Rating : M, d'abord par sécurité et ensuite parce qu'il est plus ou moins prévu qu'il y est un Lemon au menu. :D
Paring : HP/DM
Disclamer : Draco et ses jolies fesses appartiennent à J.K. Rowling ainsi que Harry Potter et toute sa clique. Seule l'histoire et quelques personnages sont de moi.
Notes : Ceci est ma première fic. J'en conviens donc qu'elle n'est pas parfaite du tout, mais j'espère qu'elle plaira à certains et qu'ils seront là pour m'aidez à m'améliorer. Soyez indulgent, pleaase. Par ailleurs je cherche une Beta donc si par hasaaaard... Voila quoi, l'annonce est posée. :D
Bonne lecture, je croise les doigts pour que ça vous plaise. ( S'il y a des fautes, ou quoi que se soit, ne vous gênez pas pour m'en faire part, malgré mes nombreuses relectures, je pense qu'il y en a pleins qui se cachent encore :/ )
Les Sceaux de la Honte
La guerre était finie, depuis sept mois maintenant. L'Ordre du Phœnix avait vaincu avec sa tête Le Garçon Qui a Survécu, récemment renommé Le Garçon qui a Vaincu. La victoire avait été teintée de rouge, les pertes humaines immenses, la haine et la soif de vengeance plus grande encore. Il fallait des coupables livrer au peuple, la disparition de Voldemort ne suffisait pas. Des boucs émissaires, beaucoup si possible. Les Mangemorts, leurs enfants, leurs proches. Arrêtés, jugés, condamnés et si peu de fois innocentés. Pourtant, il fallait plus.
Ce fut la quasi totalité des sang-pur qui fut relégué au rang de paria pour satisfaire les désirs des citoyens, des honnêtes gens. Décimés durant les batailles en défendant des idéaux dépassés, ils étaient devenus minoritaires. Ils étaient les victimes parfaites. Leur sort se décida autour d'une table ronde. Quelques illustres personnages du Ministère, l'Ordre du Phœnix, le Magenmagot.
Les partisans du Ministère étaient sans appel, pour éviter tout nouveau désastre, mettre hors d'état de nuire ces traîtres était la priorité . Il était nécessaire de les sevrer de magie, de les confiner l'état de Cracmol.
" On ne peut pas se permettre de laisser à nouveau un malade mental aux idées féodales avoir l'opportunité de récupérer assez de pouvoir et de fidèles pour recommencer ce que Celui-dont-on-peut-pas-prononcer-le-nom a entreprit! "
L'Ordre de Phœnix se révoltait et réclamait leur absolution. Ces gens n'avaient rien commis de répréhensible, on ne pouvait décemment pas leur priver de leur magie cause de leur façon de penser!
" Ces gens n'ont rien fait! Les punir pour leur sang serait suivre l'idéologie de Voldemort! Se rabaisser son niveau! N'y a-t-il pas eu assez de souffrance durant cette guerre? De morts, de blessés, de victimes! Comment pouvez-vous vous dire Justicier quand vous réclamer le sacrifice de leurs pouvoirs! Ce serait comme couper les ailes un oiseau, c'est inhumain!"
Le Magenmagot trancha. Un compromis qui ne satisfis pas entièrement les deux parties, l'un bien plus désabusé que l'autre. Les rendre inoffensifs sans leur enlever tout leur potentiel magique.
" Les familles de Sang-Purs ainsi que toutes personnes ayant développées des croyances similaires ou susceptibles d'être menaçant politiquement seront sevrés de magie. Des Sceaux magiques devront être obligatoirement portés par les personnes cités ci-dessus afin de limiter leur pouvoir. La limitation de leur magie sera telle qu'ils ne puissent blesser ou nuire qui que ce soit et que cela ne nuise pas leur état physique ou mental. Les enfants de moins de six ans ne sont pas dans l'obligation de porter leurs Sceaux. "
Cela faisait cinq mois que la réforme était appliquée, de l'ébauche de loi une véritable constitution avait été écrite. Il n'avait pas fallu plus d'une semaine pour que les sceaux soient pensés, crées, distribués. Sous la forme de bracelets ou de colliers, les Sceaux étaient fait en Diamant blanc et en Saphir étoilé sertis sur un support en argent blanc puis ensorcelés par des spécialistes en Neutralisation magique. La multitude de perles en saphir présentait la particularité sonore intéressante de ne cesser de s'entrechoquer reproduisant le son de clochettes.
