Je suis désolée mais j'ai encore fauté, seigneur… Je me suis penchée sur une autre fic que « Mésalliances » alors que j'avais promis de publier au moins dimanche. Je n'ai pas d'excuse… à part celle habituelle. Vous ne voyez pas laquelle ? Bah si ! Celle qui consiste à dire que j'avais pas trop d'inspiration en ce moment. Je vais être franche, envers vous, Seigneur, j'ai juste pas envie de taper parce que je sens que j'ai pas encore trouvé la bonne phrase pour commencer. C'est que c'est trèèèèèès important la première phrase d'un chapitre. Alors voilà, j'ai confessé ma faute et je peux dès lors vous dire ce pour quoi je suis là !
Bref, pas de chance pour les anti-DMHG car Feylie a encore frappé dans une nouvelle song-fic ! C'est pas de ma faute ! Si vous voulez que j'arrête d'en écrire et bien dites à JKR d'écrire un DMHG et je vous jure qu'après – foi de Feylie – je n'écrirai plus de song-fic sur ce couple de toute ma vie… sauf le dimanche (bah, oui c'est le jour du Seigneur, lol)
Bon, pour en revenir à notre deal, je suis là pour vous dévoiler un autre de mes écris.
Titre de la song-fic : Tel est pris qui croyait prendre
Chanson : Cœur de loup de Philippe Lafontaine (années 80 alors les plus jeunes faudra aller vous renseigner chez les parents, lol)
Couple : genre c'est pas évident !
Disclaimer : La chanson n'est pas de moi évidement tout comme Draco et sa figure d'ange diabolique n'est pas à moi. Bref, tout l'univers de HP n'est pas à moi… je crois que je vais créer le mien, lol.
Bonne lecture !
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Tel est pris qui croyait prendre
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Granger...
Je sais lorsque cette érudite Gryffondor passe derrière moi, je sais lorsque son regard s'attarde parfois sur moi. Et pour cause…
Pas le temps de tout lui dire
J'ai passé six ans à la mépriser. Je passe cette dernière année à me demander si j'ai eu raison. Que tous ces mots aient pu passer la barrière de mes lèvres je ne le nie pas, et je n'en ai nullement l'intention. Que j'ai pu me montrer odieux, je le conçois mais je ne suis pas prêt à m'en excuser devant elle.
Ma seule envie aujourd'hui est de pouvoir me rapprocher de celle qui a été mon cauchemar durant des années, elle et ses deux amis que j'aurais voulu voir danser au bout de la baguette de Voldemort.
Jalousie ?
Pas le temps de tout lui taire
Juste assez pour tenter la satyre
Un Malfoy ne connaît pas la jalousie en temps normal mais il n'aime pas voir ses possessions le narguer jour après jour. Granger est ma possession. C'est une satanée Sang-de-Bourbe mais elle m'appartient. Je suis le seul à pouvoir l'insulter, le seul à pouvoir la faire pleurer lorsque l'envie m'en prend... le seul à pouvoir et devoir la posséder.
Granger…
C'est un nouveau défi qu'un Malfoy ne pourrait pas ignorer. Peu importe mes préceptes, peu importe le danger qui me guette, peu importe si je dois recevoir un endoloris après avoir fauté. Aucun danger ne pourrait me faire renoncer à cette aventure.
Y'a-t-il un mot pour décrire ce qui m'arrive ? Je vous retiens d'employer le moindre mot qui puisse décrire ce que les romans à l'eau de rose relatent dans leur tonne de pages. Je n'ai pas ce symptôme. Je prie Merlin pour ne jamais être atteint de ce mal qui vous abruti, pour preuve s'en référer à Potter et Weasley devenus incurables depuis ces deux dernières années.
Je suis inconscient, je suis cinglé, je suis hypnotisé mais c'est tout. Pas d'amour... du moins, pas cet amour qu'on chante devant des chandelles sous la lune glacée qui rit déjà de la future rupture. Granger est devenue en quelques semaines la seule femme que je rêve d'avoir dans mon lit.
Adolescent en pleine période de croissance ?… sans doute. Un gamin capricieux qui refuse de voir son jouet devenir celui de son ennemi ?... plus que certain. Un homme envoûté par une femme qui aux premiers abords n'a rien d'une vélane mais qui avec le minimum sur le dos peu devenir aussi délicieuse qu'un fruit juteux accroché à un arbre du paradis ?... je suis cet homme !
