Bonjour,

C'est Craft de Sam-Craft.

Ce soir on vous offre une nouvelle fiction sur Saint Seiya. Elle nous a été inspiré après avoir lu le manga Kamigami no asobi, qu'on vous conseille. Il est court mais sympathique. Nous y reprenons certains aspects mais pas tout.

Sinon quoi dire sur cette fiction :

Premièrement, elle est longue et pleine de personnages. J'espère que tous vous plairont. Deuxièmement, elle est écrite sur une année au jour le jour et si tout va bien sera publiée de même. Donc vous aurez souvent un chapitre. Quand on a commencé à l'écrire on l'a commencée au Lundi 1 avril premier jour de rentrée scolaire au Japon. Et coïncidence, j'ai vu que cette année le Premier Avril est un Lundi. L'année est rythmée par une année au Japon même si on ne dit pas forcément qu'ils y sont. C'est un modèle de monde, vous comprendrez en lisant.

Troisièmement, vous verrez dès le prochain chapitre, l'histoire sera écrite au présent de narration. Comme cela, ça rend l'histoire encore plus ancrée dans l'instant présent.

Voilà j'espère que l'histoire vous plaira, nous on a pris beaucoup de plaisir à l'écrire et on a même été triste quand elle s'est finie. On s'était attachées aux personnages et on espère que vous aussi.

Je vous souhaite une bonne lecture et vous donne rendez-vous demain pour la suite.

Sam de Sam-Craft :

"Voilà une nouvelle fiction de notre cru et j'espère qu'elle vous plaira ! Pourquoi ? Parce que je suis énormément attachée aux personnages, à certains en particulier -comme souvent, on a toujours nos préférés- mais cette fiction est vraiment sympa et normalement, Craft ne devrait pas dire le contraire ! Lol

Elle mélange sérieux, humour, amour, rire, pleurs et tout un tas d'autres choses qui devraient être appréciées, ...je croise les doigts ! Aussi, j'ai confiance en elle et j'espère que vous serez nombreux et nombreuses à l'apprécier ! Je compte sur vous alors accueillez-là bien ainsi que nos petits OC à croquer ! Vraiment, ils sont à croquer et ne vous laisseront pas indifférents ! Je vous embrasse !"


Mission : Sauver l'Humanité !

Prologue :

Athéna était en train de prier au treizième temple quand une lumière apparut devant elle. La silhouette d'un homme d'âge mur, vêtu d'une tunique blanche ancien temps, se distingua au travers. Athéna plissa les yeux et le détailla, il avait les cheveux blancs et les yeux bleus. Elle le reconnut rapidement.

- Père, que faites-vous là ?

Athéna était plus que surprise que son père, Zeus, le dieu des dieux, vienne en personne la voir dans son sanctuaire.

- Je dois te parler.

La jeune fille lui fit « oui » de la tête.

- Il y a eu trop de guerres entre nous, je veux que tu réunisses les dieux, il faut qu'on discute.

- Je comprends, Père. Pour cela, j'aimerais un peu d'aide, mon sanctuaire est un peu vide et …

- Qui veux-tu ? Demanda Zeus.

- Pour l'instant Saga, Shion et Camus, ils sont faits pour cela.

- Je suis d'accord. Et après ?

- Le jour J, nous aurons besoin d'autres chevaliers d'Or pour la protection du lieu.

- Tous les autres ? Se renseigna le dieu des dieux.

- Non, pas forcément. Six autres devraient suffire.

- Lesquels ?

- Aphrodite, Deathmask, Shura, Mu, Shaka et Kanon.

- Cela ne devrait pas être trop dur, même si Hadès ne va pas apprécier que je lui prenne Camus, Saga, Shura, Shion, Aphrodite et Deathmask. Tu sais qu'ils se sont joués de lui. Et pour couronner le tout, Kanon a manipulé Poséidon. Ce sont les plus détestés des dieux.

- À part Kanon, ils l'ont fait par dévotion pour moi. Même morts, ils me sont restés fidèles. N'est-ce pas ce qu'un Dieu attend de ses chevaliers ? Et pour Mû et Shaka, ils n'ont rien à se reprocher.