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Ils étaient infernaux.
Ces bruits, c' tait le son des chaînes d'un prisonnier. C'était la musique de la honte. C'était la mélodie des parias, des traîtres, des lâches. C'était le résultat de la guerre.
Trois semaines. Trois semaines où pas une seconde le silence n'avait régné .
Au début, le bruit avait été supportable, plus il avait été apprécié : on reconnaissait un Sang-pur par le bruit qu'il faisait désormais. Ils ne pouvaient plus se cacher. Puis le Ministère délivra des autorisations pour appliquer aux Sceaux des sorts de silence pour ceux qui ne pouvaient plus subir le cliquetis de leur bijoux
Mais depuis trois semaines, des manifestations nocturnes avaient commencés à apparaitre. Défilant sous la lumière de blafarde, partout où les aurors ne seraient pas. Le tintement de leurs perles étaient amplifiés, de la musique diffusée, les murs tagués et les sorciers réveillés à leur passage. Ils étaient huit. Huit résidus de sorciers. De ce que l'on savait, de ce qui se disait, il y aurait aussi trois sorciers non sevrés dans le lot. Pré-au-lard, le chemin de Traverse, le quartier magique de Londres étaient de ces lieux qui gardaient encore la trace de leur passage : sur chaque maison un symbole était tagué . Un triangle dans un cercle, le dessin était devenu leur emblème. Les aurors étaient impuissants, les vandales glissaient entre leurs doigts sans cesse. Aucun n'avait été attrapé , des rumeurs urbaines commençaient à pulluler, doutant de l'humanité des " Troubadours " comme Le Chicaneur les avait appelés. Elfes, vampires, loups-garous, quels monstres se cachaient derrière ce surnom trop mélioratif de l'avis du Ministère? Comment réussissaient-ils à échapper aux forces de l'ordre?
D'ailleurs ce soir ils recommençaient. La petite avenue sorcière tait d j remplie du tintement des clochettes.
La moitié d'entre eux étaient montés sur engin moldu. Les roulettes sous les planches et sous leurs pieds faisaient un grondement sourd sur les dalles de pierres tandis que leurs propriétaires décoraient les murs à leur portée avec des bombes de peinture toute aussi moldues. Un énergumène la peau foncée déambulait une radio sous le bras diffusant une musique des American'Trollz plein volume tandis qu'autour de lui, le reste de la troupe faisait sonner leurs sceaux au rythme de la chanson.
Bientôt, la rue fut ensevelie sous le vacarme des voyous, dans les maisons on contactait déjà les aurors pour qu'ils interviennent. Il fallut vingt-sept minutes pour que les représentants de la loi arrivent sur les lieux, durant douze minutes ils coursèrent les délinquants avant que ceux ci ne disparurent en moins d'une minute dans une pétarade de Déflagration Deluxe des Farces et Attrapes Weasley.
Ils étaient infernaux.
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" Vous avez vu! Les Troubadours ont encore frappés! Cette fois c'était Bournemouth dans l'avenue Allenvers! " s'écria Ginny en lisant son numéro de La Gazette du Sorcier.
" Pourrait-on parler d'autre chose pour une fois? J'en ai marre de n'entendre parler QUE de ça depuis 2 semaines. " fut la réponse que lui donna le sauveur de la communauté sorcière.
Effectivement la Grande Salle était déjà pleine de brouhaha à l'écoute de la nouvelle. On gloussait, faisait des suppositions, débattait : les "Troubadours" héros ou cancres? Harry Potter soupira, lui n'en avait rien à faire. Peut-être qu'il n'aurait pas du refaire cette dernière année... après tout il était le Survivant, il était riche, il aurait du prendre une année sabbatique à l'étranger, au soleil. Les Caraïbes peut-être, ou La Réunion. La côté magique était merveilleux apparemment.
