Bonjour, me revoilà avec une nouvelle fic. Enfin façon parler, puisqu'il s'agit d'une réécriture. Notre cher Kain se retrouve dans un sacré pétrin.

Bonne lecture ^^.


Q.G de Central. Notre chère équipe fit son entrée dans le bureau du colonel, non sans soulagement. La fatigue se lisait sur leur visage. Leur dernière mission leur avait en effet demandé d'égaler les champions de course à pied, ainsi que d'agilité et de saut.

« Yaaaawnnn ! J'espère que ce voleur ne fera pas d'émules ! » bailla Havoc.

« Et moi donc. Je ne pensais pas qu'un artiste de cirque était aussi coriace. » ajouta Breda.

Le sergent-major Fuery apporta un plateau garni de tasses fumantes qu'il posa sur un coin de bureau, à côté de Vato Falman.

« Le théééééééé ! Pardon. » bailla-t-il.

« Merciiiiiiii ! » répondit Jean en prenant une tasse.

Chacun se servit, avant qu'il n'aille apporter la sienne au colonel. Ceci fait, Kain rangea son plateau pour se mettre également au travail. Mine de rien, il leur restait un rapport à rédiger sur cette affaire, sans parler de quelques autres dossiers qui restaient. Chic chic. En jetant un œil à ses collègues, Fuery s'aperçut qu'ils n'étaient pas contre les reconvertir en oreiller. Par contre le lieutenant Hawkeye … mais comment faisait-elle ? Sans doute avait-elle découvert une source d'énergie révolutionnaire. Elle aurait au moins pu en faire profiter ses collègues tout de même.

« Colonel ! » appela-t-elle.

« Il est là. » répondit Roy Mustang, avachi sur son bureau.

Ben tiens, lui par contre passait rapidement de la théorie à la pratique. Il avait effectivement pris une pile de feuilles sur laquelle il avait posé la tête.

« Est-ce qu'il pourrait considérer l'idée de commencer son travail ? » continua Riza.

« Il va essayer. » reprit le brun.

Une minute plus tard, l'alchimiste se redressa. Il lorgna la pile de papelard qui se trouvait devant lui.

« Finalement, il a décidé qu'il n'avait plus de force. » annonça-t-il avant de laisser sa tête retomber sur les carrés blancs.

« Voilà qui tombe bien, j'ai justement de quoi lui en redonner. » déclara Hawkeye.

Cette phrase fut suivi d'un bruit qui hérissa l'échine du colonel. Clac. Ah pensa Kain, ce devait être la fameuse source d'énergie révolutionnaire. Roy poussa un soupir que n'aurait pas renié une turbine, puis se redressa à nouveau. Son lieutenant fut satisfaite de le voir débuter son travail.


A l'opposé de nos bleus, un homme en costume recevait un de ses employés.

« Alors, vous l'avez retrouvé ?» demanda-t-il.

« Oui monsieur. Il est affecté au quartier général de la capitale. Nous avons également son adresse fixe.» répondit son employé.

« Parfait. Arrangez-vous pour que ça aie l'air d'un accident. Je veux que ce chien bâtard paie pour qu'il a fait. On ne s'attaque pas à Toni De Vitto sans en payer les conséquences. » reprit le premier.

Son subordonné hocha la tête et quitta le bureau. Il rejoignit un collègue auquel il fit signe. Tous deux quittèrent la grande villa servant de repaire à leur organisation.

« Alors Matteo ? » demanda le second homme.

« Nous avons l'autorisation du patron. Tu va pouvoir nous faire un joli feu d'artifice Juliano.» répondit celui qui avait été reçu par Toni.

Juliano sourit, puis mit le contact. Son collègue lui indiqua le lieu où ils devaient se rendre. Une petite maison en périphérie de la capitale. Les hommes se garèrent toutefois au bout de la rue. Il leur faudrait être discrets. Après avoir jeté un œil aux environs, ils passèrent par l'arrière. Juliano inséra un pied de biche dans une fenêtre. Une fois à l'intérieur, il chercha la cuisine. Il ne lui faudrait guère de temps pour installer son dispositif sous la gazinière. L'explosion détruirait le tout, et l'on penserait aisément à un accident domestique. Juliano régla le minuteur, et quitta les lieux. Retrouvant Matteo, il s'installa dans la voiture afin de vérifier le bon déroulement de l'opération. Ils avaient espionné leur cible pendant suffisamment de temps pour connaître ses horaires.


