Plus qu'une pensée
Avertissement: Autant je le voudrais, ce cher sherlock ainsi que le reste de son univers et de ces personnages a toujours appartenu à Conan Doyle et à son réalisateur ou plutôt ces réalisateurs. Il ne m'appartienne aucunement.
Swiny: Une nouvelle saison approche. Comment aurais-je pu résister à écrire une fanfic sur sherlock holmes dans ces conditions? Je ne sais pas si cela sera un one-shot ou plus, cela dépendra si on en redemande dans les commentaires et si on me donne des idées. Quoi qu'il en soit, comme tous fans qui se respecte, je suis allée voir sherlock et l'effroyable marié. J'ai eu cette idée peu après qui m'a harceler les neuronnes. Donc voilà! Comme je ne parviens pas à m'en débarasser, vous allez devoir la supporter. Bonne lecture à tous et n'hésiter pas à commenter et me donner des idées si vous souhaitez une suite!
Plus qu'une pensée
Il ne savait pas vraiment quand il était apparu. Il était là à un moment, c'est tout. Il était une simple pensée. Pas une information, pas la copie d'un être de chair et de sang, pas une mémoire, pas un souvenir... Non, il était juste une simple pensée. En tant que tel, il n'avait pas vraiment de forme précise, ni de réel détail qui pourrait le distinguer des autres. Pour lui, il y avait juste le fait qu'il existait et c'est tout ce qui était important. Ce qu'il représentait était à la fois simple et très complexe. C'était le besoin d'un ami pour jouer avec un pauvre enfant solitaire qui n'avait que ses pensées pour égailler sa vie. C'était le besoin d'une personne intelligente qui comprenait. C'était le besoin d'être quelqu'un capable de rivaliser avec Sherlock Holmes.
Bien qu'il n'y avait pas de notion réelle de temps et d'espace, il se sentait aimé et chéri pendant des années. Souvent SHerlock aimait le mettre en avant-garde dans son esprit pour combler ces moments de solitudes. Dans ces moments rares, il pouvait voir la mer ainsi que des navires remplis de galions d'or. L'esprit de Sherlock était alors comme un océan de solitude qui ne demandait qu'à être dompter par des jeux et une imagination sans borne. Lorsque cela arrivait, il se dit que Sherlock se sentait un peu trop souvent seul pour que ça soit normal. Et alors, les rares pensées qui faisaient son chemin sous la surface du bord de l'eau ne pouvait qu'être d'accord avec son explication. Parfois, il entraperçait des enfants qui jouaient en groupe avec des familles aimantes et toujours présente. Parfois, c'était des enfants plus âgés, probablement frère ou soeur qui expliquait patiemment quelque chose au plus jeune et qui les encourageaient avec une patience quasi-infinie. Oui, les données pour une raison étrange ne parvenait pas à se rapporter à la situation de Sherlock. Il avait bien une famille mais les rares aperçu qu'il avait pu en avoir lors des visites du petit garçon était des simples mots tranchant et dégoutant: "tu es si stupide". Et ils résonnèrent parfois encore et encore des heures même après la visite inconsciente du garçon dans sa propre tête. Il y avait aussi les parents. C'étaient des êtres étouffant d'une manière aimante mais ennuyeuse et stupide. Etait-il si étonnant que son créateur se sente si seul? Il n'y réfléchissait jamais plus loin. Il n'était qu'une simple pensée, rien de plus.
Avec le temps, Sherlock le chérissait moins en moins souvent. Il avait rapidement compris cela avec les visites inconsciente du garçon qui diminuait allié à la création d'une sorte de palais mental pour remplacer l'eau et les navires pirates de son enfance. La pensée avait rapidement compris que l'esprit du jeune homme évoluait. Il pouvait régulièrement voir avec l'arrivé des murs et des portes alliés à des décors parfois étrangers que des informations fleurissaient un peu partout alors qu'un petit nombre disparaissaient dans les méandres de la mémoire. Lorsque cela arrivait, la pensée frémit à la possibilité qu'il puisse un jour disparaitre. Néanmoins, il n'y regarda pas plus n'était pas son rôle... Mais cela ne l'empêchait pas de ressentir un peu de douleur lorsqu'il fut mit de côté si négligemment après tant de temps pour laisser de la place au nouvel arrivant: "John Watson".
A partir de là, il se sentait flou. Ses bords non-existants s'effilochaient à mesure que son créateur l'oubliait au profit d'en apprendre plus sur ce médecin. Pour une raison étrange, cela se sentait mal... Mais bien aussi d'une certaine façon. En soi, c'était comme si William Sherlock Holmes traversait une étape et qu'il participait à son évolution. C'était bon pour lui. Alors pourquoi se sentait-il si mal? Comment pouvait-il même se sentir mal?
Alors que la pensée était sur le point de s'effacer complètement de l'espace mental du détective, il se passait quelque chose d'à la fois bizarre et singulier. Il sentit quelque chose le toucher presque avec hésitation. Il lui fallut un moment pour comprendre qu'il s'agissait d'une information. SI la pensée avait eu des sourcils, il les auraient froncer depuis longtemps. C'est alors qu'il sentit l'information se connecter à lui et le revigorer avec la force d'un boulet de canon. Avec un intérêt renouvelé qu'il ne savait pas qu'il possédait, il observait cette info relié à lui. C'était un vieux souvenir associé à un nom: "Carl Power". Pourtant, le lien était décousu, prêt à rompre, comme si le créateur lui-même était encore confus sur le lien qui les avaient unis, un souvenir et une pensée, ensemble... Bizarre.
Après Carl, d'autres données vinrent s'ajouter et la pensée se sentait devenir plus. Il commençait à développer une forme. Et bien que celle-ci fluctuait régulièrement comme un spectre incertain, il appréciait énormément en posséder une. Il se sentait solide et plus ancré dans l'esprit de Sherlock. Pour la première fois, il ne craignait pas de disparaitre comme les autres pensées et il sentit comme s'il était plus qu'un désir enfantin caché. Il aimait cela. Pourtant, il avait l'impression de quelque chose clochait. Il avait l'impression qu'une chose manquait quelque part mais il ne savait pas où. C'était comme si Sherlock faisait un puzzle avec son essence mais qu'il manquait des pièces. Pourquoi Sherlock ne pouvait pas trouver les pièces manquantes?
Après ce qui paraissait être une éternité, Sherlock trouvait les derniers morceaux de lui-même. Cela commençait par un simple:
"Jim Moriarty, salut!"
Et aussitôt, des centaines voire des milliers de données affluèrent vers lui et se connectèrent à lui encore et encore. Ces contours et les traits de son visages se précisèrent alors qu'il prenait forme avec des caractéristiques mentales et physiques qui lui étaient propre. Il eut bientôt une forme, une identité. Il était vraiment plus. Il n'était pas ordinaire. Il était plus que cela. Il existait vraiment quelque part en dehors de sherlock, tout comme à l'intérieur. Cette forme de réflexion le réjouit. Une sorte d'euphorie le prit alors qu'une vague d'excitation traverssait l'esprit de Sherlock. Avec la vague de joie inconsciente suivant sa création définitive, la pensée ancienne désormais modifié ne put s'empêcher de déclarer tout en tournant sur lui-même dans la joie:
"Jim Moriarty, Salut!"
Voilà! J'espère que vous avez aimé. Commentaires et suggestions sont toujours pris avec plaisir par votre écrivaine préféré (parce que je le suis, pas vrai?).