Granger est ma proie. Granger est celle qui doit être sacrifiée sur l'autel de mes lubies. Granger et aucune autre. Et cette obsession en est devenue insupportable.
Qu'elle sente que j'veux lui plaire
Sous le pli de l'emballage
Mes nuits sont peuplées de ses courbes que je suis le seul à avoir découvert derrière ses vêtements trop larges pour elle. Je suis doué pour voir ce que les autres ne voient pas. Mais surtout bien plus adroit lorsqu'il s'agit de dévêtir. Et Granger n'y échappera pas.
Les jours ont défilé lentement. Alors que mon plan prenait forme, mes délires eux devenaient de plus en plus évidents. Mais quelque soit mon désir pour Granger... ne rien hâter, ne rien laisser au hasard.
Le serpent sait tromper ses proies surtout lorsqu'il s'agit de dépravation. Ce n'est pas une nouvelle.
Attirer son attention, l'hypnotiser par un seul regard, la troubler plus que nécessaire jusqu'à ce qu'elle s'interroge sur ses sentiments, jusqu'à ce que son corps demande le mien inconsciemment.
J'hanterai ses rêves comme elle hante les miens.
La lubie de faufiler
Qu'elle murmure se sera mon nom.
Qu'elle soupire se sera sous mes baisers.
Qu'elle gémisse se sera sous mes doigts.
La folie de rester sage si elle veut
Ou pas l'embrasser
Mais toujours dans ses rêves.
Je l'harcèle de nuit et l'ignore de jours.
Pour qu'aujourd'hui je puisse recevoir le fruit de mes efforts. Un jour à marquer d'une croix blanche…aussi blanche que les draps qui recueilleront le sang de la vierge.
Granger revient de la bibliothèque, ce qui n'est pas étonnant de sa part. Il faudrait être un homme exceptionnel pour la détourner de ses bouquins... ce que je suis. Un Malfoy l'est obligatoirement.
Quand d'un coup d'aile se déplume
Mon œillet luit fait de l'œil
Son regard se pose dans ma direction mais dès que nos yeux se rencontrent, elle détourne ses belles prunelles chaudes pour fondre aussitôt en direction de la table des Gryffondor où elle retrouve ses deux amis que je ne nommerai pas. Faudrait-il m'énerver en cette belle fin de soirée qui va voir ma victoire éclater en pleine nuit ?
Ni Potter, ni Weasley ni mon père et son maître aux visages légèrement hideux - pour ne pas dire monstrueux - ne me feront rater l'issue de cette chasse entreprise depuis octobre.
Même hululer sous la lune ne m'fait pas peur
Pourvu qu'elle veuille
Je me retourne pour pouvoir contempler ce qui est à moi. Ses joues rougissent. Sa langue passe sur ses lèvres.
Je n'ai qu'une seule envie
Me laisser tenter
Elle ne sait pas que ce simple geste me rend fou au point de vouloir pétrifier les quelques étudiants présents et ce dans l'unique but d'apprendre à cette Granger que tous les serpents n'ont pas le sang froid. Mais je dois suivre mon plan à la lettre et ne pas me laisser aller à mes pulsions... pas pour l'instant.
Un sourire narquois naît sur mes lèvres.
La victime est si belle
Et le crime est si gai
Que quelqu'un me mène dans un tribunal, je ne contesterai pas les faits. Je suis coupable d'entreprendre cette séduction mais pas coupable si elle succombe... ce qui se fera bientôt.
L'innocence même. La victime qui ignore à quel point ses agissements la condamne au fil des minutes. Elle est au bord du ravin et je l'y pousserai sans états d'âme.
Elle ne cesse de faire passer sa plume dans sa bouche. Comment voulez-vous que j'y résiste ?
Pas besoin de beaucoup
Mais pas de peu non plus
Je ne suis qu'un homme et qui plus est un Serpentard, le prince ne vous en déplaise. Ne me demandez donc pas d'être un ange du jour au lendemain après des années d'apprentissage chez un père mangemort. Qu'on me lance des insultes pour ce que je m'apprête à voler, je les essuierai avec plaisir. Qu'on m'envoie en enfer j'y demeurerai avec joie si j'obtiens ce que mon esprit pervers convoite si intensément au point de renier ses principes.