Le soir venu, les militaires quittèrent leur base avec un soulagement non dissimulé. Ils avaient bien cru s'endormir sur leur paperasse. Havoc interpella Kain dans le couloir.

« Hé Fuery ! Je passe par ta rue ce soir, je te dépose ? » proposa-t-il.

« Ah volontiers ! » sourit le jeune sergent.

Durant le trajet, ils bavardèrent gaiement. Le grand blond demanda si par hasard le sergent avait des nouvelles de sa sœur, Samantha, dont il avait fait la connaissance durant une mission où il leur avait été demandé de coincer des trafiquants d'art. Une chasse à la relique avait été lancée histoire de les appâter, or la grande sœur de Kain étant justement spécialiste en la matière elle avait été recrutée. Jean avait immédiatement craqué sur elle, comme cela ne lui était jamais arrivé. Mais la miss n'étant pas rentrée avec eux, il n'avait pu lui avouer sa flamme à temps. Il lui fallait attendre son retour.

« Non toujours pas. Cela ne fait qu'une semaine que nous sommes revenus. » répondit Kain.

« Je vois. » répondit sombrement Havoc.

Il garda le silence durant un moment.

« Et sinon, quand est-ce que tu nous présentera ta conquête ? » lança-t-il histoire d'oublier cinq minutes celle qui le hantait.

Question à laquelle Kain répondit très brillamment.

« Hein ? Qui ? Que quoi moi ? Ma quoi ? » rougit le petit brun.

Havoc gloussa.

« Toi. Montrer fille que toi avoir séduit. Toi y'en a comprendre ? » reprit-il.

« Oui, moi y'en a bien comprendre. Mais euh … non je n'ai … personne. »

« M'enfin Fuery, t'attends quoi ? Tu veux rester célibataire toute ta vie ? C'est pourtant bien agréable une présence féminine.»

« Ben … je suis plutôt timide en fait. Je ne sais pas trop comment les aborder. » avoua le sergent.

« Aaah. Sinon, c'est quoi ton type de femme ?»

Encore une question à laquelle Kain ne sut que répondre. Ne sachant comment s'y prendre, il n'y avait jamais vraiment réfléchi.

« Et pourquoi pas la petite Scieszka ? Je l'ai déjà vue te lorgner une ou deux fois. C'est une gentille fille. » suggéra le sous-lieutenant.

« Scieszka ? La jeune fille qui travaillait avec le général de brigade Hughes ? » se renseigna Fuery.

Havoc acquiesça. Kain tâcha de se remémorer le visage de la demoiselle. Elle portait des lunettes lui semblait-il. Ma foi, il faudrait qu'il la revoie pour juger. En attendant, il était arrivé à destination. Le sergent salua son supérieur, puis traversa la rue. Arrivé devant chez lui, le sous-lieutenant l'interpella alors qu'il venait d'ouvrir sa porte.

« Hé ! T'as oublié ton manteau !»

Kain retourna près de la voiture. Un instant après, la maison explosa, soufflant les deux militaires. Ils se redressèrent. Fuery chercha ses lunettes. Lorsqu'il les remit, il découvrit les flammes dévorant son logis.

« Wow ! T'avais oublié d'éteindre le gaz ou quoi ? » s'étonna Jean.

« Mais … mais non ! Ma … ma maison ! » répondit Kain, toujours au sol.

Havoc se releva puis regarda autour de lui. Repérant une cabine non loin, il s'y précipita pour avertir son supérieur. Le connaissant, il devait encore être au Q.G à terminer son travail en retard. De leur côté, les responsables pestèrent en constatant leur échec. Matteo démarra. Jean qui revenait, repéra la voiture qui quittait les lieux. Il fronça les sourcils.

Cinq minutes plus tard, le colonel arriva accompagné de son lieutenant et la police militaire. Kain était assis sur le rebord du trottoir. Les pompiers finissaient d'éteindre le feu. Roy approcha son sergent.

