Update: 10/02/2015
Bonjour, bonsoir, à vous qui venez lire ma première Fan Fiction. \(^0^)/
Celle-ci se déroule dans l'univers de One Piece, bien avant que notre cher Luffy prenne le large pour la première fois. Elle raconte l'histoire d'un personnage que j'ai créé il y a quelques années de cela...
Je me suis décidée à écrire cette FF car beaucoup de gens m'ont posés des questions à propos de mon personnage et de son passé, souhaitant pouvoir également lire son histoire. C'est chose faite. Je ne suis pas très doué en écriture, mais j'espère que ça vous plaira :D
Pour infos, cette FF ne contient ni Yaoi, ni Yuri, ni Hentai, ni romance improbable ou je ne sais quoi d'autre... Je suis très attachée à l'œuvre originale, et j'essaie d'y rester le plus fidèle possible. ;w;
Bien sur, je suis ouverte à toute critiques, à conditions qu'elles soient justifiées par un commentaire constructif ~ No hate, plz.
Les personnages de cette FF, autre que l'héroïne, sont propres à l'œuvre originale One Piece et appartiennent au géniallissime Eiichiro Oda ~
Sur ce, bonne lecture du premier chapitre !
KaizokuNoYume.
Chapitre 1: Amnesia
Je suis debout au milieu des flammes. Les gens sont bruyants et courent dans tous les sens autour de moi pour échapper aux flammes...
J'ai très mal, surtout à la tête, et j'ai aussi très froid malgré la chaleur dégagée par l'incendie. Il y a trois silhouettes devant moins, des filles, qui s'enfuient. Je ne me souviens pas d'elles, pourtant j'ai l'impression que l'on s'est déjà vu. Je tente de les suivre, mais il n'y a rien à faire, mes jambes sont trop lourdes, je ne peux pas courir… Où est-ce que je suis exactement ?
Soudain, quelqu'un qui s'approche de moi, quelqu'un de très grand et dont la peau est aussi rouge que la braise. Qui est-ce ? Je ne le reconnais pas.
J'y vois mal, très mal. Mes yeux me font mal, pourtant je ne bouge pas, cette personne ne me fait pas peur. Il me parle, mais je ne comprends pas ce qu'il me dit.
Il me prend le bras. Sa main est étrange ; elle est humide et gluante. Sa peau semble coller à la mienne et est recouverte d'écailles. Il serre si fort, ça fait mal…
L'homme me tire sur quelques mètres, puis me projette vers l'avant. Il veut que je m'en aille ? Pourquoi ? Je ne me souviens pas…
Je ne sais pas quoi faire, alors je continue de marcher. D'autres personnes arrivent. Je les connais… mais je ne me souviens pas de ces gens. Je ne les aime pas, je les déteste ! Je me sens très énervée et j'aimerais leur faire mal. Oui, je veux leur faire mal. Mais je m'en fiche, je l'ai déjà fait ! … Qu'est-ce que j'ai fait ? Je ne sais plus…
Mais ma colère se change en peur. Ils me courent après. J'ai peur… Mon corps s'enfuit tout seul. Ces gens me tirent dessus, mais je saignais déjà… Je cours le plus loin possible, de toutes mes forces.
Je m'arrête d'un seul coup. Je ne peux plus avancer. Il y a de l'eau, beaucoup d'eau devant moi. Et c'est haut, très haut. J'ai peur… J'ai peur ! Je ne peux pas sauter... Je me retourne, ils m'ont encerclés et me visent avec leurs armes. Je crie. Je crie très fort. J'entends un grand bruit, assourdissant, et une grande douleur. Puis plus rien…
Je n'avais plus froid, je n'avais plus mal. J'ouvrais les yeux et regardais autour de moi… Ils n'étaient plus là. Tout était si calme. J'étais allongée. L'air était doux, parfumé d'une légère odeur de tabac. Je ne savais pas où j'étais, je ne me souvenais de rien du tout.
