Me voilà ici à m'essayer à ce nouveau genre. Cette fic, bien que courte, saura peut-être vous contenter.
Un soupir, une larme, un vent d'espoir qui se meurt pour ne plus jamais pouvoir renaître.
Confrontée à l'abrupte réalité, noyée dans ces innombrables larmes qu'elle avait du verser.
Elle s'avança, perdue dans son incertitude : de quoi demain pourrait-il être fait ? Elle ne savait pas, ne s'en était jamais inquiétée. Jusqu'à ce jour.
Tout son corps parcouru d'une saugrenue secousse se laissa bercer au rythme de ses émotions, s'écroulant de tout son poids sur son bien heureux sofa.
Le regard blême, l'air compassé, Cuddy fixait avec insistance un point imaginaire au beau milieu de la pièce. Sa main, lourde de peine et de chagrin, vint lentement s'abattre sur la télécommande du téléviseur. Elle pressa un bouton, l'écran s'illumina, une mélopée se fit entendre.
Ses yeux s'humidifièrent, et ce son maussade finit par lui arracher un nouveau sanglot. Tarissant cette nouvelle pluie de désespoir, elle replongea dans la mélancolie de ses mauvais jours. Quelques une de ces larmes s'échappèrent et vinrent s'écouler sur le coin de ses lèvres. A ce doux contact, impétueux et humecté, un goût âcre et amer se fit ressentir. Elle tourna doucettement cette tête qui lui pesait tant et fut parcourue d'un étrange frisson. Une douce brise, émanant de nulle part, vint frôler sa peau douce avec légèreté, le chant au ton morose se transforma en un juste son mélodieux.
Elle releva cette mine frêle et éreintée, doucement, prenant soin de ne pas perdre le peu d'équilibre qu'il pouvait lui rester. Elle se retourna promptement : pendant un instant, elle avait cru subodorer une présence juste derrière elle. Mais rien. Son esprit, dévasté par la douleur, ne semblait décidément pas être enclin à la guérison, prenait un malin plaisir à manipuler son hôte et à le transformer en un malheureux martyr.
Nouvelle approche ... Non ! Cet être incorporel n'aura jamais raison d'elle. Elle ferma ces yeux remplient de tant de chagrin et repoussa autant qu'elle put ce sentiment d'oppression. Un froid frivole se fraya un chemin jusqu'à sa tempe : la distance devenait des moindres; il fallut lutter pour ne pas rouvrir ces pénibles paupières.
Un contact se fit, comme si une main venait insensiblement la consoler de tous ses maux. Elle se laissa aller; cette légère caresse à fleur de peau lui convenait si bien. Son fébrile visage s'apaisa, son esprit tourmenté se retira, son corps meurtri se décrispa. Un regard, son regard, désormais perdu dans ce noir qui paraissait d'un coup beaucoup moins incertain. Ses craintes l'avaient quitté, son épouvante n'était désormais plus de mise.
Le lien se brisa, et voyant ses peurs prestement revenir, un doux baiser, brûlant d'une passion ardente, lui fut allouer. Elle entrouvrit les yeux : une lumière étincelante accueillit son éveil. Ses traits radoucis, elle ne doutait plus du lendemain.
House n'était plus. Mais par la présence qu'elle aspirait trouver chaque jour à ses cotés, au moins elle savait qu'il veillerait.
Fin.
Et voici donc. N'hésitez pas à me faire partager votre avis à travers une petite review. Please =)