- Vu comme cela, tu n'as pas tort.

Zeus regarda sa fille hésiter.

- Que veux-tu d'autre ?

- Juste avoir Mû un peu plus tôt, j'ai des armures à réparer et il pourrait aussi s'occuper de celles de mes oncles. Et Shaka, pour soutenir Mû lui, on ne lui reproche rien.

- Bien ! Tu as trois mois.

Zeus claqua des doigts et disparut. A la place du halo divin, neuf corps nus gisaient sur le sol. Zeus avait donc accepté de les ramener tous en même temps. Cela la soulagea ce serait plus simple pour tous. La jeune femme les regarda, ils étaient en train se réveiller. Ils se levaient peu à peu. Certain titubaient, d'autre restaient à terre. Ils avaient l'air d'avoir mal à la tête ou ailleurs. Elle vit Shion se masser les épaules et Aphrodite étirer ses jambes. La grimace sur leurs visages montrait leurs douleurs ou leurs gênes. Puis, les hommes la virent et se relevèrent.

- Pardon, mes amis, chuchota la déesse, mais j'ai encore besoin de vous. J'aimerais tellement vous laisser en paix.

- Je pense parler au nom de tous en disant que nous vous serons toujours fidèles même si vous nous rappeliez dans mille ans, déclara Shion.

Son Grand Pope pendant deux cent cinquante ans, lui, en était la preuve vivante.

En disant cela, l'homme s'était agenouillé devant sa déesse en baisant sa main. Tous les hommes autour firent « oui » de la tête, tout en s'agenouillant à leur tour. Athéna sourit de leur fidélité et de leur amour. En les regardant, elle savait pourquoi son combat pour les humains et l'amour n'était pas vain.

D'un geste, elle les rhabilla en pantalon et t-shirt. Ensuite, elle expliqua la demande de son père et tous écoutèrent avec attention. Quand elle eut fini, ils la saluèrent cordialement avant de retourner chacun dans leurs temples, qui jusque-là étaient restés inoccupés.


Shion soupira et s'étira dans son fauteuil. On toqua à sa porte.

- Entrez !

Le Grand Pope sourit en regardant ses deux acolytes Camus et Saga entrer dans son bureau. Les deux jeunes hommes parlaient et rigolaient ensemble. Cela lui sembla une scène irréelle. Depuis trois mois qu'ils étaient revenus, ils avaient dû travailler ensemble. Athéna avait raison, ils étaient un trio incroyable quand il s'agissait de gérer une mission diplomatique. Mais il devait reconnaître qu'au début, il n'y avait pas cru. Cela avait été difficile.

Même s'ils s'étaient tous plus ou moins retrouvés ensemble pendant l'épisode Hadès, certains conflits n'avaient pas été réglés et l'ambiance du trio était au plus froid. C'est vrai qu'ils n'étaient pas des êtres d'une grande sociabilité à la base, alors si on rajoutait une histoire de meurtre qui entraînait de la gêne, de la rancœur et de la culpabilité ... Les premiers échanges avaient été durs, puis Shion avait été surpris de voir Camus se mettre en colère. Il avait tapé sur la table fortement à l'aide d'un dossier, faisantsursauter les deux autres.

- J'en ai assez ! Je … Dans cette ambiance, on n'avancera pas, alors perçons l'abcès et je vais commencer. Pardon à tous les deux de vous avoir laissé tomber. Vous avez tous les deux été mes Grand Popes, alors vous savez que je suis l'espion du sanctuaire et à aucun moment je n'ai supposé votre mort Shion et où, vu que toi Saga tu changeais. J'ai pris le parti de fermer les yeux et de suivre aveuglément les ordres sans me soucier de la vérité ou du bien-être de mes frères d'armes, quel que soit leur rang. En tant que chevalier d'or d'Athéna et espion du sanctuaire, j'ai échoué, alors, pardon.