" Roo ça va. Quoi, tu es jaloux parce que tu ne fais plus la une des journaux? C'est pas bon pour ton image marketing tout ça."plaisanta la rouquine le coupant dans ses rêves d'évasion.
" D'où est-ce que tu connais le mot "marketing" de toute manière? " répliqua le jeune homme aux yeux verts avec humeur.
" Harry " répondit Ginny en levant les yeux de son journal, blasée. " Tu es en Étude Moldue avec moi je te rappelle. "
Le brun se contenta de mordre dans sa tartine pour éviter de répondre. Quand Poudlard avait réouvert, la directrice McGonagall avait propos aux Dernière année de venir la terminer et passer leur Aspics. Certains avait acceptés, d'autres "grâce" la guerre avaient eu l'opportunité de trouver une métier. Hermione était devenue médicomage grâce à la "formation" qu'elle avait reçue pendant la guerre aux côtés de Pomfresh, Ron avait saisi la proposition du Ministère en manque de main d'œuvre et commençait sa formation d'auror. De son année, à Gryffondor il n'y avait que Seamus, Dean et Lavande. Lui même n'était revenu que parce qu'il n'avait pas su quoi faire. Travailler ne lui disait pas mais il ne voulait pas végéter ne rien faire.
Tout c'était passé trop vite à ses yeux. La mort de Voldemort, le jugement des Mangemorts, la réforme des Sceaux, la réouverture de Poudlard. Chaque évènement avait été un tel bazar auquel il devait obligatoirement assisté alors qu'on ne lui laissait pas exprimer son avis. Sans parler du plus douloureux : les enterrements, les deuils, les visites aux hôpitaux, les recherches pour les disparus. Il n'avait pas eu une minute pour se reposer physiquement ou mentalement, réfléchir à son avenir ne lui avait pas traversé l'esprit une seconde. La proposition de Minerva avait semblé à une porte de secours, une issue dans laquelle il s'était engouffré pour souffler. Il était donc retourné à Poudlard, l'école restant sa seule véritable maison. Square Grimmaud était encore trop empli de souvenir douloureux pour qu'il puisse y vivre, trop délabré, trop triste.
Il y avait donc deux promotions (ou plutôt 1,05) qui cohabitaient et Harry se retrouvait en cours avec la cadette des Weasley. Celle-ci avait d'ailleurs mis fin leur relation durant la guerre, et malgré cela, la majorité des gens pensaient qu'ils sortaient encore ensemble. Pourtant, la rousse ne se gênait pas pour batifoler et elle aurait eu tort de priver de sa personne ses milliers de prétendant. Elle était encore plus belle qu'avant, sa longue chevelure rousse tombait en cascade sur ses fines épaules, son petit nez en trompette était parsemé de tâches de rousseur alors que ses yeux noisettes brillait d'un éclat suave. Ses formes s'étaient développées, des hanches voluptueuses, une poitrine généreuse, un taille étroite et des gambettes de pin-ups avaient remplacé ses lignes d'enfant. De quoi faire baver la totalité des garçons hormonés de Poudlard.
Ginny abandonna la Gazette pour discuter avec Lavande du prochain cours de potion. Le survivant en profita pour se saisir du journal. Il grimaça en lisant le rapport des aurors. Il avait la mauvaise impression que l'affaire allait lui retomber sur les bras s'ils continuaient dans cette impasse, étrangement les héros finissaient souvent par devenir la solution miracle pour... à peu près tout.
" Tu as lu? Ils disent qu'une partie des Troubadours pourrait être pourdlarienne. "
Les yeux verts parcoururent l'article en diagonale puis repérèrent le passage qui affirmer que les vandales avaient sans doute moins de 16 ans.
" Tu y crois toi? " demanda la cadette Weasley les yeux brillants.
