LE TITANIC


Résumé :

Deux lycées ennemis réunis par deux directeurs en couple se retrouvent contraint de s'entendre pour pouvoir faire une croisière sur le plus beau paquebot du monde : LE TITANIC. Harry et Draco parviendront-ils à s'entendre afin de passer un séjour de rêve ?

Disclamers :

Les personnages appartiennent à J.K. Rowling. Sauf quelqu'un qui sortent de mon imagination.

D'autres personnes sont réelles : ceux concernant l'histoire du Titanic.

Petit mot de moi :

Je fais des recherches sur ce drame et espère rester cohérente en faisant vivre cette histoire à notre époque à travers les personnages d'Harry Potter.

En espérant que ça vous plaise, sinon, je continuerais d'écrire mais ce ne sera que pour moi.

UA Slash Harry Draco.

Rating M.


Chapitre 1 :


Demain, comme si le fait que l'on soit lundi ne suffisait pas, (reprise des cours après un pur week-end de fête et débauche), toutes les classes de terminal vont à Gryfondor.

Gryfondor ?

C'est le lycée en face du notre. Les loosers de services ! C'est un lycée public. Moi, je suis à Serpentard. Lycée privée. Inutile de préciser que les élèves se détestent. Vu le contexte actuel : c'est-à-dire : à la limite d'une guerre explosive c'est de la pure folie que de nous faire réunir pour une « rencontre d'apaisement » comme ils disent.

Ils ?

Ce sont les deux directeurs de nos lycées. Soit mon parrain : Severus Rogue. Accessoirement compagnon de Sirius Black : directeur de Gryfondor. Encore une fois, il me semble futile d'ajouter qu'ils espèrent de cette rencontre une solution destinée à notre réconciliation. Ridicule. Et puis, sur qui pourrais-je bien passer mes nerfs si ce n'est les Gryfons ? Et en particulier Potter. Saint Potter.

Potter ?

C'est le mec le plus irritant possible. Avec son petit air de sainte ni touche, il m'agace ! Toujours à vouloir défendre la veuve et l'orphelin. A la limite du sacrifice pour tous.

Un exemple ?

Samedi après-midi, moi et Blaise (mon meilleur ami), nous attelions à notre activité préférée. A savoir : faire chier un gryfondor. Quoi ? On s'amuse comme on peut. C'est un moyen de distraction comme un autre. Bref. Après quelques heures de réflexions et préparations mentales, nous étions devant la piscine municipale.

FLASH BACK

« - Blaise, tu es sûr de pouvoir faire ça ?

- Tu doutes de mon pouvoir de séduction ? S'offusque-t-il.

- Non, je doute de ta capacité à faire abstraction de QUI tu vas draguer. C'est de Seamus dont on parle.

- Je sais bien, le Gryfondor le plus gay. Il ne va pas s'en remettre qu'un gars comme moi l'approche.

- Justement ! A bien y réfléchir, ça va lui paraître louche. M'expliquais-je.

- Dray, tu réfléchis trop ! C'est un stupide Gryfon !

- Et toi trop peu ! Ca va lui mettre la puce à l'oreille que tu deviennes gay du jour au lendemain.

Mon ami sembla réfléchir un instant.

- D'accord, fait-le toi dans ce cas ! M'annonce-t-il.

Je ne pus réprimer une grimace.

- Certainement pas ! Il est bien trop moche, bien trop gringalet, bien trop… Gryfondor ! Lâchais-je finalement. Et surtout : il n'est…

- Pas tatoué ! Me coupe Blaise.

Je souris. Mon ami connaît vraiment tout de moi.

- Toi et ton fantasme ! Se moque-t-il.

- Hey ! C'est un fantasme comme un autre ! Me défendis-je.

- Pour coucher, ok, mais il ne s'agit que de le draguer.

Je grimaçais de nouveau à l'image de moi, fleuretant avec Seamus.

- Non, je suis désolé. M'excusais-je.

- Donc on tente ! Et puis, au pire, ça ne marche pas. Essai-t-il de me convaincre.