- Camus, je t'ai envoyé au loin avec deux gamins et j'ai tout fait pour que tu ne mettes que rarement les pieds ici. Je t'ai enlevé une partie de ta vie et j'ai pris celle de Shion. Et si c'était mes seuls crimes ! J'ai aussi enfermé mon propre jumeau dans une prison aquatique. J'étais sûr de l'avoir tué soi-disant pour protéger Athéna de ses mauvaises pensées. Et à la fin, les démons étaient surtout dans ma tête et j'étais trop fier pour demander de l'aide, et je les ai laissés gagner, tuant Shion et essayant de tuer ma déesse. Qui a eu la bonté de me pardonner, mais moi je n'y arrive pas. J'étais si arrogant et imbu de ma personne. Ici, je suis le seul qui doit demander pardon.

- Moi aussi, je le dois, murmura Shion. J'ai continué cette idiotie des jumeaux Gémeaux maudits et quand Kanon a disparu, je n'ai rien dit, ni fait. Comme si tout était normal. Ensuite, je t'ai laissé être encensé et fait miroiter mon siège et quand j'ai dû choisir un successeur, je t'ai écarté sans explication. J'avais vu que tu n'allais pas bien, que tu perdais pied, mais j'avais d'autres choses en tête et moi, ton supérieur, ton protecteur, je t'ai laissé te noyer. Je ne dis pas que je méritais le coup de poignard, mais j'aurais dû le voir venir. Alors, pardon.

Les trois hommes s'étaient regardés et les premiers sourires étaient apparus. Puis, Camus avait ri, c'était nerveux, et les deux autres avaient suivi. Cela avait permis à l'atmosphère autour d'eux de s'apaiser. Ils avaient mieux travaillé ensemble. Et maintenant ses deux cadets parlaient plus facilement et rigolaient ensemble cela lui plaisait, lui-même aimait bien parler avec eux. Ils étaient sur la même longueur d'onde. Tout n'était pas rose, mais ils faisaient des efforts et se donnaient une seconde chance avec leurs vrais tempéraments.

- Shion, Shion ! Appelaient les deux hommes.

- Oui, pardon !

- Tu voulais nous voir ? Se renseigna Camus.

- Oui, je veux revoir une dernière fois les dossiers des invités pour la réunion de demain, sourit le Grand Pope en entendant le « tu » de la bouche de Camus. Enfin, il le tutoyait !

- Si vous n'avez rien d'autre à faire ?

Les deux lui firent « non » de la tête en s'asseyant et prenant les dossiers.

- Je commence par les chevaliers du sanctuaire qui feront la sécurité. Saga, tu t'occupes des invités.

Un hochement de tête affirmatif l'incita à continuer.

- Bien ! Pour les Ors, nous en avons huit. Aphrodite, Shura, Saga, Camus, Mu, Shaka, Kanon, Deathmask. Par groupe de deux, nous serons l'escorte des quatre dieux qui ont répondu à notre appel. Pour nous seconder, nous aurons deux chevaliers d'argent, Marine et Shaina. Et trois bronze divins, Ikki, Shun, Hyoga.

- A la table des invités, continua Saga, nous aurons Hadès, dieu de la mort, et son Spectre et juge des enfers, Rhadamanthe. Poséidon, dieu des mers, qui a décidé de venir seul, tout comme Apollon, dieu du soleil et des arts et Dionysos, dieu du vin et du théâtre. Puis il y aura Athéna et son chevalier Seiya. Puis toi, Shion, qui présidera l'assemblée.

- Avez-vous tout bien pris en compte ?

- Oui, Hadès sera encadré par Shaka et Mû. Poséidon, par Shura et Deathmask. Apollon, par Aphrodite et Kanon. Et Saga et moi, on encadrera Dionysos. Seiya et toi, fit-il à Shion, vous restez avec Athéna.

- Bien, cela me va. Je ne vous retiens pas plus, bonne nuit !

Les deux se levèrent et quittèrent le bureau. Shion soupira et pria sa déesse que tout se passe bien.


Shion appelait au calme mais Hadès et Poséidon vociféraient à l'encontre de sa déesse. Apollon, lui, envenimait les choses pendant que Dionysos riait aux éclats.

- Du calme, chacun pourra s'exprimer ! s'écria Shion.

- Tu n'es pas très marrant, fit le dieu du vin et du théâtre.

