Le cœur a ses raisons
Bella Swan a 17 ans et sa vie est déjà un véritable cauchemar.
Survivante d'un accident qui a tué sa mère, elle doit retourné vivre chez son père, qu'elle n'a pas vu depuis 3 longues années, et passé du doux soleil de la Floride au froid hivernal de l'Etat de Washington.
Cette jolie jeune femme aux trait très doux, aux immenses yeux noisette et à la longue chevelure châtain était une vrai joie pour tout ceux qui l'entourait mais aujourd'hui elle n'est plus que l'ombre d'elle-même.
La mort de sa mère l'a enseveli sous une immense dépression dont elle n'arrive pas à se sortir.
Elle a du faire face à la plus grande peur et au plus grand chagrin de sa vie.
Sa mère était son roc, sa meilleure amie, son ange gardien et celle qui séchait ses larmes.
Maintenant elle n'avait plus personne si ce n'est son père, un grand inconnu dans sa vie.
Charlie Swan est le sheriff de la ville de Forks, un homme forçant le respect mais qui n'a pas revu sa fille depuis des années et qui n'a pas eu assez de cran pour exigé qu'elle vienne pendant ses vacances comme il était prévu dans les clauses de son divorce d'avec Renée.
La vérité c'est qu'il aimait tellement sa fille, qu'il n'avait pas la force de lui refusé quoique se soit quitte à mettre son propre bonheur de coté pour que Bella soit la plus heureuse possible.
Mais maintenant qu'un énorme fossé c'était creusé entre leurs mondes, il n'était pas sur de pouvoir sécher les larmes de son bébé…
Quand Bella arriva à Forks, elle eu un énorme mal de cœur.
Elle n'était pas venu depuis si longtemps … mais pourtant, rien n'avait changer.
Les gens n'avaient pas changé.
Le temps ne semblait pas avoir de prise ici, quoiqu'elle trouvait que son père, lui, avait changé.
Il arborait une moustache qu'elle n'aimait pas tellement et qui l'avait déranger quand il était venu l'embrasser, d'un pas hésitant.
Mais ce qui l'étonna le plus, c'est que malgré les 13 années qui s'étaient écoulées, il n'avait toujours pas enlever son alliance.
C'était ce qu'elle aimait le plus chez lui. Charlie n'avait jamais cessé d'aimer Renée et c'est pour cela qu'il l'avait laissé partir quand elle lui annonça qu'elle rêvait d'une autre vie que d'être une femme prisonnière d'un lieu qu'elle ne supportait plus.
Il avait beau paraitre un peu bourru, il n'en restait pas moins un homme d'une grande sensibilité avec un cœur en or.
Son père lui avait manqué, même si elle ne savait pas quoi lui dire.
Le silence pesait de tout son poids dans la voiture.
Par quoi devaient-ils commencé ?
- Tu n'es pas très bronzée chérie, tenta Charlie
- Je ne suis pas beaucoup sortit depuis la mort de maman, répondit simplement Bella.
C'était pas gagné ….
Charlie ne tenta plus aucune conversation de peur de mettre une nouvelle fois les pieds dans le plat.
Bella se contenta de verser quelques larmes en silence, tout en regardant le paysage gris qui s'offrait à elle.
La douleur était encore trop présente et semblait ne plus vouloir la quitter.
Quand Charlie se gara devant la maison, Bella put remarquer qu'elle n'avait pas changé.
Toujours la même devanture, toujours la même allée où elle avait appris à marcher.
A l'intérieur, les murs semblaient avoir été repeint sauf celui de l'entrée de la cuisine.
Elle y découvrit encore les démarcations que Renée avait faites afin de s'avoir de combien elle grandissait par mois.
Bella passa ses doigts dessus, elle se souvint que sa mère adorait la mesurer et s'extasiait à chaque centimètres qu'elle prenait.
Charlie se posa près d'elle, une main sur l'épaule de sa fille.
- C'est la seule chose que je n'ai pas eu le courage d'effacer.
- Je comprend… ca me rappelle tellement de choses … J'étais heureuse, fit elle, les yeux dans le vague.
- Et tu le seras de nouveaux ma chérie. Laisses toi un peu de temps.
- Oui …
Elle se contenta de lui sourire poliment, mais Charlie se rendit compte que se sourire n'était pas honnête.
- Par contre, les hiéroglyphes sur les murs de ta chambre n'ont pas survécut à mon coup de pinceau, annonça-t-il pour détendre l'atmosphère.
- C'est pas grave, rigola-t-elle.
- Bon aller, il faut t'installer. Il commence à se faire tard et demain tu dois aller au lycée.
- J'avais oublier se détail, grimaça Bella.
- Je ne veux pas que tu prennes trop de retard et puis il est important que tu te fasses des amis.
- Si tu le dis …
Elle n'était pas du tout convaincu mais en son fort intérieur, elle savait qu'il avait raison. Et de toute façon elle n'avait pas le choix….
Demain serait le début d'un nouveau départ pour elle, sauf que … elle ne le savait pas encore.