- Très bien, c'est parti. Cédais-je.

Nous entrons dans le bâtiment et nous dirigeons directement vers les portes électroniques. Nous passons chacun notre badge annuel et allons nous changer. Une fois en maillot, et après un dernier coup d'œil, moi et Blaise nous séparions afin de ne pas être vu ensemble.

Je le vis se diriger vers le bassin où nous avions repérer Seamus quelques minutes plus tôt. Il s'étira longuement comme pour s'assurer d'être bien vu par le Gryfon. Et pas manqué, il est la bouche ouverte devant mon meilleur ami. Décidant que ça ne ferais pas de mal, je jetais un œil moi aussi. Et je n'aurais pas dû. Mon meilleur ami est vraiment sexy. Le sport lui réussi bien vu son torse bien formé. Je détourne les yeux. Non, aussi beau soit-il, je ne pourrais pas fantasmer sur mon meilleur ami. Je me déplace légèrement afin d'entendre quelques bribes de conversation. Mais je ne parviens à entendre que quelques mots : « sexy », « désolé… comportement », « m'as toujours plu », « Serpentard… prétentieux ».

- Hey ! Soufflais-je. C'est abusé !

Je vois Blaise de plus en plus proche d'un Seamus qui glousse à moitié et rougit. Il lui caresse le bras, et j'ai le temps de le voir glisser le bracelet qui a la clef du casier du Gryfondor dans sa main. Il réussi à attirer l'attention de Seamus dans une autre direction tandis qu'il jette le bracelet dans l'eau, dans ma direction. Je plonge gracieusement pour le récupérer. Une fois sous l'eau, j'ouvrais les yeux. Habitué à cet exercice depuis mon plus jeune âge, je ne ressens plus la brûlure de l'eau chlorée sur ma rétine. La piscine, c'est mon élément. Concours d'apnée en demi-fond depuis 7ans, les longueurs sous l'eau sont devenues une habitude vitale pour moi. Il n'y a que sous l'eau que je me détends. Je repère la clef et l'empoigne. Sans reprendre mon souffle, je finis la traversé de la piscine et remonte à la surface pour sortir de l'eau.

Je me dirige vers les casiers en cherchant le numéro correspondant : 57. Je l'ouvre et prends son shampoing. Je referme prestement le casier et me rends aux cabines. Une porte mal verrouillée c'est entrebâillée. Je jette un œil innocent qui devint vite pervers. Un dos musclé et bronzé et des ailes de tatoué sur toute la surface. Les plumes descendant en pointe vers des fesses plus qu'appétissante. Un cul ferme comme je les aime. Ou plutôt comme j'aime m'enfoncer. Des longues jambes galbées qui me laisse pantois. Les cheveux noirs en pétard, je me surprends à prier pour qu'il se retourne. Même s'il verrait immédiatement que je joue les voyeurs. Je m'enferme dans une cabine et m'assoit sur le banc.

Je me plaque contre la paroi et me laisse aller. Pas très difficile d'avoir une érection après la vue que ce beau mâle bien foutu m'a offerte. J'ouvre rapidement la bouteille de shampoing et commence lentement à descendre ma main dans mon maillot de bain. Prenant bien soin de caresser mon torse au passage. Je descends mon maillot et empoigne mon sexe déjà bien dur. En gardant à l'esprit les fesses bien ferme de mon bel inconnu, imaginant mes doigts se planter dans son dos, griffant ses ailes tatouées, je commençais à faire des va et viens. Revoyant ses muscles roulés lorsqu'il s'est penché pour enfiler son maillot de bain, je m'empêchais de gémir en me mordant la lèvre inférieure. J'accélérais le rythme et ne mis pas longtemps avant de venir dans le flacon. Je soupire de soulagement en reprenant mon souffle. Excellent, pensais-je.