- Tu t'amuses vraiment ? soupira, las, Apollon.

Bien sûr, je suis venu pour ça et je ne suis pas déçu. Boire un bon vin en assistant à une bouffonnerie gratuitement, pour moi c'est le paradis ! Pourquoi je m'en serais passé ? Je ne suis là que pour ça. Je me fous des humains, tout comme toi et nos oncles, seule Athéna en a quelque chose à faire. Mais vous voir pleurer parce qu'elle a de meilleurs soldats que vous, c'est amusant. Apollon a raison, vous êtes des hommes, si vos humains que vous détestez tant sont si pitoyables, gérez vous-mêmes. Vous êtes ses oncles, vous n'avez qu'à lui mettre une bonne fessée et n'en parlons plus. Désolé petite sœur, mais ton entêtement tue tes protégés. Alors, comportez-vous en famille. Et puis en parlant de ça, les trois quarts ne sont pas là, on voit bien leur intérêt pour l'humanité.

- J'entends bien, Dionysos, répondit Athéna. Mais si vous viviez avec eux …

- Ça ne changera rien ! Eructa Poséidon, soutenu par son frère et ses deux neveux.

- Tout ça est grotesque ! Continua le Dieu du vin en jouant avec un verre rempli du liquide rouge.

- Tu t'entêtes à un contre quatre. Si tu n'étais pas la préférée de papa, il ne nous forcerait pas à être ici, lui-même …

- Il suffit ! Claqua une voix dans un halo de lumière qui se déposa au centre de la table. Comment oses-tu parler en mon nom ?

- Pardon, Père, s'excusa le maître du théâtre.

- C'est vrai que les humains m'importent peu, mais je tiens à la Terre, au jardin de mon père Kronos. Et les querelles et les guerres vont détruire ce monde qu'on connaît et nous anéantir tous, et le jardin avec, et ça, je ne peux pas le concevoir. Athéna, tu prétends que s'ils vivaient parmi les humains, ils changeraient d'idée ?

- Oui.

- Très bien, on va faire un marché, dit Zeus. Voilà : je vais créer une ville où vous serez tous. Vous serez amnésiques et humains, la seule chose dont vous vous souviendrez sera votre vrai nom. Après, vous aurez une nouvelle vie. Vous devrez remplir deux missions. La première, comprendre les humains et l'amour, la seconde, sera de faire preuve d'altruisme. Si vous y arrivez tous en un an, vos pouvoirs et votre vie vous seront rendus. L'année terminée, je vous reposerai la question de « que fait-on de l'humanité ? », clama haut et fort le Roi des Dieux pour être entendus de tous.

- Si vos avis ne changent pas, je détruirai tout et la question ne se posera plus jamais. Par contre, si votre opinion change quelque peu et fait basculer le vote en faveur d'Athéna, alors les guerres se finiront et on laissera vivre les humains.

- Et …

- En fait, ce n'était pas une option mais un ordre ! Fit Zeus. Athéna, j'espère pour tes humains que tu ne te trompes pas.

Une grande lumière se fit entre les mains du dieu des dieux, et un globe de verre entourant une ville fictive miniature émergea. Avant qu'un autre son ne soit prononcé, tout le monde disparut dans sa nouvelle vie. Zeus rentra sur l'Olympe et déposa l'objet sur un socle.

- Eh bien ! Tu t'es trouvé un nouveau jeu.

- Héra, ma chère, ne m'en veux pas, mais on n'arrivait nulle part et …

- Dionysos a raison, c'est ta fille chérie.

- Veux-tu les rejoindre ?

- Non merci, mon cher époux. Mais puis-je regarder avec toi ?

Zeus lui fit glisser un siège et l'invita à s'asseoir. Il regarda les dieux, curieux il ne leur en voulait pas d'être venus et avait mis les personnes les plus récalcitrantes loin de lui. Il aurait enfin la paix pour un an. Il eut alors une idée :

- Je veux la paix, et tous ceux qui m'ennuieront iront les rejoindre.

L'Olympe devint tout de suite silencieuse et Zeus fut fier de sa trouvaille.