« Que s'est-il passé ? » questionna-t-il.

« Je n'en sais rien, si ce n'est que j'ai tout perdu. » répondit Fuery de manière laconique.

Il avait le regard perdu dans le vague, voyant sans les voir les soldats du feu achever leur besogne.

« Colonel, après vous avoir téléphoné j'ai remarqué une voiture au bout de la rue qui partait. Il y avait peut-être les coupables dedans.» fit Havoc.

« Les coupables ? Vous pensez que ce n'est pas accidentel ? » releva Hawkeye.

« Non en effet. Si vraiment c'était à cause du gaz, ça aurait pété depuis un moment. Et c'est pas le genre de Fuery d'oublier ce détail quand on part en mission.» répondit Jean.

« Je crois que vous avez raison. » concéda Roy en tournant les yeux vers les ruines fumantes.

Pourtant, Kain n'était pas le genre non plus à s'attirer des ennemis mortels, contrairement à lui. Qui pouvait bien avoir envie de le tuer ? Les pompiers confirmèrent que l'incendie était parti de la cuisine. Mais ce qui soutint la thèse du sous-lieutenant fut un reste de ce qui paraissait avoir été une bombe. En entendant la nouvelle, Kain sentit des sueurs froides. Le tuer lui ? Mais qui ? Et pourquoi ?

« Hé Kain. » interpella doucement Jean.

« Quoi ? »

« Je t'emmène chez moi pour ce soir, ok ?»

« Ah, merci.»

Ils quittèrent donc les lieux dévastés. Jean fit entrer son collègue dans son petit appartement, non sans penser qu'il aurait aimé que ce soit sa sœur en premier. Mais il avait plus urgent à penser pour l'instant.

« Bon ! J'ai fort heureusement mon canapé, si on peut appeler ça comme ça, qui se transforme en lit.» annonça le blond.

« Merci beaucoup sous-lieutenant. Je vous dois la vie n'empêche.» répondit Kain qui ôtait ses bottes.

« Pour commencer, on n'est plus en service alors laisse tomber le vouvoiement. Ensuite, je t'ai rien sauvé du tout : si t'avais pas oublié ton manteau tu serais un chiche-kebab à l'heure qu'il est.» répliqua Havoc qui se dirigeait vers sa chambre.

Kain lui adressa un pauvre sourire. Toujours sous le choc de ce qui venait de se produire, il ne put que rester planté comme une tige. Havoc revint, ayant passé une tenue de civil. Il tendit un t-shirt à son collègue.

« Désolé, mais vu notre différence de taille j'ai que ça à te proposer. Quoique … un de mes pantalons pourrait te servir de sac de couchage. » dit-il.

« Très drôle vraiment.» lança Kain en prenant ce qui lui servirait de pyjama.

Ceci fait, ils s'attelèrent à préparer le lit de fortune du sergent. Jean s'occupa ensuite du dîner. Kain s'offrit pour l'aider. Toutefois, il toucha à peine à ce qui lui fut servi, préoccupé par le fait de se savoir en danger de mort. Lui qui avait une expérience assez limitée du terrain en tant que militaire, il avait trouvé le moyen de s'attirer un ennemi mortel.

« Hé t'en fais pas vieux, on va pas te laisser te faire dessouder si facilement.» lança Jean pour lui remonter le moral.

« Hm ? Oh je sais bien mais … ça me fout quand même la trouille.» avoua Kain.

« Ben c'est normal non ? Tu sais vraiment pas qui pourrait t'en vouloir à ce point ?»

« Non, pas que je me souvienne c'est ça le pire.»

Jean l'observa pensif. Oui en effet, comment avait-il fait pour en arriver là ? Fuery, c'était un peu le petit frère de tout le monde, la mascotte avec Black Hayate. Un soldat timide et plutôt effacé à côté des autres (notamment Mustang). Bref, un beau mystère. Inutile de préciser que le militaire eut du mal à trouver le sommeil cette nuit-là. Ce fut donc avec des valises sous les yeux qu'il retrouva son collègue. Le sous-lieutenant l'assura qu'il pourrait rester chez lui le temps de résoudre cette affaire. Kain l'en remercia, annonçant tout de même qu'il commencerait à se chercher un nouveau logement le soir même.