Que je me lie à elle, je ne pense pas que mon sang pur en prendra ombrage. La pureté se perd d'une façon ou d'une autre. Et puis, l'ange Gabriel perd-ils ses ailes en descendant chez les Moldus ? Non, alors pourquoi devrais-je me sentir souillé de me lier, le temps d'une nuit, à une Sang-de-Bourbe ? Et puis, si Granger perd la sienne, je peux bien me permettre de perdre un semblant de pureté.
Par le biais d'un billet fou
Lui faire savoir que j'n'en peux plus
Les arguments sont là. Ils tiennent et personne ne les défera tant que je resterai maître de ma raison. Qu'on ne me dise pas que je vais briser la vie si merveilleuse d'une Gryffondor. Qu'on ne tente pas de me faire pleurer sur le sort de cette demoiselle qui a eu le malheur de me plaire. Et oui, qu'on ne vienne pas me faire la morale ! Je n'ai pas l'intention de vous écouter. Ce serait nouveau, tiens. Je n'ai aucun regret en moi, je vous le dis haut et fort !
C'est le cas du kamikaze
J'imagine déjà Granger au petit matin. Je vois déjà son regard ambré voilé par les larmes. Je vois sa lèvre trembler… ces lèvres que j'aurai embrassées quelques heures plus tôt. Je verrai les sanglots secouer le corps de la lionne alors qu'ils se tordaient de plaisir sous le mien des minutes plus tôt.
Qui suis-je pour être aussi peu sensible envers une pauvre lionne sans défense ? Je sais déjà quels mots elle utilisera pour tenter de me culpabiliser.
Douceur ou Cruauté ?... Cruauté.
Adorable ou Odieux ?... Odieux.
Gryffondor ou Serpentard ? Serpentard pour la vie !
C'est l'abc du condamné
Manque de chance pour elle, ces mots ont déjà été assimilés par mon ADN. Je suis tout ça et plus encore ! Vicieux pour avoir imaginer ce plan machiavélique, manipulateur pour avoir aussi bien mené une pauvre lionne sans défense jusqu'à mon lit et aussi fourbe pour avoir menti sur des sentiments que je n'avais pas.
Mais dites-moi pourquoi me lancer des pierres ? Moi, qui n'aura pas user de l'Imperium pour convaincre Granger de me suivre. Je suis innocent et le plus drôle dans cette histoire est de savoir qu'elle m'aura cédé de sa propre volonté. Savoir que son corps a désiré le mien au point de jeter aux orties ses principes, son ressentiment pour moi et sa chère vertu que j'aurais pris soin de déguster sans aucun paiement par la suite. Comme toujours, je prends sans donner en retour.
Le légionnaire qui veut l'avantage des voyages
Sans s'engager
- On peut savoir ce qui te fait autant rire, Malfoy ?
Je lève les yeux et vois Potter devant moi. Pauvre petit lion qui va perdre la bataille face au malhonnête serpent que je suis. La vie est si belle lorsqu'on sait la regarder de mon point de vue.
- La tête que Weasel fera lors du prochain match de Quidditch... Tout le monde sait que Weasel est notre roi.
Potter ose poser ses sales pattes sur moi. Il m'oblige à me lever, ce que je fais mais parce que je le souhaitais. Il m'empêchait de voir Granger.
Elle est si frêle esquive
Que peut-elle bien penser de cette altercation ? Je passe un coup d'œil au dessus de l'épaule de St Potter. Zut, j'oubliais que Weasel concourait pour le titre de l'homme le plus longiligne du monde sorcier.
- Je t'en prie, Weasel, fais-moi le plaisir de te déplacer de quelques mètres. Tu me gâches la vue.
Je suis certain que Granger doit à cet instant prendre la teinte d'une tomate plus que mûre.
Sous mes bordées d'amour
Je suppose qu'elle suppose
Que je l'aimerai toujours
En un sens, elle est adorable... ce qui ne veut toujours pas dire que je couve un mal étrange. Je suis moi et rien ne me fera plier devant ce maudit Eros.
- Quelle vue ? demande Weasley.