Il fit la moue, faisant soupirer la jeune fille avec un " Tu pourrais être plus enthousiaste parfois, ça n'a jamais tué personne l'enthousiasme tu sais. " Il ne rétorqua pas. C'était vrai, depuis la fin de la guerre, rien ne l'emballer plus vraiment. Ni l'entrée de Ron l'École des aurors alors que ce fut un rêve qui se réalisa pour son meilleur ami, ni l'officialisation de la relation de Neville et Hermione quand bien même ils eurent surpris tout le monde. Rien n'avait réussi le faire réagir véritablement, que ce soit dans le bon ou le mauvais sens du terme.
Même Malfoy, son ennemi d'enfance semblait être amorphe depuis la rentrée. Il ne lui avait pas lancé une pique, une insulte, rien! Le Survivant se serait sans doute couper une jambe plutôt que l'avouer mais cela l'avait attristé. Il avait espéré que Malfoy n'ait pas changé, lui au moins. Mais c'était illusoire de sa part de le penser. Le blond n'avait pas fait partie du "bon" côté de cette guerre, malgré ses justifications -influencé par son entourage, choix de vie ou de mort, impuissant - il n'avait pas échappé à la sentence qu'on lui destiné. Il avait été sevré bien sûr, comme beaucoup de ses camarades, sa baguette avait été brisé devant ses yeux. Son père était mort, emporté durant une bataille, sa mère enfermée à vie à Azkaban pour avoir suivie l'homme qu'elle aimait dans sa décadence. Il avait l'impression que Malfoy s'était enterré dans un mutisme terrifiant à tel point qu'il n'avait pas entendu sa voix depuis l'année dernière.
Par automatisme, il leva les yeux pour chercher les cheveux platines la table des Serpentards. Le Prince des Glaces était là entre Zabini et un de ses cadets, plus terne que dans son souvenir toutefois il dégageait toujours cette sorte d'aura aristocratique le faisant ressortir du lot. Son regard fut attirer par son Sceau, le collier perles bleues qui reposer sur son torse. Harry se mordit les lèvres en constatant l'ironie de la situation : ce bijoux allait vraiment bien à Malfoy. La paleur de l'argent renvoyait à sa peau quasi-translucide alors que le Saphir faisait ressortir la touche de bleu dans les yeux gris. Le propriétaire des dit yeux gris dû sentir qu'on le regardait car il releva la tête dans sa direction. Leur regard s'accrochèrent, l'échange ne dura qu'une seconde avant que l'attention de Malfoy ne soit interceptée par Zabinni qui communiquait à grand renfort de larges mouvements, il semblait très agité. Il jeta un oeil morne à l'attablée de Serpentards. Plus de la moitié des dernière année était revenue. Enfin, ce n'est pas comme si on leur avait donné le choix, Poudlard avait été le seul lieu qui leur avait ouvert les bras après qu'ils aient été dépourvu de leurs biens, de leur dignité, de leur honneur, de leur avenir...
" Hey, Survivor, ramène ton cul, on a Métamorphose, j'ai pas envie de me faire gauler! "
Survivor tourna la tête dans la direction de la malpolie qui osait le déranger en pleine observation. Ses yeux trouvèrent une fille la peau mate et le dépassant d'au moins une dizaine de centimètres. Katia était la fille de l'Ambassadeur du Ministère de la Magie d'Arabie Saoudite. Elle détonnait aussi bien par son physique singulier - Grande courge de 180 cm, la peau brune créant un contraste par rapport ses pâles compatriotes anglais, aucunes courbes féminines si bien qu'on se fourvoyait et l'appelait parfois "jeune homme" - que par sa façon particulière de s'exprimer qu'on ne s'attend pas à entendre dans la bouche d'une jeune fille de 16 ans surtout quand celle-ci est la fille d'un illustre personnage politique. Mais comme elle le disait si bien :" J'les conchies moi, les caves qu'aiment pas comment je jacte. " Elle avait été transférée Poudlard quand son père avait changé d'ambassade. Son caractère de garçon manqué avait immédiatement plut à Ginny et ses longues jambes de gazelles ainsi que son regard de biche aigue-marine avaient séduis Dean et Seamus, d'où sa totale adoption dans le groupe.
