Dans le vaste ciel du royaume de Takicardie, les feux d'artifices jaillissaient majestueusement, en créant des formes spectaculaires. Tandis que les vivats résonnèrent en masse dans la cité, les cloches tant qu'à eux, sonnèrent haut et fort pour célébrer la cérémonie. Malgré encore du désaccord absolu de certaines manifestants qui étaient contre le mariage du roi qui avait forcé la bergère à être sa femme, d'autre s'en réjouissaient bien au contraire.

Dans la salle d'audience, tous les regards ce posèrent envers le souverain de Takicardie et de sa nouvelle épouse qu'il conduisit entre les rangés de soldats qui se retrouvaient de chaque côté.

- Vous me voyez, madame ? Le plus heureux des hommes, déclarait avec contentement le roi Charles en souriant de son plus beau sourire et qui serra fortement le bras de sa promise. Il tenta de l'embrasser, mais celle-ci repoussait discrètement l'avance du roi.

- Non, je vous en prie ! Pas ça, supplit faiblement Marguerite qui avait le regard baissé au sol. Tout ce que je veux, c'est être libre.

- Cessez vos caprices, ordonna sévèrement le roi. À cet instant, lorsque le souverain, fou de rage, tentait de lui expliquer une autre fois sa situation, c'est alors qu'une trompe se fit entendre dans la grande salle, réveillant tous le public qui avaient toujours les yeux rivés sur les deux mariés.

Puis, un crieur public venue s'interposer, afin de déclarer :

- Oyez ! Oyez ! Graves gens ! Afin que nous puissions célébrer ce mariage, sa majesté, le roi de Takicardie, nous invites dans la cour royal pour poursuivre les festivités ! Après son annonce, les trompes refirent bientôt surface sur les lieux, où une acclamation de vives joies éclatait de partout. Cependant, l'héritier du trône eu un regard qui se remplissait par de la colère sur celle dont il était fou amoureux.

S'en était trop ! Il devait agir et mettre un terme à cette folie, sans toutefois lever le tous contre sa bien-aimée, beaucoup plus fragile qu'il aurait crut.


En cette après midi, les festivités étaient cabalistiques. Tout d'abord, un énorme banquet avaient été placé, où des délicieuses recettes s'y trouvaient.

Il y avait des mets exotiques, jamais vue auparavant que les cuisiner de d'autres provinces avaient apportés, en guise de remerciement envers le roi qui les avaient invités.

Tandis que les aristocrates et d'autres humbles nobles discutèrent de leurs puissances, au loin, se trouvaient des jeux de sociétés qui furent assez agréables, comme le golf, des jeux de pokers, où bien évidement, la plupart trichaient et ainsi, des ventes aux enchères.

Durant ce temps, le roi Charles se trouvait en face du journaliste qui était en train de l'interviewer avec son micro, durant que la bergère était à quelques distances d'eux. Celle-ci était en compagnie de Fido, le chien du tyran qu'elle faisait le plus confiance, parmi ce monde.

Depuis son arrivée sur place, celle-ci, sous les ordres du roi, avait dût afficher une fausse expression joyeuse, de façon à ce que l'homme ne la punisse pas, où ce débarrasse du ramoneur. Notamment, il lui avait tellement prévenu à plusieurs reprise qu'il allait le faire, que ça doublait encore plus un niveau de stress chez la pauvre jeune femme.

Le plus pire, c'est que Marguerite se sentait si abattu par tous les événements qui s'étaient passé durant la journée, qu'elle n'avait rien avalée. La malheureuse avait un teint aussi pâle que la mort, les lèvres sèches et, ses jambes chancelaient par le manque de force,

Elle n'arrivait pas encore à croire que tout ceci était vrai et qu'elle était maintenant la femme de cet homme qui était sûrement l'être le plus malfaisant dans ce vaste monde. Juste le simple fait de l'avoir touché, d'avoir été obligé de regarder dans ses yeux, la rendait vulnérable. Tout à coup, le chroniqueur apparu devant elle, le micro pointé sur son visage.