Pour le coup, je remercié Merlin d'avoir fait de Weasel un homme. Imaginez un peu qu'il ait été une femme et que mes hormones aient jeté leur dévolu sur... non, impossible ! Un Malfoy dans un lit d'un Weasley... c'est aussi impossible que de voir Voldemort dans celui de Potter. Quoique si d'aventure ces deux-là cherchaient un terrain d'entente, ce serait leur manque d'amour durant leur enfance qui les ferait se rapprocher. Quand je disais que ces deux ennemis avaient plus de points communs que mon père et moi.
- Weasel, je voudrais que tu dises à ta chère maman que je la remercie de t'avoir engendré en tant qu'homme... mais qu'elle aurait tout de même pu te payer un cerveau fonctionnant à plus de cinq pour cent. Tu remarqueras que je te concède tout de même un fort taux d'intellect. Ne me remercie pas. Je suis dans un bon jour... Qui ne le serait pas s'il devait rejoindre ce soir une muse encore plus ravissante qu'une vélane ?
- Dis-moi Malfoy, tu n'aurais pas pris un cognard sur la tête ?
- Attends que je réfléchisse, Weasley ?... Non. Pourquoi ?
- Tu es légèrement plus con que d'habitude, répond Potter. Ça doit être le fait que tes amis ne soient pas là. Un cerveau à se partager pour trois c'est pas évident. Dès que les deux autres se barrent y'a plus grand chose dans ta tête.
- Ecoute Potter, tu peux même insulter mon père - par contre oublie ma mère, je serais extrêmement peiné de devoir te lancer un endoloris en pleine figure si tu avais l'idée de l'insulter - tu peux même déclarer à toute l'école que je suis un salaud de mangemort... tu ne parviendras pas à me faire perdre ma bonne humeur.
- Toi… de bonne humeur ? Pourquoi donc ? Ta maman t'a envoyé un sachet de chocogrenouilles ?
- Y'a un peu de ça, c'est vrai. Mais apprend, mon petit père, que ma confiserie préférée va m'être adressé depuis ta maison. J'avoue que les Gryffondor sont assez généreux lorsqu'il s'agit de partager leurs belles possessions avec moi.
- A mon avis, Harry, Malfoy n'a plus toute sa tête.
Potter me relâche, sûrement du même avis que son crétin de copain. Ils retournent se rasseoir.
Et là... je vois ma chère proie cuite à point, c'est le mot.
Le doigt sur l'aventure
Le pied dans l'inventaire
Elle me regarde, baisse les yeux, les relèvent puis les rabaissent. Elle ne sait plus quoi faire pour éviter mon regard gris qui loin de lui glacer le sang doit l'incendier sur place.
Même si l'affaire n'est pas sûre
Ne pas s'enfuir
Ne pas s'en faire
Et d'un baiser que je lui envoie de la main, je lui enfonce le poignard en plein coeur. Cette fois-ci, elle se lève sous les yeux ahuris de ses deux Gryffondor préférés et sans même prendre les bouquins qu'elle a ramené avec elle, quitte la salle à grand pas.
- Mais qu'est-ce qu'elle a Hermione ? demande innocemment Weasley.
- Je ne sais pas mais à mon avis, elle nous couve un truc.
- Juste un amour qui ne demande qu'à être assouvie...
Par moi. Oui, par moi et aucun autre.
- De quoi parles-tu Malfoy ?
- D'une chose que je ne voudrais pas exposer à vos oreilles si chastes.
Et d'un éclat de rire, je quitte la salle à mon tour.
Je n'ai qu'une seule envie
Me laisser tenter
En courant, je rejoins mes appartements de préfets. Il faut que j'aille voir, il faut que j'aille constater par moi-même si la cage s'est bien refermée sur la lionne.
La victime est si belle
Et le crime est si gai
Personne dans le couloir. Je prononce le mot de passe et j'entre. La salle commune est éclairée par un feu dans la cheminée comme je l'avais laissé avant de partir.
Personne.
Je passe dans ma chambre et je ne vois rien. Aucune Gryffondor dans les parages. Je n'ai pas pu me tromper. Tous ces billets enflammés, toutes ces roses envoyées... ma fierté ne l'acceptera jamais.
Cœur de loup
J'ai pris bien trop de risque, craché sur bien trop de mes principes pour ne pas obtenir ce qui m'est dû ! Je n'ai pas pu perdre. Je le sais !
Je claque violement la porte. Réfléchissons tranquilement.