Je souris et me rhabille rapidement. Je me regarde dans le miroir qui me fait face, histoire de vérifier mon allure. Tout va bien, je suis toujours aussi beau. Je sors rapidement et retourne enfermer la bouteille de shampoing dans son casier. Je souris de nouveau en imaginant le Gryfon se servir de ce mélange shampoing-sperme. Je retourne vers les piscines couvertes pour repérer Blaise toujours occuper à le draguer. Je planque discrètement le bracelet-clef sous la serviette du Gryfondor pour qu'il croie l'avoir oublié là. Je m'écarte et fixe mon meilleur ami qui ne met pas longtemps à capter mon regard. Je hoche subtilement de la tête, un sourire pervers aux lèvres.

Je me dirigeais vers le grand bassin, spécial longueurs afin de faire quelques allers et retours, histoire de laisser à Blaise le temps de se débarrasser de Seamus. A peine me préparais-je à plonger avec une classe exceptionnel (je suis un Malfoy !), que je croisais Potter qui me bouscula fortement. Je me retournais prestement pour lui faire face. Il est en tee-shirt et maillot de bain. Qui garde un tee-shirt à la piscine ? Il doit être tellement moche, qu'il n'ose pas se déshabiller en public. Le regard mauvais, j'étais prêt à répliquer à sont attaque.

- Qu'est-ce que tu fous là, Malfoy ? Tu prépares un mauvais coup, encore ? Crache-t-il.

- Qu'est-ce que tu racontes ? Répondis-je posément. Je viens juste faire quelques longueurs.

Je gardais mon calme, ce qui a le don de le mettre a bout encore plus facilement.

- C'est ça ! Prends-moi pour un con ! Vous avez une piscine à Serpentard. Qui offre accès à tous ses élèves gratuitement toute la journée. Et elle est bien plus grande.

Comment peut-il savoir qu'elle est plus grande ? Il n'a pas pu mettre les pieds dans l'enceinte de Serpentard.

- Potter, voyons. Crois-tu que je suis si machiavélique ? Je viens régulièrement ici pour m'entraîner. A défaut d'être plus petite, cette piscine est bien plus profonde. C'est encore mieux pour l'entraînement d'apnée. Me défendis-je, de ma voix innocente.

- Bien sûr. Et Zabini ? Pourquoi il est avec Seamus ? Demande-t-il soupçonneux.

Il me fixe droit dans les yeux. Il est pourtant légèrement plus petit que moi.

- Je ne suis pas marié à Blaise. S'il veut fréquenter la racaille, c'est son choix. Dis-je dédaigneux.

S'il me cherche, il va me trouver.

- Dégage Malfoy. Va nager, te noyer ou je ne sais pas. Fais ce que tu veux, mais ne t'approche pas de mes amis où sa ira mal.

Alors qu'il s'apprête à s'en aller, je le rattrape violemment par le bras. Je resserre ma poigne essayant de lui faire sentir ma force.

- C'est une menace ? Répliquais-je.

- Oui ! Assure-t-il. Et je te promets d'être imaginatif sur ma vengeance. Maintenant lâche-moi !

Il dit ça puis adresse un regard aux alentours. Je suis ses yeux pour apercevoir plusieurs Gryfondors qui nous fixent. Hagards, ils sont comme prêts à l'attaque. J'ai compris, on est en infériorité numérique. Je lâche ma prise tout en montrant légèrement les dents. Vils instincts. Il faut bien lui montrer que j'ai une paire de couille. Il me tourne le dos et s'éloigne. Je grogne instinctivement. Ce qu'il m'énerve ! Il ne paie rien pour attendre. Je me retourne une nouvelle fois pour vérifier qu'il est bien parti. Tiens, c'est marrant, mon beau gosse à la même coiffure que Potter vu de dos. Je secoue la tête et me met à fixer l'eau. Je n'ai plus envie de nager. Trop énervé. Cela dit, l'eau a toujours su m'apaiser. Je plonge sous l'eau puis remonte à la surface. Je regarde brièvement l'heure qu'il est et replonge une fois avoir pris ma respiration comme je l'ai appris il y a plusieurs années. Et là... Là, enfin j'oublie.

Je laisse mon esprit vagabonder. Tout disparaît. Le fric. Mes parents qui s'ignorent. Mes potes qui ne souhaitent que comparer leur niveau social. Les coups d'un soir. Notre guerre contre Gryfondor. Potter.

