suis heureuse aussi. Je sais que tu l'es. Ne t'inquiète pas pour moi." Et c'est pour ça que j'aimais Charlotte comme une mère.

Ayant obtenu son pardon je la laissais se débrouiller avec tout ce qu'il se passait dans la pièce à côté. Je montai pour retoucher mon maquillage et je trouvai Edward dans la chambre, au téléphone.

"Bon j'apprécie ça Charlie. Vraiment. Elle vous appellera bientôt, j'en suis sûr." Il raccrocha et me regarda prudemment.

"Oh je t'en prie! Dis-moi que tu ne viens pas d'appeler mon père pour lui dire que nous étions mariés?

"J'ai commencé à penser au fait que j'aurais dû lui demander son autorisation en premier pour nous marier alors je l'ai appelé pour lui dire que je me sentais mal d'avoir oublié cette étape et une chose en entrainant une autre et ... oui. Je lui ai dit."

"Edward!"

"Je n'ai pas pu m'en empêcher! Il a été très compréhensif et m'a même remercié. Il m'a dit qu'il était prêt à prendre un deuxième travail pour participer au financement du faux mariage. A présent il se sent complètement largué."

"Oh et voilà maintenant il faut que j'appelle ma mère. Elle va être ... furieuse! Grrr!" J'attrapai son téléphone et commençai à composer le numéro de ma mère. Il me le prit des mains.

"Alice ne doit pas être la dernière à l'apprendre.

"Eh bien ma mère non plus. Charlie était supposé être le dernier mais tu n'as pas pu résister!"

"Je suis désolé," dit-il exaspéré. "Il faut que je le dise à Alice. Nous n'avons qu'à leur dire en même temps. Juste pas aujourd'hui. Aujourd'hui c'est leur mariage, et je ne veux pas la contrarier juste ce jour là."

Je le tapai aussi fort que possible dans l'épaule et partis dans la salle de bain. Tout ça était incontrôlable. La journée avait commencé avec une seule personne qui savait pour notre escapade et je ne serais pas surprise que la nouvelle de notre mariage fasse la une des informations de vingt-deux heures.

Edward arriva dans la salle de bains et s'appuya contre le lavabo. "Tu ne peux pas m'en vouloir, tu l'as dit à deux personnes aujourd'hui."

Je refusai de le regarder me concentrant sur mon reflet, en essayant d'arranger mes boucles. "Nous sommes mauvais pour garder des secrets."

"Juste envers les gens que nous aimons." Ses mots me firent regarder vers lui. J'aimais entendre Edward parler des gens qu'il aimait.

"Je t'aime," concédai-je.

Il se releva et vint derrière moi. Ses mains se posèrent sur ma taille. Il était vraiment fantastique en smoking. Peut-être n'aurions-nous pas besoin d'avoir un faux mariage nous pourrions avoir une belle réception cependant.

"Je t'aime Mme Masen. Plus que n'importe qui d'autre dans ce monde."

Je souris même si je voulais continuer à être en colère contre lui. Il rendait cela impossible. Spécialement quand il embrassait mon épaule et me faisait ces yeux sexy dans le miroir. Ses mains commencèrent à descendre et à tirer sur ma robe de demoiselle d'honneur.

"Il y a beaucoup de monde dans la maison tu sais," l'avertis-je.

"Aucun d'entre eux n'est autorisé à venir ici." Il embrassa mon cou et passa une main sous la jupe. Ses doigts caressèrent ma cuisse. "Je parie qu'on peut être tranquille."

"Oh ! Ça parait prometteur?"

Edward rigola, sa langue tapotant ma peau et ses doigts titillaient le bord de ma culotte.

"Edward!" La voix d'Alice devenait de plus en plus forte. "Edward!"

Super. Ma mère allait être la dernière à l'apprendre officiellement. Mon mari presque-mort enleva ses mains de dessous ma robe et me mit devant lui en protection.

"Ici!" cria-t-il. Nous attendîmes de voir la mariée en colère. Ma belle-sœur ne parut pas heureuse lorsqu'elle fit irruption dans la grande salle de bain.

"Il faut toujours que tu sois toujours le premier pas vrai?" accusa-t-telle.

"Alice! Il n'est ici pas du tout question d'être le premier. C'était juste ne pas avoir à gérer toute cette folie. Je l'aime et j'ai voulu l'épouser, alors je l'ai fait. Purement et simplement."

"J'ai partagé ma journée avec toi mais tu ne m'as même pas parlé de la tienne? C'est... c'est... c'est... c'est nul," balbutia-t-elle.

"C'est nul? Tu es diplômée major de ta très prestigieuse classe de Stanford et le mieux que tu puisse dire est c'est nul?" plaisanta Edward. Alice le fixa. "Je plaisante. Je suis désolé. Nous avions pensé à faire un faux mariage pour vous tous. Nous voulons partager aussi."

"Ce n'est pas pareil et tu le sais très bien." Elle croisa ses bras sur sa poitrine. Je savais qu'elle serait en colère. Mais je ne pensai pas qu'elle serait aussi pertrubée.

Edward s'avança vers elle et lui ouvrit les bras attendant qu'elle accepte qu'il la réconforte. Elle fonça et enfouit sa tête dans son torse.

"Je t'aime, Al. Maman aurait été si fière de toi aujourd'hui. Elle était bien là en esprit à nos deux mariages, ça représente quelque chose n'est-ce pas?"

"Oui bien sûr. Tout ce que je veux c'est que tu sois heureux. Je suis contente que tu sois heureux."

"Je suis plus qu'heureux, beaucoup plus."

Mon cœur se serra en les voyant prendre soin l'un de l'autre. Ils avaient tous les deux traversé beaucoup de pertes et de douleur. Ils avaient l'habitude d'être la seule famille qu'ils aient. Maintenant Jasper et moi en faisions partie. Pour toujours.