Peur du lit
C'est une fille.
C'est Granger.
C'est une Gryffondor.
Plongez ces données dans une casserole et vous obtiendrez une jeune vierge qui sait que son courage ne la quittera pas si elle demeure dans sa chambre.
Doué Malfoy ? Toujours, ne vous en déplaise messieurs dames.
Je traverse la salle commune puis je frappe à la porte de Granger.
Pas de réponse. Peu importe. Je suis le maître ici. J'entre et je remarque alors que la pièce est dans l'obscurité. Mais pourtant je ressens sa présence.
Elle est près de la fenêtre. Les yeux dirigés vers le ciel, implorant sans doute la lune de veiller sur notre nuit d'amour.
- Bonsoir, dit-elle sans se retourner.
- Bonsoir.
Séduis-la
Sans délais
- Tu étais sérieux ?
- A propos de quoi ?
- Malfoy ! crie-t-elle en se retournant.
Suis le swing
Et là... Impossible de répliquer. Je reste bouche bée devant ce visage éclairé par le reflet de la lune. Elle est en colère, c'est toujours ainsi qu'elle est lorsqu'elle s'adresse à moi. Je l'ai mérité... Mais il y a autre chose…
C'est le coup de gong du king... Bong !
Je ne sais pas ce qui m'arrive mais il faut que je me ressaisisse. Mon plan est dans sa phase finale pourquoi ne pas croquer ma proie tout de suite et maintenant ? Pourquoi ces palabres alors que nous savons tous les deux que cette nuit n'est pas sous le signe de la discussion.
Cœur de loup
- Je suis désolé si je ne suis pas aussi démonstratif dans mes sentiments que Potter.
- Je le sais, tu me l'as écris.
- Je ne cherche pas à te mentir, Hermione...
M'as-tu lu ?
L'utilisation de ce nom semble la rassurer.
- Je ne vaux rien. J'ai un père que tous voudraient voir mort comme son maître. Où que j'aille je suis... mais avec toi... Je voudrais que tu me croies même si je n'ai jamais été doux avec toi. Laisse-moi te prouver à quel point je...
L'appel aux
Gais délits
- Tu quoi ?
- C'est difficile à dire, dis-je en m'installant sur le lit et en plongeant mon visage dans mes mains.
- Tu en es capable, Malfoy.
Elle s'approche et s'agenouille devant moi. Elle est perdue, la pauvre.
- Malfoy, regarde-moi.
Je lève les yeux et ce que je lis c'est... Je ne suis plus certain de savoir ce que je fais. Qui est perdu ?
Sors du ring
Ne pense plus et embrasse là au lieu de tergiverser.
Embrasse-là à en perdre haleine.
Enserre là jusqu'à ne faire plus qu'un avec elle.
Oui, je le voudrais plus que tout mais ce regard...
C'est le coup de gong du king... Bong !
Elle saisit mon visage et le sien se rapproche du mien. Nos lèvres se frôlent avant de se toucher. La barrière ne tient pas. Nos langues entreprennent un ballet qui me fait perdre pied.
Pas le temps de mentir
Ni de quitter la scène
Je l'ai entraînée avec moi sur le lit. Allongée sur moi... Je n'arrive pas à le croire, mais plus que ce corps c'est la passion que je sens dans ce baiser qui me rend fou. Elle se redresse et me regarde d'un air effarouchée. Trop tard, ma chère lionne.
YEP ! Elle aura beau rougir
De toute façon il faut qu'elle m'aime
J'ai l'impression qu'elle saisit les mots que je viens de penser. Car aussitôt la lionne attaque. Je m'affole. Je pensais pouvoir contrôler le moindre de mes gestes mais c'est elle qui a déjà pris le contrôle en passant ses mains sous ma robe de sorcier puis sous ma chemise. Ses mains sont si douces. Et les mots qu'elles murmurent à mon oreille ne sont faits pas pour calmer l'excitation qui monte en moi.
Je n'ai qu'une seule envie
Me laisser tenter
A cheval sur moi, elle parvient à me faire ôter ma robe de sorcier. Elle s'attaque alors aux boutons de ma chemise avec sensualité. Et... fatalement, ma chemise rejoint ma robe de sorcier sur le sol. Et Granger s'entête à déposer des baisers mouillés sur mon torse.