Je ne vois que ce qui me fais survivre. Mes sortis et soirées avec mes amis. Les vrais. Ils se comptent sur les doigts d'une main. Mes compétitions gagnées. Même mes compétitions perdues me font sourire.

Vous allez penser que je suis fou. Et peut-être le suis-je. Mais lorsque je suis immergé, je me vois d'en haut. Je me vois sous l'eau, mes cheveux blond bougeant avec grâce au rythme du courant de l'eau. Et là, il n'est pas difficile de tout oublier. Et surtout de ne pas penser à reprendre ma respiration. Le souffle qui me manque. Mes poumons qui n'aspirent qu'à avaler une goulée d'air.

Soudainement je sors de ma transe. Quelqu'un a sauté tout prêt de moi. Je pousse avec mes pieds contre le sol pour me faire remonter rapidement à la surface. J'avale une bonne goulée d'air et regarde l'heure. 4 minutes. Ce n'est pas mon record. Tous cela à cause d'un jeune abruti qui me saute à moitié dessus. Je soupire et nage vers le bord pour sortir de la piscine. Je m'enroule dans ma serviette et observe Blaise qui n'a pas l'air de réussir à se débarrasser du Gryffon.

Je décide d'intervenir pour sauver mon meilleur ami. Je m'approche d'eux et me prépare à cracher mon venin.

- Blaise ! L'attaquais-je de ma voix hargneuse. Qu'est-ce que tu fous avec lui ? Viens ! On se casse d'ici. Trop de Gryfondor !

- J'arrive. Répond-il simplement.

Il s'appui sur le rebord pour sortir de l'eau, suivis de Seamus. Alors que ce dernier ce rend compte qu'il n'a pas son bracelet au poignet.

- Tu l'as sans doute laissé dans ta serviette. Propose mon ami gentiment.

Seamus acquiesce et le trouve effectivement comme prévu. Ils se séparent là et moi et Blaise courront pour aller sous la douche. Nous sommes rincés et habillés en un temps record. Il ne fallait surtout pas manquer le rendez-vous. On s'installe devant les douches et attendons patiemment. Nous nous retenons difficilement de rire comme des imbéciles. Tout le monde nous regarde de travers. Je n'oubli pas que nous sommes en "territoires ennemis". On voit enfin arriver notre victime. Potter n'est pas là, il doit être dans les douches privées pour ne pas montrer son corps couvert d'écailles en public. Une fois sûr que Seamus utilise le shampoing spécial, nous filons rapidement attendre à l'extérieur du bâtiment. Blaise semble partie dans un fou-rire.

-Tu as vu ça ? Il s'en est recouvert le corps ! Même dans les cheveux ! Attend un peu qu'on lui annonce la nouvelle ! Articule-t-il entre deux éclats de rire.

Je me marre aussi mais essaie de garder mon sérieux pour pouvoir attirer les foudres de Potter. J'adore quand il est tellement en colère qu'il fronce les sourcils et se mord la lèvre inférieure furieusement. Généralement, ses yeux s'assombrissent subtilement. Passant du vert émeraude au vert forêt. Et c'est là, à cet instant que je sais qu'il est à bout. Un mot de plus et il me saute à la gorge. Et c'est là que c'est parfait, que je suis satisfait.

Seamus et Potter finisse par sortir de la piscine. Je ne perds pas de temps et lâche la bombe.

- Alors Seamus, elle était bonne la douche au sperme ?

Je vis Seamus blanchir tandis que Blaise mime une branlette.

- Shampoing empli de mini-Malfoy ! Ajoute-t-il.

Seamus passe au vert et vomi tripes et boyaux au sol. Quant à Potter, il aborde mon expression préféré. »

FIN FLASH BACK

Je souris en me remémorant le souvenir. Cette fois, j'avais osé lui balancé une remarque de plus. Mon œil s'en souvient. Ce jour là, je me suis pris un coup de poing dans la gueule. Mémorable. Ça en valait la peine.


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