My Hero academia : "Il suffit juste d'un mauvais jour"

Avertissement:

Boku no hero academia que ce soit l'œuvre, l'univers ou les personnages, ne m'appartient pas. Cet œuvre appartient à son créateur uniquement. Néanmoins, le concept de cette fanfiction m'appartient mais je n'en tire aucun profit ou bénéfice. Merci de vous référenciez à cet avertissement pour ce chapitre et tous ceux qui suivent.

Note auteur:

Cette fois-ci une fanfiction MHA pour changer. J'avais envie de mettre un thème plus sombre qui ne ferait pas retomber Izuku comme héro, vilain ou encore vigile de manière claire. Donc, si vous avez des idées que vous aimeriez voir exploiter dans cette fanfiction, n'hésitez surtout pas à m'en faire part.

Comme toujours: en attente de MP, de commentaires et de suggestion sur cette fanfiction ou simplement des idées de fanfictions que vous aimeriez lire. Et bonne lecture!


C'est drôle comme les jours peuvent se ressembler sans être pareil. A priori, tout s'était passé comme d'habitude : un petit déjeuner avec sa mère, un départ solitaire pour le collège Oridera, quelques bousculades de la part d'étudiant qui le claquait dans quelques uns des nombreux casiers réservé à leurs équipes de football, une journée complète de cours à se faire ignorer ou railler par ses camarades…

Oui, a priori, cette journée aurait pu ressembler à n'importe quelle journée qu'il vivait en continue depuis l'âge de 4 ans. Et pourtant… Quelques fois… Le destin aimait lui rappeler en bonne ou en mauvaise façon que les journées ne peuvent pas être complètement identiques. Parce que sinon, quel était l'intérêt de se lever le matin si on sortait sa mère de l'équation ?

Et comme le destin détestait ses tripes pour une raison quelconque. Ce rappel agaçant avait tendance à se manifester sous la forme d'un garçon explosif qu'Izuku Midoriya ne connaissait que trop bien… Son plus vieil ami et son plus vieil intimidateur : Bakugo Katsuki.

-Tu sais ce que tu pourrais faire pour tenter de devenir un héro ? Sauter d'un toit en priant d'avoir un alter dans ta prochaine vie. Lui avait dit Kacchan après avoir balancer son cahier par la fenêtre afin de nourrir les poissons.

Si la journée avait été normale, Bakugo l'aurait simplement attrapé à l'extérieur à l'abri des regards pour lui coller quelques coups de poings bien explosifs dans des endroits stratégiquement non visibles. Cela aurait eu le mérite d'être rapide et de lui permettre de garder une vague illusion que Kacchan était juste un peu énervé. Izuku aurait alors, comme toujours, pris les coups par habitude et aurait prétexté une maladresse quelconque à sa mère une fois à la maison.

Mais non, il avait fallu que quelqu'un, quelque part dans le monde, intervienne et transforme ce moment en un désastre qui aurait pu, non seulement, lui faire perdre son dernier cahier d'analyse en date au profit des poissons, mais également le faire déprimer plus encore que d'ordinaire s'il n'avait pas déjà choisi d'ignorer volontairement les commentaires des autres.

Les mots comme : inutile, gaspillage d'espace, Deku, bons à rien, etc. Ne signifiait plus rien pour lui. Il les avait tellement entendus encore et encore qu'à présent c'était devenu une sorte de routine de les entendre en arrière-plan pendant qu'il grattait ses dernières découvertes dans ses cahiers dédiés aux héros.

Pourtant, lorsque Kacchan lui avait suggérer de se suicider, Izuku avait pu sentir que quelque chose s'était brisé en lui. Il le savait parce que, pendant une brève seconde, il avait réellement pensé à monter sur le toit de l'école pour débarrasser le monde de sa présence invisible et inutile. Pendant, une seconde, il s'était fait séduire par l'idée de ne plus jamais avoir à prétendre à sa mère que tout allait bien dans sa vie, de finir de croire que Bakugo était encore son ami malgré ces paroles cruelles ou encore, de cesser tout simplement de souffrir par son manque d'alter dans une société où tout est régit pour avantager ceux qui en ont des puissants.