La victime est si belle
Et le crime est si gai
Je rêve. Je dois forcément rêver. Granger ne peut pas changer en quelques minutes... Mais il faut dire que je la comprends. Quelle fille serait assez folle pour ne pas profiter d'un corps aussi parfait que le mien ? Oui, mais tout de même, il s'agit de Granger et non d'une de ces filles déjà bien experte en la matière.
A moins que je me sois trompé sur Granger. Pas possible. Il n'y a rien de plus innocent qu'elle. Une Miss je-sais-tout qui ignore tout des choses de l'amour, c'est ce qu'elle est ! Et si d'aventure, un de ces moldus a osé poser ses sales pattes sur elle... Non, je n'ose pas imaginer ce cas de figure. Il vaut mieux que ma proie soit pure sans cela je sens que certains – moldu et sorciers - vont vite perdre un membre fort essentiel de leur anatomie.
- Malfoy, dit-elle dans un soupir.
Je parviens à répondre un "oui" d'une voix enrouée.
Pas le temps de tout lui dire
Ni de quitter la scène
Elle plonge son regard dans le mien. Je ne sais pas ce que son regard a de si particulier mais il me met mal à l'aise. C'est étrange.
YEP ! Elle aura beau rougir
De toute façon il faut qu'elle m'aime
Elle se penche alors sur moi pour prendre je ne sais quoi sous son oreiller, me mettant dans une situation fort délicate. Mon visage n'a jamais été aussi près de sa poitrine. Je sens son parfum et il me grise.
Pas le temps de tout lui dire
Coeur de loup
Ni de quitter la scène
Séduit là
Mes mains se dirigent de leur propre volonté sous la chemise de cette séductrice et parviennent à découvrir le tissu qui maintient cette poitrine bien en place.
Yep ! elle aura beau rougir
Où elle est
De tout façon il faut qu'elle m'aime
Beau colis
Mais avant que mes mains n'aient pu ôter les agrafes de son soutien-gorge, Granger se redresse avec un sourire malicieux sur les lèvres. Ce n'est pas Granger, on me l'a forcément changée !
Pas le temps de tout lui dire
Coeur de loup
Ni de quitter la scène
L'appel au...
Elle balance devant mes yeux, un tissu pourpre. Je fronce des sourcils mais je comprends vite où elle veut en venir. Je suis perdue là. Je ne contrôle plus rien et... c'est à la fois effrayant et fabuleux.
Elle pose le tissu sur mes yeux et le noue. Je vais devoir la découvrir à tâtons, ce qui n'est pas si désagréable après tout. Et puisqu'elle tient à jouer, jouons !
Yep ! elle aura beau rougir
en dit long...
De toute façon il faut qu'elle m'aime
C'est joli
- Hé Granger !
Pas le temps de tout lui dire
Cœur de loup
Peur du lit
Elle a saisi ma main et je sens un autre tissu se nouer autour de mon poignet.
- J'ai demandé à des copines quelques conseils pour ma première fois. Tu veux bien me passer ce petit caprice, Malfoy ?
- Bien sûr, Granger. Mais à mon avis tu devrais éviter de demander des conseils à tes amies. Je ne pense pas que ça, ça soit un jeu pour une vierge.
- On verra bien, dit-elle en continuant son travail.
Au bout de quelques minutes, mes mains et mes pieds sont fermement attachés aux quatre coins du lit. Je suis bel et bien prisonnier de la lionne pour mon plus grand plaisir. Plus aucun recul n'est permis.
Ni de quitter la scène
Séduis-la
Sans délai
Elle revient s'asseoir près de moi puis m'ôte le bandeau que j'ai sur les yeux.
- Tu es à croquer dans cette position Malfoy... complètement à ma merci.
- Je sais. A ta place, je consommerai de suite.
Yep ! elle aura beau rougir
Où elle est
De tout façon...
Son visage s'approche du mien et elle m'embrasse à nouveau, puis fait glisser son doigt le long de mon torse avant de s'attarder autour de mon nombril. Je me mords la lèvre.
O LA LA
... il faut qu'elle m'aime
Beau colis
Joli lot
- Granger, je ne suis pas de nature patiente...
- Oh, je croyais. Après ces semaines à me courir après.
- Disons que je suis patient lorsque les circonstances le demande.
