Il est temps d'arrêter maintenant, parce que la guerre arrive, et que l'un comme l'autre, ils en sont les acteurs principaux.
Celui-qui-a-survécu
Celui-qui-était-destiné
Ceux-marqués
Et a jamais le Destin se jouera de nous
I.
Le silence est bien plus assourdissant que n'importe lequel des capharnaüms qui a pu rénier dans cette salle.
Qu'importe en réalité, parce que même si la guerre vient de commencer, même si les Mangemorts se sont emparés de Poudlard, torturant ses élèves tout au long de l'année, et bien, enfin, après plus d'un an, il est enfin capable de le voir à nouveau.
La foule s'écarte pour le laisser passer, abasourdie et partagée entre l'idée de le tuer maintenant ou de le torturer. Evidement, il ne rend pas les choses facile, mais il les disuades de faire quoi que ce soit d'une voix forte, grave d'émotion.
- Laissez le.
- Il se passe quoi avec tes cheveux encore ?
Ils se dressent pour le défendre, en parfait Gryffondors, mais il ne peut que rire, en réalité.
- Un dragon les a un peu brûlé. Et je pensais qu'on était d'accord, tu ne parles pas de mes cheveux quand tu portes toujours ce gel et cet coupe de fils à papa avec un balais dans le cul.
- Tu n'es pas celui qui a dû rester avec le dit papa et jouer au parfait Mangemort, Harry.
Il se redresse soudain, et fait un pas vers lui avant de se souvenir qu'ils sont devant un groupe d'étudians de Gryffondors, Serdaigles et Poufesouffles détestant profondément les Malfoy, les Serpentards.
Il oche la tête sans sourire et les désigne vaguement de la main, Ron, Hermione et lui.
- Tout va bien. Ils sont soit détruit, soit dans ma poche. Tout est ok de ton côté ?
Hermione fait un mouvement outré à sa droite, mais la guerre se rapproche à chaque seconde et il ne fait pas attention à ses airs de meilleure amie bléssée.
- Personne ne m'a vu bien évidement. Ils savent que je suis là, à Poudlard, mais personne ne m'a suivit. J'ai bloqué le tableau qui donne à la salle commune, ils ne pourront pas sortir du dortoir si personne ne leur ouvre.
Il lance un sac à ses pieds.
- Et naturellement, j'ai les crochets. Tout ceux que j'ai pû emporter. Cet endroit est vraiment dégoutant. Et je ne veux plus jamais voir de serpent géant en décomposition.
Il sourit malgrès lui en déposant la Coupe de Poufesouffle sur le sol pendant qu'il dépose le Diadème de Serdaigle et lui tend un des crochets du Basilic reposant toujours dans la Chambre Des Secrets.
Leurs doigts s'éffleurent doucement et il espert de toute ses forces qu'il aille bien, qu'ils aillent tous bien à la fin de cette nuit.
- Reculez, ça va être très moche !
Son ordre claque et les hochements de tête frénétiques d'Hermione semblent les convaincre qu'il ne blague pas. D'un coup, tout le monde recule en même temps, les laissant, Draco et lui, au milieu de la Salle Sur Demande et il songe de toute ses forces à ce dont il aurait le plus besoin pour faire disparaitre les Horcruxes et l'abomination qu'ils habritent.
Dérrière lui, le tableau pivote à nouveau, mais il n'a plus le temps pour s'en préocupé.
- Ensemble ?
- Ensemble !
En même temps que les crochets transpercent les deux horcruxes, deux sifflements désagréables envahissent la pièce, de même qu'une épaisse fumée noir.
"Vous ne pouvez gagner, misérable ! Jamais tu n'auras le dernier d'entre nous, il ne le permettra jamais"
Des cris de terreurs emplissent la salle quand ils sont finalement capable d'aperçevoir les deux formes noires indistincte sifflant en Fourchelangue qui semble vouloir fusionnées, heureusement sans grand succés.
Harry ne peut penser à rien d'autre "qu'ils ne sont pas près !" , mais en réalité il ne l'est pas non plus, pas plus que Draco, même si leur plan est près depuis des mois et qu'ils le connaissent sur le bout des doigts maintenant.
Il pense fort à une trappe, n'importe quoi qui fasse disparaitre ces abominations à jamais et il souffle quand les deux objets profanés s'enfoncent dans le sol avant de disparaitre pour toujours dans les entrailles de Poudlard.
Quand il se retourne après un coup d'oeil rapide vers Draco, Harry remarque l'Ordre du Phoénix sortir du passage secret que Ron, Hermione et lui viennent d'empreinter.
Il constate avec joie que Remus n'est pas là, puisque c'est la pleine lune, seulement tout les Weasley sont présent et il grimace en apperçevant Tonks, qui, si elle meurt, laissera dérrière elle Remus et Teddy, leur fils.
