Je le regarde, il pleure.
Il pleure et ça me fait mal.
Mais je ne m'en préoccupe pas, je regarde l'oeuvre de mes mains, naître.
Je le regarde, et je suis fière de ce que je vois. Je réussi, petit à petit, cette oeuvre magnifique.
Je le regarde, souvent, trop souvent. Je surveille chacun de ses gestes, en quêtes d'une faille dans mon art mais encore, je surveille si cette oeuvre vit toujours.
Oui. Elle vit toujours. Et ça me fait mal.
Je le regarde, il dort.
Il semble paisible, quasiment sans vie, et pourtant, son visage humide, ses yeux gonflés, ses lèvres entrouvertes et gercés à la respiration sifflante montrant une gorge un peu trop sèche, démontré seulement, le commencement de l'existence de mon oeuvre, ce corps aux apparences d'un mort.
Je ris, un peu trop fort, car il se réveille, et je souris, de ce sourire fourbe, sournois et démoniaque. Je vois dans ses yeux, de la peur et ça m'horripile : j'allume une cigarette, l'observe lui, un peu plus, m'approche et lui souffle la fumée à la gueule. Il m'énerve, je ne veux pas voir ça.
Il a peur et ça me fait mal.
Il commence à pleurer doucement, retenant ses sanglots pour ne pas réveiller tout le monde.
Je le frappe, lui chuchote doucement à l'oreille, qu'il ferme sa gueule et se brise en silence, il m'insupporte.
Je sors sans demander mon reste. Il pleure, il pleure et il a peur.
Il a peur et ça me fait mal.
J'observe, je regarde et j'agis dans l'ombre, en silence, dans son silence.
Il ne pleure plus, et je rie.
Lui, ne rit plus.
Et ça me plait.
Mais ila toujours cette peur dans le regard qu'en le miens rentre en contact avec lui, et ça m'énerve.
Il a peur, et ça me fait mal.
Ce soir je suis allez le voir : mon oeuvre d'art était trop lente à se développer, je perdais patience. J'allais le briser, entièrement. Totalement. Et sans ménagement.
Je l'ai violé, aussi simplement que ça, et il a prit du plaisir ce con : il allait se détester. J'allais le briser tout entier.
Mais se soir, en partant de sa chambre, il pleurait.
Il pleurait et ça me fait mal.
A vrai dire, on l'a pas revue de la semaine suivante. Il ne sortait plus de sa chambre où on entendait même plus le son de ses jeux vidéos, ni de ses pleurs non plus. Aucun son ne sortait plus de cette pièce , condamnéà la mort éternelle.
Quand il en ressortit, je n'eu plus mal nul part: j'étais incroyabelemnt rayonnant, j'étais heureux et souriant à cette vue des plus magnifique.
J'avais réussi ce que je souhaitais depuis des années.
Et quand j'étais rentrais dans cette pièce, ce cercueil, je me retrouvais devant se corps, vivant, chaud et fatigué, mais sans vie.
Je me retrouvais face-à-face à un visage démunie d'émotion.
Et je me retrouvais face-à-face à ses yeux, ses yeux démunie de tout sentiment.
J'avais jubilais sur place. J'avais achevé mon oeuvre d'art : un corps humain, vivant, démuni de toute âme.
Un corps mort, intérieurement, éternellement.