Pas le temps de tout lui dire
Cœur de loup
M'as-tu lu
Elle sourit. Un sourire bien trop espiègle à mon goût. Mais il est bien trop tard pour se poser des questions.
Ni de quitter la scène
Elle se lève soudain et croise ses bras sur sa poitrine, poitrine que je voudrais bien voir moins vêtue.
L'appel aux
Gais délits
Yep ! elle l'aura beau rougir...
- Les filles ! crie-t-elle soudain.
En dit long
De toute façon...
Là, y'a un gros et immense problème qui vient de se poser dans mon plan. "Les filles" ça veut dire quoi ? Elle n'a pas fini sa phrase, c'est ça ? C'est sûrement une...
C'est une mauvaise plaisanterie.
Mets l'holà
... il faut qu'elle m'aime
La porte s'est ouverte sur une belle brochette de demoiselles que je rêve déjà d'embrocher, sans aucun jeu de mot. Dans l'ordre, nous avons Pansy Parkinson Serpentarde de son état, Lavande Brown une Gryffondor - personne n'est parfait, Susan Bones une Poufsouffle qui regrettera bientôt sa loyauté envers ses amies et Padma Patil une Serdaigle qui a dû perdre son intelligence en route.
- Tu as l'appareil de Colin ? demande Granger à Brown.
Projet numéro un : si ces folles osent me prendre en photo, je sens que le premier à recevoir mon poing dans la figure sera un certain Colin Crivey qui non seulement a eu le malheur d'être le photographe personnel de Potter mais qui a eu le culot de prêter son appareil à des filles !
- Tiens, dit la Gryffondor en tendant l'appareil à Granger.
Là, je suis mal. Très mal. Qu'est-ce qui a bien pu foirer dans mon plan ?
- Attends, Granger ! C'est quoi cette blague ?
- Tu ne le devines pas, Malfoy ?
- Pour votre bien à toutes les cinq, j'ose pas trop me hâter dans mes conclusions.
- Tu sais que tu es diablement sexy, Draco, me dit Pansy.
- Je le savais déjà ! Ce que je savais pas c'est que Granger voudrait faire une partie à six. Je sais que je suis le meilleur mais j'ai mes limites alors mesdemoiselles retournez jouer à la poupée avec d'autres mecs ! Et toi, Granger tu me détaches !
- Dis-moi, Malfoy, formule Granger d'un air candide, tu m'aimes toujours ?
- Pas depuis que ces filles sont là !
Un flash m'aveugle soudain. Cette fois-ci, je suis mort.
- GRANGER ! MERDE A QUOI TU JOUES !
- A rien, Malfoy, réplique-t-elle en tendant l'appareil à Brown.
Elle s'avance vers moi et pose une main sur ma joue.
- Tu es un vrai petit monstre, Malfoy. Mais dommage que cette fois-ci tu ais raté ta cible... tel est pris qui croyait prendre… pas vrai, mec ?
Et elle dépose un baiser sur mes lèvres avant de se poster à côtés de ses quatre autres compères qui gloussent comme des idiotes.
- Une pour toutes..., commence Granger.
- Et toutes pour une ! terminent les autres en sautant de joie au plafond.
Pansy, Hermione, Lavande, Susan et Padma ensemble... Serpentard, Gryffondor, Poufsouffle et Serdaigle liées contre moi. Qu'est-ce que j'ai bien pu faire au monde sorcier - à part bien sûr m'amuser comme tout adolescent qui se respecte – pour subir ça ?
C'est joli
Quand c'est laid.
- Vous m'avez piégé ! Vous n'avez pas honte ?
- Ca te va bien de dire ça, Draco. Venant de toi, c'est pas très crédible, se moque Pansy.
- Toi, je te retiens ! Je croyais que t'étais ma meilleure amie mais...
- Solidarité féminine, mon cher Draco. Et puis, il fallait bien te clouer un peu le bec.
- Après ça, je t'assure que tu vas y réfléchir avant de vouloir tromper une autre fille, ajouta Lavande.
- Mais merde ! J'étais sérieux ! Gran... Hermione, crois-moi ! crie-je en bougeant dans tout les sens dans l'espoir de faire céder mes liens.
- Je le sais, mon cher dragon au coeur de glace. On en reparlera à l'aube comme ce matin avec un bon café... Tu te souviens ?