Evidement, Sirius n'est pas là, même si il est sûr que Remus a du l'attacher quelque part.
Il se tourne vers les adultes et n'attend pas d'avoir leur attention avant de parler.
- J'aimerai que certains d'entre vous fasse sortir les plus jeunes et ceux qui ne souhaite pas se battre.
Cinq d'entre eux s'avancent et il murmure l'adresse à leurs oreilles.
- Quand vous serez chez Abelford, transplanez à cette adresse avec des groupes de quatres ou cinq élèves, trois d'entre vous doivent rester avec eux pendant que les deux autres enchaineront les transplanages. Ce n'est pas une maison accueillante, mais vous serez en sécurité. Si vous voyez un elfe de maison, tuez-le.
- Harry !
- Il nous a déjà trahis, Hermione !
Elle retourne a ses occupations sans plus de reproches.
- De quoi d'autre as-tu besoin, Harry ?
- Madame Weasley, j'aimerai un Protego Maxima autour de l'école et trouvez la Professeur McGonagall. Nous allons avoir besoin de tout le temps qu'elle pourra nous offrir.
Elle acquièce avec passion et emporte la plupart des adultes avec elle. Tonks reste, tout comme Kingsley et Maugrey. Elle s'avance et il la serre dans ses bras.
- Vous pouvez diriger les groupes qui vont partir chercher les élèves ? On a enfermé les Serpentards dans leur dortoir mais il faudrait partir chercher ceux qui n'ont pas la marque.
- Je m'en charge !
- Ils n'ont le droit d'enmener que leur baguette et leur animal si il est a porté de main !
Maugrey est déjà partie, un groupe d'une dizaine d'élèves à sa suite. Tonks assure qu'elle s'occupe des Poufsouffles et un groupe dirigé par Hannah Abbot, Ernie Mcmillan et Susan Bones l'accompagne, ils sont une quinzaine. Kingsley annonce qu'il s'occupe des Serdaigles et se fait accompagner de Terry Boot, Cho Chang et un groupe d'une dizaine d'élèves.
- Harry, on s'occupe des Gryffons !
Les jumeaux, Bill, Charlie, Percy, Ron, Neville et Hermione s'élancent en vitesse et ne reste que ceux qui vont se battre, soit une trentaine d'élèves.
- Partez chercher les professeurs et préparez la Grande Salle à accuellir les bléssés. Si vous en avez l'occasion, neutralisez les Caro, mais seulement si l'occasion se présente. Ne jouez pas aux héros et faites tout pour rester en vie.
Quand ils sortent tous, Harry se tourne vers Draco et le prend dans ses bras pendant quelques secondes.
- Tu vas bien ?
- Ca sera assurement la pire période de ma vie, mais on n'a pas vraiment le choix..
Draco frotte le sang sur sa joue, et il lui prend la main avant de l'entrainer dehors. En sortant ils croisent le premier groupe de retour, il s'agit de Poufsouffle, mais ça n'a rien d'étonnant, leur dortoir est le plus près. Il suffit de quelques secondes, et ils ont disparut dans le passage secret.
- Ca va bien se passer, on prépare ce plan depuis des mois, il n'y a pas de faille.
- Et si un Mangemort se cache dans les élèves et...
- Ils savent qui est un mangemort, tu leur as envoyé la liste il y a deux semaines, il n'a pas pu en avoir de nouveau depuis, je le saurais.
Ils sortent finalement du château et si Mcgonagall remarque leur main enlacé, elle ne dit rien.
- On m'a dit que vous aviez prit les choses en main Monsieur Potter, nous en avions bien besoin.
Il lui accorde un signe de tête, mais se tend quand elle tourne son regard vers le Serpentard blond.
- Beau travail, Monsieur Malfoy, j'ai cru comprendre que vous aviez participé à tout ça.
- Je risque de ne pas être un Malfoy plus longtemps, Professeur.
Elle lui offre un doux sourire et tend la main, comme pour la poser sur son épaule. Draco recule un peu brusquement, les yeux fixés sur Molly Weasley qui exécute le Protego Maxima avec d'autres professeurs.
Elle grimace en s'exusant mais Draco lui assure que ce n'est rien.
- Je pense que nous... Que je n'ai pas été capable d'être un bon professeur pour vous, malheureusement, et je tenais à m'exuser si vous avez pu vous sentir mal à cause de ça. J'aurai aimé faire d'autres choix.
- Nous préferons les actes aux paroles, Professeur.
- Oh.
Elle cligne des yeux et se retourne quand un petit sourire fleurir sur ses lèvres. Harry est sûr qu'elle pense "très griffondors".
- Les Caro ont été netralisé, nous les avons retrouvé inconscient dans un couloir et Severus ne pourra pas sortir rejoindre son Maître sans que la barrière ne le pulvérise.