- Bien le bonjour, ô charmante reine de Takicardie ! Comment va notre reine, en cette étonnante après-midi ? Tout va bien ?

- Je…je vais b…bien, bégayait d'une voix souffreteuse l'ancienne bergère en s'exprimant dans le micro.

- Oh, roucoulait l'intervieweur. Est-ce que je serais en train de détecter une certaine émotion dans votre voix ? On peut dire que le mariage, vous as rendu sans mots, pas vrai ?

- Oh que oui ! S'écriait la voix de Charles qui s'interposa dans la discutions, avant que sa femme ne puisse parler. Vous savez comment les femmes sont au mariage ? Elles sont tellement émerveillées par la nouvelle vie qu'elles vont avoir avec leurs maris, qu'elles en oublient de parler, riait nerveusement le souverain.

- Je suis tout à fait d'accord avec vous, votre majesté. À propos, continua ensuite le chroniqueur qui s'adressa à la petite reine. Ça m'a vraiment ému l'histoire d'amour que votre mari nous a raconté, avant le mariage. C'est une belle histoire de contes de fées, qu'on raconte souvent aux enfants. Oh, par pitié ! Je parle trop et je n'ai pas eu la peine de vous poser la question qu'on veut connaître !

- Pourriez-vous nous raconter un peu des détails croustillants du jour où votre regards à croiser pour la première fois le roi ? Quel à été votre réaction ?

Exigeait de façon spontanée le journaliste qui décochait un large sourire sur la jeune mariée. Honnêtement, Marguerite était complètement perdue, en plus de se sentir piégée. Entre le roi de Takicardie qui surveillait ses moindres gestes et ses paroles, en plus de lui maintenir agressivement le poignet et, celui qui la questionnait, l'empêchait de bien se concentrer.

Si elle avouait tous au journaliste à propos du roi Charles qui maintenait prisonnier le ramoneur et l'oiseau, elle allait fortement le regretter. À part des soldats et les sujets de Takicardie, personnes d'autres, n'étaient au courant ce que le souverain pouvait réserver comme châtiment.

- Alors ? S'enquit, impatiemment le journaliste, affichant toutefois un air joyeux. Est-ce pour aujourd'hui ? Ma maison d'édition n'attend que ça pour compléter leurs journées.

- Euh… disons que c'est un peu trop comme question, vous ne trouvez pas ? Interrompit le souverain qui avait remarqué l'étrange comportement de sa femme.

- Moi je trouve qu'elle s'est faite beaucoup questionnée, pour aujourd'hui, non ? Avec ma demande en mariage aujourd'hui même, ça fait beaucoup ! Signalait Charles qui lâchait délicatement la main de sa promise.

- Il faut que son magnifique petit cerveau ce repose et puisse être éveillée pour la lune de miel !

Sans crier gare, c'est alors que la petite reine lâcha un soupir et s'évanouit au sol, avant même que le roi Charles puisse l'attraper.

- Mais que se passe-t-il ?! S'écria l'intervieweur en échappant un cri d'horreur. Notre petite souveraine a perdu connaissance ! Soudain, toutes les activités s'arrêtèrent sur-le-champ, puisque les invitées se ruèrent autour du corps inconscient de Marguerite, pour essayer de comprendre ce qui n'allait pas avec elle.

- S'évanouir le jour de son mariage, mais quelle catastrophe ! S'exclama le journaliste en se tournant vers les caméras. L'alarme sonnait de partout, et les urgences se dépêchèrent sur place pour secourir l'héritière du trône qui s'était retrouvée dans les bras du roi Charles qui lui effleura la joue.

- Pauvre Marguerite, dit-il. Il fallait bien que cela arrive. Ne vous en faites pas, lorsque vous allez vous réveillez, il y aura tant de choses qu'on va devoir parler ensemble…