De retour au Q.G, Roy annonça faire de la résolution du cas une priorité. Kain crut déceler une flamme dans ses yeux. Il n'eut pas le temps de s'y attarder davantage. Mais il avait raison : si jamais le colonel mettait la main sur qui osait toucher à l'un de ses hommes, il finirait en copeaux.

« Je suggère de commencer par relire les rapports des missions où nous n'étions pas avec le sergent. » proposa Riza.

« Bonne idée lieutenant, mais n'excluons pas ceux où nous étions tous là.» approuva Mustang.

Ils se rendirent donc aux archives, pour en ressortir chacun avec une pile dans les bras. De retour au bureau, chacun se mit en ordre d'éplucher les dossiers. Kain redoutait de découvrir le commanditaire de son meurtre, et surtout de quelle manière il allait s'en protéger. Une demi-heure plus tard, ce fut Falman qui mit un nom sur ce point d'interrogation.

« Oh … là … là. Je crois que j'ai trouvé.»

Toutes les têtes se tournèrent vers lui.

« J'ai là le rapport sur la mission De Vitto, un parrain de la pègre. Visiblement, le sergent Fuery a court-circuité une grosse transaction de drogue. C'est me semble-t-il ce qui vous a valu de monter d'un grade d'ailleurs. » raconta Falman en jetant un regard à son collègue.

Kain blanchit littéralement. Un parrain de la pègre. Le genre bien rancunier, qui savait de plus comment contourner la légalité et donc les forces de l'ordre. Qui avait les moyens de l'atteindre.

« Ouch.» commenta Breda.

« Ah oui en effet. Ça c'est de l'ennemi mortel.» ajouta Havoc.

« Gardons notre calme. Nous ne sommes pas sûrs que ce soit bien lui. » tempéra Roy.

« Avec votre respect colonel, qui voulez-vous que ce soit ? Vous savez aussi bien que moi que je ne suis pas le type à attirer ce genre de … de personne. » s'exclama Kain.

Mustang plissa les yeux. Bien sûr qu'il était au courant. Et il avait raison : ce ne pouvait être que Toni de Vitto le responsable. Fuery se prit la tête entre les mains.

« Bon. Nous avons au moins un nom. Tant que vous resterez avec nous, vous serez en relative sécurité. Là où nous allons devoir trouver une solution, c'est pour après votre service. » reprit le colonel.

Havoc informa ses collègues que le jeune logeait chez lui pour le moment. Ce qui pouvait aider à le surveiller.

« Je préférerais que l'on trouve une autre solution, sans vouloir vous offenser, sous-lieutenant. » intervint Fuery.

« Hé ? »

« Je n'ai pas envie d'avoir votre mort sur la conscience.»

« Mais ... »

« Ne vous en faites pas, je vais me débrouiller.» assura le sergent.

En attendant, la journée continuait. Il fallut notamment remettre les dossiers à leur place. Lors de la pause, Kain tâcha de se changer les idées. Il arriva dans la section où travaillait Scieszka. Cette dernière l'interpella et le salua. Fuery l'observa. Ah oui, il se rappelait d'elle maintenant.

« Vous n'avez pas l'air d'aller bien sergent.» nota la jeune fille.

« Oh euuuh … j'ai quelques petits soucis mais rien de grave.» mentit-il.

« Vraiment ? Si je peux vous aider, surtout n'hésitez pas.» assura-t-elle.

« Merci Scieszka, c'est gentil à vous.» sourit Kain.

Scieszka rougit et se passa la main à l'arrière de la tête. Fuery la laissa. Havoc avait raison, peut-être qu'il devait considérer l'idée de lier plus ample connaissance avec elle.


Pendant ce temps, Roy cherchait un moyen de protéger efficacement son sergent. S'il ne voulait pas rester à s'incruster chez le sous-lieutenant, ce qui se comprenait vu le danger, il devait trouver autre chose.

« Yoy Roy !» entendit-il.