Il aquièce vaguement et Draco sert sa main plus fort. Il colle leur épaule et appuit briévement sa tête contre la sienne, en murmurant que ça ira. Et même si c'est faux, et qu'ils le savent, ils ont besoin d'y croire.
Les Dementors*, pourtant noir comme les ténébres eux-mêmes, noient le ciel sans qu'ils n'aient vraiment besoin de faire attention. Le mouvement de leur cape, le desespoir sont autant d'indices qui prouvent leur présence en masse. Ils ont probablement tous répondu à l'appel de leur Maître et sont par conséquent tous réunit ici.
Tout les Dementors de Grande-Bretagne reunient à Poudlard, rien que pour eux.
Ils voient d'ici les araignées quitter la fôret, fidèle au Seigneur Voldemort depuis l'exécution d'Aragog, il y a plus d'un an. Elles évitent et dépassent rapidement les six géants armés de massue qui se précipitent vers le pont recouvert de Statues animées qui rappel étrangement celles présentent sur les mûrs de Poudlard.
C'est assurement un tour de Mcgonagall et Harry sourit discrétement.
L'armée hétéroclite n'a d'autre choix que de s'arrêter avant les limites du sort après que plusieures araignées ne se soient fait pulvérisé en essayant de passer.
- Nous devrions tenir pendant une heure ou deux. Soyez assuré que nous préparons l'offensive, Messieurs.
Ils ochent la tête de concert avant qu'un éclat bleu ne les poussent à se retourner.
Un Patronus les observe depuis le Château et Harry sait qu'il est là pour lui.
C'est le même Patronus qui lui a montré où trouver l'Epée de Griffondor couverte de venin de Basilic, une biche qui lui rappel son premier Patronus, le Cerf de son père : Cornedru.
Harry ne sait pas vraiment quoi en dire, mais il sait qu'il doit le suivre jusqu'au sorcier ou la sorcière qui l'a envoyé pour l'aider.
Après avoir vérifié que personne d'autre qu'eux ne regardaient dans cette direction, il embrasse doucement le coin des lèvres de Draco et avec un dernier signe de tête, il disparait à l'intérieur de Poudlard.
En gravissant les nombreux escaliers, il se demande ce que ça veut dire.
Remus lui a dit que le Patronus prenait la forme de l'Animagus de la personne que tu aimes et il a pu l'expérimenter lui-même, d'ailleur.
C'est la plus belle de toute les preuves d'amour et il avait un cerf avant de découvrir ce qu'avait été son père en réalité, puis il eu un chien, pour Sirius.
Sa mère avait un cerf, et son père une biche, comme celle qu'il suit et qui semble le conduir dans le bureau du Directeur.
Bien entendu, il suppose que plusieurs personnes ont déjà eu la même forme Animagus, mais sa vie n'a jamais était aussi simple et il ne croit pas à une simple coïncidence.
La gargouille le laisse entrer et quand il arrive finalement dans le bureau, c'est pour trouver Severus Snape, face au bureau et dos à lui.
La Pensine est sortit de sa cachette et il voit les souvenirs flotter sous forme d'étrange filement bleuté.
Il s'avance sans réfléchir pour essayer de les toucher.
- Regardez-les Potter, nous n'avons pas que ça a faire.
Il sursaute en entendant cette voix autrefois si grave et effrayante, paraissant étrangement lasse maintenant.
- Cette biche, c'est ma mère, n'est-ce-pas ?
- Vous n'avez qu'à regarder, Potter, pourquoi ne pouvez-vous pas faire quelque chose d'aussi simple ?
Quelque chose ne va pas, Harry en est certain, mais il n'est pas assez fou pour provoquer l'homme qui a tué Dumbledore et les a tous trahit pour Voldemort.
Mais il ne peut pas non plus se pencher et simplement regarder avec l'homme en question dans la même pièce.
- Spero Patronum.
Snape se tourne vers lui, semblant profondement agacé maintenant, mais il se fige de stupeur en voyant le renard argenté tranquillement assis sur le tapis.
- Potter...
- Je sais ce que ça signifit, alors pouvez-vous répondre à ma question ?
Les yeux sombres de Severus Snape se tourne vers la pensine et Harry comprend parfaitement qu'il n'ai pas envie qu'il voit ses souvenirs, mais c'est apparement important.
- Tout ce que vous avez besoin de savoir est là dedans.
La douleur dans les yeux sombres le met profondément mal à l'aise et il sait qu'il manque quelque chose, qu'il ne pourra jamais comprendre l'homme sans le connaître, ce détail qui changera tout.
La réponse a cette question : Aimiez-vous Lily Evans ?
* Détraqueurs
J'ai toujours trouvé ça beau, la façon d'on Severus a neutralisé les Caro sans se faire remarquer, pour les aider malgrés tout, une dernière fois avant la fin.
Il était un grand sorcier, un homme dévasté.
Merci à Alan Rickman de lui avoir donné vie, qu'il repose en paix, tout comme Severus Snape.