Et puis, la simple pensée du chagrin qu'il risquait de provoquer chez la seule personne qui comptait et qui l'avait toujours soutenue depuis sa naissance lui avait donné la force de détourner son esprit de ses idées noires. Sans compter qu'un héro mort peut difficilement sauver les gens, pas vrai ? Comment pourrait-il un jour sauver des gens avec le sourire comme All might s'il abandonnait sa vie afin de ne pas endurer les difficultés de la vie ? Non, c'était tout simplement impensable d'en arriver à de telles extrémités pour une suggestion dite sans y penser durant une mauvaise journée.

C'est pourquoi il avançait la tête haute en riant comme son idole dans ce tunnel sombre de 3 mètres. 3 mètres cacher dans l'obscurité et entouré avec la lumière du jour au bout du chemin à ressembler à All might, c'est tout ce qu'il fallait pour se sentir comme un héro selon Izuku. Ou du moins, c'est comme cela qu'il se justifierait si un passant venait à emprunter ce tunnel et s'intéresserait à lui pour une raison quelconque.

Bien sûr, lorsque ledit passant se révéla être un immense monstre vert liquide aux yeux globuleux et aux dents pointues qui sortait des égouts, Izuku sentit sa confiance s'effondrer et se demanda même brièvement si sauter de ce toit n'aura pas finalement été une si mauvaise idée.

-Un camouflage de taille M. Fut tout ce que dit simplement le super vilain avant de lui foncer dessus à toute vitesse.

Honnêtement, Izuku ne savait pas ce qu'il se passait ou ce qu'il sous-entendait par « camouflage » mais il n'était certainement pas assez curieux pour le découvrir. Et son corps était du même avis puisqu'il se mit à fuir avant même que le méchant ne précise sa pensée. Malheureusement, son temps de réaction ne lui permit pas de gagner beaucoup d'avance et en moins de deux pas, Izuku se fit capturer et bâillonner par le corps liquide et gluant du vilain sans grande possibilité de fuir une fois encore.

-Laisse-toi faire, je veux juste emprunter ton corps. Calme-toi, tu ne souffriras que 45 petites secondes. Après, tu ne sentiras plus rien.

Curieusement, cela ne rassura pas du tout Midoriya qui chercha à retirer l'appendice qui lui obstruait ses narines et sa bouche avec sa seule main libre. Il gratta vainement encore et encore afin d'espérer éloigner un tantinet le liquide afin de pouvoir respirer mais rien à faire, ses doigts passèrent simplement aux travers de la sorte du membre vert muqueux.

-Tu te fatigues en vain, mon corps est liquide. Précise calmement le méchant avant de resserrer encore plus sa prise.

Petit à petit, les forces de Midoriya s'épuisèrent. Sa vision devenait de plus en plus trouble à mesure que des larmes commençaient à couler sur son visage balayé par le liquide visqueux qui composait ce monstre. Sa poitrine avait l'impression d'être en feu et il ressentait lentement mais sûrement une sorte de sensation de flottement comme s'il nageait soudainement dans une mer de coton. Pourtant, il continuait inlassablement à essayer d'écarter la membrane visqueuse qui le tuait lentement. Qu'aurait-il pu faire d'autre ?

Lorsque même sa main restante finit par jeter l'éponge avec le reste de son énergie. Izuku se demanda brièvement si c'était comme ça qu'il allait mourir : dans l'obscurité, tué par un méchant quelconque qui cherchait à rentrer dans son corps, avec sa mère qui l'attendrait malade d'inquiétude chez eux…

-Tu me sauves la mise. Tu es mon héro ! Ajouta le méchant sarcastiquement alors qu'Izuku s'effondrait progressivement tout en appelant mentalement à l'aide.

Soudainement, il sentit une sorte de chaleur parcourir ses veines et revigorer ses membres qui étaient devenus inertes par manque d'énergie quelques secondes plus tôt. La sensation de flottement jusqu'alors persistante s'éloignait avec force pour se faire remplacer par une douleur aiguë peu enviable.

-Gamin, qu'est-ce que tu fous ?! Arrête ça ! Maintenant ! Arrê… Fut tout ce que put entendre Izuku alors que la douleur augmentait encore en intensité jusqu'à en devenir insupportable.

Et environ deux secondes plus tard, le collégien connu sous le nom d'Izuku Midoriya s'effondra. Et ce, sans personne pour le voir à l'exception d'un vieux dessin d'un potentiellement lui-même en tenue héroïque.

Vraiment, une mauvaise journée normale à la place de celle-ci aurait pourtant pu parfaitement faire l'affaire.