En dehors de Hughes qui à présent n'était plus, ils n'étaient guère nombreux à être aussi familiers. Roy se retourner pour découvrir Dan Hiragi, un autre blond aux yeux bleus, du même grade que lui. Mustang lui retourna son salut et lui serra la main. Il s'installa ensuite pour prendre un café à son tour.

« Alors quoi de neuf ? » demanda Dan.

« Eh bien … tu gardes ça pour toi, mais j'ai un ennui avec un de mes subordonnés. Quelqu'un a décidé d'avoir sa peau.» fit Roy en baissant la voix.

« Oh ? En voilà une tuile. Tu sais qui ou pas encore ?»

« Oui, un certain Toni de Vitto, tu connais ? »

« Aïe, le parrain de la pègre ? Ton subordonné est dans une belle mouise, si je peux me permettre.» commenta Dan.

« Je sais. Sa maison a déjà volé en éclats, pour le moment il loge chez un de mes gars, mais il ne veut pas s'éterniser de peur que son collègue y passe aussi.»

Roy cherchait donc comment résoudre ce problème. Tant qu'il n'avait pas la preuve formelle qu'il s'agissait bien de De Vitto, il ne pouvait rien faire. Ce qui était peut-être une chance pour le parrain également, qui n'aurait ainsi pas à avoir affaire à un déluge de flammes. Pour le moment du moins.

« Pourquoi tu ne lui trouve pas un garde du corps ? » suggéra Dan.

Roy manqua de recracher son café. Il regarda son ami avec des yeux ronds.

« Mais c'est ça ! C'est exactement ça ! » s'exclama-t-il.

« Je sais je suis splendide.» plaisanta Dan.

« Gnahaha. Il me faut donc un garde du corps pour mon sergent … mais … où ça se trouve ?»

« Essaie voir dans ton jardin. Tu grattes un peu côté sud, ça préfère le soleil en principe. Plus sérieusement, je peux t'en recommander un.» répondit son camarade.

« Ah oui ? Dans ce cas je suis preneur. »

« Je vais déjà vérifier sa disponibilité. Je tiens au courant.»

La pause s'acheva, chacun retourna à ses quartiers. Roy se sentait déjà mieux d'avoir trouvé en partie une solution à son problème. Il alla informer le principal concerné.

« Ma foi, je veux bien. » répondit Kain.

Le sergent ne serait toutefois réellement soulagé qu'une fois De Vitto en prison. Ou mort, ce qui serait nettement plus définitif.


De son côté, Dan rentra chez lui. Il prit immédiatement le téléphone pour joindre ce fameux garde du corps. Qui décrocha au bout de trois sonneries.

« Ah tout de même ! Je commençais à me dire que tu devenais plus lente. » lança Hiragi.

Un court silence se fit.

« Dan. Souhaites-tu donc une démonstration de ma rapidité ?»

« Non sans façon merci. Je t'appelais car j'ai du boulot pour toi.» informa le militaire.

« Tiens donc. Qu'est-ce que t'as encore fait comme connerie ?»

« Non mais oh ! C'est pas parce que tu m'as aidé une fois que je fais sans arrêt des conneries comme tu dis !» riposta Dan.

« Qu'il dit.»

« Bon blague à part, c'est pour un de mes collègues. Un de ses subordonnés a un gros caillou dans la godasse.»

« Dis-lui qu'il change de chaussure alors.»

« Ça tombe bien, c'est toi la nouvelle paire. » sourit Dan.

« Je suis rarement à la pointure des gens. C'est un militaire si j'ai bien compris. Curieux.»

« Mouais, enfin il est la cible d'un parrain de la pègre. Tu peux t'en charger ?»

Pas de réponse. Dan savait que son interlocuteur réfléchissait à la proposition.

« Entendu. Tu diras à tes potes les bleus de se tenir correctement par contre.»

« Inutile de me le rappeler. Je sais très bien que je dois prendre les devants à ce niveau. Quand peux-tu arriver au Q.G ?»

« Demain. »

« Farpait. Je t'y attendrais.»

La conversation prit ainsi fin. Dan regarda le téléphone, pensif. Espérons que le militaire allait bien s'entendre avec son garde du corps.