Je me redressais pour regarder mes mains. Elles étaient couvertes de quelques petits pansements. Je touchais mes bras, puis mon visage. Des bandages entouraient ma tête et recouvraient mon œil droit, mais pourtant, je n'avais pas mal.
Je voulais me lever, mais mes jambes ne répondaient pas. Je me léchais les lèvres, elles étaient sèches, et j'avais un goût désagréable dans la bouche. Je regardais plus attentivement la pièce. Il y avait beaucoup de bouteilles, des chaises, des tabourets et des tables. Sur l'une des tables, il y avait quelques sacs plein mais j'ignorais de quoi, peut-être de la nourriture ? Je l'espérais car j'avais extrêmement faim…
J'étais en train de me demander où j'étais, quand la porte s'ouvrit, faisant tinter la petite clochette qui se trouvait au-dessus. Quelqu'un entra en parlant. Il ne parlait pas très fort, pourtant il appelait quelqu'un. Je ne connaissais pas cet homme, il avait l'air un peu âgé, je voyais très bien que ses longs cheveux blonds étaient parsemés de quelques cheveux gris.
En me voyant, il se stoppa net quelques secondes. Il posa la bouteille qu'il avait dans la main sur le comptoir à côté de la porte, et s'avança vers moi. Il marchait lentement, et prudemment. Je ne bougeais pas, et le laissais s'approcher, les poings serrés. Il s'assit doucement à côté de moi, sans un bruit, sur une chaise qui était déjà là depuis mon réveil. C'était sa place, je le sentais.
Je le regardais, l'air méfiant. Le reflet de ses lunettes s'effaça à la seconde où il s'assit. Il avait un regard sévère, mais bienfaisant. Mes poings se desserrèrent d'eux-mêmes.
« Tu es réveillé on dirait. Comment te sens-tu, petite ? »
Il me questionna d'un ton doux et rassurant. Je comprenais bien ce qu'il disait, et je lui répondis en remuant légèrement la tête, pour lui dire que j'allais bien. Ma bouche s'ouvrait, mais aucun son ne voulait sortir. J'espérais qu'il comprenne. Et apparemment c'était le cas.
Il sourit légèrement, le reflet de ses lunettes cachant de nouveau ses yeux. Il se leva et alla vers la table où étaient posés les sacs. Il chercha négligemment dedans, et en sortit un bocal avec une étiquette rouge. Il se dirigea vers moi tout en l'ouvrant, et en sortit une drôle de chose, toute aussi rouge que l'étiquette. Il en mordit une grosse partie, il ne lui en restait qu'un petit bout entre les doigts. Il le tendit vers mon visage.
« Tiens, ça t'aidera à parler. »
Je ne savais pas ce que c'était, mais j'avais si faim. Comme ça avait l'air de se manger, je le laissais pousser le morceau rouge entre mes lèvres. Je le mordis un peu avant de l'avaler. Pas très consistant… enfin, c'est ce que j'ai pensé juste avant que ma bouche et mes lèvres se mettent à me brûle, j'avais l'impression qu'elles étaient en feu ! Je sentais les larmes couler de mon œil. C'était très fort ! Je parvins finalement à pousser un cri avant de me mettre à tousser. Je regarde le vieil homme qui avait essayé de m'empoissonner. Il riait. Moi, j'étais très énervée, et je me mis à crier :
- « Ça va pas la tête ! J'ai failli mourir ! »
- « Ah, ça oui ! Mais pas à cause du piment, crois-moi. », dit-il, d'un air moqueur.
Il me ramena très vite un verre d'eau, que je bu d'une traite. Je soupirais de soulagement, enfin débarrassé de cet incendie buccal. Il se rassit à mes côtés. J'avais retrouvé la parole, j'allais pouvoir lui poser cette question qui me brûlait les lèvres autant que ce fameux « piment » qu'il venait de me faire manger. Je le regardais finalement dans les yeux avec gravité.
- « Qui êtes-vous, vieil homme… ? Et moi, qui suis-je… ? »