Me souvenir de quoi ? Qu'elle m'a apporté un café ce matin comme toute fille éprise de son futur amant. Venant de Granger, cette phrase est pourtant louche. Ça cache forcément quelque chose mais quoi… attendez cinq minutes…
- Tu m'as ensorcelé ?
- Presque, rétorque-t-elle avec un clin d'oeil. Bon allons-y les filles. On va discuter de nos prochaines proies.
Et dans un éclat de rire, elles quittent la chambre. Granger s'apprête à refermer la porte sur moi puis soudain me dit d'un sourire dépourvue de toute malice.
- Tu sais Malfoy, ta déclaration était si belle. Je ne savais pas que derrière le Serpentard con et prétentieux se cachait un garçon si romantique.
Et puis, elle referme la porte, me laissant perplexe. Je crois que Granger est devenue folle. Normal à force de courir milles dangers avec Potter. Il faudrait sans doute que les éloigne l'un de l'autre pour plus de sûreté. J'y tiens un peu à cette maudite lionne ! C'est la seule à pouvoir me faire des coups bas comme celui-là…
Et puis tout à coup, alors que la situation ne s'y prête vraiment pas, j'éclate de rire à mon tour. Tel est pris qui croyait prendre. Granger a raison.
Je ne sais pas encore jusqu'où mais je sais qu'entre elle est moi tout n'est pas encore fini... non, l'histoire vient à peine débuter entre nous. Et que cela prenne des semaines voire des années, je l'aurai dans mon lit cette maudite Gryffondor !
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- Je vous avais bien dit que sa tête serait trop drôle à voir, dit Pansy.
- C'est bien vrai, renchérit Padma. Je n'ai jamais vu le prince Malfoy aussi gêné ! Sa jolie figure a prise les couleurs d'une belle écrevisse. A un concours, il aurait gagné haut la main !
- Dis-nous Hermione, c'est quoi cette histoire d'ensorcellement ?
- Je ne me souviens pas, répond-elle espiègle.
- Allez dis-nous ! la poussa Susan.
- Tu me le dis à moi, ajouta Pansy. Puisque je suis la meilleure amie de Draco, je dois savoir ce que tu as tramé contre lui.
- Et bien... J'ai voulu m'assurer que Malfoy n'avait vraiment aucun sentiment pour moi.
- Il n'en a pour personne, jugea Lavande. Faudrait être le diable en personne pour pouvoir faire fondre son cœur de glace.
- Bah, peut-être... en tout cas, je peux vous dire que le Véritaserum c'est très pratique.
- C'EST PAS VRAI ? T'AS PAS OSE ? s'écrièrent-elles en coeur.
- Franchement, vous croyiez que j'aurais pu jouer les séductrices avec un mec qui ne voulait que ma virginité ? Je l'aurais tué avant.
- Alors, Malfoy... J'arrive pas à le croire.
- Il faudrait déjà que LUI arrive à le croire, se moqua Pansy. A qui le tour ?
- Ronald Weasley, dit Lavande. Vous allez m'aider à le décoincer un peu.
- Pour des filles, on n'est vraiment pas gentilles, dit Hermione.
- Et alors ? Faut bien se venger des hommes.
Et dans un éclat de rire, les cinq filles s'éloignent dans le couloir, le coeur léger.
xxx Finish xxx
Hé hé hé ! Vous allez pas me croire mais au départ je prévoyais de faire passer notre douce et virginale Hermione à la casserole (comment dire « non » à Draco ? franchement) Mais en dormant… (il était quoi ? 2 heures du mat) j'ai eu THE révélation !
Je tenais à venger toutes les filles désabusées par tous ces bad boys qu'on aime mais qui se foutent un peu parfois et même beaucoup de notre gueule. Pas vrai les filles ?
En plus, un Malfoy piégé par cinq demoiselles de différentes maisons…. c'est une scène que je ne pouvais pas et que je n'avais pas le droit de jeter à la poubelle. Alors, disons que Draco n'a pas eu de chance d'avoir été entre les mains de Feylie qui lui a joué un bien vilain tour en tant qu'auteur… pardon, mon ange, je sais que je suis méchante avec toi mais je t'adore ! Alors, au final… les filles on joué les Serpentardes à fond !
Vive les GIRL POWER !