Harry se leva donc pour suivre la demoiselle qui semblait s'impatienter par son manque de réaction pourtant habituel, non sans jeter une dernier regard au Prince des Serpentards.
" Arrêtes de mater les mecs, je vais finir par être jalouse. Moi aussi, je peux te montrer comment je manie bien ma baguette." lui fit-elle avec un clin d'œil
" Ahah, t'es hilarante Kat'. Ça ne se voit pas là, mais je suis mort de rire." répliqua le brun, riant jaune.
Le héros reçu un coup de coude de Dean qui le charria sur son manque d'humour alors que toute la bande des Gryffondors se dirigea vers la salle de Métamorphose dans un vacarme qui fit grimacer MacGonagall à la table des professeurs.
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La pièce était sombre, remplie de coussins disposés à même le sol, des rideaux et des posters de chanteurs sorciers et moldus confondus cachaient les murs. Au centre, sur une table en vieux chêne trônait une énorme radio qui datait des seventies. Dans un coin on pouvait observé un impressionnant amas de bric-à-brac où l'on pouvait reconnaître moult objets moldus dont un plat à pâtisserie, une cafetière, un vélo et une pendule. Avachis sur le seul véritable meuble en état de la pièce - un magnifique sofa en cuir beige - et autour, on se disputait sur un sujet qui semblait avoir été rabâché encore et encore.
" On n'aurait pas dû attendre!" s'invectiva une voix féminine. "Il aurait fallu qu'on ne pas leur laisse pas une minute de répit durant laquelle ils puissent reprendre leur souffle!
- Elle a raison, je comprend pas pourquoi tu refuses qu'on y aille." ajouta quelqu'un d'autre, beaucoup plus calmement.
La personne laquelle on s'adressait sembla longuement réfléchir à la réponse qu'elle allait donner. Elle était en face du canapé, le bout des fesses sur la table, la radio comme accoudoir.
" Ça n'aurait pas été prudent. "
Une silence accueillit sa déclaration. Au bout de quelques secondes, une voix d'homme intervenu.
" Tu déconnes là? Nous? Prudents? Depuis le début on a presque tout fait au feeling, la prudence n'a jamais été de la partie j'te si-
- L'important dans ta phrase c'est le "presque", coupa celle qui était apparemment le leader avec un ton glacial. Ainsi que "début". Maintenant que nous sommes connus on ne peut plus se permettre d'agir sur un coup de tête. Rien que la dernière fois on s'en est sortis in extremis et uniquement parce que les aurors étaient mal informés! "
Elle se leva et fit le tour de la table, nerveuse. Elle posa ses mains à plat sur le bois.
" Ils nous attendent. A peine posera-t-on un pied sur le trottoir qu'ils seront baguette pointée sur nous. On doit s'organiser, nous n'avons pas le droit l'erreur. "
Nouveau silence. On méditait fort sur les paroles prononcées. Effectivement, le faux pas était inenvisageable. Ils se considérèrent mollement avant qu'une des filles présentes ne demande :
" Alors on fait quoi?
- On attends? proposa quelqu'un
- On baise? AAH, putain ça va calmes toi, humour tu connais!" s'exclama une demoiselle qui s'était visiblement pris un coup.
" C'était pas drôle. " intervint un autre.
" Je croyais que les mecs ne devaient pas taper les filles.
- Quand c'est toi la fille, ça compte pas. " assena une voix rauque ce qui déclencha les rires des occupants de la pièce et délesta l'atmosphère de son côté austère.
La troupe mis un peu de temps avant de reprendre son sérieux puis à nouveau les regards se dirigèrent vers leur chef. Celle ci leva les yeux vers ses compagnons.
" Surtout que... elle se mordit la lèvre nerveusement. Selon notre taupe au Ministère, le Commissaire des aurors sous la pression du Premier Ministre à décider de faire appelle à quelqu'un.