Alice se dégagea et tendit un de ses bras. "Viens là Bella. Câlin de groupe."

Je les rejoignis et murmurai des excuses mais ils me firent taire.

"Alice? Edward?" appela Jasper qui semblait de nouveau nerveux depuis le couloir.

Il entra dans la salle de bain et fut immédiatement tiré dans le câlin de groupe entre Alice et moi bien sûr. Ses excuses envers moi furent finalement acceptées.

Edward fut le premier à dire qu'il fallait que notre petite célébration de l'amour se termine. "Je pense qu'il y a une fête en cours et que les invités d'honneur ont besoin d'y faire leur apparition."

Au moment où nous sortîmes de la salle de bain son téléphone se mit à sonner. Je le vis grimacer lorsqu'il regarda qui appelait. Il appuya sur le bouton pour répondre et ferma les yeux.

"Renée," dit-il de la voix la plus douce qu'il put tandis que sa main tirait sur ses cheveux. "Renée ... non... Je... Renée... ce n'était pas comme ça... Renée... Renée... je suis désolé... oui... non, mais... mais... Je sais, mais... oui... elle est ici."

Je levai les mains et secouai la tête. Il n'y avait pas moyen qu'il me la passe alors qu'elle était prête à tuer. Je quittai la pièce, suivant Alice et Jasper vers la salle de réception. Mon mari allait gérer sa belle-mère. Elle me parlerait demain quand elle aurait retrouvé son sang froid. Je ris en l'entendant encore balbutier.

"Le mariage de ma sœur.. oui... très agréable... je suis sûr que vous auriez apprécié le nôtre, aussi..."

OOO

Edward enroula ma queue de cheval autour de sa main tirant ma tête en arrière. Il embrassa mon cou tandis que je poussai contre lui sentant ses muscles commencer à se tendre.

"Oui chérie comme ça," m'incita-t-il. Il était assit confortablement sur le fauteuil tandis que je faisais tout le travail. J'allais et venais sur ses genoux jusqu'à ce que ma bouche s'ouvre et que le mot en F en sorte. Je voulais un fauteuil tantra dans chaque pièce. Toutes les pièces.

Il ne pouvait pas résister une fois que j'avais joui. Il grogna derrière moi alors que ses mains glissaient sur le côté de mon corps. Il me tira à lui mon dos contre son torse. Je m'appuyai et enroulai mes bras autour de son cou. Il embrassa l'intérieur de mon coude et fit glisser ses mains le long de ma cuisse.

"J'avais besoin de ça après la journée que j'ai eue," dit-il en parsemant des baisers le long de mon bras et sur mon épaule.

"La journée que tu as eue? Je pensais que nous avions eu la même."

"C'est pas toi qui a eu à parler à ta mère," me rappela-t-il.

"Vrai mais c'était ta faute. Si tu ne l'avais pas dit à mon père..."

"Je sais , je sais," céda-t-il. "Au moins on est tout à fait libres maintenant et on peut oublier notre faux mariage."

"On peut toujours faire une fête tu es si sexy en smoking."

"Vraiment?"

"Même avec rien tu l'es mais en smoking..."

Ses mains remontèrent sur mon ventre. Elles caressaient gentiment mes côtes et le dessous de mes seins. "Je devrais garder ça en tête."

"Des regrets concernant notre escapade?" Sa voix était remplie d'incertitude.

"Aucun. Ç'aurait été bien d'avoir les gens que nous aimons autour de nous là-bas mais je suis plutôt contente que ça n'ait été que pour nous."

"Moi aussi," dit-il en m'embrassant sous l'oreille.

"Je serais très en colère si ma fille me faisait ça, est-ce que ça fait de moi un hypocrite?"

"Comment se fait-il que chaque fois que nous faisons l'amour dans ces fauteuils nous parlons d'enfants?"

Je ris et tapai sur sa jambe. "Je ne parlais pas de faire des bébés. Je me disais juste que si nous avions une fille qui choisissait de faire comme nous je serais tout à fait hypocrite."

"Je pense que tu veux commencer à avoir des bébés."

"Non."

"Si bien sûr.

"Tu es incorrigible."

"Si on a une fille pourrons-nous l'appeler Penny?"

Je ris si fort que je ne pouvais presque plus respirer. "Non nous n'allons pas appeler notre fille Penny."

"Pourquoi pas ce serait parfait."

"Tu peux toujours rêver chéri."

"Ce serait notre porte-bonheur Notre bébé Penny."

"Et si c'est un garçon? Quel nom lui trouverions-nous? Nickel?"

C'était au tour d'Edward de rire. "Hum non. Il pourrait être le nouveau Directeur Général de Masen Corporation. Il ne pourrait pas s'appeler comme un pièce de cinq centimes."

"Oh mais notre fille pourrait s'appeler comme une pièce d'un centime? Joli!"

Il resserra sa prise sur moi et remonta sa main pour tourner mon visage vers lui pour m'embrasser sur la bouche.

"Peu importe comment on va appeler nos enfants tant que tu es heureuse je suis heureux."

"J'aime ça. Tu deviens si bon à ça, être un bon mari." Je l'embrassai une fois de plus." Penny Masen," dis-je en secouant la tête. "Tu me fais rire."

Nous nous allongeâmes fatigué par la journée et par notre conversation idiote. J'allais me lever lorsqu'Edward s'agita sous moi.

"J'ai trouvé!" Son excitation m'amusa. "Nicholas. Pas vrai? Nous pourrions l'appeler Nicholas."

Ça me fit rire de nouveau.

Penny et Nickel.

A présent ça pouvait faire une histoire intéressante.

F I N

...

*Tantra chair

** C'est le Texas