- Qui?
- Harry Potter. "
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La cacophonie de contestations qui suivit son annonce remplie la pièce plus que le son de leurs Sceaux dans une étroite ruelle. La pièce jusqu'ici dans l'ombre s'éclaira soudainement faisant taire les voix pour faire naître des gémissements plaintifs. Près de l'interrupteur un adolescent roux avait la tête du criminel qui allume les lumières sans prévenir pour brûler les yeux des gens innocents. Sur le canapé une noire aux formes pulpeuses se tortillait criant à "l'aveuglerie" tandis qu'à côté de lui un blond platine assisté à la scène d'un air déconnecté. Au pied du sofa, une main en casquette sur le front pour se protéger de l'agression visuelle, un géant à la peau caramel lançait des éclairs au responsable de l'hécatombe; entre ses jambes une brunette enfonçait son visage dans son ventre pour elle aussi échapper à la lumière. Des bruits mouillés provenaient du palot que se roulait un couple sur le côté qui ne semblait absolument pas dérangé par la soudaine luminosité de la pièce. Le leader regarda sa troupe avant de soupirer désespérée sans doute, elle se tourna vers le rouquin pour lui faire un signe de la tête avec un sourire crispé.
" Merci, je te revaudrai ça vraiment. " lui lança-t-elle acide.
" A ton service, Barbie. " lui répondit le dadais en se calant entre le blond et la noire qui semblait s'être calmer.
La chef qui était actuellement une blonde platine habillée en rose ne préféra pas relever le sobriquet pour éviter de se tourner encore plus au ridicule. Elle pris une grand inspiration, soupira, refis l'expérience une, deux fois avant de reprendre la parole.
" Le problème n'est pas vraiment Harry Potter en lui même, c'est plutôt que si le Héros nationale s'oppose à nous, nous deviendrons les "méchants" et ça c'est mauvais pour l'image.
- Et nous nous ferons arrêter." ajouta la fille du couple qui avait cessé de se bécoter.
" J'en doute fort, répondit la blonde avec un sourire mesquin.
- Tu ne connais pas Harry Potter, tu ne sais pas de quoi il est capable. " commenta le roux.
Ils se regardèrent en chien de faïence. Les points sur lesquels ils n'étaient pas d'accord étaient rares, pourtant chacun d'entre eux provoquait une longue et pénible argumentation se transformant indubitablement en une longue et pénible dispute. Les deux têtes de mules en étaient vite arrivés à être des champions en compromis pour le bien de toute leur équipe, et les sujets de désaccord étaient clos ou évités. Ils firent donc comme si cet épisode n'avait jamais été évoquer.
" Pour l'instant, malgré l'intention du Ministère, Harry Potter ne semble pas au courant de toute manière.
- Alors on fait quelque chose ou pas?" demanda la petite brune toujours calée entre les jambes du grand brun semblant un peu agacée.
" Oui, dans deux jours. Dans l'impasse Sans Fond de Manchester. "
Enfin, l'attention de chacun fut captivée. C'était leur moment préféré, quand ils savaient qu'un coup allait se faire. L'adrénaline, la peur de se faire prendre, la pression. Même si tout était multiplié par mille le jour même des attaques. Le roux cala sa tête sur l'opulente poitrine de la noire tandis que l'étourdit blond passait ses jambes sur les hanches du premier. Le couple composé de deux adolescents châtains vinrent s'installer à côté du brun et de la brunette toujours enlacés.
Le reste de la discutions fut d'ordre générale, répartition des rôles, disponibilité de chacun, organisation du voyage d'aller et de retour, et cetera.
C'est un peu court mais c'est un début (j'avais hésiter à couper après "Qui? - Harry Potter). J'espère qu'il vous à donné envie de lire la suite.
A propos des Troubadours, j'hésite à leur donner des surnoms ou à continuer de les nommer "le brun", "la noire", "la chef", "le rouquin", etc... Ça risque d'être vite lassant. Des avis? Des propositions?
Voila, voila ~~
Patate Douce pour vous servir.
